Univerza v Ljubljani
Filozofska fakulteta
Oddelek za romanske jezike in književnosti
Géographie et histoire de la France
L'histoire de la philosophie française
Eva Likar, Teja Maksl
L'année étudiante 2010/11
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1. L'INTRODUCTION ......................................................................................................................... 3
2. LA PHILOSOPHIE MOYENÂGEUSE ...................................................................................... 3
2.1 LA SCOLASTIQUE 3
2.2 LA QUERELLE DES UNIVERSAUX 3
2.2.1 THÉORIE 1: ROSCELIN DE COMPRIÈGNE, LE NOMINALISME ........................................................... 4
2.2.2 THEORIE 2: GUILLAUME DE CHAMPEUX, LE REALISME ................................................................. 4
2.2.3 THÉORIE 3: PIERRE ABÉLARD, LE CONCEPTUALISME ..................................................................... 4
3. LA PHILOSOPHIE MODERNE ..................................................................................................... 5
3.1 XVIIE SIECLE : RENE DESCARTES 5
3.2 XVIIIE SIECLE : LE SIECLE DES LUMIERES 6
3.3 XIXE SIECLE : LE REGNE DE LA PHILOSOPHIE ALLEMANDE 6
4. LA PHILOSOPHIE CONTEMPORAINE ..................................................................................... 7
4.1 LA PREMIERE MOITIE DU XXE SIECLE 7
4.2 LA DEUXIEME MOITIE DU XXE SIECLE 7
4.2 CENTRE INTERNATIONAL D’ETUDE DE LA PHILOSOPHIE FRANÇAISE CONTEMPORAINE ................. 8
4.3 LA PHILOSOPHIE POSTMODERNE........................................................................................................ 8
4.4 LA PARALLELE AVEC LA PHILOSOPHIE SLOVENE .............................................................................. 9
5. TABLEAU CHRONOLOGIQUE .................................................................................................. 10
6. SOURCES ........................................................................................................................................ 11
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1. L'introduction
La philosophie française s'est développée parallèlement avec la philosophie mondiale mais
elle sorte de lot avec deux événement marquantes: le moment de Descartes et le moment du
structuralisme au deuxième moitié du XXe siècle. Les deux sont considérés comme les plus
grandes progressions en philosophie à côté de la Grèce classique et l’idéalisme allemand. On
a choisi le sujet de la philosophie parce que c'est une perception d'histoire, une autre point de
vue sur une certaine époque. Elle nous présente la rôle et la valeur d'homme dans ses aspect
différentes - comme le sujet, comme l'animal machine, comme le servant de Dieu... et nous
aide a comprendre nos racines en nous-même.
2. La philosophie moyenâgeuse
Le moyen âge est l'époque qui commence avec la fin de l'Empire romain de l'Occident et finit
avec la découverte du »Nouveau monde« qui obtiendra le nom Amérique. Nous allons donc
aborder des auteurs principaux qui ont vécu pendant le millénaire qui sépare l'Antiquité de la
Renaissance. Le moyen âge est parfois considéré comme une période sombre de la pensée.
Les écoles médiévales le plus connus étaient L'école de Chartres et L'école de Saint-Victor
qui était fondée par Guillaume de Champeaux.
2.1 La scolastique
Durant le moyen âge il s'est developpé la scolastique qui était enseignée dans les universités.
Son but était de concilier l'apport de la philosophie antique, notamment celles de Aristote et
Platon, avec la théologie chrétienne. Les philosophes ont voulu résoudre les tensions entre la
»philosophie première«, c'est-à-dire la métaphysique générale qui était fondée par Aristote et
plus tard nommé l'ontologie et la théologie, qui croit en existence d'un ȇtre par exellence,
autrement dit en une metaphysique spéciale. Les philosophes français scolastiques le plus
connus sont Roscelin de Compriègne, Guillaume de Champeaux et Pierre Abélard qui ont
vécu et écrit leurs ouvrages principaux au XIIe siècle. Ils sont aussi les fondateurs du
nominalisme, du réalisme et du conceptualisme, en un mot, du théories qui ont menées à la
querelle des universaux dont nous parlerons dans les paragraphes suivantes.
2.2 La querelle des universaux
Le nom »universaux« renvoie à une position métaphysique. Les universaux peuvent ȇtre
perçus comme des types, des propriétés ou des relations. Selon Aristote, les universaux
appartiennent aux plusieurs choses différentes, ce qui les distingue des choses particulières.
Ils reprennent donc ce que les choses particulières ont en commun.
L'origine de la querelle provient de l'oposition entre Platon et Aristote. Le premier était un
idéaliste (ou plutôt un réaliste des idées) indiquant que les idées existent comme réalités
supérieures et extérieures tandis que pour Aristote, les catégories nommées les universaux
sont appliquées dans les choses particulières.
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Au moyen âge, du XIIe au XIVe siècle, les universaux déclenchèrent une querelle dont la
question était la nature des universaux. Ils se demandèrent si les universaux étaient des
concepts, de pures conceptions de l'esprit, ou s'ils ont plutôt une réalite soit au sens d'une
chose soit au sens d'une idée platonicienne. La querelle s'est construite sur l'opposition entre
sententia vacum (les idées générales ne sont que des flux de sons) et sententia rerum (les
idées générales transmettent les réalités).
2.2.1 Théorie 1: Roscelin de Compriègne, le nominalisme
Roscelin de Compriègne était un philosophe scolastique et le fondateur du nominalisme. Il
s'agit d'une doctrine selon lequel les universaux viennent après la chose (post rem). Les idées
ne sont donc considérées que comme flux de sons. Il souligne que les universaux existent
seulement dans l'esprit de celui qui les forme en utilisant des mots et des noms. En plus, les
idées générales (les especes et les genres) ne sont que des mots qui ne peuvent pas exister
seuls. L'exemple qu'il donne est le mot "Humanité", qui n'a aucun rapport avec la réalité, avec
les hommes individuels, ce n'est qu'un flux verbal, le genre Homme n'a pas d'existence.
2.2.2 Théorie 2: Guillaume de Champeux, le réalisme
Guillaume de Champeux était le défenseur du réalisme des universaux, une théorie suivant
laquelle l’idée générale précède la chose (ante rem). Les universaux ont donc un fondement
réel. Prenons l’exemple d’un homme – il y a quelque chose de l’homme compris comme
terme universel en chaque homme particulier. Pour Guillaume de Champeux, les hommes
singuliers sont tous un mȇme ȇtre dans l’Homme. La mȇme caractéristique est présente dans
chaque homme mais cette essence subit des modifications accidentelles. C’est une thèse
provenante de la philosophie platonicienne qui soutenaint déjà cette théorie de la non-
différence.
2.2.3 Théorie 3: Pierre Abélard, le conceptualisme
Guillaume de Champeaux et Roscelin de Compriègre étaient ses maîtres. En s'opposant à
leurs doctrines, Pierre Abélard a developpé sa propre pensée appelée le conceptualisme. C'est
une théorie selon laquelle l'idée générale est dans la chose (in re). En effet, il a surmonté les
théories de ses maîtres en trouvant une synthèse de deux extrȇmes.
Les universaux sont des constructions mentales mais restent en rapport avec la réalité. Il croit
le réalisme des universaux de Guillaume de Champeux contradictoire l'essence humaine ne
peut pas se trouver entièrement chez un homme particulier parce que chaque ȇtre est
irréductible et parce que seul l'individu existe réellement.
Les idées générales sont pour lui des noms qui rendent compte des choses mais qui ne sont
pas des choses. Il donne l’exemple de la rose - mȇme s’il n’y en avait plus au monde, le nom
« rose » aurait toujour eu une signification. Nous pouvons aussi prendre l’exemple de
l’homme – on élabore le concept d’homme en utilisant le mot « homme » pour désigner
quelqu’un qui ne peut pas représenter tout l’Homme.
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En parlant d’Abélard il ne faut pas oublier de mentionner qu’il a pratiqué le doute méthodique
avant Descartes.
3. La philosophie moderne
3.1 XVIIe siècle : René Descartes
La philosophie moderne française et globale commence avec Descartes. Sa contribution à la
philosophie et au science est tellement grande qu’aussi aujourd'hui il est analysé et interprété.
Il fait partie de l'école du rationalisme et il a inspiré le cartésianisme (un courant
philosophique qui se réclame des principes et des thèses de la pensée de Descartes). Avec la
formation des termes 'évidence', 'clarté', 'distinction' il a développé une théorie de la méthode.
Il a aussi inventé une géométrie nouvelle pour analyser l'acte de création mathématique et
pour nous donner une théorie générale de la nature qu'il a expliqué comme un grand
mécanisme régi par des lois mathématiques. Selon Descartes la base pour cette théorie est la
'pensée' (cogito) qu'il décompose en éléments simples ça veut dire que la pensée est le vrai
fondement de toute la matière qui, en effet, ne peut exister que comme représentation de
l'esprit. Cette conclusion est présente dans tout l'idéalisme moderne.
À l'époque de Descartes la religion, les tendances philosophiques de moyen âge et la
métaphysique des Grecs étaient encore très présentes dans la philosophie française. Chez
Descartes, c'est évident dans le préface aux méditations métaphysiques, son oeuvre le plus
connu (à coté de son Discours de la méthode), où il explique que l'objectif de cette oeuvre est
de prouver l'existence de dieu scientifiquement. Mais le vrai but de cette réflexion est de
trouver des fondements solides à la connaissance. Pour les atteindre il construit un système
méthodique de doute en rejetant tout ce qui est douteux pour trouver quelque chose qui ne le
soit pas la vérité. Il conclut que la seule chose certaine est l'homme comme un sujet pensant,
donc existant (Cogito ergo sum). La pensée est le preuve de notre existence. Il dérive de la
certitude de notre existence celle de Dieu, puis celle des essences et enfin celle des existences.
Alors, pour conclusion, la pensée comme la preuve de notre propre existence est la base de
toute la matière et toute l'existence.
Les influences des Grecs et de la théologie sont assez plus visibles chez les philosophes
cartésiens qui étaient notamment influés par Aristote, saint Augustin etc. Par exemple,
Nicolas Malebranche qui est connu pour ses réflections sur la Vision en Dieu et pour
l'occasionnalisme avec qui il a justifié le rôle actif de Dieu dans le monde entier et la
dépendance absolue de l'âme en face de Dieu.
Descartes et Malebranche sont les deux grands représentants de la philosophie française au
17eme siècle. On peut aussi mentionner Blaise Pascal qui est plus connu pour sa contribution
à physique et mathématique mais il a aussi introduit en philosophie une certaine manière de
penser qui n’est pas la pure raison (comme chez Descartes) et qui n’est pas non plus la
contemplation mystique. Il a critiqué la casuistique (une méthode morale) chez les penseurs
catholiques. Son oeuvre, les Provinciales a influé les écrivains français comme Voltaire avec
sa moquerie et sa satire. On peut apercevoir que Pascal a inspiré les doctrines modernes de la
connaissance immédiate, l’intuition, la vie intérieure, comme Descartes a inspiré plus
particulièrement les philosophies de la raison pure.
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