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Impr. : 15/04/2017 18:42:00 Modif. :15/04/2017 18:42:00
…on peut également utiliser la relation :
Formule (2)
HBalCulm = ½ DBal {Ln[(1 +
)]
expression où :
HBalCulm est l’altitude balistique de culmination, c-à-d
l’altitude mesurée au-dessus de l’altitude de Fin de
Propulsion,
DBal est la Distance Balistique, définie, soit :
— comme l’inverse du coefficient balistique du Vol de la Fusée
(à savoir : DBal =
)
— comme la distance qu’il faudrait à la fusée pour voir sa
vitesse divisée par e = 2,718 sous l’action de la seule
traînée atmosphérique (sans effet de la gravité, à
l’occasion d’un tir horizontal, par exemple, ou dans une
bulle d’atmosphère en orbite)
VFinProp est la Vitesse de Fin de Propulsion de la fusée,
et g l’accélération de la pesanteur
Pour mémoire, nous donnons en fin de texte un abaque permettant le calcul
rapide de cette fameuse Distance Balistique en fonction de la Masse Balistique M de la
fusée
et en fonction de son diamètre.
Cependant, les formulations que nous venons de présenter sont le fruit d’une
intégration de l’équation différentielle du mouvement basée sur la constance de la
Masse Volumique de l’air traversé
.
La raison en est qu’il n’est pas possible, à notre connaissance, d’intégrer
analytiquement les équations différentielles de la projection verticale d’un corps
(comme de sa chute aérienne
) en considérant la Masse Volumique de l’air traversé
comme variable.
Pour les fusées que leurs performances projètent haut dans l’espace, on est
donc en droit de s’interroger sur l’erreur que l’on commet en utilisant ces formules à ρ
constant…
Gil Denis note en effet, dans Le Vol de la Fusée, qu’à une altitude de 1000 m,
la Masse Volumique de l’air a déjà diminué de 10 %. Bien sûr, cette diminution ne
c-à-d la masse de la fusée lorsqu’elle s’est allégée de son carburant.
Ainsi, évidemment, que sur la constance du SCx.
Voir nos différent textes à ce sujet.
Dans ce texte, lorsque nous utiliserons le symbole ρ ce sera toujours pour qualifier la Masse
Volumique de l’air traversé par la fusée…