THEME: LE COEUR Crise cardiaque et ami Dernièrement, dans le cadre d'une étude canado-américaine, on a suivi 1 234 personnes ayant subi une crise cardiaque. Il apparaît que le taux de rechute est moins élevé (19 %) chez les individus qui vivent avec quelqu'un que chez ceux qui vivent seuls (16 %). (Source : ASP) Nous sommes les champions Le coeur de la musaraigne, cousine petite et féroce de la souris, bat à peu près 1 000 coups à la minute et sa durée de vie est d'environ un an et demi. Par ailleurs, le lapin vit environ six ans et son coeur bat quelque 200 coups minute. La longévité de l'éléphant est d'à peu près 60 ans et son coeur bat environ 25 coups minute. Si on fait le calcul, on s'aperçoit que ces mammifères connaîtront entre 500 millions et 1 milliard de battements de coeur durant leur vie. Exemple : multiplions 200 battements minute du lapin par 60 minutes (heure), par 24 heures (journée), par 365 jours (année), par 6 ans de longévité. Le résultat paraît constituer la moyenne chez les mammifères. Chez les plus gros mammifères, le coeur bat lentement et la durée de vie est longue. Tandis que chez les plus petits, le rythme cardiaque est rapide et la durée de vie, courte. Que savons-nous, cependant, du mammifère humain? Sa moyenne de vie est de 70 ans et son coeur bat 70 coups minute. Donc, le coeur humain bat environ 2,5 milliards de coups durant sa vie. (Source : Ton Corps) De grâce, pas lundi! Vous avez les lundis en horreur? Il y a une bonne raison à cela. Selon des chercheurs allemands, il y a 40 % plus de risques de subir ce jour-là une crise cardiaque. Les chercheurs ne savent pas, cependant, si la cause est due au stress du retour au travail ou aux abus de la fin de semaine. Par ailleurs, le jeudi est le second jour où les gens subissent le plus de crises cardiaques. Serait-ce qu'ils ont trop hâte au vendredi? (Source : ASP) Un verre de bière, mon coeur? Bien des fêtards aiment penser que l'alcool fortifie le coeur. Certains médecins le croient également, mais aucune étude n'avait jusqu'à maintenant démontré les bienfaits de l'alcool. Aujourd'hui, c'est fait. Une étude entreprise par des chercheurs de Harvard le confirme. Sur 44 000 hommes entre 40 et 75 ans, les petits buveurs ont 25 à 40 % moins de «chances» de souffrir de problèmes cardiaques, c'est-à-dire chez ceux qui consomment un ou deux verres de bière ou de vin par jour. Si on dépasse cette quantité, l'alcool favorise certains cancers, les maladies de foie, l'arythmie cardiaque, les accidents cérébro-vasculaires et les accicents de toutes sortes. Il va sans dire que la modération a meilleur goût. (Source : ASP) à chaque minute le coeur pompe six litres de sang? Il pourrait donc remplir un camion citerne de 10 000 litres en 24 heures. Les premières En 1967 en Afrique du Sud, le docteur Christian Barnard effectuait la première greffe du coeur. Louis Washkandky, son patient, ne survécut que 18 jours à l'opération. Cependant, des centaines de transplantations cardiaques furent menées à bien depuis. En 1981, le professeur Norman Shumway réalisa en Californie la première greffe coeur-poumons. Barney Clarke fut le premier patient à recevoir un coeur artificiel. Cela eut lieu aux États-Unis en 1982. Le premier stimulateur cardiaque interne ou pacemaker fut implanté en 1958 par le docteur A. Stenning sur Anne Larsson à Stockholm. L'invention du premier coeur-poumon artificiel destiné à suppléer l'arrêt momentané de la circulation centrale au cours d'une opération du coeur eut lieu en 1954. L'un des premiers stéthoscopes fut conçu par René Laennec en roulant une feuille de papier sur elle-même. Ensuite, l'Anglais John Elliotson en fabriqua un en bois. C'est vers 1850 qu'on ajouta un second écouteur aux stéthoscopes qui n'en avaient qu'un. Le médecin de Jacques 1er, roi d'Angleterre, suggéra pour la première fois que le coeur fonctionnait comme une pompe (1628). William Harvey écrivit également le premier ouvrage traitant de la circulation sanguine. (Source : Le corps humain) Les vampires au service des coeurs malades Il semble bien que les chauves-souris, ces vampires qui sucent le sang des animaux, possèderaient des substances qui aideraient la médecine à soigner les maladies cardiaques. D'ordinaire, la crise cardiaque est provoquée par un caillot sanguin qui bloque une artère. Pour contrer la formation de caillots, les médecins administrent aux patients des anticoagulants. Les chauves-souris produisent dans leur salive une substance qui rendrait impossible la coagulation du sang de leurs victimes. Le dr Stephen Gardell, qui étudie présentement la salive des chauvessouris, souhaite que l'anticoagulant naturel surpasse ceux qu'on utilise en médecine qui causent des complications, entre autres des hémorragies. (Source : ASP)