GE Brussels Workshop du 6 avril 2006 Demandeurs d`asile en

GE Brussels Workshop du 6 avril 2006
Demandeurs d'asile en action
La veille du workshop, alors que je me rendais au marché du Parvis Saint-Gilles, des sans-papiers
ont occupé l'église du parvis. La police est rapidement intervenue, dressant un véritable mur humain
pour empêcher d'autres sans-papiers ou des sympathisants « avec-papiers » de les rejoindre. Alors,
les gens restés à l'extérieur ont déployé une banderole au pied des marches : « Régularisation de
tous les sans-papiers ». J'ai repensé au projet de Generalized empowerment. La proximité du
marché. Le projet de marché qui vise aussi des demandeurs d'asile, des sans-papiers. Et l'action en
cours dans cette église peut être assimilée à une tentative de Generalized Empowerment, une
tentative de la part des sans-papiers de prendre le contrôle de facteurs qui affectent leur vie, de ne
plus se laisser balloter par les événements.
Au soir, les forces de l'ordre ont fait évacué l'église. Un ami m'a confié : « Je ne savais pas qu'on
avait autant de policiers à Saint-Gilles. »
Le lendemain, 6 avril, vers 13h30, avec quelques collègues, nous sommes allés manger au café
Verschueren. En empruntant la ruelle coincée entre le commissariat et l'église, nous avons
slalomer entre un combi et trois voitures de police. Devant l'église aux portes closes, une dizaine de
policiers montaient la garde. Impressionnant! Catherine M., ma collègue qui suit bien le dossier
sans-papiers, nous a expliqué qu'une tentative de occupation de l'église était prévue pour 14h.
Apparemment, quelqu'un a dû en informer la police.
Pendant que nous mangeons, nous avons le temps d'observer des policiers interpeller un Africain
(délit de couleur!). Mais heureusement, le type repart libre. Il revient sur ses pas. On l'a sans doute
dissuadé de trop s'approcher de l'église. Peu après 14h, nous ressortons, Piet, Catherine et moi. Les
maraîchers ont replié leurs stands et s'en vont. Le parvis devant l'église compte un peu moins de
policiers. Sans doute parce qu'ils ont décidé de traverser la chaussée de Waterloo pour se
préoccuper du rassemblement qui commence à se former : une septantaine de personnes, composée
pour moitié d'Africains et pour moitié de Blancs Bleus Belges.
Nous observons la scène à distance, depuis le parvis. En face, des policiers s'affairent autour d'une
auto banalisée, avec gyrophare voyant. Une femme-flic distribue les fameuses menottes blanches en
plastique qui font penser à des garrots. Un bus de la Stib nous coupe la vue un instant. Son flanc
gauche affiche un slogan de l'administration fédérale : « La diversité fait notre richesse. » Ca nous
fait rigoler mes collègues et moi, parce que l'événement en cours contredit ce message positif. Mais
notre rire devient jaune lorsque, une fois le bus passé, nous voyons les policiers commencer à se
déployer autour du groupe de personnes. Procédure d'encerclement par le haut. Ils appliquent ce
vieux concept de la stratégie militaire : être en hauteur donne toujours un avantage sur l'adversaire.
Piet aperçoit une amie dans le groupe et traverse la chaussée. Nous lui emboitons le pas. La police
distribue un arrêté du conseil communal saint-gillois :
« Considérant que les sans-papiers se rassemblent maintenant en nombre sur le parvis de Saint-
Gilles, espace réservé pour la tenue du marché du parvis Saint-Gilles ;
Considérant qu'il y a lieu de prendre les dispositions nécessaires en vue de réserver cet espace aux
activités commerciales et de ne pas entraver la circulation des véhicules et des piétons ; qu'il y a lieu
de maintenir le bon ordre sur les marchés, ainsi que d'assurer la sûreté et la tranquillité dans les
rues, lieux et édifices publics (...) »
Bref, au nom de la « paix publique », la Commune « ordonne » « d'interdire tout rassemblement,
manifestation ou cortège de plus de cinq personnes, ayant trait à la problématique des sans-apiers,
sur le territoire de la commune de Saint-Gilles jusqu'au 31 mai 2006 à minuit. »
Tout le monde s'empresse de se répartir en groupes de cinq personnes maximum pour contourner
l'arrêté, mais ça n'a pas l'air de plaire à la police. Un mur de policiers nous domine et commence à
s'étendre sur notre droite. Les médias sont là, il n'y aura pas d'intervention musclée en leur présence.
La situation est indécise. Un policier passe entre les groupes et nous incite à circuler. Piet lui répond
qu'on n'entrave pas le commerce - « le marché est fini » - et qu'on n'est que trois. Ca n'a pas l'air de
faire rire le policier. Il continue à diffuser son message. Catherine nous fait remarquer que son
boulot ne doit pas être facile... Sans pour autant l'approuver.
Nous finissons par abandonner le groupe. Le travail nous appelle. Et puis, que peut-on faire d'autre
? Alors que nous dépassons l'église, un bruit de mégaphone nous fait nous retourner. Aucun
message ne suit. Sans doute une tentative d'intimidation. Notre regard glisse sur le groupe et nous
rentrons à Alter.
Workshop, quand tu nous tiens
L'Agence Alter accueille ce troisième workshop de GE. Vers 17h, les les participants arrivent :
Sofie, Kay, Ludo et Hans (City Mine(d)), Darinka Czischke (Cecodhas), Houda Bennani (Fonds
Vakopleidingen Bouwsector), Mark Dhondt (De Overmolen), Niko Bruggemans et Jan Boels
(Heartwork), Isabelle et Nicolas (Blowup), Jan Pille (attaché parlementaire au VlaamsParlement),
Bjorn (Beursschouwburg, Jérôme (Habeas Corpus), Erdmuthe (Reves), Christophe Pham (V+),
Aude Garelly (Alter), Baudouin Massart (rapporteur, Agence Alter).
Aujourd'hui, annonce Sofie, on va parler « micronomics ». Houda et Mark vont nous faire part de
leurs expériences. Concernant la possibilité d'implanter le Boundary Market dans le Passage du
Midi, les convoyeurs attendent. En fait, il faut encore obtenir l'accord des pompiers.
« Les aventures au marché », par Mark Dhondt
« Je me suis retrouvé moi-même dans un marché comme petit indépendant, commence Mark.
Actuellement, je bosse de temps en temps le samedi aux Abattoirs avec un ami marocain. On vend
des vêtements de sports. Vu qu'il a un cousin, entraîneur-adjoint dans un club de foot à Charleroi, il
a beaucoup de contacts avec des fournisseurs. J'ai également travaillé dans un centre de jeunes et j'ai
constaté que beaucoup de jeunes ont des pratiques de marché informel (vente chaussures, etc.).
Quelques-uns sont même partis travailler sur les marchés.
Ce n'est pas simple. Il faut être capable de vider une camionnette en vingt minutes, monter un stand
et puis évacuer la camionnette. Or, les vêtements sont lourds, il y a des vols. Il faut toujours être
deux (pour pouvoir aller boire un café, aller aux toilettes). Certains marchands le font seul. Ils
peuvent se le permettre, car il y a une grosse solidarité sur les marchés quand on va au même
emplacement et que des liens se font avec les autres.
Mon ami marocain avait besoin d'un partenaire et je me suis proposé. C'était pour moi l'occasion de
connaître ce qu'est le marché, les démarches pour devenir entrepreneur... Ca m'a toujours intrigué le
fonctionnement des marchés. Et puis, cela fait vingt que je travaille dans le social, donc je voulais
savoir si c'était intéressant de devenir indépendant.
Pour cela, la première chose à faire est d'obtenir une carte d'ambulant au guichet de la ville. Là, on
m'a dit d'accord, mais il faut s'inscrire auprès d'un guichet d'entreprises , qui lui m'a dit que je devais
fournir la preuve que j'avais bien suivi le bac. Après, je suis retourné à la ville pour avoir ma carte
d'ambulant. Au total, ça m'a pris trois mois pour l'obtenir.
Ma conclusion : si quelqu'un veut devenir indépendant, il doit être motivé. Pour les gens qui veulent
commencer, ce n'est pas évident. Une fois que j'ai eu la carte d'ambulant, je n'avais toujours ni
numéro de TVA, ni numéro d'entreprise. Et pour obtenir un numéro de TVA, il faut choisir un
régime. J'ai opté pour celui de « petite entreprise sous régime de franchise de taxe ». Cela permet de
ne pas se préoccuper de la TVA, mais en même temps il n'est pas possible de récupérer la TVA sur
les achats. »
Tiens! ? Moi aussi, j'avais pris cette option, lorsque je m'étais installé comme indépendant. Il suffit,
entre autres, d'avoir un chiffre d'affaires qui ne dépasse par 5.580 euros bruts par an. Mais bon,
quand on est indépendant à temps plein, ça ne permet pas de vivre. J'ai donc rapidement changé de
statut.
« Une fois toutes ces formalités réalisées, poursuit Mark, reste à savoir commencer et comment
commencer. Il faut choisir un marché. Or, dans les marchés, officiellement toutes les places sont
prises, elles sont liées à quelqu'un. Tu arrives tôt le matin et il faut espérer que quelqu'un soit
malade ou ne vienne pas. Sinon, tu peux rentrer chez toi. Dans les petits marchés, pour avoir ces
places, il faut avoir de bons contacts avec le placeur. Dans les grands marchés, on tire un numéro au
sort auprès du placeur.
Au départ, on a commencé à Bockstael, mais on n'a pas eu de succès, parce que ce n'était pas le bon
marché il y avait le public pour notre marchandise. Bref, beaucoup d'énergie dépensée pour pas
grand chose et à la fin il nous restait du stock. On a commencé à renouveler notre stock en achetant
d'autres stocks. Puis on a fait un tour des marchés et on a été aux Abattoirs qui est le seul marché
privé de la gion bruxelloise. Là, on a introduire une demande. Ils sont plus stricts : quand il y
a suffisamment de marchands qui vendent la même chose, il n'y a pas de place. Le prix est aussi
différent : 9 euros/4m2 pour un marché public à Bruxelles contre 37 euros/4m2 aux Abattoirs. Mais
là, on a affiché un véritable succès.
Il y a beaucoup de petits revenus aux Abattoirs, donc on a intérêt à trouver des stocks intéressants,
car parfois certains cassent les prix. Moi, je ne prends pas beaucoup de risques, car j'ai des revenus
de salarié sur le côté, mais pour d'autres, c'est beaucoup moins confortable. »
Le marché des Abattoirs est une institution en soi. Comme acheteur, il vaut mieux arriver le samedi
ou le dimanche vers 10h, pour être sûr de pouvoir s'y déplacer aisément. A partir de 11h30, c'est le
chaos, l'embouteillage humain. Mais quelle ambiance! On y parle toutes les langues. De plus en
plus de gens de l'Est se fournissent à ce marché offrant des prix plus qu'abordables. Et la qualité y
est!
Le plus impressionnant, c'est le bâtiment des bouchers. Il faut avoir le coeur et l'estomac solidement
accrochés. Dès qu'on y entre, l'odeur de la viande vous prend à la gorge, en même temps que la
fraicheur du lieu vous saisit. Un concert ininterrompu de hachoirs vous martèlent les tympans. Des
bêtes entières sont suspendues à des crocs de boucher derrière les comptoirs. Il doit y avoir trente,
quarante emplacements ? Parfois, posée sur un comptoir, une tête d'agneau vous fixe de ses yeux
morts, tandis qu'une jeune femme le tablier et les mains maculées de sang prend votre commande.
Mark a observé qu'il y avait beaucoup de solidarité chez les marchands. « Ils partagent le thé, le
matériel... On « vole » aussi avec les yeux : Comment untel approche les clients, comment il
aménage son stand... Et les gens nous apprennent aussi beaucoup en nous disant comment s'y
prendre. Il y a aussi beaucoup d'économie informelle. Beaucoup de gens sans-papiers bossent aux
Abattoirs. Pourtant, il y a énormément de contrôle, mais ils y arrivent. D'ailleurs, si ça n'existait pas,
de quoi vivraient-ils ?
Il y aussi l'économie informelle des familles ayant des problèmes financiers et qui laissent travailler
leurs enfants. Tôt matin, vers 6h, des enfants parfois des petits de 10 ans viennent demander s'il
n'y a pas un petit travail pour eux. L'été, on pourrait encore comprendre, mais même l'hiver ils sont
là. Des petits de 10 ans! »
Ca me laisse songeur. Ma compagne m'avait parlé de jeunes qui proposaient leurs services au
marché des Abattoirs. Mais il s'agissait d'adolescents.
« Des gens viennent aussi avec des caddies pour vendre des tartines et du café. C'est une pratique
qui n'est pas admise, car c'est aussi de l'économie informelle de gens qui tentent de subvenir à leurs
besoins. Parfois aussi des gens s'installent après le passage du placeur, mais c'est peu apprécié des
autres marchands : 'Pourquoi moi je dois payer et pas lui ?' Et il y a aussi de l'informel autour du
marché, dans les rues qui y mènent. »
« Le samedi matin, il y a toujours de la place. Il y aussi des bonnes et des mauvaises places. Par
exemple, nous sommes dans l'allée qui mène à la brocante. Au départ, je croyais que c'était une
mauvaise place. Mais après, j'ai vu qu'il y avait beaucoup de passages. Dans les marchés publics, on
peut aussi négocier avec les gens qui ne viennent pas. Il peut y avoir des places qui coûtent entre
7.000 et 10.000 euros comme au marché du Midi pour des places que tu pourras utiliser pendant
autant de temps que tu le souhaites. Actuellement, les ventes sur les marchés sont en baisse,
parallèlement à la situation économique. Mais certains ne lâchent pas pour autant leur place, parce
que cela leur raporte de l'argent. Ils sous-louent, même si c'est interdit. Le rôle du placeur est
important, c'est un boulot officiel, assuré par un fonctionnaire de la ville, qui joue parfois avec les
gens. Or, pour beaucoup de gens issus de l'immigration, le marché est un espace économique
important. Certains montent des entreprises de 5-6 personnes et donnent du travail à des gens, à leur
famille. »
Etre indépendante ou l'art de la débrouille par Houda Bennani
« J'aurais voulu être vétérinaire, explique Houda, puis je me suis orienté vers une formation
technique puis théorique pour apprendre à dessiner des jardins et comment les faire vivre. On
appelle ça paysagiste. J'étais censée travailler en bureau et pour ça, on me demandait d'être
indépendante. Ca ne m'intéressait pas, alors j'ai commencé à faire de l'entretien de jardins, comme
ça…. En même temps, des amis m'ont proposé de travailler avec eux dans un magasin de commerce
équitable et de vendre des produits sur le marché. J'ai fait cela de manière provisoirement
alternative pendant un an et demi. Puis, je me suis mise indépendante. Ca m'a pris un jour pour
remplir toutes les formalités. J'ai aussi choisi le régime de « petite entreprise sous régime de
franchise de taxe ».
J'ai arrêté le magasin pour poursuivre l'entretien des jardins, toujours sous le statut
d'indépendante…. Mais vu que je travaillais trop vite et ne prenais pas assez de pauses, je ne
gagnais pas assez (excès de rentabilité), même si mes prix étaient plus élevés que les autres. Les lois
sociales m’ont dépassé et j’ai du arrêter.
Après j'ai fait un peu de tout, y compris de la livraison de fleurs artificielles parfumées (un emploi
salarié à temps plein puis mi-temps, puis plus du tout…). J'ai rendu visite à la CAPAC, puis au
CPAS. J'ai joué au traiteur pour les workshops de City Mine(d).
Et puis, j'ai pu m’inscrire dans un AFT (atelier de formation par le travail) et suivre une formation
pré qualifiante à la rénovation de bâtiments. Nous étions 10 femmes. Cinq sur les dix ont voulu
rester dans le bâtiment, mais dans ce secteur, on n’engage pas (encore) de femmes ou alors il faut
bosser au noir. On a continué à postuler, puis on a eu marre.
L'une d'entre nous a suivi des cours de gestion et de comptabilité et a lanl'idée d'une entreprise
qui a muté en projet de coopérative. On a rencontré l'ACFI (Action coordonnée formation
insertion), une fédération regroupant une quarantaine d’initiatives d’insertion socioprofessionnelle
et d’économie sociale, qui nous a proposé de nous épauler pendant un an pour lancer l'affaire
(comptabilité, aspects juridiques...). Un des avantages d'une coopérative est qu'on a droit au
chômage technique si on n'a pas de boulot.
Actuellement, le projet est en stand-by. Il y a beaucoup de désistements et de questions. Il y a la
peur de l'économie sociale, parce que les gens veulent gagner de l'argent et pas faire du
social…..Alors qu’on peut faire les deux….. En plus, pour faire une coopérative d'économie sociale,
c’est très long et il faut deux coopérateurs au minimum. Autre problème : toute personne engagée a
droit au bout d'un an, au même salaire et aux mêmes droits que les autres, il faut donc être r de
son coup, humainement et financièrement.
Pour le moment et pour un an, je bosse sur un projet financé par la Région wallonne pour l'insertion
socioprofessionnelle des femmes dans la construction.
Etrangement, on tolère qu'une femme bosse en noir dans le bâtiment, parce que « c'est plus simple
de fermer les yeux que de modifier des lois », mais aussi, parce qu’elles sont (encore) rares…
Le projet intéresse Mark, car à De Overmolen, ils pensent aussi monter une coopérative d'économie
sociale Horeca. Cela offrirait une protection, permettrait d'être employé par la coopérative et en plus
cela offre des avantages.
Après quelques échanges, on se répartit en deux groupes pour brainstormer sur 1) la « gueule du
marché » ou « à quoi ressemblera notre Boundary Market » et 2) sur les aspects plus économiques,
l'affinage comme pour le fromage - des objectifs du marché qu'on a déjà listé.
Tempête de cerveau 1 : la gueule du marché
Participants : Christophe, Kay, Hans, Jan Pille (rapporteur), Jan, Niko et Isabelle
La gueule du marché ou la scénographie. L'objectif est de donner une identité pour le marché. Cette
identité est partiellement définie par le lieu, Palais du Midi et le Passage. Visuellement, un « banner
» ou banderole serait installée du côté de l'avenue Lemonnier. Il y a apparemment un câble on
pourrait attacher ce banner, suggèrent Niko Bruggemans et Jan Boels. La réflexion est lancée pour
une illumination, un jeu de lumières, qui pourrait être demandée à Nathalie Dewez, par exemple :
de grands lustres en référence au Palais du Midi. De même, il pourrait être intéressant de développer
des meubles, pour permettre aux gens qui viennent manger de s'asseoir. Il faudrait demander à
Sybille Derycke, Designed in Brussels. Dans la même logique, il faudrait développer un logo, en
lien avec le nom à trouver du marché. Ce logo serait repris sur des sacs, et sur tous les produits
vendus au marché (concept analogue à Tati-Vichy).
Pour s'inscrire dans le quartier, se faire accepter, il est suggéré d'éditer un plan du quartier sur lequel
serait repris tous les commerçants et associations du quartier sur le sur le recto et tous les marchés
de Bruxelles, sur le verso - idée analogue a Use-it vzw (Gent). La signalisation du Boundary Market
se ferait avec des « richkas » - à partir du marché du Midi et du marché au puces.
Une autre possibilité de scénographie serait de faire des projections artistique, informative,
documentaire, sur les fenêtres au milieu du passage. S'il reste de la place, un petit podium pourrait
accueillir des musiciens.
Quant au nom du marché, un nom est proposé : « Le Pas-Sage », en référence au lieu et en réference
au projet.
Les produits font naturellement aussi la gueule du marché. Dans ce sens-là, il doit être clair qu'il
s'agit d'un marché alternatif sans pour autant que cela devienne immédiatement un magasin du style
Oxfam.
Tempête de cerveau 2 : micronomics
Participants : Bjorn, Aude, Darinka, Mark, Jérome, Erdmuthe, Houda, Nicolas et Baudouin
(rapporteur)
OBJECTIFS
On redéfinit les objectifs du workshop 2 en trois objectifs :
1. créer de nouvelles dynamiques dans l’économie bruxelloise au travers d’une zone franche
d’expérimentation (dans l’espace public) ;
2. créer une opportunité de revenu pour permette à certains publics de sortir de la zone grise et
attirer des acheteurs ;
3. créer le débat :
* quelles sont les limites ?
* comment donner / échanger des informations et du support / de l’accompagnement –
comment envisager la zone de rencontre ?
* comment créer un système qui puisse faire en sorte que la zone d’expérimentation se
réplique ?
Dans les objectifs, on identifie deux dichotomies :
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