Note - Avril 2013
Le statut ouvriers-employés
Ouvriers‐employés : une proposition pragmatique et fonctionnelle
Ouvriers-employés: une proposition pragmatique et fonctionnelle
Le statut des ouvriers et des employés, tel l’épée de Damoclès, continue de planer au-dessus de
nos têtes. Notre économie ne peut supporter de voir s’ajouter au handicap des coûts salariaux un
handicap en matière de droit du travail. Ne nous faisons aucune illusion: si chaque ouvrier doit
recevoir la même indemnité de préavis qu'un employé, les sièges principaux des sociétés
étrangères, tout comme de nombreuses petites, moyennes et grandes entreprises en Belgique,
rayeront la Belgique de la carte des pays présentant un attrait économique.
Un alignement à la hausse serait une catastrophe
Les calculs de nos fédérations sectorielles montrent qu'un alignement à la hausse générerait un
handicap supplémentaire en termes de coûts salariaux - rien qu'au niveau interprofessionnel -
de 2 à 4% en moyenne. Au niveau des secteurs et des entreprises, la facture serait souvent plus
élevée encore. Une telle explosion des coûts disloquerait complètement notre marché du travail,
avec toutes les conséquences que cela entraînerait pour la survie de notre industrie, la perte
d’opportunités pour les travailleurs et demandeurs d’emploi peu qualifiés, … Ce serait une
catastrophe, certainement pour les PME. Outre l’impact négatif sur l’économie, l'emploi, la
dynamique et la mobilité sur le marché du travail.
Les employeurs refusent de rester passifs. Nos entreprises et leurs travailleurs exigent de la
clarté. Nous avons donc, après concertation approfondie, élaboré une proposition extrêmement
pragmatique et l'avons déposée sur la table des négociations : un plan global dont la première
phase aura au moins pour but de mettre fin à la discrimination en matière de licenciement et de
jour de carence (le premier jour de maladie qui est payé à la plupart des employés, mais pas aux
ouvriers), comme l’exige la Cour constitutionnelle pour le 8 juillet au plus tard. Il s’agit
désormais de la priorité absolue.
Non-discrimination avec maintien des droits