SCG PHY UAA1 FE11 151023
B. Circuit diviseur de tension
Raccorder les résistances R1 (470 Ω) et R2 (100 Ω) en série avec la pile.
A l’aide du voltmètre, mesurer successivement les tensions U aux bornes de la pile, U1 aux bornes de R1 et U2
aux bornes de R2. Vérifier la loi des mailles pour les tensions.
Calculer les rapports des tensions partielles U1/U2 et des résistances R1/R2. Est-ce un hasard si ces deux
rapports sont pratiquement les mêmes ? (Non : comme R = U/I et que les courants sont les mêmes dans les
deux résistances raccordées en série, les deux rapports devraient être identiques. Les écarts éventuels
proviennent d’erreurs de mesure.)
C. Loi des nœuds
Raccorder l’ampoule L1 (6 V/0,1 A) et l’ampoule L2 (6 V/0,5 A) en parallèle avec la pile et observer leurs
luminosités (L2 brille cette fois plus fort que L1).
A l’aide du voltmètre, mesurer successivement les tensions U aux bornes de la pile, U1 aux bornes de L1 et U2
aux bornes de L2. Vérifier la loi des tensions dans les branchements en parallèle.
A l’aide de l’ampèremètre, mesurer successivement le courant I quittant la borne positive de la pile, le courant I1
arrivant dans l’ampoule L1 et le courant I2 arrivant dans l’ampoule L2. Vérifier la loi des courants dans les
branchements en parallèle et généraliser aux nœuds. Proposer en outre une explication pour les différences de
luminosités observées pour les ampoules (Le courant circulant dans l’ampoule L1 est plus faible que celui
circulant dans l’ampoule L2, alors que la tension est identique : cette dernière brille plus fort que la première).
D. Circuit diviseur de courant
Raccorder les résistances R1 (470 Ω) et R2 (100 Ω) en parallèle avec la pile.
A l’aide de l’ampèremètre, mesurer successivement le courant I quittant la borne positive de la pile, le courant I1
arrivant dans la résistance R1 et le courant I2 arrivant dans la résistance R2. Vérifier la loi des nœuds pour les
courants.
Calculer les rapports des courants partiels I2/I1 et des résistances R1/R2. Est-ce un hasard si ces deux rapports
sont pratiquement les mêmes ? (Non : comme R = U/I et que les tensions sont les mêmes aux bornes des deux
résistances raccordées en parallèle, les deux rapports devraient être identiques. Les écarts éventuels
proviennent d’erreurs de mesure.)
Notes pour le professeur
Comme les ampoules n’ont pas une résistance constante, la loi d’Ohm n’y est pas vérifiée. On ne peut donc pas
observer la même régularité entre les tensions aux bornes de deux ampoules raccordées en série, comme dans
le cas de deux résistances.
Variante
On pourra refaire le circuit du point B en raccordant cette fois les deux résistances en série à un générateur
variable et en changer progressivement la tension entre 0 et 6 V. On vérifiera alors que le rapport des tensions
partielles U1/U2 reste pratiquement constant.
De même, on pourra refaire le circuit du point D en raccordant cette fois les deux résistances en parallèle à un
générateur variable et en changer progressivement la tension entre 0 et 6 V. On vérifiera alors que le rapport des
courants partiels I1/I2 reste pratiquement constant.
Pour aller plus loin
Mesurer les tensions et les courants partiels dans un circuit d’alimentation d’une LED, d’un
potentiomètre ou d’un rhéostat.
Développements attendus principalement visés
Restituer un schéma du circuit d’alimentation d’une LED, d’un potentiomètre et d’un rhéostat (C5).
L’élève réalise le schéma du circuit d’alimentation d’une LED, d’un potentiomètre ou d’un rhéostat.
Mesurer et vérifier par calcul la valeur de l’intensité de courant traversant un élément de circuit ou de
la tension appliquée à cet élément dans un circuit (A2).
L’élève utilise de manière adéquate un ampèremètre et un voltmètre. En outre, il utilise la relation P =
U.I, les lois d’Ohm, des nœuds et des mailles pour confirmer ces mesures.