Lire le communiqué de presse - CNRS

publicité
www.cnrs.fr
COMMUNIQUÉ DE PRESSE NATIONAL I PARIS I 26 MARS 2010
LHC : ouverture de la chasse aux particules !
Mardi 30 mars 2010, le Grand collisionneur de hadrons (LHC, Large Hadron Collider) au
Cern à Genève, devrait produire ses premières collisions de protons à haute énergie. Les
premières collisions engageront la recherche dans des domaines encore inexplorés des
lois fondamentales qui régissent l’Univers. L’événement fera l'objet d'une retransmission
télévisée en français par Eurovision de 9h à 11h. Le CNRS/IN2P3 et le CEA/Irfu sont
impliqués dans l’ensemble des expériences : leurs chercheurs sont à votre disposition
pour commenter l’événement.
Le LHC, dont la construction et la mise en œuvre mobilise depuis 25 ans des milliers de chercheurs,
d’ingénieurs et de techniciens dans plus de 50 pays, va apporter des éléments de réponses à certaines
questions essentielles de la physique des particules. L’énergie sans précédent qu’il atteindra pourrait
même révéler des résultats tout à fait inattendus. Au cours des dernières décennies, les physiciens ont
décrit de plus en plus précisément les particules fondamentales qui constituent l’Univers, ainsi que leurs
interactions. Cette compréhension de l’Univers, qui constitue le modèle standard de la physique des
particules, présente cependant des failles et ne répond pas à toutes les questions. Pour combler ces
lacunes, les scientifiques ont besoin de données expérimentales que le LHC va leur permettre d’obtenir.
Des faisceaux de protons circulent depuis le 19 mars 2010 à une énergie de 3,5 TeV1 dans le tunnel du
LHC, une énergie jamais atteinte auparavant par aucun accélérateur de particules. Mardi 30 mars, les
opérateurs du LHC tenteront pour la première fois de réaliser des collisions au niveau d’énergie record de
7 TeV (3,5 TeV par faisceau). La procédure pour amener les faisceaux à entrer en collision est complexe.
Par comparaison, aligner les deux faisceaux revient à lancer deux aiguilles de part et d’autre de
l’Atlantique et à les faire se rencontrer au milieu de l’océan. Il est donc possible que plusieurs jours soient
nécessaires avant de produire de telles collisions. Le jour de la première tentative, l'événement sera
transmis en direct depuis le Cern.
En France, plus de 400 physiciens et ingénieurs du CEA/Irfu2 et du CNRS/IN2P33 ont contribué à la
genèse et au développement des quatre détecteurs du LHC. Leur forte participation à l’effort de R&D en
matière d’instrumentation a permis aux équipes françaises de jouer un rôle majeur dans le choix des
technologies retenues, dans la conception et la réalisation des détecteurs. La France tient également une
place importante dans la grille de calcul qui permet de mutualiser les ressources de centaines de milliers
d’ordinateurs pour traiter les données fournies par les détecteurs du LHC.
1
L'électron-volt (symbole eV) est une unité de mesure d'énergie. Sa valeur est définie comme étant l'énergie cinétique d'un électron
accéléré depuis le repos par une différence de potentiel d'un volt.
1 TeV = 1012 eV
2
Institut de recherche sur les lois fondamentales de l’Univers
3
Institut national de physique nucléaire et de physique des particules
www.cnrs.fr
Les quatre détecteurs du LHC ont des buts et des conceptions complémentaires. Atlas et CMS sont
notamment destinés à déterminer l’existence d’un ou de plusieurs bosons de Higgs4 et à «traquer » de
nouvelles particules appelées « supersymétriques ». Ils seront capables de traiter le même volume
d’informations que tout le réseau de télécommunications européen actuel. Deux autres détecteurs sont
destinés à des études particulières : Alice et LHCb. L’expérience Alice doit pouvoir mettre en évidence et
étudier un état particulier de la matière aux origines de l’Univers, le plasma quark‐gluon, un état où
quarks et gluons ne sont pas “ emprisonnés ” sous forme de protons et de neutrons. En étudiant
spécifiquement les mésons B (particules composées d’un quark b et d’un antiquark), l’expérience LHCb
s’intéressera à l’antimatière, l’objectif étant de mieux comprendre pourquoi l’Univers est constitué de
matière plutôt que d’antimatière.
Le 30 mars prochain est un événement très attendu par les physiciens du monde entier travaillant auprès
des détecteurs, pour lesquels de nouveaux horizons scientifiques s’ouvriront. À ce niveau d’énergie, les
scientifiques vont pouvoir vérifier les données et prédictions des expériences précédentes. En particulier,
les nouvelles particules, prédites ou non, qui pourront être découvertes les aideront à comprendre
comment fonctionne notre Univers.
Une fois les collisions à 7 TeV effectuées, il est prévu de faire fonctionner le LHC en continu pendant une
période de 18 à 24 mois, avec un court arrêt technique à la fin de 2010. On disposera alors de
suffisamment de données pour confirmer la prééminence du LHC au plan mondial dans le domaine de la
physique des hautes énergies. Au terme de cette première phase d'exploitation, un arrêt plus long
permettra de préparer le LHC à une énergie encore plus élevée : l’énergie de collision nominale de 14
TeV.
Plan de coupe de l’accélérateur du LHC et des ses quatre
expériences.
Collisions à 2,36 TeV le 14 décembre dernier, au sein du
détecteur Atlas.
© CERN/ Philippe Mouche
© CERN
4
Particule prédite par le modèle standard de la physique des particules. Elle est supposée expliquer l’origine de la masse de toutes
les particules de l’Univers, y compris de la sienne.
www.cnrs.fr
Suivre l’événement en direct
Le CNRS/IN2P3 et le CEA/Irfu invitent les journalistes à suivre cet événement en direct depuis le Laboratoire de
physique subatomique et de cosmologie à Grenoble (CNRS/Université Grenoble 1/Institut polytechnique de
Grenoble), le Centre de physique des particules de Marseille (CNRS/Université Aix-Marseille 2), le Laboratoire de
physique subatomique et des technologies associées à Nantes (CNRS/École des Mines de Nantes/ Université de
Nantes), l’Institut de recherche sur les lois fondamentales de l’Univers (CEA) et l’Institut pluridisciplinaire Hubert
Curien à Strasbourg (CNRS/Université de Strasbourg 1). Des physiciens seront présents pour commenter
l’événement.
GRENOBLE - PETIT DÉJEUNER PRESSE
Le Laboratoire de physique subatomique et de cosmologie (CNRS/Université Grenoble 1/Institut polytechnique de
Grenoble) vous invite à suivre cet événement en direct, autour d’un café convivial, à partir de 8h30.
LPSC, 53 rue des martyrs, 38000 Grenoble.
Contact communication CNRS : Aurélie Lieuvin 04 76 88 10 62, [email protected]
Contact chercheure CNRS : Sabine Crépé-Renaudin, 06 67 88 82 77, [email protected]
MARSEILLE - PETIT DÉJEUNER PRESSE
Le Centre de physique des particules de Marseille (CNRS/Université Aix-Marseille 2) vous invite à suivre cet
événement en direct, autour d’un café convivial, à partir de 8h30.
CPPM, 163, avenue de Luminy, 13009 Marseille
Contact communication CPPM : Magali Damoiseaux, 06 75 71 37 93, [email protected]
NANTES - PETIT DÉJEUNER PRESSE
Le laboratoire Subatech (CNRS/École des Mines de Nantes/ Université de Nantes) vous invite à suivre cet
événement en direct, autour d’un café convivial, à partir de 8h30. École des Mines de Nantes - Amphi Kastler - 4 rue
Alfred Kastler, La Chantrerie, 44307 Nantes
Contact communication Subatech : Bernard Kubica, 02 51 85 84 45, [email protected]
PARIS-SACLAY – PETIT DÉJEUNER PRESSE
L’Institut de recherche sur les lois fondamentales de l’Univers (CEA) vous invite à suivre la retransmission de
l’événement en direct avec les scientifiques associés au LHC et à ses expériences, autour d’un café convivial, à
partir de 8h30.
CEA Saclay (Possibilité de transport par bus depuis Paris) – 91119 Gif-sur-Yvette
Contact : Sophie Kerhoas, 06 78 84 88 34, [email protected]
STRASBOURG - PETIT DÉJEUNER PRESSE
L’Institut pluridisciplinaire Hubert Curien (CNRS/Université de Strasbourg 1) vous invite à suivre cet événement en
direct, autour d’un café convivial, à partir de 8h30.
IPHC, 23 rue du Loess, 67200 Strasbourg
Contact chercheur CNRS : Pierre Van Hove, 06 64 62 47 24, [email protected]
- L’événement pourra être suivi sur le web depuis le site http://webcast.cern.ch/lhcfirstphysics/, de 8h30 à 18h et sera
retransmis par le réseau Eurovision en français de 9h à 11h.
Renseignements complémentaires sur : http://press.web.cern.ch/press/lhc-first-physics/ et http://lhc-france.fr
Déroulé du webcast disponible en anglais sur http://press.web.cern.ch/press/lhc-first-physics/schedule/webcast/
www.cnrs.fr
- Il sera également possible de suivre cet événement toute la journée sur Twitter en français http://twitter.com/cern_fr.
- Des photos et vidéos seront diffusées en direct :
http://cdsweb.cern.ch/search?ln=en&p=lhcfirstphysics&f=&action_search=Search&c=Photos&sf=&so=d&rm=&rg=10&
sc=0&of=hb
http://cdsweb.cern.ch/search?ln=en&p=lhcfirstphysics&f=&action_search=Search&c=Videos&sf=&so=d&rm=&rg=10&
sc=0&of=hb
Bibliographie
Site web du LHC du CNRS et du CEA http://lhc-france.fr
La route vers les collisions, récapitulatif : http://www.lhc-france.fr/collisions
Les enjeux scientifiques du LHC : http://www.lhc-france.fr/?article2
La France au LHC : http://www.lhc-france.fr/?article104
Tout sur les expériences : http://www.lhc-france.fr/spip.php?rubrique3
Le défi informatique et la grille de calcul : http://www.lhc-france.fr/spip.php?rubrique4
Tout sur l’accélérateur : http://www.lhc-france.fr/spip.php?rubrique2
La médiathèque du Cern : http://multimedia-gallery.web.cern.ch/multimedia-gallery/PhotoGallery_Main.aspx
Le guide du LHC (pdf) : http://cdsweb.cern.ch/record/1164451/files/CERN-Brochure-2009-003-Fre.pdf
Contact
Chercheurs à Paris et en province le 30 mars :
Spécialistes physique et détecteurs :
- Alberto Baldisseri, chercheur, chef du groupe Alice à Saclay au CEA/Irfu - 01 69 08 93 33, port.
0607608488, [email protected]
- Johann Collot, enseignant-chercheur à l’Université Joseph Fourier dans Atlas à Grenoble (LPSC), port.
06 84 97 32 00, [email protected]
- Sabine Crépé-Renaudin, chercheure CNRS dans Atlas à Grenoble (LPSC), port : 06 67 88 82 77,
[email protected]
- Anne-Isabelle Etienvre, physicienne dans Atlas à Saclay au CEA/Irfu - 01 69 08 78 17, port. 06 86 56 95
13, [email protected]
- Gautier Hamel de Monchenault, physicien dans CMS à Saclay au CEA/Irfu - 01 69 08 37 28, port : 06
50 63 16 48, [email protected]
- Fabrice Hubaut, chercheur au CNRS dans Atlas à Marseille (CPPM), port. 06 75 71 37 93,
[email protected]
www.cnrs.fr
- Bruno Mansoulié, chercheur, chef du groupe Atlas à Saclay au CEA/Irfu - 01 69 08 26 36, port. 06 86 31
46 64, [email protected]
- Gines Martinez, chercheur CNRS dans Alice à Nantes (Subatech), port. 06 72 76 40 25,
[email protected]
- Stéphane Perries, chercheur CNRS dans CMS à Lyon (IPNL), 04 72 43 19 85, [email protected]
- Yves Sirois, chercheur CNRS à Palaiseau (LLR), responsable CMS à l’IN2P3, 06 80 90 07 24,
[email protected]
- François Vannucci, enseignant-chercheur à l’Université Paris Diderot dans Atlas (LPNHE), 01 44 27 63
16, [email protected]
- Pierre Van Hove, chercheur CNRS dans CMS à Strasbourg (IPHC), port. 06 64 62 47 24,
[email protected]
- François Vazeille, chercheur CNRS dans Atlas à Clermont-Ferrand (LPC), port. +41 76 487 58 40,
[email protected]
Spécialiste de la grille de calcul du LHC (LCG) :
- Fairouz Malek, chercheure CNRS à Grenoble (LPSC) dans Atlas, responsable scientifique du projet
LCG-France, 04 76 28 41 37, port : 06 03 47 25 38, [email protected]
Spécialistes de l’accélérateur :
- Jean-Michel Rifflet, ingénieur supraconducteurs CEA/Irfu, 01 69 08 78 17, [email protected]
- Jean-Pierre Thermeau, ingénieur supraconducteurs CNRS à Orsay (IPNO), 06 72 48 99 62,
[email protected]
Chercheurs présents au Cern le 30 mars :
- Daniel Denegri, chercheur CMS, CNRS et CEA/Irfu +41 22 767 6470, port: +41 76 487 0877,
[email protected]
- Lucia Di Ciaccio, enseignante-chercheure à l'Université de Savoie dans Atlas à Annecy (LAPP), 04 50
09 16 24 / +41 22 76 74250, [email protected]
- Daniel Fournier, chercheur CNRS à Orsay (LAL), responsable Atlas à l’IN2P3, port. 06 86 30 77 68
[email protected]
- Frédéric Machefert, chercheur CNRS dans LHCb à Orsay (LAL), port. 06 32 83 46 48,
[email protected]
- Julien Cogan, chercheur CNRS dans LHCb à Marseille (CPPM), port. 06 16 10 03 34,
[email protected]
- Yves Schutz, chercheur CNRS dans Alice à Nantes (Subatech), responsable Alice à l'IN2P3, +41 76 487
4755, [email protected]
- Alexandre Zabi, chercheur CNRS dans CMS à Palaiseau (LLR), port. 06 22 21 88 25,
[email protected]
Presse CNRS l Cécile Pérol l T 01 44 96 43 90 l [email protected]
Téléchargement