rôle personnel de Gandhi, élevé en Angleterre, avocat en Afrique du Sud. Nourri de lecture traditionnelles
indienne et de Tolstoï. Rentre en Inde en 1914. Refuse la violence, campagnes de jeûne, ascétisme : surnommé le
Mahatma (« la grande âme »). Réussit à stopper le terrorisme qu’il remplace par le boycott des produits anglais.
Cependant les Indiens sont divisés : Nehru souhaite une Inde industrialisée alors que Gandhi veut un retour à la
société rurale traditionnelle. Les musulmans ( Jinnah) veulent un Etat indépendant dès 1937. Les communistes
trouvent que Gandhi ne s’intéresse pas assez aux problèmes sociaux et les extrémistes le trouvent trop modéré.
La Conférence de la Table ronde de 1930 à Londres échoue.
B. Les débuts du nationalisme arabe au Proche Orient.
1°) le rôle des grandes puissances
canal de Suez +réserve de pétrole alors inexploitées/
britanniques joue la carte arabe ( le chérif de la Mecque) contre les Turcs durant la Première Guerre mondiale.
réaction de la France qui s’y intéresse aussi :protectrice traditionnelle des chrétiens .
2°) transformations politiques ;
La SDN confie des « mandats » aux Français et aux Brit.
la France est en difficulté. La situation au Liban est calme ( chrétiens, formés aux écoles occidentales) mais
révoltes dures en Syrie.
les Brit envisage très vite le retour à l’indépendance : crée des Etats mais sans prendre en compte la diversité
des populations : Irak ( indépendant en 1930), Transjordanie ( indépendance 1928). Maintiennent des accords
avec ces deux Etats à la tête desquels ils ont mis les deux fils du chérif de la Mecque. L’Egypte (ancien
protectorat) obtient son indépendance en 1922. Par contre trpos échecs en Arabie (un jeune cheik Ibn Séoud
parvient à s’emparer du pays), en Iran (un général Reza Chah parvient à repousser les Anglais et les soviétiques
(au nord) : il règne sous le nom de Reza Chah Pahlévi mais laisse aux Anglais leurs concessions pétrolières. Il
entreprend de moderniser son pays à grande vitesse. ) et en Turquie où Mustapha Kémal installe une dictature
nationaliste, laïque et progressiste ( les Turques ont le droit de vote en 1935, la graphie latine remplace la graphie
arabe, etc..)
3°) trois nouveaux problèmes
pétrole. Compétitions entre grande compagnies occidentales qui reversent des « royalties » aux souverains
locaux.
développement du sionisme (T. Herzl) qui se fonde sur une promesse du ministre des Affaires étrangères
britannique Balfour (« Déclaration Balfour » de 1917) qui laisse entrevoir la possibilité de fonder un Etat juif en
Palestine. Développement de migrations juives et hostilité des Arabes : montrées des affrontements et du
terrorisme.
idée de panarabisme mais en retrait après la Première Guerre. Cependant la montée du sionisme a un effet
fédérateur pour le panarabisme.
C. La réaction des puissances coloniales.
1°) l’Empire britannique
originalité : quelques colonies peuplées en majorité d’Européens. Obtiennent leur autonomie interne à la fin du
XIX ou au début du XX : ce sont les doiminions ( Canada, N-Zélande,…)
profitent de la guerre pour réclamer davantage d’autonomie et même l’indépendance. Statut de Westminster
1931 : le Commonwealth est créé : sorte de fédération d’Etats égaux avec allégeance à la couronne.
reste de l’Empire peu de réforme.
2°) l’Empire français
progression au Maroc (protectorat) : rôle de Lyautey ( « résident général ») qui se veut respectueux des
coutumes locales et s’appuie sur les cadres locaux.
anticolonialisme est en perte de vitesse malgré Gide et son Voyage au Congo, 1927 et les condamnations
communistes de la guerre du Rif (1925) au Maroc.
immobilisme administratif( pas de réforme) : pas de plan d’ensemble de développement des colonies,
recherche de l’investissement à court terme, peu d’industrie de transformation. Développement de l’instruction
primaire. Les revendications nationalistes viennent surtout de l’élite. Peu de révoltes sauf Maroc et Indochine.
le cas algérien : qqs anciens combattants ont obtenu la nationalité française mais problème car il faut alors
renoncer au statut coranique ce que la majorité de la population ne veut pas : nationalisme se développe.
Mouvement des Oulémas (religieux qui veulent une Algérie indépendante et appliquant un Islam strict. Le