contractées deux fois. Cette immunité naturelle existe aussi au moment de la naissance : elle a
été transmise par la mère pendant la grossesse et est renforcée par l'allaitement.
Pour d'autres maladies, cette immunité n'existe pas. Il faut alors avoir recours à la vaccination.
Le vaccin permet la production d'anticorps par l'organisme. La vaccination a permis
d'empêcher que de graves épidémies se reproduisent ; ainsi certaines maladies ont presque
disparu.
Enfin, si la maladie se déclare, il est nécessaire de faire appel aux médicaments comme les
antibiotiques capables d'éliminer les microbes.
Les globules blancs et les anticorps qui constituent le système de défense de l'organisme sont
parfois impuissants à lutter contre certains virus. Il arrive même que les vaccins ou les
médicaments soient sans effet.
Certains virus, ayant pénétré dans le sang, empêchent la formation d'anticorps, ce qui affaiblit
le système de défense : c'est le cas du virus du SIDA.
L'organisme est alors vulnérable à tous les microbes : ceux-ci provoquent des maladies
pouvant entraîner la mort.
Le système circulatoire
Le sang circule dans des conduits, les vaisseaux sanguins. L'organisme en compte plus de 150
km, depuis les plus gros, veines et artères, jusqu'aux plus petits, les vaisseaux capillaires aussi
fins que des cheveux. Tout l'ensemble constitue le système circulatoire.
Le cœur, par ses battements, donne l'impulsion nécessaire au déplacement du sang dans le
corps.
C'est un muscle creux qui comprend quatre cavités* : deux ventricules et deux oreillettes.
Leur contraction puis leur relâchement expulsent ou aspirent le sang environ toutes les
secondes.
Le passage du sang dans les artères produit des pulsations que l'on perçoit en prenant le
pouls** sur les parties du corps où ces gros vaisseaux sont proches de la surface de la peau.
* Cavité : partie creuse et vide.
** Pouls : comme pulsation, ce mot vient du latin pulsus, « battement ».
Sur ce schéma simplifié du système circulatoire, les artères sont indiquées en rouge et les veines en bleu.
Parfois, le cœur bat plus vite
Le sang apporte aux organes, au cerveau, aux muscles l'oxygène et les nutriments nécessaires
à leur fonctionnement. Pendant un effort intense, une course rapide par exemple, les muscles
consomment 10 à 20 fois plus d'oxygène et d'énergie que pendant le repos. La production des
déchets est alors beaucoup plus élevée.
C'est le manque d'oxygène et de nutriments et la production importante des déchets qui
produit la fatigue.
Pour faire face aux besoins accrus de l'organisme, le cerveau commande une augmentation
des battements du cœur. Le sang circule alors plus rapidement et ravitaille plus vite les
cellules en même temps qu'il évacue plus vite les déchets.
Le nombre des pulsations par minute peut alors passer de 60 à 180. Nous ressentons un
essoufflement et nous avons chaud.
Il n'y a pas que l'effort qui peut faire augmenter le rythme cardiaque : une grande surprise, une
émotion, la peur peuvent accélérer les battements du cœur. La fièvre également ; c'est
pourquoi le médecin prend le pouls des personnes qui viennent le consulter.
On peut contrôler le rythme cardiaque en établissant un électrocardiogramme. Cet examen est
nécessaire pour surveiller la santé des sportifs ou des personnes âgées.