Malle « Observatoire des saisons »
Liste des animations possibles et matériel correspondant
A) Jeux de carte naturaliste . Grand Public, scolaires à partir du collège.
Matériel : Jeu de Carte « ods et maths », docs ressources, docs supports
A l’aide de documents ressources permettant l’identification des espèces et de documents
expliquant les principaux termes botaniques de base, le public devra répondre à une série de
devinettes visant à reconnaître les espèces végétales fréquentes dans leur environnement
proche et étudiées pour l’observatoire des saisons (jeu de devinettes).
B) La chaîne alimentaire. Tout niveau à partir du CP, grand public
Matériel : Jeu de carte avec flèches, fiche de scénario
Un petit jeu sur la chaîne alimentaire avec entre autre les espèces observatoires des saisons.
Reconstitution d’une ou plusieurs chaînes alimentaires et test de différents scénario possible
consécutifs aux changements climatiques sur l’équilibre de cette chaîne alimentaire (jeu de
cartes reliées par des flèches).
C) Quel âge a cette branche ? Tout niveau à partir du CP, grand public
Matériel : Branches coupées, loupes, règles
Plusieurs coupe transversales de branches d’arbre sont observées à la loupe par le public qui
doit déterminer l’âge de chacune d’elles. Notions de bois d’hiver, d’été, de croissance en
longueur et en épaisseur de l’arbre.
D) Défis natures. Tout niveau à partir du CP, grand public
Matériel : papier, ciseaux, crayons, livres calibrés
Le public doit relever deux défis en s’inspirant de ce qui se passe dans la nature:
Comment faire éclore une fleur en papier ?
Comment réaliser une construction papier supportant un maximum de poids ? pense à
l’arbre !
E) le calendrier des saisons. Tout niveau scolaire et grand public
Matériel : plateau de jeu et cartes
Où sont passées les saisons ? chez le marchand de légumes, dans les traditions, le rythme
saisonnier est de moins en moins présent. Les jeunes réfléchissent à replacer sur un calendrier
les évènements et fruits/légumes au bon moment de l’année (jeu plateau/cartes).
F) Qu’est-ce qu’une plante ? puzzle de 5 à 10 ans, observations microscopiques à
partir du CE2 ans et grand public.
Matériel : puzzles végétaux (image d’une plante découpée ou vraie plante séparée en
morceaux), plantes fraîches complètes de différent types, 2 microscopes
Les jeunes reconstituent une plante/un arbre à partir des différents éléments du végétal
(puzzle). L’animateur détaille avec le jeune à quoi sert chacun de ces éléments pour la plante,
leur constitution… observations des éléments ainsi identifiés au microscope et à la loupe.
G) Une graine, un fruit ? j’en perd mon latin ! Tout niveau à partir du CE2, grand
Public.
Matériel : fruits et légumes, couteau, plateau
A l’aide d’une exposition de fruits et légumes consommés couramment, détailler avec les
jeunes la partie de la plante qui se retrouve dans nos assiettes (tige, racine, fuit, graine ?) : un
légume existe-t-il ? et la tomate, est-ce un fruit ? Les stratégies de dissémination des graines et
l’impact des changements climatiques sur ces graines.
H) Les pigments des végétaux. Tout niveau à partir du collège, grand public.
Matériel : feuilles, sable propre, mortier, verre mesureur, ciseaux, papier, verres,
acétone.
Extraction chimique des pigments d’une feuille d’arbre (isolement de la chlorophylle, des
anthocyanes, des xanthophylles). Sous le vert se cachent des couleurs étonnantes !
I) La tige. Tous niveaux.
Matériel : 2 ou 3 œillets ou fleurs à grosse tige et canaux conducteurs larges, 2 vases,
colorant alimentaire ou encre bleue.
Observation du résultat d’une expérience (fleur dans une eau colorée/fleur dans une eau
témoin) et visualisation du trajet de la sève brute dans la plante. Notions abordées : principe
de capillarité, sève brute, vaisseaux conducteurs.
J)Les parties souterraines racines, rhizomes et bulbes. Tous niveaux.
Matériel : plantes avec racines, bac d’eau, récipients, ciseaux, scalpels ou cutters,
couteaux, carottes, oignon, pommes de terre, alcool iodé ou solution iodée, cotons-tiges
Observation microscopiques des parties souterraines d’une plante (racines, oignon, pomme de
terre). Coloration d’une tranche de pomme de terre par les jeunes et observation des
ressources nutritives au microscope. Notions abordées : réserves de la plante, éléments
nutritifs essentiels au développement de la plante.
K)Cycle de vie d’une plante. Niveau primaire/collège.
Matériel : imprimer et plastifier les stades des espèces amandier et cerisier sur ODS
Jeu où les jeunes doivent remettre dans le bon ordre les différents stades du cycle de vie
d’une plante. Présentation de l’opération « observatoire des saisons » qui étudie ces différents
stades en lien avec les changements climatiques. Notion abordées : cycle de vie et
développement de la plante, changements climatiques.
Matériel de la malle
Jeux :
Jeu de Carte « deviner l’espèce »
Jeu de carte « chaine alimentaire » avec flèches
plateau de jeu +cartes « cycle de vie d’une plante à fleur »
plateau de jeu et cartes « calendrier des saisons »
puzzles végétaux
Matériel vivant :
Branches coupées
plantes fraîches complètes de différent types
fruits et légumes divers
carottes
oignons,
pommes de terre
2 ou 3 œillets ou fleurs à grosse tige et canaux conducteurs larges
feuilles d’arbre
Matériel divers :
loupes
malle papèterie
ciseaux enfants
ciseaux adultes
livres calibrés
2 microscopes
couteaux
plateau
sable propre
mortier
verre mesureur,
verres
acétone
2 vases ou grand verres
colorant alimentaire ou encre bleue.
bac d’eau
6 récipients divers
2 scalpels ou cutters
3 couteaux,
1 flacon alcool iodé ou solution iodée
cotons-tiges
ANNEXES : Ressources, fiches d’expériences et scénaris.
Animation B : fiche scénario réchauffement climatique
Chaine 1 : pissenlit et primevères >puceron>coccinelle>hirondelle et martinet
Chaine 2 : Pissenlit et primevères > papillon citron>hirondelle et martinet
Chaine 3 : Chêne > phalène> mésange
Chaine 4 : pin > chenille processionnaire>mésange et coucou
Scénario 1 : invasion d’une espèce concurrente à cause des changements de climat : (exemple
d’une invasion de coccinelle asiatique qui consomme la nourriture des coccinelles indigènes
mais en plus les larves de coccinelles indigènes, de papillons et d’autre insectes de nos
régions).
Scénario 2 : augmentation du changement climatique : le climat s’adoucit encore dans le
centre de la France et les hivers sont moins rudes (voir la chenille processionnaire ci-dessous)
Scenario 3 : à cause du changement climatique, décalage du cycle de vie de certains insectes
qui s’adaptent plus rapidement que les oiseaux (voir les cycle phalène-mésange ci-dessous).
La chenille processionnaire du pin remonte vers le nord à la vitesse moyenne de 55,6 km
par décade
Fiche actualisée juin 2005
La processionnaire du pin progresse depuis plusieurs décennies vers le nord de la
France, ainsi qu'en altitude, dans les Alpes, les Pyrénées et le Massif Central. Cette
chenille est la larve d'un papillon qui jusqu'ici se rencontrait dans la zone
méditerranéenne. L'extension de l'aire de répartition semble principalement liée au
réchauffement climatique. Un programme européen, auquel participe l'INRA (1) vient
de débuter afin de mieux comprendre les mécanismes de cette expansion et de trouver
de nouvelles stratégies de lutte. La processionnaire du pin, outre les ravages occasionnés
à de nombreuses essences de pins, possède des poils urticants entraînant des réactions
plus ou moins violentes chez l'homme et les animaux.
La Processionnaire du Pin, dont le nom vient de la procession de nymphose accomplie par les
chenilles, présente la particularité d'accomplir son développement larvaire en hiver
(contrairement à la plupart des insectes à nos latitudes dont les œufs éclosent au printemps).
Elle est donc très sensible aux conditions de température ou d'ensoleillement, le nid agissant
comme un véritable radiateur solaire emmagasinant l'énergie. L'expansion de son aire de
répartition est donc probablement liée au réchauffement climatique Cette évolution est notable
sur l'ensemble du pourtour méditerranéen.
De nouvelles régions, en particulier entre la Loire et la Seine, sont donc amenées à connaître
les problèmes liés à cet insecte. Les années de forte population, ses chenilles, qui peuvent
s'attaquer à de nombreuses essences de pins, sont responsables de sévères défoliations
infligeant des pertes de croissance aux arbres. Par ailleurs, elles possèdent des poils urticants
pouvant parfois entraîner des réactions violentes chez l'homme et les animaux domestiques
(réactions allant de la démangeaison au choc anaphylactique chez l'être humain, à la nécrose
de la langue chez le chien,...).
Dans le cadre du projet PROMOT, financé par la Communauté Européenne depuis 2002, les
chercheurs de l'INRA ont mis en place, dès l'été 2002, un dispositif expérimental dans deux
zones d'expansion, le Bassin Parisien et les Alpes. Il s'agit de capturer de long de transects
latitudinaux (cf carte ci-dessous), les papillons pionniers ont été capturés grâce à des pièges à
phéromones sexuelles pour effectuer des analyses génétiques permettant de retracer leur
origine et d'apprécier les mouvements de populations. Des relevés géo-référencés ont permis
de suivre l'évolution annuelle des fronts d'expansion la zone d'expansion. Les chercheurs ont
déjà pu constater que les mâles sont capables de patrouiller bien au-delà du front puisque de
très nombreux mâles ont été capturés en forêt de Nemours, et quelques-uns au nord de la
Seine. Parallèlement, les chercheurs étudient l'écologie du nid pour comprendre comment les
larves sont capables de supporter l'hiver dans la zone d'expansion.
Les premiers résultats montrent que l'expansion latitudinale moyenne sur les 30 dernières
années a été de 27.1 km par décade dans le Bassin Parisien, avec une forte accélération à 55.6
km pour la période 1994-2004. La plantation systématique de pins noirs le long des
autoroutes au sud de Paris apparaît significativement favoriser cette expansion. Dans les
Alpes, la progression moyenne en altitude s'établit à 49.7 m/ décade. Dans les deux zones, il a
été démontré que les larves sont capables de survivre largement au-delà des fronts actuels (par
exemple en forêt de Sénart ou à Marne La Vallée) en relation avec l'augmentation des
températures minimales moyennes en hiver. Cela indique de fortes potentialités de
progression pour les années à venir. Le réchauffement climatique présente cependant des
effets contrastés, la canicule de l'été 2003 s'étant traduite par une forte mortalité des œufs de
processionnaire.
(1) Le projet PROMOT a débuté cet automne pour une durée de trois ans et implique des partenaires
italiens, français, portugais, grecs, israéliens, ainsi qu'autrichiens et suédois. Les chercheurs étudient
cinq grandes thématiques : zones d'expansion de l'aire de répartition, génétique des populations en
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