De l’image fixe au mouvement
Une pellicule de film est composée d’une suite d’images différentes que le projecteur
fait défiler à une vitesse de 24 images par seconde.
Cependant notre œil ne distingue pas une suite saccadée de photos mais bien un
mouvement continu.
Si la vision humaine permet parfaitement d’apprécier le cinéma, c’est grâce à la
combinaison de deux phénomènes : la persistance rétinienne et l’effet phi.
Persistance rétinienne
La persistance rétinienne est une caractéristique de la vue qui permet à la rétine de
retenir une image un certain temps ( environ 1/5 seconde ) afin que celle-ci puisse être
transmise au cerveau et interprétée.
L’effet phi
L’effet phi est le résultat d’une interprétation, faite par le cerveau, de la succession
d’images.
Comme nous le montrent les expériences, notre cerveau associe 2 images consécutives
et fait le lien, ce qui nous donne l’illusion de mouvement de continuité.