Comment fonctionne notre œil ? Un objet est net à nos yeux uniquement si son image se dépose exactement sur la rétine Pour ce faire, les muscles soutenant le cristallin se tendent ou se relâchent, permettant à notre œil de former une image nette sur la rétine de près comme de loin. La pupille, quant à elle, adapte son ouverture à la luminosité de l’environnement et contrôle ainsi la quantité de lumière atteignant la rétine. Comme le cristallin est une lentille convexe, l’image formée sur la rétine est inversée. Elle est renvoyée telle quelle au cerveau et traitée par celui-ci. De l’image fixe au mouvement Une pellicule de film est composée d’une suite d’images différentes que le projecteur fait défiler à une vitesse de 24 images par seconde. Cependant notre œil ne distingue pas une suite saccadée de photos mais bien un mouvement continu. Si la vision humaine permet parfaitement d’apprécier le cinéma, c’est grâce à la combinaison de deux phénomènes : la persistance rétinienne et l’effet phi. Persistance rétinienne La persistance rétinienne est une caractéristique de la vue qui permet à la rétine de retenir une image un certain temps ( environ 1/5 seconde ) afin que celle-ci puisse être transmise au cerveau et interprétée. L’effet phi L’effet phi est le résultat d’une interprétation, faite par le cerveau, de la succession d’images. Comme nous le montrent les expériences, notre cerveau associe 2 images consécutives et fait le lien, ce qui nous donne l’illusion de mouvement de continuité. Le carré imaginaire Le phénakisticope ( grec phenax : trompeur et skopêo : je regarde ) Le phénakistiscope est une invention de Joseph Plateau ( 1801-1883 ), physicien belge, résultant de ses recherches sur « la persistance des impressions visuelles ». Cet appareil fut le premier à créer l’illusion du mouvement. Lumière et couleurs « La nuit, tous les chats sont gris », ce dicton populaire signifie qu’avec un peu de lumière l’œil n’est pas apte à distinguer les couleurs. La sensation de couleur est un effet produit par l’arrivée de la lumière sur la rétine. La couleur perçue dépend donc de l’intensité et de la couleur de la lumière mais aussi des propriétés du système qui la reçoit, c’est-à-dire l’œil et le cerveau. La rétine comporte 2 tubes de cellules sensibles à la lumière : les cônes et les bâtonnets. Ces cellules tapissent, telle une mosaïque, l’ensemble de la rétine. Bâtonnet Cône Le mélange de couleurs Il existe 2 types de mélange de couleurs, le mélange de lumière( synthèse additive ) et le mélange de pigments ( synthèse soustractive ). Le rouge, le vert et le bleu sont appelées « couleurs fondamentales » Les couleurs primaires, c’est-à-dire le jaune, le cyan( bleu ) et le magenta( rose-rouge ) sont celles utilisées par les peintres et les sérigraphes. Leur mélange en certaine proportion permet à ceux-ci de créer une palette de couleurs. Ainsi, si vous superposez un filtre bleu à un filtre jaune, vous obtiendrez du vert. Ce mélange de couleur-matière( pigments ou filtres ) est appelé soustractif car chaque couleur agit comme un filtre qui soustrait à la lumière une partie de ses rayonnements. Aussi, lorsque les 3 couleurs sont superposées, toute la lumière est pour ainsi dire soustraite de sorte qu’il ne reste que du noir a Synthèse additive Synthèse soustractive