AUXILIAIRES ÊTRE ET AVOIR PRÉSENTS EN MÊME TEMPS
La foule a été dispersée par les policiers.
1-TU REPÈRES LE VERBE CONJUGUÉ : a été dispersée
2- TU IDENTIFIES SON INFINTIF PRÉSENT : disperser
3-TU IDENTIFIES LA VOIX (ACTIVE : LE SUJET FAIT L’ACTION) OU
(PASSIVE : LE SUJET SUBIT L’ACTION) Ici, c’est passif, car la foule subit la dispersion.
4-RÈGLE : AU PASSIF, SEUL L’AUXILIAIRE ÊTRE EST UTILISÉ.
5-TU TE SOUVIENS DÉSORMAIS QUE L’AUXILIAIRE ÊTRE, CONJUGUÉ AUX
TEMPS DU PASSÉ, SE CONJUGUE LUI-MÊME AVEC L’AUXILIAIRE AVOIR ET
QU’IL FORME NÉANMOINS UN TOUT COMME TU PEUX LE COMPRENDRE
DANS « CAROLINE EST SUTUDIEUSE» ET «CAROLINE A ÉTÉ SUTUDIEUSE»)------
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INFINITIF
disperser
INDICATIF
PRÉSENT
INDICATIF PASSÉ
COMPOSÉ
PLUS-QUE
PARFAIT
CONDITIONNEL
PRÉSENT
VOIX
ACTIVE
Le sujet
fait l’action
L’enfant disperse
ses jouets.
L’enfant a
dispersé ses
jouets.
(auxiliaire avoir)
L’enfant avait
dispersé ses
jouets.
(auxiliaire
avoir)
L’enfant
disperserait ses
jouets, si tu ne lui
avais pas acheté un
coffre.
VOIX
PASSIVE
Le sujet
subit
l’action :
toujours
l’auxiliaire
ÊTRE
La foule a é
dispersée par les
policiers.
(auxiliaire être
au passé
composé et verbe
disperser au
passé composé
passif
La foule avait
été dispersée
par les
policiers.
(auxiliaire être
au + que parfait
et verbe
disperser au
+ que parfait
passif
La foule serait
dispersée par les
policiers si elle
devenait menaçante.
(auxiliaire être au
conditionnel présent
et verbe disperser au
conditionnel présent
passif
-p.13 la dernière règle de la page (lorsque le sujet est une fraction au singulier, le verbe
s’accorde en principe avec le complément. Toutefois, on peut faire l’accorde au singulier si l’on
veut insister sur la fraction.
EXEMPLE AVEC INSISTANCE SUR LE COMPLÉMENT :
Un tiers des patients sont décédés. (Tu comprends bien que ce sont les patients qui
décèdent et non le tiers.)
EXEMPLE AVEC INSISTANCE SUR LA FRACTION :
Comme le démontrent les statistiques, un dixième des enfants vaccinés a développé une
réaction majeure. (Ici, le scripteur attire notre attention sur la fraction des enfants qui
réagissent fortement.)
Réponses, EN PAGE 11, à tes autres questions
-p.21 Je ne comprends pas la règle de «l’adjectif s’accorde en genre et en nombre avec le
nom (ou le pronom) auquel il se rapporte» lorsqu’il est :
Épithète : «collé après le nom auquel il se rapporte»
Une pièce bien décorée, une jolie demoiselle, des enfants taquins
Attribut : séparé du nom auquel il se rapporte par un verbe d’état (être, paraître, sembler,
devenir, demeurer, rester, etc.)
Cette pièce paraît bien décorée, cette demoiselle semble jolie, ces enfants sont taquins
Adjectif apposé : séparé par une virgule du non auquel il se rapporte
Cette pièce, bien décorée, est particulièrement accueillante
Cette demoiselle, jolie à faire pâlir le soleil, est pourtant très mesquine.
Ces enfants, taquins comme des larrons en foire, font damner leur maman.
-p.25 je ne comprends pas bien la règle de ci-joint, ci-annexé, ci-inclus.
CI-JOINT, CI-ANNEXÉ, CI-INCLUS.
Placés AVANT le nom
auquel ils se rapportent
SONT INVARIABLES
VOUS TROUVEREZ CI-JOINT LA LETTRE ATTENDUE.
JE VOUS RETOURNE CI-INCLUS MA CONTRAVENTION
INJUSTIFIÉE.
N’OUBLIEZ PAS CI-ANNEXÉ LES DOCUMENTS
COMPLÉMENTAIRES.
Placés APRÈS le nom
auquel ils se rapportent
S’ACCORDENT AVEC CE NOM
LA LETTRE CI-JOINTE EST CELLE QUE VOUS ATTENDIEZ.
LA CONTRAVANTION CI-INCLUSE EST INJUSTIFIÉE.
LES DOCUMENTS CI-ANNEXÉS MÉRITENT VOTRE
ATTENTION.
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