
Credo et symbole catholique
Laisser une place majeure à la Parole de Dieu qui éclaire et nous décentre de nous-même
pour mieux nous centrer sur Jésus, Verbe de Dieu. Puis, accorder de l’importance au
catéchisme et au magistère de l’Eglise pour éviter toute réduction ou subjectivisme.
dialoguer avec les autres confessions, les autres religions et les incroyants sans relativisme
(où tout se vaudrait) et sans syncrétisme (où les mélanges seraient possibles). Garder son
identité catholique et l’approfondir.
2. Vivre l’Eglise-Communion
Par une communion indissociablement trinitaire, sacramentelle, hiérarchique, fraternelle,
spirituelle (prière) - être en communion avec l’Eglise
Par les dons personnels (charismes) qui sont pour le bien commun, et non pour soi-même
(1Co 12, 7) : éviter l’autosuffisance, l’orgueil et l’égoïsme, l’action solitaire.
Par une équipe diocésaine 18-25 ans en lien avec d’autres diocèses (JMJ) et par la création
d’une pastorale des jeunes adultes (+ de 25 ans), par une première annonce en lien avec les
mouvements, par des pèlerinages.
Par la conscience que l’Eglise est un Corps (1Co 12) L’Eglise ne se résume pas à ma
sensibilité, à ma génération, ni à ce que j’en connais. Le membre ne peut se dire être le Corps
ni le corps un membre.
3. Foi, espérance, charité conjuguées avec la Raison
en re situant les débats intellectuels par rapport à l’histoire de l’Eglise ou leur contexte
culturel
en expérimentant que la charité n’enlève pas le bon sens. La bonté ne rime pas avec naïveté,
la douceur ne rime pas avec faiblesse.
en constatant que l’espérance, comme l’amour, est appelée à être créative en s’enrichissant
de l’expérience. Rendre compte de cette espérance rationnellement.
« faire signe » prime parfois sur le rationnel et l’efficacité. Qu’est-ce que la réussite d’un
projet ?
4. Cas de conscience et difficultés : quels appuis ?
la Parole de Dieu (Psaumes, écrits de St Paul comme 1The ; 1Co 9 ; Ga 5 ; Rm 3-10, etc.)
et la tradition vivante de l’Eglise (Magistère, Catéchisme, vie des saints, etc.).
Loi et foi parfois semblent s’opposer (exemple : catéchisme et morale familiale [chrétiens
divorcés remariés, homosexualité, amour hors mariage, etc.]). Plutôt qu’une règle, quel
chemin emprunter ? « Le Sabbat est fait pour l’homme et non l’homme pour le Sabbat » (Mc
2, 27). La Loi est ordonnée à la vie de l’homme. Eviter les impasses, accomplir la Loi sans
l’abolir (Mt 5, 17). Rechercher, chemin faisant, le bien de l’homme ou son moindre mal par
rapport à son histoire particulière, unique. En Théologie morale, la dernière instance morale
est celle de notre conscience
Lorsque l’Eglise n’accueille pas à la manière du Christ, c’est comme une blessure, parfois
mortelle. Que le remède (= la proposition exigeante) n’aggrave pas le mal ou la blessure
constatés. Donc la délicatesse, la compassion et le pardon sont à pratiquer.
« Libre à l’égard de tous » (1Co 9, 19, à condition que ma liberté ne fasse pas chuter mon
frère, cf. 1Co 8, 9), demeurant dans l’amour (Jn 15, 9), parlant à temps et contretemps (2
Tm 4, 2)
2 rails : amour et vérité se rencontrent Ps 85, 11.