1 www.tabbourt.com (Bibliographie du Maghreb antique et médiéval) Stéphane GSELL HISTOIRE ANCIENNE DE L’AFRIQUE DU NORD Paris, Libraire Hachette, 19___-_____ TOME I : LES CONDITIONS DU DEVELOPPEMENT HISTORIQUE (19___). LIVRE PREMIER : LES CONDITIONS DU DÉVELOPPEMENT HISTORIQUE CHAPITRE PREMIER. — Les régions naturelles de l'Afrique du Nord, 1-29 1. L'Afrique du Nord ou Berbérie; ses limites, 1-2. II. Régions naturelles du Maroc, 2. — Le Rif, 2. - Couloir de Taza, 3. — Le Haut-Atlas, le MoyenAtlas, l'Anti-Atlas, 3. — Le plateau subatlantique, 3-4. — Le Sous, 4. — Les oasis du Sud du Maroc, 5. III. L'Algérie, 5. — Le Tell, 5-6. — Plaines basses voisines du littoral, 6-7. — Le Dahra, 7. — La grande Kabylie, 7. — Massifs côtiers de la province de Constantine, 8. — Plaines intérieures du Tell oranais, 8. — Haut pays au Sud de ces plaines, 8-9. — Vallée du Chélif, 9-10. --Massif de l'Ouarsenis, 10. — Plateau de Tiaret, 10. — Plateau de Médéa, 10. — Plaines des Beni Slimane, des Aribs et de Bouira, 11. — Vallée de la Soummane, 11. — Région d'Aumale, 1 I. — Régions montagneuses du Tell constantinois, 12; bassins de Constantine et de Guelma, 12. IV. Steppes des provinces d'Oran et d'Alger, 12-13. — Bassin du Hodna, 13. — Hautes plaines de la province de Constantine et de la Tunisie occidentale, 13-15. V. L'Atlas saharien, 15. — Djebel Amour, 15-16. — Aurès, 16. — Djebel Chechar, 16. — Pays des Némenchas, 16-17. — Oasis du Sud de l'Algérie, 17. VI. La Tunisie, 18. — Massif de la Khoumirie, 18. — Les Grandes Plaines de la Medjerda, 18-19.— Plateau central tunisien, 19.—Chaîne Zeugitane, 19-20. — Tunisie orientale, 20-21. — Tunisie méridionale, 21-22. — Oasis de la région des Chotts, 22. VIL La bordure des Syrtes, 23. — Région de la Djeffara, 23. — Région du Djebel, 23-24. — Littoral occidental et méridional de la grande Syrte, 24-25. VIII. Manque de cohésion de l'Afrique du Nord, 25-26. — Défauts du régime des rivières, 26-27. — Massifs montagneux, habitats de petits groupes sociaux, 27. — Valeur inégale des pays plats, 27. — Impuissance des Berbères à se constituer en nation, 27. — Relations très anciennes entre les habitants de cette contrée, 28. — Formation de tribus, d'États, 28. — Pas d'unité politique complète, 28-29. — Opposition entre la civilisation et la barbarie, 29. CHAPITRE- II. - L'Afrique du Nord dans le monde méditerranéen, 30-31. L'Afrique du Nord est isolée au Sud, 30; elle communique difficilement avec le Nord-Est du continent africain, 31. — Elle appartient au monde de la Méditerranée occidentale, 31-32. — La Méditerranée n'est pas une barrière, 32-33. — La navigation y rencontre cependant divers obstacles, 33. — Nature inhospitalière des côtes de la Berbérie, 33-34. — Nécessité de ports nombreux pour les marins de l'antiquité, 34-35. — Difficulté de pénétrer à l'intérieur de l'Afrique du Nord, 35-36. II. Isolement relatif de la Berbérie, 37. — Civilisations et dominations communes à cette contrée et au Sud-Ouest de l'Europe, 37-38. — L'Afrique du Nord trait d'union entre l'Orient et l'Occident, 38-39. — Elle a plus reçu que donné, 39. 2 CHAPITRE III. — Le climat de l'Afrique du Nord dans l'antiquité, 40-41. Importance historique de cette question, 40. — Le climat actuel, 41. — Chaleur et froid, 41-42. — Vents, 42. — Siroco, 42-43; autres vents, 43. — Saison humide et saison sèche, 43-44. — Irrégularité des pluies, 45-46. — Régime torrentiel des pluies, 46-47; orages de grêle, 47. — Répartition inégale des pluies selon les régions, 47-51. II. Climat de l'Afrique du Nord avant l'époque historique, 51. — Période de chaleur humide à l'époque quaternaire, 51-52; puis refroidissement, moindre qu'en Europe, 52-53. — Climat à l'époque de la civilisation néolithique, 53; il parait avoir été peu différent du climat actuel, sauf peut-être dans le Sud, 5354. — Climat du Sahara à cette époque, 54-56. III. Climat à l'époque historique, 5G. — Le Sahara était un désert, 56-58; il était cependant moins difficile à traverser qu'aujourd'hui, '58-62 (sans chameaux, 59-61). IV. Preuves d'un climat sec dans le Sud de la Berbérie, à la lisière du Sahara, 62-66. — Indices d'une sécheresse moindre que de nos jours, 66-70. V. Climat du Tell, 70. — Valeur médiocre des arguments allégués en faveur de l'hypothèse d'un climat plus humide : diminution ou disparition de sources, 70-73; décadence de certaines forêts, 73-74; existence de l'éléphant dans la Berbérie antique, 74-81. — Prétendues causes d'un changement de climat, 81-83. VI. Valeur médiocre de certains textes qui paraîtraient indiquer un climat plus sec, 83-84. — Arguments en faveur d'un climat, sinon identique, du moins très analogue au climat actuel, 84. — Même régime des vents, 84-87. — La saison sèche et les chaleurs de l'été, 87-88. — La saison d'hiver, 88. — Sécheresses prolongées pendant cette saison, 89-91. — Régime torrentiel des pluies, 91-92. — Inégale répartition des pluies selon les régions, 92-98. — Travaux hydrauliques anciens, 98. — Conclusion, 99. CHAPITRE IV. — Faune et flore de l'Afrique du Nord dans l'antiquité, 100-158 1. Faune contemporaine de l'industrie paléolithique, 100-3. — Ressemblances avec la faune européenne de la même époque, 103; parenté étroite avec la faune actuelle de l'Afrique centrale et australe, 104. — Disparition de certaines espèces, 104. — Faune contemporaine de l'industrie néolithique, 104-6. — Faune des gravures rupestres, 106-7. Il. Faune de l'époque historique, 103. — Singes, 100. — Abondance des fauves, 109-111. — Lions, 111-2. — Panthères, 112. — Caracals, 113. — Chats sauvages, 113. — Hyènes, renards, 113. — Chacals, 114. — Mangoustes, 114. — Genettes, 114. — Ours, 115. — Sangliers, 116. — Anes. 116-7. Cerfs, 117-8. — Antilopes, 119-123. — Le catoblepon (gnou), 123 5. -- Mouflons, 125-6. — Boeufs sauvages, 126-7. — Lièvres, 127. — Gerboises, 127-8. III. Autruches, 128-9. — Autres oiseaux, 129-130. — Tortues, 130. — Lézards, 130-1. — Serpents, 1313. — Araignées, 133-4. — Scorpions, 134-5. — Sauterelles, 135-7. — Escargots, 137. 1V. Caractères de la flore de la Berbérie, 137-8. — Forêts antiques; textes qui les mentionnent, 138-142. — Les mentions de saltus, du dieu Silvanus, ne prouvent pas l'existence de forêts, 142-3; non plus que l'absence de ruines, 143-4. — Espèces forestières mentionnées, 144-5; le citrus, 145-7; prétendus arbres à duvet, 147. V. Conditions de la végétation forestière, 147-8. — Il y avait dans l'antiquité, comme aujourd'hui, de vastes espaces non boisés, 148-151. — Reconstitution de forêts depuis l'antiquité, 151.2. — Forêts disparues, 152. — Causes du déboisement, 152-7. — Conséquences fâcheuses, qu'il ne faut pas exagérer, 157-8. 3 CHAPITRE V. — Les conditions de l'exploitation du sol, 159-176 1. Les anciens n'ont pas fait en Afrique de cultures dites exotiques, 15U 160. — Céréales. Sols qui leur conviennent, 160; importance agricole de la distribution des couches de phosphate de chaux, 160-1. Conditions défavorables par suite de l'insuffisance ou de l'irrégularité des pluies, 161-3. — Gelées, sirocos; mauvaises herbes, 163. — La culture de l'orge est souvent préférable à celle du blé, 163. — Difficultés du défriche-ment, 264. — Principales régions de culture des céréales dans l'antiquité, 164-5. — Arboriculture, 165. — Les arbres fruitiers craignent moins la sécheresse que les céréales, 165. — Vergers autour des villes, oasis, 165-6. — Indigénat de la vigne et de l'olivier en Berbérie et cond tions favorables à leur culture, 166-8. — Figuier et amandier, 188. Cultures légumières, 168. II. Élevage. Importance de la répartition des pluies, 169. — Période cri tique en été, 169. — Pâturages d'hiver des steppes, 169-170; nécessité de la transhumance en été,- 170. — Conditions de l'élevage du boeuf, 170-1; du cheval, 171; du mouton, 171; de la chèvre, 172. -- Abondance des fauves, obstacle à l'élevage, 172. III. Possibilité d'exploitations diverses dans (le nombreuses régions de la Berbérie, 172-3. — Importance de la question de l'eau potable, 17:1. — Salubrité du climat, sauf dans certaines régions, 1735. — Epidémies, 175-6. — Conclusion, 176. LIVRE II : LES TEMPS PRIMITIFS CHAPITRE PREMIER. — La civilisation de la pierre, 177-215. 1. Civilisation paléolithique, 177. — Types chelléen, acheuléen, moustérien, 178. — Stations de Ternifine, 178-9, et du lac Karar, 179. — Autres trouvailles non accompagnées d'une faune, 179-180; en particulier près de Gafsa, 180-1. — Vie des hommes de cette époque, 181-2. — Ressemblances avec l'industrie primitive d'autres pays, 183. — Persistance de l'industrie moustérienne, 183-4; dans des grottes, 184-5. II. Civilisation paléolithique plus récente, 18G. — Stations à industrie dite gétulienne, 186-8. — Grottes et stations à industrie ibéro-maurusienne, 189. III. Civilisation néolithique, 190: — Grottes habitées, 190-1. — Cette civilisation, qui a duré longtemps, n'est pas uniforme, 111I. — Industries de la pierre, 192-3; de l'os poli, 193-4; de la poterie, 194-5. — OEufs d'autruche, 195. -- Objets dits de parure, 195-6. - Nourriture des: troglodytes, 196-8. IV. Stations néolithiques en plein air, 198-9; les mies contemporaines dei stations dans les grottes, les autres plus récentes, 199. — Civilisation néolithique berbère, 200-1; contemporaine des gravures rupestres, 201-3. V. Civilisation néolithique saharienne, 203-5. — Industrie de la pierre, 205-6; ressemblances avec l'industrie néolithique égyptienne, 206. — Poteries, 207. - OEufs d'autruche, 207. — Meules, 207. Objets de parure, 208. - Cette civilisation a pu se maintenir jusqu'aux. temps historiques, 208-9. VI . Relations. commerciales à l'époque de la civilisation de la pierre, 209-210. - Usage des métaux, 210-1. Incertitude à cet égard; peut-être n'y a-t-il pas eu d' u âge. du bronze a en Berbérie; 212. — Persistance de l'industrie de la pierre dans certaines régions, 213-4. — Survivances, 214-5. CHAPITRE II. — Origines de l'élevage et de la culture, 216-239 1. Alimentation des Africains primitifs, 216-8. —Le chien, compagnon de chasse, n'est domestiqué qu'assez tard, 217. — Insuffisance de nos con-naissances sur les débuts de l'élevage; 218. — Le bœuf, 218.222. — Le buffle a-t-il été domestiqué? 222.— Aucune preuve de la domestication du porc, 222-3. — 4 Le mouton et la, chèvre, 223-7. — L'âne, 227-9. — Le cheval, d'importation assez récente, 229-234. — Conclusions sur l'origine des animaux domestiques connus en Berbérie, 234. II. L'élevage reste très longtemps la ressource essentielle d'un grand nombre d'indigènes, 234-5. — D'autres deviennent cultivateurs, 235. — Légumes, 235-6. — Céréales, 236-7. — Culture du lin (?), 2378.— Pas de preuves de cultures arbustives, 238-9. — Ne pas exagérer le rôle éducateur des Phéniciens au point de vue agricole, 239. CHAPITRE III. — État social. Magie et Religion. Art. Pratiques funéraires, 240-274 I. Groupes primitifs, villages néolithiques, 240. — Constitution de la famille; origine des tribus, des États : notre ignorance à cet égard, 240-2. II. Pratiques magiques indiquées par les auteurs anciens, 242-3.—Magie sur les gravures rupestres, 243. — Croyances animistes, fétichisme : manque de documents pour les temps préhistoriques, 243-4. — Zoolâtrie, 244-5 ; attestée par Diodore de Sicile, 245; par les gravures rupestres, 245. — Indices de totémisme dans l'Afrique du Nord, 246-7. — Adoration d'un animal particulier, incarnation d'un dieu, 247. — Forme humaine associée à la forme animale; il s'agit peut-être de mascarades, 247-8. — Pas de preuves d'anthropomorphisme, 248. — Culte du soleil et de la lune; texte d'Hérodote et autres témoignages plus récents, 248-250. — Béliers à disque solaire des gravures rupestres, 250-1. — Ce sont des images du dieu Ammon, d'origine égyptienne, 251-2; introduit probablement au second millénaire, 253. — Il est possible que les Libyens aient adoré d'autres dieux égyptiens, 253. — Dieux libyques sous des noms grecs, 254. — Postures rituelles sur des gravures rupestres, 254-5. — Pas de preuves de sacrifices, 255. — Lieux de culte sans doute devant les gravures, 256; dans des grottes, 256. III. Gravures rupestres, 257. — Les graffites libyco-berbères sont de date récente, 257-9; bien postérieurs aux dessins dits préhistoriques, 259. - Gravures préhistoriques; régions où on les trouve, 259-261. — Elles sont généralement tracées sur des parois verticales de grès, 261-2. — Tech-nique, dimensions, 262-3. — Sujets représentés; pas de végétaux,.263; animaux et hommes, 263; objets, 263. — Valeur artistique, 264. Figures isolées, ou scènes, 264-5. —hypothèses sur l'époque de ces gravures, 265-6; elles appartiennent à la fin des temps néolithiques; probablement, en partie, à la deuxième moitié du second millénaire, 266. — Leur ressemblance avec des gravures rupestres de la vallée du Nil, 267. — Rien ne prouve qu'elles aient été faites exclusivement par des noirs, 268. — Leur destination religieuse ou magique, 268-9. IV. Pratiques funéraires, 269. — Ensevelissements dans des grottes, 260-271. — Mobilier funéraire (?), 272. — Crânes portant des traces de cou-leur rouge, 272-3. — Pas de preuves du rite du décharnement, 273. — Jambes pliées, 273. — Les tombeaux en pierres sèches actuellement connus datent seulement des temps historiques, 274. CHAPITRE IV. —Anthropologie, 275-308 1. Insuffisance des textes anciens, 275-6; des documents archéologiques, 276; des documents ostéologiques anciens, 276. — La population de l'Afrique du Nord ne s'est pas beaucoup modifiée depuis les temps pré-historiques, 277. — Apports des Phéniciens, 277; des Romains, 277-84 des Vandales, 2789; des Byzantins, 2794 des conquérants arabes, 279; des Ouled Hilal,279-280; des Turcs, 280; des Juifs, 280; des Andalous, 281.2; des Nigritiens, 282-3. Il. L'étude anthropologique des Berbères est encore peu avancée, 283. — Difficulté des recherches et incertitude des méthodes, 284-5. — Caractères physiques de la plupart des Berbères, 285-6. — Type brun, grand, à tête allongée, 286. — Type brun, petit, à tête allongée, 286-7. - Ancienneté de ces deux types, 287. — Type brun, petit, à tête ronde, 288. — Berbères blonds, 288-290. — Leur répartition, 290-2. Ancienneté de ce type, 282. — Textes et documents archéologiques concernant les blonds du Nord de l'Afrique, 292-3. 5 Ill. Population foncée des oasis, 293-4. — Type du Djerid, 294. -Nigritiens dans les oasis, 294. — Textes concernant les Éthiopiens établis au Sud de la Berbérie, 295-8. — C'étaient des hommes à la peau naturelle-ment foncée, 299. — Il est peut-être venu des esclaves de l'intérieur du continent à l'époque historique, 299-300. — Mais les oasis ont dû être occupées par des Éthiopiens dès une antiquité très reculée, 300; les uns probablement semblables aux Nigritiens, d'autres peut-être différents, 301-2. — Éthiopiens introduits en Berbérie à l'époque historique, 302. — Il y en avait peut-être dans la population primitive du pays, 302-4. IV. Parenté des Berbères bruns avec les Européens du Midi et les Égyptiens, 304-6. — Hypothèses vaines à ce sujet, 306. — Hypothèses sur l'origine des blonds, 306-8. CHAPITRE V. — La langue libyque, 309-326 1. Les dialectes berbères actuels, 309; leur diffusion, 309-310. — La même langue était parlée dans l'antiquité; on peut l'appeler libyque, 310. — Difficulté de la connaître, 310. — Inscriptions dites libyques, indéchiffrées, 310-1. — Indications vagues des auteurs, 311. — Les mots libyques, ou prétendus tels, mentionnés dans les textes, ne nous apprennent rien, 311-4. — Noms antiques de personnes à tournure berbère, 315. — Noms antiques de lieux qui s'expliquent par les dialectes berbères, 315-7. — Diffusion de la langue libyque sur toute la Berbérie, 317; elle ne parait pas avoir pénétré chez les Éthiopiens, 317-9. — Elle a subi de grandes modifications, surtout par l'invasion de l'arabe, 319-320. II. Cette langue a été rapprochée à tort du basque, de l'étrusque, etc., 320. — Elle appartient à la famille chamitique, ou protosémitique, 320-1. Ill. D'autres langues ont-elles été parlées en Afrique aux temps préhistoriques? 322. — Indications de l'onomastique géographique, 322. — Tritonis et Triton, 323. — Tillibari, 323-4. — Ressemblances avec des noms de lieux européens, surtout espagnols, 324-6. — Nécessité d'une étude plus approfondie, 326. CHAPITRE VI. — Relations des indigènes de l'Afrique du Nord avec d'autres contrées, 327-357 1. Migrations dans l'Afrique septentrionale indiquées par les anciens; ce sont des légendes, 327. - Platon et l'Atlantide, 327-9. — Récit recueilli par Salluste, 329-331. — Quel en est l'auteur? 331-2. Genèse de cette légende, 332-6. II. Prétendue migration d'Indiens, 336-7. — Indication de Josèphe sur les Gétules, 337-8. — Récit de Procope sur une migration cananéenne, 338. - Genèse de celte légende, 340-1. — Hypothèse de Movers, 341-2; à rejeter, 342-3. — Rien ne prouve que des Hyksos soient venus en Berbérie, 343. III. Prétendues migrations d'Égéens, 344; peu de valeur des textes anciens, 344-6. — Les légendes sur des expéditions de héros mythiques ne prou-vent rien, 316. — Les arguments linguistiques sont sans valeur, 346-7. — Preuves archéologiques de navigations égéennes dans la Méditerranée occidentale, 347. Relations des Libyens orientaux avec des peuples du Nord-Est de la Méditerranée, 347-8. — Les preuves manquent pour la Berbérie, 348-9. — Cependant la céramique berbère fournit un indice, 349-350. IV. Prétendue migration de Libyens en Sardaigne, 350-1; incertaine, 3M-2. — Pas de preuves de relations directes avec l'Égypte, 353. — Les Mashaouasha n'étaient pas des habitants de la Berbérie, 3534. V. Les indications des écrivains arabes sont sans valeur, 355. — Les hypothèses modernes sont à rejeter, 355. Relations attestées par les. recherches anthropologiques, linguistiques, archéologiques, 356-7. — Impossibilité d'une reconstitution historique, 357. 6 LIVRE III : LA COLONISATION PHÉNICIENNE ET L'EMPIRE DE CARTHAGE CHAPITRE PREMIER. — Les Phéniciens dans l'Afrique du Nord. Fondation de Carthage, 359401 1. Textes relatifs à la colonisation phénicienne en Afrique, 359-360. — Utique, 360-1. — Lixus, 361. — Auza, 362. — Autres villes, 362-4. — Valeur des textes anciens (Timée), 364-6. — Période antérieure à la colonisation, 366-7; comptoirs, escales sur la roule du retour d'Espagne, 367-8. — D'où les Phéniciens sont venus, 368. — Leur commerce, 368. — Sites des colonies, 369-370. — Causes de leur fondation, 370-1. — Fondées par Tyr, 371-2. — Des colonies essaiment à leur tour, 372-3. — Il n'y eut pas de colonies à l'intérieur des terres, 373. Il. Site de Carthage, 374. — A-t-elle remplacé une ville plus ancienne? 374. — Assertion de Philistos, 374-5. — Sens (lu nom de Carthage (Nouvelle ville), 376. — Prétendus noms d'une ville antérieure, 3767; Kakkabé, prétendue colonie de Sidon, 378-9. III. Fondation de Carthage, 380. — Récit de Timée, 380. — Récit de Justin, 380-3. — Caractère grécopunique de ce récit, 383-4; peut-être se rattache-t-il à Timée, 385. — Échos du même récit dans d'autres auteurs, 385; variantes, 385-8. — Indices d'autres récits, 388-9. — Le récit de Justin est légendaire, 390. — Les personnages sont-ils des divinités? 390-1. — Cela n'est pas prouvé, 391; Pygmalion, 391; ElissaDidon, 391-3; Hiarbas, 393-4. — Le roi Pygmalion a existé, 394; peut-être aussi Elissa, 395. IV. Carthage est une colonie tyrienne, 395-7. — Textes indiquant qu'elle fut fondée en 814-813 avant J.C., 397-9 : date admissible, 400-1, CHAPITRE II. — Formation de l'empire de Carthage, 402-467 I. Les Phéniciens dans la Méditerranée occidentale, 402. — Il n'est pas prouvé qu'ils aient eu des établissements en Italie et en Gaule, 402-3. — Absence de preuves archéologiques de la présence des Phéniciens en Espagne avant la fin du VIIe siècle, 403; textes anciens, 403-4. — Fondation de Gadès, 404-5. — Exportation de l'argent de Tarshish, Tartessos, 406. — Les Phéniciens en Sicile, 407-9; à Malte, à Gozzo, à Pantelleria, en Sardaigne, aux Baléares, 409-411. II. Formation de la puissance maritime de Carthage, 411. Expansion des Grecs, 412. — L'Odyssée, 412. — Colonies grecques en Occident, 412-4. — 11 n'y eut pas entente entre les Phéniciens et les Grecs pour le partage de l'Occident, 414-5. — Autres ennemis des Phéniciens d'Occident, 415-6. — Tyr est impuissante à les protéger, 417. — L'union morale du monde phénicien subsiste, 417-9. — Mais Carthage remplace Tyr à la tête des Phéniciens de l'Ouest, 419. — Raisons de son intervention et de sa grandeur, 419-420. — Rôle important de Malchus, 420; surtout de la famille de Magon, 420-1. — Attitude de Carthage envers Tyr, 421-2; envers les Phéniciens d'Occident, 422-3. III. Occupation de l'île d'Ibiça, 423; peut-être des Baléares, 424. — Guerres navales contre les Phocéens, 424-5. — Les Grecs sont chassés de la Corse, 425. — Les Carthaginois en Sardaigne, 426. — Défaite de Malchus, 426; campagnes des Magonides, 427. — Prise de possession d'une partie de l'île, colonies, exploitation agricole, 427-8. — Les montagnards restent indépendants, 428; révoltes, 428-9. IV. Les Carthaginois en Sicile, 429. — Expédition contre Pentathlos, 430; campagnes de Malchus, 430-1. -- Guerre contre Doriens, 431-2; contre Gélon, 432. — Possessions carthaginoises dans Elle au début du v' siècle, 432-3. — Causes de l'expédition de l'année 480 av. J.-C., 433-4. — Entente avec Xerxès, 434. — Forces mises à la disposition d'Hamilcar, 435. — Siège d'Himère, 436. — Défaite désastreuse des Carthaginois, 436-8. — Conditions de la paix, 438. — Mainmise sur Malte, Gozzo, Pantelleria, 439. V. Les Carthaginois en Espagne, 440. — Textes témoignant de leur présence au IVe siècle, 440-1. — Quoique les preuves manquent, ils ont dù venir plus tôt, 440-3. — Leur intervention à Gadès, 443-4. — Guerre contre les Marseillais, 444-5. — Les Carthaginois se réservent la côte orientale jusqu'à Mastia, 7 445. — Leurs établissements sur cette côte, 445-7; en dehors du détroit, 447. — Ils ne paraissent pas avoir dépassé le littoral, 448. VI. Visées des Grecs sur les côtes des Syrtes, 448-9. — Entreprise de Doriens, 449-450; intervention des Carthaginois, 450. — Fixation d'une frontière aux autels de Philène, 450-1. — Qu'étaient ces autels? 451-2. — Fable racontée par Salluste, 452-4. — Emplacement des autels de Philène, 454. — Les Grecs ne font plus de tentatives de colonisation dans la région des Syrtes, 454. — Carthage y admet les commerçants étrangers, 455; qu'elle écarte au IVe siècle, 456. — Occupation de la cité méridionale des Syrtes, 456; de la côte orientale de la Tunisie, 456. — Occupation du littoral entre Carthage et te détroit de Gibraltar, 456-7. — Interdiction aux Romains, et sans doute aussi aux Grecs, d'y naviguer, 457-8. — Condition des villes phéniciennes sous l'hégémonie carthaginoise; Utique, 458-9. VII. OEuvre de défense et de domination accomplie par Carthage, 459. — Limites fixées aux Grecs en Occident; conséquences historiques; 459-460. — Création d'un vaste empire maritime, 460. — Cependant les Grecs ne sont pas évincés de la Méditerranée occidentale. 460-1. — Carthage doit s'abstenir de l'Italie, 461-2. — La question de Sicile reste ouverte, 462. VIII. Tribut payé par Carthage aux indigènes africains, 462-3. — Carthage l'abolit au Ve siècle, 463. — Constitution d'un territoire carthaginois en Afrique, 464. — On ignore l'étendue primitive de ce territoire, 465. — Révoltes des sujets africains au Iv' siècle, 465-7. CHAPITRE III. — Expéditions sur les côtes de l'Océan, 468-523 1. Expéditions d'Hannon et d'Himilcon, 468; entreprises par ordre de l'État, 468-9. — Échos de la relation d'Himilcon, 469-470. — Son expédition aux OEstrymnides, 470-1. — Résultats, 472. II. Relation d'Hannon, 472-3; traduite en grec, 473; connaissance qu'en eurent les anciens, 474-6. — Mission d'Hannon, 476-7. — Il ne paraît pas avoir passé par Gadès, 477-8. — Fondation de colonies sur la côte du Maroc, 479. — Thymiatérion (Méhédia), -480. — Passage au cap Soloeis (Cantin), 480-2. — Fondation de cinq colonies, 483-4. — Arrivée au fleuve Lixos (oued Draa), 484-5. — Colonie fondée dans l'île de Cerné, 485. — Position de Cerné (au delà du cap Juby), 486-8. III. Voyages de reconnaissance, 489. — Navigation sur le Chrétès, 489. — Ce fleuve répond-il au Sénégal? 490-1. — Peut-être est-il la Saguia el Hamra, 491-2; l'état des lieux se serait beaucoup modifié, 492-3. — Navigation le long du Sahara, passage au cap Vert, 493-6. — Arrivée à la Corne de l'Occident, 496. — Hypothèses sur l'emplacement de ce golfe, 496-7. — Suite et fin de l'expédition; le Char des dieux, la Corne du Sud, les Gorilles, 497-500. — Identifications proposées; le Char des dieux peut être le pic de Cameroun, 500-1; la Corne du Sud vers l'estuaire du Gabon, 501. - Texte d'Arrien, 502-3; il semble prouver qu'Hannon a dépassé le golfe de Guinée, 503-4. — Observations sur la côte odoriférante, 504; sur les ruisseaux de flammes, 505; sur les Gorilles (peut-être des Négrilles), 505-7. — Résultats de l'expédition, 507 et 509. — Hannon a eu des devanciers, 507-9. IV. Date des deux expéditions, 510. — Elles sont antérieures au milieu du IVe siècle, 510-1. — Rien ne prouve que celle d'Hannon soit postérieure au voyage de Sataspès, 511-2. — L'histoire d'Hérodote ne donne aucun repère pour dater l'expédition d'Hannon, 513-0; ni pour dater celle d'Himilcon, 516. — Hannon et Himilcon ont-ils été des Magonides? 517-8. Peu d'influence de la relation d'Himilcon, 518. — Souvenirs du Périple d'Hannon chez tes Grecs et les Latins, 518-9. V. Les Carthaginois ont dû connaître les Canaries, 519-520. — Les Gaditains et les Carthaginois ont connu Madère, 520-3. INDEX ALPHABÉTIQUE 525-536. 8 TOME II : L’ETAT CARTHAGINOIS (1921) LIVRE P R E M I E R : CARTHAGE ET SES POSSESSIONS EN AFRIQUE CHAPITRE PREMIER. — La ville de Carthage, 1-92 1. Situation de Carthage, 1. — Description de Polybe, 1-4. — Forme et relief de la péninsule de Carthage, 4-5. — Le cordon entre la mer et le lac de Tunis, 5. — La baie du Kram, 6. — La topographie de la ville punique est très mal connue, 6-7; études modernes, 7. II. Le nom de la colonie tyrienne a-t-il été d'abord Byrsa? 7-8. — C'est a Byrsa que les anciens placent la ville primitive, 8. — Byrsa a été le nom de la citadelle, qui occupait la colline de Saint-Louis, 8-9; et peut-être d'une région plus étendue, 9. — Ce nom a-t-il désigné l'ensemble de la vieille ville? 9-11. — La ville a-t-elle été fondée à Byrsa (Saint-Louis)? 11. — Hypothèses qui placent la ville primitive autour de la baie du Kram, 12; a Bordj Djedid, 12-13. — Zone de cimetières au Nord de la Cité, 13. — Carthage s'étendit au delà, sur toute la péninsule, 14. — La « Nouvelle ville" à la fin du IV° siècle, 1415. — Textes relatifs à la région de Mégara, 15-16. — Forme et signification du nom punique, 16-18. — Emplacement de Mégara, 18. III. Fortifications de Carthage avant le I I I ° siècle, 19-20. — La vieille enceinte fut-elle conservée autour de la Cité? 20. — Enceinte du IIIe siècle, 20-21. — Son étendue, 21. — Elle coupe l'isthme, 2125. — Ailleurs, elle suit le littoral, mais non pas toujours au bord même de la mer, 25. — Son tracé au Sud, 25-27. — Le prétendu mur triple de l'isthme, 27; erreur d'Appien, 27-28; dispositif de la triple défense, 28-30; elle s'étend sur tout l'isthme, 30. — Le mur simple autour de la péninsule, 30-32. — La citadelle de Byrsa, 32-33. — Disparition de ces fortifications, 33. — On n'a rien retrouvé de la triple défense, 33-34. — Vestiges probables du mur sur la côte orientale, 34-36; sur le lac, 36-37. — Pas de traces certaines d'un rempart transversal, 37; aucun reste des fortifications de Byrsa, 37. IV. Textes relatifs aux ports, 38; Appien, 39-40; autres textes, 40. — Double port intérieur, 40; appelé Cothon, 41-42. — Emplacement, 42-43. — Entrée unique, 43. — Le chooma [en grec] débarcadère, 43-45. V. Hypothèse inadmissible de M. Torr, 45-46. — Hypothèse de M. Carton, 46-48; elle est contraire aux textes, 48; réfutation des arguments invoqués, 48-52. — Les deux lagunes au Nord de la baie du Kram, 53. — Ports de basse époque, retrouvés par Beulé, 53-55. — Ils ont remplacé les ports puniques, 55; la lagune circulaire était le port de guerre; la lagune oblongue, le port marchand, 55-57. — De quand datent ces ports? 57-58. VI. Ie port marchand, 58. — Le port de guerre, selon Beulé et Meltzer, 59--61; objections à faire à cette reconstitution, 61-64. — Fouilles récentes dans Pile du port circulaire, 64-65. — L'enceinte du port de guerre, 65-66. — L'entrée extérieure d'Appien, 66. — Le môle à l'Est de la baie du Kram, 66-67. — Hypothèse d'un avant-port, 67; non prouvée, 67-68. — Le débarcadère, 68; identifications non fondées, 69; il paraît devoir être identifié avec le quadrilatère voisin de la baie du Kram, 69-72; objections possibles, mais non décisives, 72-76. — Autres « ports », 76-77; mouillages dans la Sebkha er Riana, ancienne baie, et dans le lac de Tunis, 77-78. VII. La place publique, 78. — La curie, 78. — Temple d'Apollon, 79; temple d'Esculape, 79. — Hypothèse sur l'emplacement des temples de Junon et de Saturne (Tanit Perlé Baal et Baal Hammon), 79-81. — Double sanctuaire d'Astarté et de Tanit du Libanon, 82. — Rues et mai-sons, 82-83. — Ateliers de potiers, 83. — Alimentation en eau, 83-84. — Nombre des habitants, 84-85. VIII. Les sépultures, 86; moyens de les dater, 86-87. — Tombes (les Vlle-V Ie siècles sur le flanc SudOuest de la colline de Saint-Louis, sur la colline de Junon, à Douimés-Dermèche, 87-88. — Tombes des IVe- IIIe siècles au théâtre romain, à Ard el Morali, à Bordj Djedid, 89. - Nécropoles récentes de Sainte-Monique et de l'Odéon, 89-90, — Ensevelissements de basse époque sur la pente Sud de Bordj Djedid, sur la colline de Junon, sur le flanc Sud-Ouest de la colline de Saint-Louis, 90-91. - Tombes récentes dans le Nord de la péninsule, 91-92; au Kram, 92. 9 CHAPITRE Il. — La domination carthaginoise en Afrique, 93-181 I. Indications et hypothèses erronées sur l'étendue du territoire carthaginois en Afrique, 93-95. — Villes mentionnées à la fin du I V ' siècle, 95. — Extension de la domination carthaginoise vers l'Ouest, au nie siècle, 95-98. — On ignore jusqu'où elle s'étendit vers le Sud, 98-99. - Cette domination ne s'est pas exercée d'une manière uniforme, 99; Libyens et Numides, sujets et vassaux; pays d'Empire et zone de protectorat, 99-101. - Fosses marquant les limites du territoire proprement carthaginois, 101-3. — Impossibilité de déterminer le chiffre de la population sur ce territoire, 103-4. — Nombre élevé des e villes », 104-5; emplacements choisis, 105; beaucoup de villes sont fortifiées, 105-6. — Aucune preuve de l'existence de colonies carthaginoises à l'intérieur des terres, 106. Il. On ne connaît les noms que d'un très petit nombre de villes sur le territoire punique, 106-111. III. Domination carthaginoise sur les côtes africaines, 111-2. — Vieilles colonies phéniciennes et colonies nouvelles, 112; "Libyphéniciens », 112-3. — Carthage n'a pas été maîtresse de toute l'étendue des côtes, — Emplacements des colonies, 113-4. — Elles étaient fortifiées, — Banlieues, 115. — Population, 115. -- Documents dont nous disposons pour connaître les villes et autres lieux maritimes dépendant de Carthage, 115-7. IV. La région des Syrtes, 118. — Charax, 118. — Tour d'Euphrantas, Macomaca, 120. — Chaussée voisine du Cinyps, 121. — Leptis, 121-2. — Gaphara, 122. — Oea, 122. — Sabratha, 123. — Zeuchis, 124. — Zita, 124. - L'île de Djerba, 124-5. — Gigthi, 125. — Tacapas, 125-6. — Macomades, 126. — Les îles Kerkenna, 126-7. — Les Emporia des Syrtes et territoires appartenant à Carthage dans cette région, 127-8. V. Thaenae, Usilla, 129. — Ruspe, 130. — Acholla, 130-1. — El Alia, 131. - Alipota, 131-2. — Mahdia, 132-3. — Thapsus, 133-5. — Leptis, 135-6.- Ruspina, 136. — Hadrumète, 136-9. — Le Byzacium, 140-1. — Néapolis, 141. — Clupea, 141-2. — Péninsule du cap Bon, 142-3. VI. L'embouchure de la Medjerda, 143-4. — Utique, 144-6. — Le port de Rusucmon, 146. Hippou Acra (Bizerte), 146-8. — Thabraca, 148-9. — La Gante, 149. — Hippone, 149-151. — Thapsa, Rusicade, 151-2. — Chullu, 152-4. VII. Les villes Métagonites, 155-7. — Igilgili, 157. Saldee, 157-8. — Rusazus et autres villes entre Bougie et Alger, 158-9. — Icosium, 159-160. — Tipasa, 160. — Iol, 160-1. — Gunugu, 161-2. — Cartennas, 162-3. - Portus Magnus, 164. — Siga, 164-6. Rusaddir, 166-7. — Tamuda, 167. — Villes du détroit de Gibraltar, 167-8. — Tingi, 168-9. VIII. La région du cap Spartel, 169-170. — Zili, 170-1. — Lixus, 172-4. — Le « golfe des Comptoirs », 174-5. — Thymiatérion, 176. — Sala, 176. - Rusibis, 176-7. — Le cap Soloeis, 177. - Colonies d'Hannon, 177-8. - Rusaddir, 178. — Cerné, 179. VIII. Quand Carthage a-t-elle perdu ses colonies africaines? 179-181. LIVRE I I : L E G O U VE R N E M E N T D E C A R TH A GE CHAPITRE PREMIER. — La constitution carthaginoise. Histoire intérieure de Carthage, 183286 I. Sources, 183-4. — La royauté à l'époque la plus ancienne, 184-5. — Sénat et assemblée du peuple, 185. — Le coup d'État de Malthus, 185-6. — Les Magonides; caractère de leur domination, 186-8. — Leur puissance est brisée par l'institution de la Haute Cour des Cent, 188. — Exil de Giscon, 188; exil probable d'Hannon, 188-190. — Magonides devenus rois plus tard, 191. — Une réforme de la royauté a-t-elle accru la puissance de l'aristocratie? 191-2. II. Les « rois », 193; appelés sufètes, 193-5. — Ils forment un collège de deux membres, 195-6. — Leur magistrature est annuelle, 197. — Comment sont-ils élus? 197-8. — Attributions des rois, 198-200. — Autres magistrats, 200-1. 10 III. La synclétos et la gérousia de Polybe au temps des deux dernières guerres puniques; le consilium de Tite-Live : Sénat et Conseil, 202-3. — Ces deux assemblées ont-elles existé plus tôt? 203. — La gérousia d'Aristote parait être identique à la synclétos de Polybe, 204. — les Cent ou Cent Quatre de Justin et d'Aristote répondent-ils à la gérousia de Polybe? 205-6; à l'ordo iudicum de Tite-Live? 207; incertitude de ces identifications, 207-8. — Que sont les pentarchies d'Aristote? 209-210. — Termes grecs pour désigner le Sénat, 210-2. — Senatus dans les auteurs latins, 212-3. — Termes puniques, 213-4. — Hypothèses sur le nombre des membres du Sénat, du Conseil, 214-6; prétendu Conseil des Dix, 216-7. — On ne sait pas comment le Sénat se recrutait, si les sénateurs étaient perpétuels, 217-8. — Hypothèses de Movers et de Meltzer sur la composition du Sénat et du Conseil, 218-9. — Attributions du Conseil, 220-1. — Attributions du Sénat, 221-4. — Droits respectifs du Sénat et du peuple, 225-6. IV. I'assemblée du peuple, 226; comment était-elle composée? 226-8. — Concession du droit de cité, 228-9. — Droits électoraux du peuple, 229-230; autres droits, 230. — Textes relatifs à sa participation aux affaires publiques, 230-1. — Les hétairies, 234; elles paraissent avoir été analogues aux curies romaines, 232-3. V. Jugements des Grecs sur la constitution carthaginoise, 233-4. — L'aristocratie est maîtresse du gouvernement, 234-5. — Importance donnée à la richesse, 235. — Sources des grandes fortunes, leur stabilité, 235-6. - La noblesse carthaginoise, 236-7. — Organes de ce gouvernement aristocratique, 238. — Dépendance des magistrats, 238-9. — Les droits du peuple ont moins d'importance en pratique qu'en théorie, 239; la plupart des gens du peuple dépendent de la noblesse, 239-241. — Avantages de ce gouvernement, 241. — Ses défauts, 242. — Factions dans la noblesse, 242-3; crainte des hommes trop puissants, 243. — Dangers qui menacent le gouvernement aristocratique, moyens de les conjurer, 243-4. - Hannon le Grand, 245-6; ses projets de monarchie, sa révolte et sa condamnation, 246-7. — Sa famille reste puissante, 247-9. — Prétendues visées tyranniques d'Amilcar, sa condamnation, 249-250. — Bomilcar, 250-1; son coup d'État, sa condamnation, 251-2. - Amilcar Barca et Hannon, 252-3; politiques qu'ils représentent, 253-4. Leur rôle pendant la guerre des mercenaires, 254-5. — Amilcar, s'appuyant sur le peuple, résiste à ses adversaires, 254-7. — Prédominance des Barcides, 257-8. — Ont-ils eu des visées monarchiques? 258. —Ils ne recourent pas à la violence, 258-9. — Le peuple est pour eux, 259-260. — Le nombre de leurs adversaires diminue dans le Sénat, 260. — Le Sénat est en grande majorité favorable à Hannibal, 261. — Le peuple est plus fréquemment consulté qu'auparavant, 261-2. — L'importance du parti antibarcide a été exagérée par les historiens romains; leurs inexactitudes, 262-6. - Le parti antibarcide à la fin de la seconde guerre punique, 266-7. — Rôle politique d'Asdrubal, fils de Giscon, 267-8; récits sur sa condamnation et sa mort, 268-9. — Le parti barcide reste au pouvoir, 269-270. - Attitude violente du peuple, 270; exagérée dans des récits d'Appien, 270-3. — Hannibal après la défaite, 273-4. — La noblesse au début du second siècle, 274. Projets d'Hannibal, 274. — Il est élu sufète, 275. - Réforme judiciaire, 276; réforme financière, 2767. — Les ennemis d'Hannibal provoquent contre lui l'intervention des Romains, 277-8. — Sa fuite, 278-9; il est condamné à l'exil, 279. — Ariston envoyé en mission par Hannibal à Carthage, 280-1. IX. Les partis politiques avant la troisième guerre punique (partis romain, démocratique et numide), 2824. — Le peuple bannit les chefs du parti numide, 284. — Union des partis démocratique et numide pour résister aux Romains, 285. — Les deux Asdrubals; l'un est assassiné; dictature de l'autre, 285-6. CHAPITRE II. — Administration de l'empire de Carthage 287-330 1. Carthage réduit au minimum l'administration de son empire, 287. — Colonies phéniciennes et puniques, 287-9; les Libyphéniciens, 289. — Droits privés des colons, 289-290. — Éléments non phéniciens, 290. — Autonomie municipale, 290-2. — Rang privilégié de certaines colonies, 292-4. — Toutes dépendent étroitement de Carthage, 294. — Elles ne peuvent se confédérer, 294; elles n'ont pas de forces militaires et navales, 294-5. — Garnisons puniques, 295. — Fonctionnaires carthaginois dans 11 ces colonies, 295-6. — Charges fiscales, 296. — Obligations militaires, 296-7. — Entraves au développement économique, 297. — Sentiments des colonies à l'égard de Carthage, 298-9. II. Le territoire carthaginois en Afrique, 299. -- Domaines de la noblesse, 299. — Esclaves ruraux, 299300. — Libyens, indigènes de condition libre, 300-1. — On ignore comment ils étaient administrés, 301-2. — Gouverneur militaire de la province, 302-3. — Tributs, 303-4. — Service militaire, 304. — Condition matérielle des indigènes, 304-5. — Leurs sentiments à l'égard de Carthage, 305-6. — Tribus numides qui dépendent en fait de Carthage, 306-7; ce qu'elle leur demande, 307. — Leur fidélité est précaire, 308. — Indigènes de la région des Syrtes, 308. III. La province carthaginoise en Sicile, 309. — Carthage ne semble pas être intervenue dans l'administration de ses sujets siciliens, 309-310. — Tributs qu'elle perçoit, 310. — Précautions militaires, 311-2. — Les Siciliens ne sont pas traités trop durement, 312. — Sujets de Carthage en Sardaigne, 312. — Charges qui leur sont imposées, 312. — Mesures militaires, 312-3. — Carthage conquiert une partie de l'Espagne, mais ne l'administre pas, 313. — Charges militaires et financières imposées aux Espagnols, 313-4. — Carthage n'a pas organisé son empire, 314; elle ne s'est pas constitué en Afrique les forces nécessaires pour durer, 314-5. IV. Dépenses ordinaires et extraordinaires de l'État carthaginois, 315-7. - Recettes ordinaires : impôts, 317-8; douanes, 318; mines, 318. — Indication relative à Leptis, 319. — Recettes extraordinaires : amendes, confiscations, etc., 319-320. — Système de la ferme (?), 320. — Réserves du Trésor, 320-1. — Crises causées par la pénurie des valeurs d'échange, 321. — Monnaie fiduciaire, 321-2. — Abondance de numéraire après les conquêtes des Barcides en Espagne, 3223. — Situation financière de Carthage au second siècle, 323-4. V. Monnayage carthaginois en Sicile, 324-5. — Monnayage à Carthage même, 326-7. — Monnaies frappées par les Barcides en Espagne, 328-9. - Décadence monétaire de Carthage, 329-330. CHAPITRE III. — Les armées de Carthage, 331-435 1. Carthage n'a d'armées qu'en temps de guerre, 331-2. — La plupart des chiffres indiqués pour les effectifs ne méritent pas confiance, 332 : guerres avec les Grecs de Sicile, 332-4; première guerre punique, 334-5. - Forces militaires de Carthage au début de la guerre d'Hannibal, 336-8. — Indications relatives à la guerre d'Hannibal, 338-343; aux derniers temps de Carthage, 343. 1I. Les armées sont d'abord formées de citoyens, 344. — Les Magonides y introduisent des mercenaires et des sujets, 344-5. — Beaucoup de Carthaginois servent encore dans les guerres de Sicile, aux Ve-IVe siècles, 345; gens de bonne naissance, 346. Au IIIe siècle, il n'y a plus de soldats citoyens dans les armées d'outre-mer, 346-7. — Emploi des citoyens dans les guerres africaines, 347-9. — Armement des Carthaginois, 349-352. III. Soldats non carthaginois : sujets, 352; contingents des alliés, 352-3; mercenaires, 353-4. — Les textes ne distinguent pas toujours nettement ces trois catégories, 354. — Toutes les troupes reçoivent une solde, 354; cette solde varie, 355. — Fournitures de blé, 355-6; d'armes, 356. IV. Soldats libyens, sujets africains de Carthage, 357-9. — Leurs qualités militaires, 359. — Leur armement, 359-360. — Alliés africains, 360-1. - Cavaliers numides, 361-3. — Leur valeur guerrière, 363-4; leur emploi, 364-6. — Maures engagés comme mercenaires, 366. — Nègres (?), 367. V. Espagnols, mercenaires et sujets, 367-9. — Leurs qualités militaires, 369-371. — Leur armement, 371-4. — Cavaliers espagnols, 374. — Baléares, 374-5 ; leurs frondes, 375-6. — Corses, Sardes, 376. — Alliés siciliens, 376. — Ligures, 376-8. — Gaulois, avant la guerre d'Hannibal, 378-9; dans les armées des Barcides, 380-1. — Leurs qualités guerrières et leur armement, 381-3. — Leurs défauts, 383. — Italiens, 383. — Mercenaires campaniens, à la fin du Ve siècle, 384-5. — Étrusques, 385-6. — Alliés et soldais italiens d'Hannibal, 386-7. — Grecs, au temps des guerres contre les Grecs de Sicile, 387-8; lors de la première guerre contre Rome, 388-9. — Les armées carthaginoises sont surtout formées d'Occidentaux, Berbères et Espagnols, 389-390. 12 VI. Les troupes sont groupées par nations, 390. — Formations, 390-1. — Officiers subalternes, 391-2; officiers supérieurs, 392-3. — Commandant général de la cavalerie, 393. — Infanterie lourde, 394; ordre de combat, 394-5. — Infanterie légère, 395-8; comment Hannibal l'emploie, 398. — Chars de guerre, 398-9; leur mode d'emploi, 399-400; on ne s'en sert plus au IIIe siècle, 400. — Cavalerie, 400; peu nombreuse jusqu'au n e siècle, 401. Son importance au ni° siècle, 401-2. — Rôle qu'Hannibal lui assigne, 402-3. VII. Éléphants, 404. — Carthage les emploie à l'imitation des rois grecs, au IIIe siècle, 404-7. — Ces animaux ne paraissent pas avoir porté de tours, 407-8 ; leurs cornacs, 408. — Mode d'emploi des éléphants, 408-9. — Services qu'ils rendent, 409-410; leurs défauts, 410-1. VIII. Art des sièges, 412; à la fin du v' siècle, 412-4; plus tard, 414-5. - Catapultes et balistes, 415-8; boulets trouvés à Carthage, 417. IX. Camps, 418; établis d'ordinaire sur des hauteurs, 418-9; fortifiés, 419. - — Les Carthaginois se servaient-ils de tentes? 419-420. X. Généraux, 420-1. — Ils sont élus, 421: sans terme fixe, 421-2. — Association de plusieurs généraux, 422-3. — Défiance du gouvernement aristocratique à l'égard des chefs militaires, 424. — Condamnations, 424; suicides, 425. — Les généraux sont souvent timorés, 426. — Certains font preuve de qualités militaires, 426-7. — Valeur des officiers supérieurs, 427-8. — Avantages du système militaire carthaginois, 428-9. - Défauts : indiscipline, 429-430; aversion des soldats pour Carthage, dure envers eux, 430-1. — Mutineries, désertions, révoltes, 431. — L'armée des Barcides, 431-2. — Importance des actions militaires accomplies par Carthage, 432-3. Pourquoi elle n'a pu conquérir la Sicile, 433; pourquoi elle a été vaincue par Rome, 434-5. CHAPITRE IV. — La marine de guerre, 436-460 1. Emplois divers de la marine de guerre, 436-7. — Effectifs des flottes : jusqu'à la première guerre punique, 438-9; pendant la première guerre punique, 439-441; plus tard, 441-3. II. Les flottes de la République; concours des particuliers (?), 443-4. — Vaisseaux à cinquante rames, 444. — Trirèmes, 444-5. — Quadrirèmes, 445. — Quinquérèmes, 445-6. — Vaisseaux à plus de cinq rangs de rameurs, 446-7. — Petits bâtiments de guerre, 447. — Bonne construction des navires, 448. — Ports militaires, camps de vaisseaux, 448-9. - Équipages, 449; comment étaient-ils formés ? 449-450. — Officiers, amiraux, 451-2. — Valeur de la marine punique, 452-3. — Tactique de combat, 453-4. IV. La marine de Carthage et les autres marines de l'Occident, 454-5. — Suprématie navale de Carthage au début du IIIe siècle, 455-6. — Comment Rome l'emporta sur elle, 456-7. — Décadence de la marine punique, 457-8; son infériorité pendant la guerre d'Hannibal, 458-9. — Médiocre valeur des amiraux, 460. INDEX ALPHABÉTIQUE, 461-468 LISTE DES CARTES : 1. Plan de Carthage, 3 2. Territoire carthaginois, 97 3. Littoral des Syrtes, 119 4. Littoral de la Méditerranée, de Bône à Ténès, 153 5. Littoral de la Méditerranée, de Ténès au détroit de Gibraltar, 165 6. Littoral de l'Océan, du détroit de Gibraltar à Agadir, 171. TOME III : HISTOIRE MILITAIRE DE CARTHAGE 13 CHAPITRE PREMIER. — Carthage et les Grecs de Sicile. Expédition d'Agathocle, 1-66 1. La situation en Sicile, de 480 à 409 avant J.-C., 1-2. — Expédition de 409, prise de Sélinonte et d'Himère, 3-4. — Expédition de 406-5. prise d'Agrigente et de Géla, 5. — Conclusion de la paix, 6. — Préparatifs de Denys, 6-7. — Reprise de la guerre en 398, siège de Motyé. 7-8. - Expédition d'Himilcon en 397-6, désastre devant Syracuse. 8-9. — Combats en Sicile en 393-2 et traité de paix. 9-10. — Nouvelle guerre en 383, nouveau traité, 10-11. — Dernière guerre de Denys en 368, paix conclue après sa mort. 11-12. II. Expédition punique en Sicile vers 345 avant J.-C.. 13. — Intervention des Carthaginois à Syracuse: leur retraite. 13-14. -- Victoire de Timoléon au Crimisos. 14-15. — En 338, traité de paix, 15-16. — Carthage et Alexandre, 16-18. III. Les Carthaginois en Sicile après le traité de Timoléon. 18. — Agathocle devient tyran de Syracuse: ses rapports arec Amilcar, 18-20. — Guerre entre Agathocle et Carthage. 20-21. — Agathocle se décide à passer en Afrique. 21-22. — Ses préparatifs, 22-23: sa traversée et son débarquement, 23-25. IV. Sources de la guerre d'Afrique (310-307 avant J.-C.). 25-28. V. Agathocle brûle ses vaisseaux, 28-29. — Il prend Mégalépolis et Tynès la Blanche, 29-31. — Préparatifs militaires à Carthage, 31-32. — Grande victoire d'Agathocle, 32-34. — II s'établit à Tunis, 35. — Expédition des Grecs sur la côte orientale et échec des Carthaginois devant Tunis, 35-37. — Expédition dans la haute Libye et retour à Tunis, 37. - Désastre d'Amilcar devant Syracuse, 38. — Révolte de l'armée grecque à Tunis, 38-40. — Guerre dans le pays des Numides, 40-42. - Situation précaire d'Agathocle, 42. — Son alliance avec Ophelas de Cyrène, 42. — Expédition d'Ophelas, 43-44; il est tué par Agathocle, 44-45. — Récits divers sur Bomilcar, 46. — Prise d'Utique et de Bizerte, 47-48. Agathocle retourne en Sicile, 49. — Première expédition d'Eumachos dans la haute Libye, 49-51. — Deuxième expédition d'Eumachos, 51-52. - Victoires des Carthaginois, 52-55. VIII. Agathocle revient en Afrique, 55. — Défaite des Grecs, 56. — Paniques nocturnes dans les deux camps, 56-58. — Fuite d'Agathocle, 58-59. — La paix est conclue entre son armée et les Carthaginois, 5960. — Jugement sur son expédition, 60.62. — Traité entre Agathocle et Carthage, 62. — Préparatifs faits par Agathocle en vue d'une nouvelle expédition, 63. IX. Interventions puniques en Sicile après la mort d'Agathocle, 63-64. — Guerre de Pyrrhus contre les Carthaginois, 64-65. — Carthage, Mes-sine et Syracuse, 65-66. CHAPITRE II. — La première guerre punique, 67-99 1. Traités conclus entre Rome et Carthage avant la première guerre punique, 67. — De quand datent les traités antérieurs au ni° siècle? 67-72. — Traité conclu au temps de Pyrrhus, 72-74. Causes de la première guerre punique, 74-75. II. Les Romains à Messine, 75. — Les Grecs de Sicile se déclarent pour Carthage, 76. — Les Romains dégagent Messine assiégée, 76. — Ils traitent avec Hiéron, 76. — Ils prennent Agrigente, 77. — Ils créent une marine et sont vainqueurs à la bataille navale de Myles, 77-78. — Expéditions romaines en Corse et en Sardaigne, 78. — La guerre traîne en Sicile, 78-79. III. Rome décide une expédition en Afrique, 79. — Bataille navale près d'Eenome, 79. — Débarquement des Romains et prise de Clupea, 80. — Régulus reste en Afrique, 81. — Il est vainqueur à Adyn, 81-82. Il parcourt le territoire carthaginois et occupe Tunis, 82-83. — Ravages des Numides, 83. — Des négociations pour la paix échouent, 83-84. — Services rendus à Carthage par le condottière lacédémonien Xanthippe, 84-85. — Destruction de l'armée romaine, 85-88. — Légendes sur Xanthippe et sur Régulus, 88-90. — Expédition romaine en 254; évacuation de Clupea, 90-91. — Croisière romaine jusqu'à Djerba, 91. — Guerres des Carthaginois contre les indigènes africains, 92-93. IV. Prise de Palerme par les Romains, 93. — Défaite d'Asdrubal devant cette ville, 93. — Les Romains assiègent Lilybée, 94. — Vainqueurs à Drépane, les Carthaginois recouvrent la suprématie navale, 94-95. — Corsaires romains à Bizerte, 95. — Amilcar Barca en Sicile, 96. — Il s'établit au mont Heircté, puis au 14 mont Éryx, 96-97. — Victoire navale des Romains aux îles Égates, 97. — Conclusion de la paix, 97-98. — Jugement sur la première guerre punique, 98-99. CHAPITRE III. — La guerre des mercenaires. Les conquêtes des Barcides en Espagne, 100-139 1. Polybe et la guerre des mercenaires, 100-1. — Retour des mercenaires en Afrique après la première guerre punique; leur envoi et leur séjour à Sicca, 101-2. — Ils viennent camper à Tunis, 103. — Giscon choisi comme arbitre, 103-4. — Spendios et Mathos; troubles dans camp; Giscon est emprisonné, 104-5. II. Les Libyens se joignent aux mercenaires révoltés, 105-6. — Siège d'Utique et de Bizerte, 106. — Situation critique de Carthage, 107. — Hannon, chargé de la guerre, la conduit mal, 107-8. — Amilcar Barca, élu général, remporte une grande victoire sur le Bagrada, 108-112. III. Marches d'Amilcar et des rebelles, 112. — Le Numide Naravas passe aux Carthaginois, 113. — Victoire d'Amilcar, 113-4. — Meurtre de Giscon par les mercenaires, 114-5. — Période critique pour les Carthaginois; défection d'Utique et de Bizerte, blocus de Carthage, 116-7. — Aide prêtée aux Carthaginois par Hiéron et par les Romains, 11,7-8. IV. Nouvelles marches d'Amilcar et des rebelles, 118-9. — Les mercenaires sont cernés à la Scie et massacrés, 119-121. — Siège de Tunis par les Carthaginois et victoire de Mathos, 121-2. - Fin de la guerre : Mathos vaincu et pris; soumission d'Utique et de Bizerte, 122-3. V. Campagne contre les Numides, 123-4. — Amilcar, chargé de conduire une armée en Espagne, s'y rend peut-être par terre jusqu'au détroit, 124-5. — Durée de la guerre d'Afrique, 125. — Troubles en Afrique, réprimés par Asdrubal, 125-6. — Conséquences de cette guerre, 126. VI. Les Romains s'emparent de la Sardaigne, 126-8. — Situation précaire de Carthage par suite des conquêtes romaines dans la Méditerranée occidentale, 128. — Amilcar songe à une revanche; la conquête de l'Espagne lui en fournira les moyens, 128-9. — Ses guerres dans la péninsule, 130-1. — Asdrubal; ses guerres et sa politique; fondation de Carthagène, 131-2. — Hannibal; ses guerres en Espagne, 133-4. — La conquête de l'Espagne est fort incomplète, 134-5. VII, Députation romaine envoyée à Amilcar, 135. — Asdrubal s'engage vis-à-vis des Romains à ne pas franchir l'Ébre, 136. — Sagonte se place sous la protection de Rome, qui interdit à Hannibal de l'attaquer, 136-8. — Hannibal assiège et prend Sagonte, 138. — Une ambassade romaine déclare la guerre é Carthage, 138-9. CHAPITRE IV. — La guerre d'Hannibal, 140-170 I. Projet d'offensive des Romains en Afrique et en Espagne, 140-1. — Mesures militaires prises par Hannibal, 141. — Caractère d'Hannibal, 141-3. — Il dispose de toutes les forces de Carthage, 143-4. — Il veut y joindre celles d'une coalition qu'il formera contre Rome, 144. — Il est nécessaire qu'il prenne l'offensive, 144; par terre, 144-5. — Ce plan a peut-être été conçu par Amilcar Barca, 145. — Hannibal ne semble pas avoir eu la ferme résolution de détruire Rome, 145-6. II. Sources de la guerre d'Hannibal, 146-7. — Polybe, 147-8. — Tite-Live, 148-150. — Dion Cassius, Diodore, Appien, 150. III. Hannibal soumet des peuples espagnols entre l'Ébre et les Pyrénées, 151. — Il franchit les Pyrénées et le Rhône, 151. — Il évite la bataille avec Scipion, débarqué près de Marseille, 151-2. — Il traverse les Alpes, 152-3. -- Batailles du Tessin et de la Trébie, 153-4. — Hannibal passe en Étrurie et est vainqueur au lac de Trasimène, 154-5. — Il ne marche pas sur Rome, 155. — Hannibal sur l'Adriatique, 155-6. — Tac-tique de Fabius contre lui, 156. — Situation précaire d'Hannibal, 156-7. — Succès des Romains en Espagne, 157. — Bataille de Cannes, 157-8. — Carthage soutient énergiquement la guerre, 159. — Hannibal acquiert des alliés en Italie, 159. — Alliance avec Philippe de Macédoine et avec Syracuse, 159160. 15 IV. Fermeté du Sénat romain, 160. — Solidité et ressources de l'Etat romain, 160-1. — Tactique contre Hannibal. 161. Hannibal n'a pas assez de troupes; ses alliances italiennes lui servent peu. 161-2. — 11 ne reçoit pas de renforts du dehors. 162-3. — Échec de l'expédition de Sardaigne, 163. — Guerre malheureuse en Sicile, 163-5. — La prise de Capoue ruine le prestige d'Hannibal en Italie, 165. — Philippe est un allié inutile, 165. — Défaite des Scipions en Espagne, 166. — Le jeune Scipion; prise de Carthagène, bataille de Baecula, 166-7. — Expédition d'Asdrubal en Italie, désastre du Métaure, 167-8. — L'Espagne perdue pour les Carthaginois, 168-9. — Hannibal dans le Bruttium, Magon en Ligurie, 169. — Tous deux sont rappelés en Afrique, 170. — Amilcar en Cisalpine, 170. CHAPITRE V. — L'Afrique du Nord au temps de la guerre d'Hannibal, 171-198 1. Expéditions de flottes romaines sur les côtes d'Afrique en 217, 216, 215, 212, 210, 208, 207 avant J.-C., 171-4. - Royaumes indigènes dans l'Afrique du Nord, 174-5; Maures, Masæsyles et Massyles, 175-7. — Relations de ces royaumes avec Carthage, 177. — Gaïa, roi des Massyles, 177-8. — Syphax, roi des Masæsyles, 178. — Guerre de Syphax-contre les Carthaginois et les Massyles, 179-182. Prétendue ambassade de Syphax à Rome, 182-3. — Masinissa au service des Carthaginois en Espagne, 183-4. — Carthage et les Micatanes, 184. — Projets de Scipion sur l'Afrique, 184. — Scipion et Asdrubal auprès de Syphax, 184-7. — Entrevue de Masinissa et de Scipion, 187-9. - Le royaume massyle après la mort de Gaia, 189-190. — Retour de Masinissa en Afrique; il devient roi des Massyles, 191-2. — Il est dépossédé par Syphax et vit en aventurier, 192-5. — Il recouvre son royaume, 195. — Vaincu par Syphax, il s'exile, 195-6. — Syphax, allié des Carthaginois, épouse Sophonisbe, 197-8. CHAPITRE VI. — Scipion et Hannibal, 199-296 1. Sources, 199. — Polybe, 199-200. — Tite-Live, 200-1. — Appien, Dion Cassius, Diodore, 201-3. II. Scipion se prépare à passer en Afrique, 204-5. Expédition de Laelius dans la région d'Hippone, 205-7. — Syphax déclare qu'il soutiendra Carthage, 207-8. - Scipion part de Lilybée, 208-9. — La traversée, 209-211. — Scipion ne paraît pas avoir eu l'intention de débarquer dans la petite Syrte, 211-3. — Il débarque près du cap d'Apollon, au Nord-Est d'Utique, 213-4. III. Scorpion assiège Utique, 214-5. — Arrivée de Masinissa au camp romain, 215. — Les Carthaginois ne sont pas prêts, 215-6. - Combats de cavalerie, 216-7. — Scipion ne peut s'emparer d'Utique, 218-9. — Il s'établit sur un promontoire voisin de cette ville, 219-220. — Asdrubal et Syphax campent non loin de là. 220-1. — Médiocrité des résultats obtenus jusqu'alors par Scipion, 221-2. IV. Négociations entre Syphax et Scipion, 222-3. — Projets de Scipion contre les camps ennemis, 223-4. — Rupture des négociations, 224-5. — Attaque et incendie des camps numide et carthaginois, 225-7. — Asdrubal à Anda, puis à Carthage, 227-8; Syphax à Abba, 228. — Les Carthaginois se décident à continuer la guerre, d'accord avec Syphax, 229. — Concentration de leurs forces dans les Grandes Plaines, 230. — Offensive et victoire de Scipion, 230-2. — Scipion à Tunis, 232. V. Décisions prises à Carthage, 232-3. — La flotte carthaginoise attaque la flotte romaine, sans grand succès, 233-5. — Campagne de Laelius et de Masinissa en Numidie, 236. — Syphax est vaincu et fait prisonnier, 236-7. — Masinissa se rend à Cirta et épouse Sophonisbe, 238-9. — Syphax au camp de Scipion, 239. — Mort de Sophonisbe, 239-240. — Syphax amené en Italie; députés de Masinissa à Rome, 240. — Les Carthaginois demandent la paix à Scipion et acceptent ses conditions, 241-2. — Masinissa en Numidie, 242-3. VI. Hannibal revient d'Italie et s'établit à Hadrumète, 243-5. — Retour des troupes de Magon, 245. — Députés carthaginois à Rome; la paix est conclue, 245-6. — Pillage d'un convoi romain par les Carthaginois, 246-8. — Les députés envoyés par Scipion à Carthage n'obtiennent pas satisfaction, 248-9; ils sont traîtreusement attaqués, 249-250. — Scipion se remet en campagne, 250. — II fait relâcher les députés carthaginois, revenus d'Italie, 250-1. 16 VII. Prétendue campagne d'Hannibal contre Masinissa, 251-2. — Indications suspectes d'Appien sur les hostilités entre Scipion et Hannibal, 252-4. — Dévastations de Scipion sur le territoire punique, 254. — Hannibal part d'Hadrumète et se rend à Zama, 254-5. - Impossibilité de déterminer avec certitude l'emplacement de cette Zama, 255-8; de reconstituer les opérations militaires antérieures à la bataille, 258. — Les trois espions, 258-9. — Hannibal demande une entrevue à Scipion, 259. — Les armées d'Hannibal et de Scipion en présence, 259. — Où se trouvaient-elles alors? 260-1. Margaron et Naraggara, 261-2; Cilla, 262-3; indications inexactes sur la distance entre Hadrumète et le champ de bataille, 263-4. — Observations sur la date de la bataille. 264-6. — Entrevue d'Hannibal et de Scipion, 266-7. VIII. La bataille, 267. — Effectifs des deux armées, 267-9. — Le récit d'Appien doit être rejeté, 269-271; celui de Polybe mérite seul con-fiance, 271-2. — Ordre de bataille et plan d'Hannibal. 272-3. — Ordre de bataille et plan de Scipion, 273-4. — Échec de l'attaque des éléphants. fuite de la cavalerie d'Hannibal, 274-5. — Les hastats aux prises avec les mercenaires et les Carthaginois, 275-6. — Nouvel ordre de bataille dans les deux armées, 276-7. — Lutte des deux infanteries, 27S. — Fuite d'Hannibal, 278. — Jugement sur cette bataille, 27S-280. IX. Scipion retourne près d'Utique, 280. — Récits relatifs au consul Claudius Nero, 280. — Démonstration de Scipion devant Carthage, 281. — Les Carthaginois demandent la paix, 281. — Prétendue défaite de Ver-mina, 282-5. — Entrevue de Scipion et des députés carthaginois à Tunis. 285-6. — Conditions de paix imposées par Scipion, d'après Polybe, 286-8; d'après Appien, 288-291. — Acceptation de ces conditions par les Carthaginois, conclusion d'une trêve, 291. — Ambassade carthaginoise a Rome, 291; la paix est décidée, 291-3. — Conclusion du traité, 293-4. — Retour de Scipion à Rome, 295. — Causes de la défaite de Carthage en Afrique, 295-6. CHAPITRE VII. Carthage, Rome et Masinissa, 297-335 1. Carthage, résignée à sa déchéance, respecte le traité, 297-9. — Rapports corrects entre Carthage et Rome, 300-1. II. Masinissa : son tempérament et son caractère, 301-4. — Étendue de son royaume, 304-5. — Il cherche à constituer un véritable État, 305-6; à développer l'agriculture et le commerce, 116-7; à répandre la civilisation punique, 30i. — Il est célèbre jusque dans les pays grecs, 307-8. — Il reste l'allié fidèle des Romains, 308-9: il leur rend des services dans les guerres d'Orient et d'Espagne, 309-311. — Ses amis à Rouie, 311-2. III. Le traité de l'année 201 permet à Masinissa d'exercer des revendications contre les Carthaginois, 312. — Ambitions du roi, 312-4. — Insuffisance des textes relatifs aux empiétements de Masinissa, 314. — Extrait de Polybe relatif aux Emporia, 314-5. — Textes de Tite-Live relatifs aux Emporia, 315-7; à d'autres territoires, 317-9. — Indications d'Appien, 319-320. — Masinissa s'empare des Grandes Plaines et du territoire de Thugga, 320-1; mission de Caton, 321-2. IV. Les Carthaginois exilent les partisans de Masinissa, 323. — Ils commencent les hostilités contre le roi, 323. — Grande bataille, à laquelle Scipion Émilien assiste, 324. — L'armée punique, cernée, est presque anéantie, 325-6. - Étendue du territoire de Carthage après cette guerre, 326-8. V. La guerre faite par les Carthaginois à Masinissa donne à Rome un pré-texte de rupture, 328-9. — Caton veut détruire Carthage, pour empêcher Masinissa de la prendre, 329-330. — Scipion Nasica est d'un avis opposé, 330-2. — Griefs de Rome contre Carthage, selon Tite-Live, 332-3; ces indications sont inexactes, 334-5. CHAPITRE VIII. — La fin de Carthage, 336-407 1. Sources de la troisième guerre punique, 336. — Polybe, Diodore et Appien, 336-8. — Tite-Live, 338-9. — Zonaras, 339-340. 17 II. Préparatifs militaires de Rome, 340. — Ambassades carthaginoises, 340-2. — Utique se donne à Rome, 342. — Le Sénat romain décrète la guerre, 342-3. — L'armée et ses chefs, 343; Scipion Émilien, tribun militaire, 343-4; appel adressé à Polybe, 344-5. — Carthage se remet à la discrétion de Rome, 345-6. — Conditions imposées par le Sénat romain, 346. — Les Carthaginois s'y soumettent, 346-7. — Passage de l'armée romaine en Afrique, 347-8. — Députation carthaginoise aux consuls, 348. — Carthage livre ses armes, 349. — Les consuls révèlent l'ordre du Sénat de détruire Carthage, 349-350. — Les Carthaginois se décident à la guerre, 351-3. — Lenteurs des consuls, 353; attitude de Masinissa, 353-4. — Opinions en Grèce sur la conduite de Rome, 354. III. Les Romains devant Carthage, 355. — Échec de leurs tentatives d'assaut, 355-6. — Blocus, 357. — Attaque du camp romain, 358. — Expédition vers l'intérieur; Phamaias et Scipion, 358-9. — Nouvelle sortie des Carthaginois, 359. — Expédition contre le camp de Néphéris; grave échec des Romains, 360-1; services rendus par Scipion, 361-3. — Mort de Masinissa; Scipion règle sa succession, 363-5. — Entretien de Scipion et de Phamaias, 365-6. — Deuxième expédition contre Néphéris, 366. — Phamaias passe aux Romains, 366-7. — Scipion retourne à Rome, 368. — Le consul Pison en Afrique; ses insuccès, 368-9. — Énergie des Carthaginois, 369. — Mancinus, entré dans Carthage, s'y trouve dans une situation critique, 370-1. IV. Scipion est élu consul et chargé du commandement en Afrique, 371-2. - Arrivé à Utique, il va dégager Mancinus, 372-4. — Il rétablit la discipline, 374-5. — Il pénètre de nuit dans le quartier de Mégara, mais il n'y reste pas, 375-6. — Massacre des prisonniers romains, 377. - Scipion établit un camp retranché à travers l'isthme, 377-8. — Voulant empêcher le ravitaillement de Carthage par mer, il construit une digue devant l'entrée des ports, 378-9; hypothèses sur l'emplacement de cette digue, 379-382. Les Carthaginois creusent une nouvelle entrée des ports et construisent une flotte, 383. — Bataille navale, 384-5. — Attaque du débarcadère par Scipion, 385. — Les assiégés brûlent ses machines, 385-6. — Le débarcadère tombe au pouvoir des Romains, 386.— Entrevues d'Asdrubal et de Gulussa, 387-9. — Voyage d'exploration de Polybe et de Panoetius sur l'Océan, 389-390; il date de l'année 147, 390-1; les détails en sont inconnus, 391-3. — Prise du camp de Néphéris par Scipion, 393-4; soumission des sujets de Carthage, 394. Scipion ordonne l'assaut de Carthage, 395-7. — Asdrubal incendie le port marchand, 397. — Lælius s'empare du port militaire, 398. — Les Romains maîtres de la place publique, 398. — Combats de rues, massacres, incendies, 399-400. — Reddition des Carthaginois réfugiés dans Byrsa, 400. — Lâcheté d'Asdrubal, mort de sa femme et des transfuges, 401. — Destruction de Carthage, 401-2. — Répartition du butin, 402.3. - Envoi en Afrique de dix commissaires romains; décisions qu'ils prennent de concert avec Scipion, 403-4. — Retour de Scipion à Rome, 404. — Sort des prisonniers carthaginois, 405. — Écrit de Clitomaque, 405-6. — Pensée de Scipion, 406-7. INDEX ALPHABÉTIQUE, 409-417 CARTE : Environs de Carthage, 109 TOME IV : LA CIVISATION CARTHAGINOISE (1924) LIVRE PREMIER : HISTOIRE ÉCONOMIQUE DE CARTHAGE 18 CHAPITRE PREMIER. — Agriculture, 1-52 1. Domaine agricole dont les Carthaginois ont disposé en Afrique, 1-2. — Comme les Phéniciens d'Orient, ils se sont adonnés avec succès à l'agriculture, 2-3. — Traités d'agronomie; Amilcar et Magon, 3-4. -Traductions de l'ouvrage de Magon, 4-5. — Influence exercée par ce traité, 5-7; citations, 8. II. Culture des céréales, 9. — Elle se développe chez les indigènes, sujets de Carthage, 9-11. — Régions de culture, 11-13. — Charrues, 13-15. — Dépiquoirs, 15-16. — Silos, 16-17. — Emploi des céréales, 17-18. III. Cultures arbustives, 18. — Les Phéniciens les répandent en Afrique, 19-20. -- Les Carthaginois se les sont-ils réservées? 20. — Développe-ment de la viticulture, 20-21. — Préceptes de Magon relatifs aux vignobles : exposition, plantation, fumure, disposition des ceps, déchaussage, taille, 21-24. Vinification, 24-25. — Vin de raisins secs, 25. - Usage du vin par les Carthaginois, 25-26. — Commerce des vins, 2627. — Oléiculture, 27-28. — Préceptes de Magon relatifs aux oliviers, 28-29. — Production d'huile, 2930. — Vergers, 30. — Figuiers, 31. — Grenadiers, 32-33. — Amandiers, 33. — Noyers, etc., 34. — Dattiers, 34. — Cultures maraîchères, 35. — Lin, 36. — Emploi de certaines plantes sauvages, 36-37. IV. Élevage des chevaux, 37-39. — Ils appartiennent à la race barbe, 39-40. — Mulets. 40. — Gros et petit bétail chez les Carthaginois et les indigènes, 40-42; transhumance, 42. — Préceptes de Magon relatifs aux boeufs, 42-44. — Moutons et chèvres, 44. — Basse-cour, 44. — Apiculture, 44-46. V. Domaines de l'aristocratie punique, 46. — Condition des terres cultivées par les indigènes, 46-47. — Exploitation des propriétés de la noblesse, 47-48. — Aucune preuve d'exploitation directe par l'État, 48. — Exploitation par les indigènes des terres qu'ils détiennent, 48-49. VI. Mines : absence de documents, 49-50. — Carrières, 50. — Pêche des coquillages dont on tire la pourpre, 50-51. — Pêche des poissons de mer, salaisons, 51-52. CHAPITRE II. — Industrie, 53-108 I. Nécessité de l'industrie à Carthage, 53. — Organisation du travail, 53-54. Documents dont nous disposons, 54-55. — Industries de la pierre et du bois, 55-57. Il. Céramique, 57-58. — Ateliers de Carthage, 58-59. — Médiocrité de cette céramique, 59. — Poteries anciennes, 59-60. — Types nouveaux aux Ve-IVe siècles, 61-62; imitation de la céramique grecque, 6263. — Vases en forme d'animaux, 64. — Vases avec visage humain en relief, 65. — Statuettes en terre cuite, 66. — Figurines de style égyptien et de style grec archaïque, 66-67. — Figurines récentes, de style grec, 68-69. — Disques ornementés, moules à gâteaux, 69-71. — Masques virils grimaçants, d'époque ancienne, 71-73; bustes féminins, 73. — Masques plus récents, 73-74. III. Travail du fer, du cuivre et du bronze, du plomb, 74-75. — Armes, outils, ustensiles communs, 75. — Lames eu cuivre (rasoirs ou hachettes), 76-78. — Aiguières en bronze, 78-80. — Autres vases, 80-81. — Objets en plomb, 81-82. — Garnitures métalliques de coffrets, de cercueils, 82. — Orfèvrerie, 82-83 ; textes anciens, 83-84; documents archéologiques, 84-85. IV. Bijoux en or et en argent, 85. — Époque ancienne, 85-87. — Bagues et anneaux sigillaires, 87. — Bracelets, 87. — Colliers, pendants d'oreille, 88-89. — Étuis à amulettes, 89-90. — Autres bijoux anciens, 90. -- La bijouterie est bien plus pauvre à l'époque récente, 90-91. — Bagues, pendants d'oreille, etc., 9192. — Objets de parure en bronze, plomb, fer, 92. V. Travail des pierres fines, 93; scarabées gravés, 93-94; pierres gravées d'époque récente, 94-95. — Terre émaillée, dite faïence égyptienne, 95; scarabées, figurines, etc., 96-98. — Objets en verre, 98-99. — Ivoire et os, objets gravés ou sculptés, 99-102. — OEufs d'autruche travaillés, 102-3. — Vases en albâtre, probablement importés, 103. — Menus objets en ambre, 103-4. — Tissus, 104-5. — Cuirs, 105. — Vannerie, 105. — Parfumerie, 106. 19 VI. Conclusion, 106. — Manque d'originalité de l'industrie punique; ses modèles, 107. — Décadence de la technique, 107-8. — Manque de sens artistique, 108. — Le goût pour les objets étrangers prouve la médiocrité de cette industrie. CHAPITRE III. — Commerce, 109-169 I. Importance du commerce chez les Carthaginois, 109-110. — C'est surtout un commerce maritime, 1101. — Marine marchande, 111-2. — Qualités commerciales des Carthaginois, 112-3. II. Rôle de l'État dans le développement du commerce, 113-5. — Carthage se réserve l'exploitation commerciale d'une bonne partie de l'Occident, 115; au delà du détroit de Gibraltar, 115-7; sur les côtes septentrionales de la Berbérie, 118; sur la côte orientale de la Tunisie et en Tripolitaine, 119-120; en Sardaigne, 120-1; en Espagne, 121; dans les petites îles de la Méditerranée occidentale, 121-2. — Perte de ces monopoles, 122. — Les Carthaginois s'assurent un libre accès dans les ports étrangers, 122-3. — Concessions faites par Carthage à ses émules commerciaux, 123-4; le port de Carthage est ouvert aux étrangers, 124: liberté du commerce dans la Sicile occidentale, 124-5. — Mesures de police contre les pirates, 125-7; accords diplomatiques relatifs à la piraterie, 127-8. — Travaux publics, 128; port marchand de Carthage, 128.9; routes, 129-'130. — Adoption tardive de la monnaie, 130. III. Mouvement commercial, 131. — Importations puniques sur les côtes de l'Occident, d'après le mobilier des tombes, 131-2. — Commerce d'importation dans l'Afrique du Nord, 132-4; dans d'autres régions de l'Occident, 134-5. — Exportations, 135; esclaves, 135-6; matières premières, 136-7; denrées alimentaires, 137. IV. Relations entre le littoral des Syrtes et l'intérieur de l'Afrique, par le Fezzan, 138-9; en quoi consistait ce commerce? 139-140. — Les Carthaginois vont chercher de l'or sur la côte africaine de l'Océan, 141. — Leur commerce à Cerné, 141-2. — Ils vont chercher l'étain de la presqu'île de Cornouaille, 142-4. V. Le commerce punique avec le Sud de la Gaule est sans importance, 144-5. — Objets phéniciens dans de vieilles tombes de l'Italie centrale; rien ne prouve qu'ils aient été introduits par des Carthaginois, 145-6. — Vases de bucchero trouvés à Carthage; sont-ils étrusques? 146-7. -Preuves et indices de relations commerciales entre Carthage, d'une part, les Étrusques et Rome, d'autre part, 148-9; ce que les Carthaginois importaient en Italie, 149-150. — Leur commerce avec les Grecs de Sicile, 151-2. — Marchands carthaginois en Grèce, 152-3. — Importation de vins de Rhodes à Carthage, 153-4. — Objets grecs trouvés dans les tombeaux puniques, 154. — Vases protocorinthiens, 154-5. — Vases corinthiens, 155-6. — Rareté des vases peints attiques, 156-7. — Vases peints d'époque récente, importés en général d'Italie, 157-8. — Vaisselle de la Grande Grèce à vernis noir, 159-161. — Lampes, 161-2. — Réchauds, 162. — Statuettes en terre cuite, 162-3. — Bronzes, 163. — Autres objets, 163-4. — Valeur médiocre de ces importations; leur provenance, 164. — Commerce avec Tyr, 164-6; avec l'Égypte, 166. VI. L'importance du commerce carthaginois est attestée par les auteurs anciens, 166-7. — Elle n'est pas confirmée par les découvertes archéologiques, 167. — Carthage parait s'être enrichie surtout par le commerce de l'étain, de l'argent et de l'or, 167-8. --- Activité des Carthaginois comme courtiers, 168. — Les données de l'archéologie sont insuffisantes pour faire écarter le témoignage des textes, 168-9. LIVRE II : MOEURS ET CROYANCES 20 CHAPITRE PREMIER. — Vie et moeurs des Carthaginois, 171-220 I. Population de Carthage, 171.—Éléments phéniciens, 171-2. — Éléments non phéniciens, 172. — Ces éléments paraissent s'être assez bien fondus, 172-3. — Esclaves, 173-4. — Indigènes africains, 174-5. — Grecs, 175. — Italiens, 175-6. — Observations anthropologiques, 176-7. II. La langue punique, 177; ce que nous en connaissons, 177-9. — Parenté du phénicien et de l'hébreu, 179. —Altérations du phénicien en Afrique, 180-1. — L'écriture punique, 181-2. — L'écriture néopunique, 182-3. III. Les noms propres carthaginois, 183-4. —Le costume punique : hommes, 184-7; femmes, 187. — Parures, 188. — Les Carthaginois pratiquaient-ils la circoncision? 188-9. — Autres coutumes orientales; calendrier, poids et mesures, 189-190. — Influence de l'hellénisme, 190-2. — Connaissance de la langue grecque, 192-3. IV. L'architecture punique, 193; à peu près inconnue, 193-4; le mausolée de Dougga, 194-5. — Procédés de construction : grand appareil, blocage, pisé, briques : 195-6. — Absence de marbre, 196; revêtements en stuc, 197. — Décoration, 197-8. — Éléments égyptiens, 198-9. — Éléments grecs, 200; chapiteaux éoliques, 200-1; chapiteaux ioniques, 201-3 ; ordre dorique, 203-4; autres motifs d'ornementation, 204-5. V. Grand nombre de statues apportées à Carthage, 205. — Boéthos le Carthaginois, sculpteur, est sans doute un Grec, 206. — Sarcophages grecs en marbre, de type architectural, 206-7. — Sarcophages à couvercle sculpté, 207-9; ce sont des oeuvres grecques exécutées sur commande, 209. — Coffrets funéraires sculptés, 209-210. — Stèles votives et funéraires, 210-1. — Statues funéraires, 212. — Médiocrité de ce qui n'est pas pure-ment grec, 212. VI. Bibliothèques à Carthage, 212. — Ce qu'on sait de la littérature punique, 213. - Écrits grecs pour des lecteurs carthaginois, 213-4. — Carthage n'a pas été un foyer de pensée et de science, 215. VII. Qualités intellectuelles et morales des Carthaginois, 215-6. — La famille; condition des femmes, 216-7. - Vices reprochés aux Carthaginois : amour de l'argent, 217; mauvaise foi, 217-8; cruauté, 218-9. — Antipathie qu'inspire leur caractère, 219-220. CHAPITRE II. — Les dieux, 221-350 I. Documents pour l'étude de la religion carthaginoise, 221. — Inscriptions, 221. — Noms théophores, 221-2. — Noms grecs et latins de divinités, 222; dans le traité d'Hannibal et de Philippe, 222-4. — Monuments figurés, 224. — Documents africains de l'époque romaine, 224-5. — Insuffisance de nos connaissances, 225. II. Importance de la religion dans la vie publique et privée des Carthaginois, 226-7. — Sentiments des hommes à l'égard des dieux, 227-8. — Dieux des cités et dieux de la nature, 228-9. — Diffusion des dieux et des cultes, 229-230. — Emprunts à d'autres religions, 230-1. — Démons, 231. — Classement hiérarchique des dieux, 231-2. — Couples et triades, 232-4. — Noms génériques, titres, servant souvent de noms propres, 234-5. — El, Allat, Elim, Elôn, 235-7. — Baal, Baalat, 237-8. — Aden, 238-9. — Rabbat. 239. — Milk, Milkat, 239-240. — Tanit est-il un nom propre? 240-2. — Ashtart est-il un nom propre? 242-3. III. Tanit Pené Baal, principale divinité de Carthage, 243. — Adorée en d'autres lieux de l'Occident, 243-4. — Que signifie Pené Baal? 244-7. — Tanit est une déesse de la fécondité, 247. — Est-elle une déesse lunaire? 247-251. — Astarté à Carthage, 251-2; ailleurs, 252. — Nature d'Astarté, 252-5. — Héra, Iuno, noms donnés à la principale déesse de Carthage, 255-6; mentions de cette déesse ailleurs en Occident, 256. — Sa nature, 256-7. — En Occident, Astarté a été identifiée, non avec Aphrodite-Vénus, mais avec Héra-Junon, 257-8. — Héra-Junon répond aussi à Tanit Pené Baal, 258. — Divinités de l'Afrique romaine qui répondent à Tanit Pené Baal et à Astarté, 258 : déesse représentée sur des bandeaux sacerdotaux, 258-9; Ops, 259-260; Nutrix, 260; Caelestis, 261-3. — Tanit Pené Baal et Astarté sont-ils 21 deux noms d'une seule déesse? 263-5. — Tanit Pené Baal parait être une forme africaine d'Astarté, 265. — Le daimoon Karchedonion [en grec] du traité d'Hannibal et de Philippe, 265-6. — Didon et Tanit, 267. — Tanit Pené Baal et Déméter n'ont pas été identifiées, 267-9. — Images d'Astarté et de Tanit Pené Baal, 269; nues, 269-271; avec des ailes, 271; avec des attributs égyptiens, 271-2; avec une tête léonine, 273-5; images empruntées à l'art grec, 275-7. IV. Baal Hammon à Carthage, 277; ailleurs en Occident, 278-9; en Orient, 279. — Variantes orthographiques du mot qui suit Baal dans le nom du dieu, 279. — Hypothèses sur la signification de ce mot, 279-281. — Identification avec Ammon, 281-4. — Baal Hammon est-il, comme Ammon-Râ, un dieu solaire? 284-5. — Comment s'explique son absence dans les noms théophores, 285-6. — Il ne s'est pas confondu partout avec Ammon, 286. — Images de Baal Hammon, 286-7. — Il est identifié avec Saturnus à l'époque romaine, 287-8. — Cronos-Saturne phénicien (Baal Hammon) à Carthage, 288-9; ailleurs en Occident, 289-290. — Pourquoi Baal Hammon a-t-il été identifié avec Cronos? 290. — A-t-il été identifié avec Apollon, avec Hercule? 291-2. — Zeus-Jupiter carthaginois, 292-3. — Est-ce Baal Hammon? 293. — C'est probablement Baal Shamim, 293-5. — Baal Addir, 295-7. — Le Baal d'Hadrumète, 297-9. — Le Baal à la hache, 299-300. — Autres images de Raab, 300-1. V. Melqart à Carthage, en Occident et à Tyr, 301-2. — II est identifié avec Héraclès, 302-3. — Héraclès à Carthage, 303. — Héraclès, Hercule en Occident n'est pas toujours Melqart, 303-4. — Culte de l'Hercule phénicien près de Gadès, 304; ailleurs en Occident, 304-7. — Noms de lieux, 307-8. — Légendes sur les exploits d'Hercule en Occident, 308-9; en général, elles ne se rapportent pas à Melqart, 309-310. — Nature de Melqart; il paraît être un dieu solaire, 311-3. VI. Eshmoun à Carthage et ailleurs, 314. — Il est identifié avec Esculape, 314-5; culte de l'Esculape phénicien en Occident, 315. — Eshmoun a-t-il été identifié avec d'autres dieux, Dionysos, Hermès, Apollon? 315-7. — Nature d'Eshmoun, 318-9. — Le serpent lui est-il attribué, comme à Esculape? 320-2. — Iolaos, nom grec d'un dieu phénicien, 322-3. — Le nom phénicien était-il loi? 323. — Faut-il identifier Iolaos et Eshmoun? 323-4. — Adonis de Byblos fut-il adoré en Occident? 324. — Le dieu Pygmalion, le dieu Poumaï, 324-6. VII. Reshouf, 326-7. - Apollon, 327-9; ce nom grec a peut-être désigné plusieurs dieux phéniciens, 329. — Sakkôn, 329. — Hermès phénicien, 329-330. — Cid, 330-1. — Arish, 331-2. — Baal Çafôn, 332. — Shadrapa, 332-3. — Miskar, 333-4. — Sokaroua (?), 334. — Çadambaal et Çalambaal, 334. — Haouat (?), 334-5. — Noms divins douteux, 335. — Mention douteuse de Dagon, 335. — Triton et Poseidon phéniciens, 336-7. — Dieux associés par couple, Cid Melqart, Cid Tanit, etc., 337-8. — MLK devant, des noms divins, 338-340; prétendus anges, 340-1. VIII. Dieux égyptiens, 341-2. — Bès, 343-4. — Les Patèques et le dieu égyptien Ptah, 344; ChousôrHéphaistos, 344. — Dieu nain dans l'île d'Ibiça, 345; à Cherchel, 345. — Déméter et Coré à Carthage, 346; y ont-elles reçu des noms puniques? 346-7. — Les Cereres, 347-8. — L'Astarté de l'Éryx, 348-9. — Sabazios (?), Dousarès (?), 349. — Conclusion, 349-350. CHAPITRE III. — Le culte, 351-425 I. Divinités représentées sous forme humaine; ce n'est pas un usage général, 351-2. — Oreilles, yeux, bouche, sur des stèles, 352. — La main droite ouverte, 352-5. — Images d'animaux sacrés, 355-8. II. Symboles divins, 358. — Le disque ailé, 358-9. — Astres, 359-360. — Le croissant entourant le disque, 360-4. — Le caducée, enseigne sacrée, 364-7. — Autres enseignes sacrées, 367-9. — Le palmier, 369. — La grenade sur une colonne, 369-370. — Le flacon sur un socle, 370-1. III. Diverses sortes de pierres sacrées, 371-3. — Tendances à l'anthropomorphisme, 373. — Pierres sacrées dans des cultes d'origine punique, à l'époque romaine, 373-4. — Pierres sacrées à l'époque punique, 374; bétyles, 374-5; pierres dressées, 375-7. 22 IV. L'image dite signe ou symbole de Tanit, 377-380. — C'est certainement une Image divine, 380-1. — Elle ressemble à la croix ansée des Égyptiens, mais a une signification différente, 381. — Elle n'est pas un symbole de la prière, 381-2. - Ce n'est que tardivement qu'elle est devenue une figure humaine, 382-3. — Elle ne paraît pas être l'image d'une pierre sacrée, 383. — La partie supérieure représente un astre, 3835. — Hypothèses non fondées concernant les bras de l'image, 385. — Ces bras représentent probablement une table d'autel, pourvue de cornes, 385-7. — L'autel a peut-être été quelquefois remplacé par une pierre sacrée, 387. — Le symbole de Tanit dressé sur un socle, une tige, une hampe, 388. — II n'appartient pas à Tanit Pené Baal seule, 388-390. V. Les lieux du culte, 390. — Grottes, 390. — Hauts-lieux, 390-1. --Enceintes sacrées, 392. — Temples; dispositions générales, 392-4. — On ne sait presque rien sur les sanctuaires carthaginois, 394-6. VI. Prêtres et prêtresses, 396-7. — Hiérarchie, 397-8. — Recrutement du clergé, 398-9. — Ce clergé ne forme pas une caste, 399-400; il ne s'occupe que du culte, 400. — Costume sacerdotal, 400-1. — Personnel inférieur, 401-2. — Prostituées, 402-4. VII. Fêtes religieuses, 404-5. — Sacrifices, 405. — Victimes humaines, 405-6. — Sacrifices de prisonniers, 407. — Sacrifices humains annuels à Hercule, 407; à Saturne, 408-9. — Sacrifices extraordinaires d'enfants à Saturne, 409-410. — Tarifs de sacrifices, 410-1. — Tarif de Marseille, 411-2; animaux immolés, 412; différentes sortes de sacrifices, 412; taxes perçues par les prêtres, 412-3; parts de victimes revenant aux prêtres et aux auteurs des sacrifices, 413; offrandes non sanglantes, 413-4. — Autres tarifs, 414. — Images se rapportant aux sacrifices et aux offrandes, sur des stèles, 414-5. — Destination des stèles, dépôts qu'elles surmontent, 415-6. — Stèles de Carthage, 416-7; dédicace, 417-8; images. 418-420; date, 420. — Stèles trouvées en d'autres lieux, 420; à Hadrumète, 421; en Sardaigne, 421. — Oracles, divination, 421-3. — Amulettes, 423-4. --Magie, 424-5. CHAPITRE IV. — Les pratiques funéraires, 426-469 I. On connaît bien les pratiques funéraires des Carthaginois, mais peu leurs croyances sur la vie future, 426-7. — Les types de tombes sont les mêmes chez tous les Phéniciens, 427. — Les sépultures sont presque toujours souterraines, 427-8. — Fosses anciennes, 428-9. — Tombes à . puits, 429. — Caveaux construits, 429-430. — Caveaux creusés, 430; aux VIe-Ve siècles, 430-1 ; au IVe siècle, 431 ; aux IIIe-IIe siècles, 432-3. — Fosses récentes, 433. — Distribution des sépultures dans la presqu'île de Carthage, 4334. — Il n'y a pas de règles d'orientation, 434-5. — Dans les caveaux, le nombre des morts va croissant; tombeaux de famille, charniers, 435. — Sépultures phéniciennes hors de Carthage, 436; fosses, 436; caveaux à puits, 436-8. — Pierres dressées au-dessus des tombes, 438-9; cippes, 439; stèles à figures, 439440. — Caissons, 440-1. — Y avait-il des mausolées à Carthage? 441-2. II. Cas d'incinération au VIIe siècle, 442-4; la prétendue défense de Darius, 444. — Inhumation, 444. — Cercueils, 445-6. — Sépultures d'enfants en jarre, 446-7. — Embaumement, 447-8. — Incinération à Carthage aux IIIe-IIe siècles, 448-450; hors de Carthage, 450. — Ossuaires en pierre, 450-1. — Ossuaires en terre cuite, 451; avec inscriptions à Hadrumète, 451-2. -- Tas d'os calcinés, 452. — Modes d'ensevelissement empruntés aux indigènes, 452. — Corps repliés, teints en rouge, 452-3. — Ossements non brûlés, rassemblés pèle-mêle après décharnement, 454-5. — Décharnement hâté par une combustion sommaire, 455-6. III. Mobilier funéraire, 456. — Poteries, quelquefois munies d'une inscription, 456-7. — Vaisselle pour manger et boire; aliments, 457-8. -- Autres objets enfouis avec les morts, 458-9. — Croyance à une survie dans la tombe, 459-460; nécessité d'une sépulture, 460-1. — Affaiblissement de cette croyance, 461. — Incinération et survie matérielle, 461-2. — Croyance à un séjour commun des morts, 462-3. — Espérance d'une vie future bienheureuse (?), 463-5. — Certains morts ont-ils reçu des honneurs divins? 465-6. — On n'a pas de preuves d'un culte des morts chez les Carthaginois, 466-9. 23 CHAPITRE V. -- Rôle historique de Carthage, 470-198 I. Lacunes de nos connaissances sur l'histoire de Carthage, 470-1. — Les découvertes archéologiques ne suppléent pas à l'insuffisance des textes, 471-2. II. Causes et développement de la puissance de Carthage, 472-5. — Rôle des Magonides; leur oeuvre reste inachevée, 475-6. — Gouvernement de l'aristocratie, du milieu du ve siècle au milieu du IIIe, 476; abandon de la politique impérialiste, 476-7. — Essor de l'agriculture et du commerce, 477-8. — Les fondements de la puissance de Carthage ne sont pas très solides, 478-9. — Ses remparts et sa marine, garanties de son existence, 479. — Incapacité du gouvernement aristocratique pendant la première guerre contre Rome, 480. — L'oeuvre des Barcides, 480-1. — Échec du plan d'Hannibal, 481-2. — Effondrement de la puissance punique, 482. -- Visées de Masinissa, que Rome déjoue en détruisant Carthage, 483. III. Les Carthaginois ont fait peu d'emprunts aux indigènes, 484. — Ils en ont fait beaucoup plus aux Grecs, 484-5. — Mais ils sont restés des Orientaux, 485. — Ils se sont opposés à la propagation de l'hellénisme en Occident, 486. — Ils ont très peu contribué à la civilisation générale, 486. IV. Développement et disparition de la civilisation phénicienne dans la Sicile occidentale, 487; à Malte, Gozzo, Pantelleria, 488; en Sardaigne, 488-9; à Ibiça, 489; en Espagne, 490-1. — En Afrique, la civilisation punique subsiste après la destruction de Carthage, 49l : dans les colonies du littoral, 492; sur l'ancien territoire carthaginois, 492-4; dans les royaumes indigènes, 494-6. — La domination romaine ne la fait pas disparaître, 496; persistance de la langue punique, 496; autres survivances, 497. — Carthage a préparé l'oeuvre de Rome en Afrique, 497-S. — La religion punique a peut-être développé certains sentiments qui ont favorisé l'accueil fait par les Africains au christianisme, 498. — La persistance de la langue punique a peut-être aidé à la diffusion de la langue arabe chez les Berbères, 498. INDEX ALPHABÉTIQUE 499-507 TOME V : LES ROYAUMES INDIGENES. ORGANISATION SOCIALE, POLITIQUE ET ECONOMIQUE (1927). INTRODUCTION I. La lisière septentrionale du Sahara sera la limite géographique de notre étude, 1. — Condition actuelle des noirs dans le Sahara, 1-2. — Prédominance des Berbères nomades, 2. — Ces Berbères ne sont probablement pas venus dans le Sahara central et occidental avant le IIIe siècle de notre ère, 2-3. — Dans quelles conditions ils sont venus et ce qu'ils ont apporté, 3-4. — Il y avait des oasis bien avant eux, 4; des Berbères sédentaires en ont créé quelques autres au moyen âge, 4. — Des Libyens se sont établis dans le Sahara oriental dès une époque très reculée, 1-5; mais non pas dans le Sahara central et occidental, 5-6. — Ce sont des Éthiopiens qui, dans l'antiquité, occupent cette contrée jusqu'au voisinage de la Berbérie, 6-7. — Ils la cultivent, 7. — Ils sont maîtres chez eux et forment des nations, 7. — Ils ont des relations avec les habitants de la Berbérie, 7-9; quelquefois aussi des conflits, 9-10. — Mais, avant d'être conquis par des Berbères, le Sahara a été fort peu mêlé à l'histoire de la Berbérie, 10-11. II. Avant la conquête romaine, la Berbérie était fort mal connue des Grecs et des Latins, Il-12. — Informations des Ioniens, 12. — Carthage écarte les Grecs, 12. — Les connaissances d'Hérodote s'arrêtent à la Tunisie orientale, 13. — Le Périple dit de Scylax, 13.— L'expédition d'Agathocle, 13. — Périples d'Ophélas et de Timosthène, 14. — Ératosthène, 13-14. — Les guerres puniques, 14. — Polybe, 14-15. — 24 Artémidore, 15-16. — Posidonius, 16. — Le Bellum Africain, 16-17. — Salluste, 17. — Écrits du roi Hiempsal, 17. — Les Libyca du roi Juba II, 17. — Grecs auteurs de Libyca, de recueils de mœurs barbares, 17-18. — Strabon, 18; insuffisance de sa description de l'Afrique du Nord, 18-19; elle n'est pas au courant, 19-20; auteurs que Strabon utilise accessoirement, 21; ses principales sources sont Ératosthène, Artémidore, Posidonius, 21-22. — Pomponius Méla a peu ajouté à une source déjà ancienne, 22; cette source est un écrit latin, composé peu après Jules César, 22-24. — Renseignements fournis par l'épigraphie punique et libyque, 24; par la numismatique, 24-25; par les monuments funéraires, 25. — Comparaisons à faire avec l'histoire plus récente de la Berbérie, 25. LIVRE PREMIER : ORGANISATION SOCIALE ET POLITIQUE CHAPITRE PREMIER. — Les cadres de la société indigène, 27-81. 1. Des agglomérations importantes se sont formées dès une époque fort lointaine, 27-28. — Ailleurs, solidarité probable d'habitants de stations très voisines, 28. — Raisons de ces groupements, 28. — Quelles relations ont eues entre eux les individus qui les composent?, 28. — A-t-on des indices d'une promiscuité sexuelle primitive?, 29. — Assertions d'Hérodote, très sujettes à caution, sur la communauté des femmes chez certaines peuplades libyennes, 29-30. — La nuit de noces chez les Nasamons, 30; le droit du seigneur, 31. — Prostitutions sacrées, 31-32; nuits de l'erreur, 32-33; autres rites sexuels, 33. — Offre d'une femme à l'hôte, 33. — Rien de tout cela ne prouve une communauté primitive des femmes, 34. — Licence des mœurs chez les Berbères, 34. II. Haute antiquité du mariage et de la famille chez les Libyens, 34-35. — Formes diverses de la famille, 35. — Aucune preuve d'exogamie en Berbérie, 35-36. — Famille maternelle et filiation utérine, 36; ce système est en usage au Soudan, 36-37; on n'a aucune preuve qu'il ait existé chez les Libyens, 37. — Mais la famille maternelle existe chez les Touareg, 37-38; d'où leur est-elle venue?, 38. — La famille maternelle n'atteste pas le matriarcat, 39. — Prétendus indices d'antique matriarcat chez les Berbères, 39; les Amazones de Diodore, 39; rôle politique de quelques femmes célèbres, 39-40; puissance magique attribuée aux femmes, 40-41. III. Uniformité du système familial chez les Berbères, 41; impossibilité de dire comment il s'est répandu, 42. — La famille paternelle, 42. — Elle remonte à des temps très reculés, 42; preuves pour les temps historiques, 42-43. — Les Berbères se marient jeunes, 43; prix attaché à la virginité de la femme, 43. — Le mariage, 43; distinguer les rites, d'origine magique, 43-44, et l'achat de la femme, 44-45. — Monogamie et polygamie, l'une et l'autre en usage dans l'antiquité, 45-46; épouses et concubines, 46; motifs de la polygamie, 46-47. — Cohabitation des époux, 47. — Droit de répudiation, unilatéral, 47. — Devoir de fidélité, unilatéral, 47-48. — Hommes et femmes ont une existence distincte, 48-49. — En général, condition inférieure des femmes, 49. — Condition bien meilleure chez les Touareg, 49-50; comment l'expliquer?, 50-51. — Nombreux enfants, 51. — Devoirs des parents, 51. — Droits du père, 5152. — Filiation par adoption, 52. — Jugement sur celte famille, 52-53. IV. La famille étendue, ou agnatique, 53-54. — Elle est appelée par les Latins, non gens, mais familia, ou tribus, 54-55. — A-t-elle un culte particulier?, 55. — Vie commune et indivision de certains biens, 55. — Le chef de la famille agnatique, 56. — Autonomie de cette famille, 56. — Solidarité vis-à-vis des étrangers, 56; vengeance et responsabilité collectives, 57. — Rapports avec d'autres groupes, 57. — Fractionnement des familles agnatiques, 57-58. V. La famille agnatique a peut-être été çà et là pleinement indépendante, 58. — Besoin d'associations plus larges, 58. — Transhumance et nomadisme, s'imposant à beaucoup de pasteurs, 59; conditions de ces migrations, 59-60; causes de conflits, 60; d'où nécessité pour les pasteurs de s'unir, 60-61. — Contraste entre les vies pastorale et agricole, 61. — Causes de conflits entre agriculteurs, 61: entre agriculteurs et pasteurs. 61-62. — Nécessité pour les agriculteurs de se grouper dans des villages. 62. — Ce que sont ces 25 villages, 62. — Eléments constitutifs des sociétés villageoises, 62-63. — Conseils d'anciens, 63-64: leurs attributions. 64. — Règlements pour le maintien de l'ordre, 64-6.5. — Souvent, la république se passe d'un chef, 65. — Maires de villages, 65-66. Caractère de ces républiques villageoises, 66. VI. Les tribus sont essentiellement des ligues de défense et d'attaque, 66-67. — Ce ne sont pas des familles élargies, 67. — Haute antiquité des tribus, 67-68. — Noms sous lesquels les Grecs et les Romains les désignent, 68. — Territoires des tribus chez les pasteurs du Tell, 68.69: chez les agriculteurs, 69; chez les nomades, 70.— Tribus dépourvues de chef, 70. — Chefs de guerre, 70. — Certains se maintiennent après la guerre et transmettent leur pouvoir à leur famille, 70-71. — Noms donnés à ces nobles, 71-72. — Nature de leur autorité, 72; rien ne prouve qu'elle ait eu un caractère religieux, 72-73. VII. Conflits entre tribus, 73. — Des tribus disparaissent; d'autres sont refoulées, ou deviennent vassales, 73-74. — Contrats entre tribus, 74. — Un certain équilibre se réalise, mais il est très instable, 7475. — Causes internes de désagrégation dans les tribus, 75-76. — Changements fréquents, qu'atteste la nomenclature géographique, 76. VIII. Confédérations temporaires de tribus, 76-77. — Ébauches de peuplades, 77. — Formation d'États, 77. — On n'a pas de preuves de l'existence d'États aux temps préhistoriques, 77-78; aucun argument solide à tirer du récit d'Hiempsal, dans Salluste, 78; ni des généalogies berbères, 79. — Importance probable des armes en fer et du cheval, 80. — Mode de formation des États berbères, 80. — Comment ils disparaissent, 80-81. — Causes géographiques qui s'opposent à l'unité, 81. CHAPITRE II. — Tribus, nations et peuples, 82-120. I. Tribus et peuplades mentionnées antérieurement à la conquête romaine, 82 : dans Hérodote, 82-84; dans des auteurs plus récents, 84-87. II. Nations, 88. — Les Maures (Maurousioi, Mauri), 88-89. — Étymologies proposées, 89-90. — Les Maures ont d'abord été une tribu, 90. — Le royaume des Maures, 90-91. — Limites de ce royaume, 91; à l'Est, la Mulucha (aujourd'hui la Moulouia), 91-94. — Extension vers l'Est du nom de Maures, 94-95. — Masaesyles et Massyles, 95-96. — C'étaient d'abord des tribus, 96-97. — Hypothèse au sujet du tombeau royal dit le Médracen, 97-98. — De quand datent les royaumes masæsyle et massyle?, 98-99. — Leurs limites, 99-100. — Tribus indépendantes, 100. — Fin du royaume masæsyle, 101. — Persistance des noms désignant ces royaumes, 101-2. III. Libyens, terme d'origine indigène; les Lebou, 102. — La Libye. continent, 102. — Libues [en grec], habitants de l'Afrique septentrionale. 102-3: dans un sens plus restreint, sujets de Carthage, 103. — Emploi de ce nom par les Carthaginois, 103-4. — Il ne paraît pas avoir appartenu à la langue des indigènes de la Berbérie, 104-5. — Libyens nomades, dans Hérodote et d'autres, 105. — Noµades; employé comme nom propre, 105; Numidae, en latin, 105-6. — Origine de ce nom, 106; peut-être désignait-il d'abord une tribu, 106-7. — Il s'étend à l'ensemble des indigènes non sujets de Carthage, 107. — Puis le sens se restreint, 107-8. — Les Gétules, 109. — D'où vient ce nom?, 109. — Les Gétules ne constituent pas un État,, 109. — Leur extension géographique, 109-110; Gétules au Maroc, 110-1 ; Gétules plus à l'Est, 111-2. — Rapports des Gétules, Berbères nomades, avec les royaumes de l'Afrique du Nord, 112. IV. Les Berbères (Berâber en arabe), 112-3. — Ce n'est pas un nom ethnique ancien, 113-4. — Ce mot, d'origine latine, vient de barbares, 114-5. — Le terme Amazigh chez les indigènes, 115-6. Mazigh, ancêtre légendaire des Berbères, 116. — Mazigh, nom propre d'individus dans l'antiquité, 116; nom de tribus à l'époque romaine, 116-7; nom de tribus ou de peuplades avant l'époque romaine, 117-8. — Sens plus général donné à ce terme, 118-9. — C'était peut-être à l'origine un adjectif, signifiant noble ou libre, 119. — Pourquoi désigne-t-il de nombreux groupes d'indigènes?, 120. 26 CHAPITRE III. — Les rois et leurs sujets,121-167. 1. La royauté, 121. — Les femmes en sont exclues, 121. — Elle est héréditaire, 121. — Chez les Massyles, elle est d'abord la propriété d'une famille et est réservée au plus âgé de la famille, 121-2. — Pourquoi cet ordre de succession ne se maintient pas, 123. — La succession de Masinissa, 123-4. — La succession de Micipsa, 124. —Transmission du pouvoir en Numidie après Jugurtha, 125. — Transmission du pouvoir chez les Masæsyles, 125; chez les Maures, 125-6. II. Titres que portent les rois, 127. — Insignes royaux, 127-8. — Étiquette, 128-9. — Pompe royale, 129. III. Le pouvoir royal, absolu en théorie, est limité par l'autonomie des groupes sociaux et politiques dont se compose le royaume, 129-130. — Tribus, 130. — Cités, 130. — Anciennes colonies puniques du littoral; leur constitution municipale, 130-1. — Cités d'origine indigène; leur constitution, 131-2 ; emprunts probables au régime municipal punique, 132-3. — Institutions municipales qui peuvent être indigènes, 133. — Organisation de la cité de Thugga, 133-4. — Cirta, 134-5. — Autres indices d'institutions municipales, 135. — Autonomie probable des cités, 135. — Leur territoire, 136. IV. Caractère anarchique des indigènes, 136-7. — Résistances à la royauté, 137-8. — Elle se maintient pourtant, 138. — Nécessité pour les rois de disposer de grandes ressources, 139; comment ils peuvent se les procurer, 139. — Tout le poids de l'État repose sur le souverain, 140. — Il n'y a pas de véritables fonctionnaires publics, 140. — Seulement des hommes de confiance, parents ou amis, 140-2. V. Politique royale : diviser pour régner, 142-3. — Emploi de la force, 143. Forteresses royales, 1434. — Troupes mobiles pour la police du royaume, 144-5. — Armées pour les guerres, 145. — Les corps réguliers et les contingents, 145. — Recrutement des réguliers, 145-6. — Leur organisation, 146; cavalerie et infanterie, 147. — Soldats étrangers, 147-8. — Le condottiere Sittius, 148. — Contingents levés en temps de guerre, 148-9. — Défauts de ce système, 149-150. — Matériel de siège, 150. — Éléphants, 1501. — Marine, 151-2. VI. Ressources financières, 152. — Inégalité des charges fiscales, exemptions, 152. — Impôts sur les produits du sol, 152-3 ; sur le bétail, 153-4. — Impôts sur les citadins, 154. — Les opérations financières incombent sans doute aux chefs de ceux qui doivent les impôts, 154. — Perception par voie d'exécution militaire, 154-5. — Autres ressources, 155. — Richesse des souverains, 155. — Trésors royaux, 156. — Largesses royales, 156; butin fait par les Romains, 156. — L'or et l'argent viennent de l'étranger; rareté des monnaies indigènes en métaux précieux, 156-7. — Monnayage royal aux III-IIe siècles, 157-9; au Ier siècle, 159-161. VII. La royauté de Syphax, 161-2. — La royauté de Masinissa, 162. — Les rois indigènes après Masinissa, 162-3. — Agitation et désordre presque permanents, 163. — Haines et meurtres dans la famille royale, 163-4. — Partages et démembrements, causes de guerres civiles, 164. — Conspirations et trahisons, 164-5. — Révoltes, 165. — Tribus indépendantes, 165. — Le péril gétule, 165-6. — Guerres entre rois voisins, 166. — Effondrements, 167. — Conclusion, 167. LIVRE II : EXPLOITATION DU SOL ET MODES D'HABITATION CHAPITRE PREMIER. — Élevage et culture, 169-212. 1. La chasse procure aux indigènes une partie de leur nourriture, 169. — Elle diminue le fléau des fauves, 169-170. — Elle fournit à l'étranger de l'ivoire, des peaux et des animaux vivants, 170. — Animaux envoyés à Rome pour les spectacles du cirque, 170-2. — Procédés de chasse, 172-3. 27 II. Abondance du bétail, 174; importance de la vie pastorale. 174. — Antiquité de l'élevage, 174-5. — Il se maintient, malgré les progrès de l'agriculture, 175-6. — Pasteurs presque sédentaires, 176. — Nomades, 177-8. III. Les indigènes n'élèvent sans doute pas de porcs, 178. — Moutons et chèvres, 178-9. — Bœufs, 179-180. — Anes, mulets, 180-1. — Les chevaux sont très nombreux, 181. — Sollicitude des rois pour l'élevage des chevaux, 181-2. — Ces animaux appartiennent à la race barbe, 182-3; leurs qualités, 183-4. — Abandon des chars de guerre, 184. — A quoi l'on emploie les chevaux, 185. — Comment on les monte, 185-6. IV. Antiquité de la culture des céréales, 186-7. — Impulsion donnée à l'agriculture par Masinissa, 187; intérêt qu'il y trouve, 187; conditions favorables, 187-8. — Combinaison des vies agricole et pastorale, 188. — Défrichements, 189. — Main-d’œuvre abondante, 189. — Masinissa donne l'exemple à ses sujets, 189-190. — L'agriculture après Masinissa, 190. — Preuves de la culture des céréales (monnaies, textes), 190-2. — Régions productrices : Numidie orientale, 192; Numidie occidentale, 192-3; Maurétanie, 193-4, — Exagérations sur la fertilité de l'Afrique, 194-5. — Pratiques agricoles : labours, moisson, 195-6. — Conservation des récoltes : silos, 196-7; magasins communs, 197-8. — Vente des grains, 198-9. V. Part des Phéniciens au développement de l'arboriculture en Berbérie, 199-200. — Cultures arbustives autour des vieilles villes maritimes, 200 ; olivettes autour de Leptis la Grande, 200-1. — L'arboriculture se répand peu parmi les indigènes, 201-2. — De vastes étendues ne seront plantées en oliviers que sous l'Empire romain, 202. — Pas de viticulture, 202. — Termes latins désignant des arbres fruitiers et attestant une culture tardive, 202. — Causes du médiocre développement de l'arboriculture, 203. — Les oasis appartiennent pour la plupart aux Éthiopiens, 203-4. — Apiculture, 204-5. VI. Condition des terres chez les pasteurs, 205-6. — Chez les agriculteurs : propriété collective, 206-7; ou propriété privée, 207. - Nécessité de la propriété privée chez les arboriculteurs, 207-8. — Propriétés privées dans les royaumes indigènes, 208. — Domaines royaux, 209. — Les rois se sont-ils attribué la propriété théorique du sol de leurs États?, 209-210. — Modes d'exploitation, 210; par des hommes libres, non par des esclaves, 210. VII. Bois de thuya, 211. — Mines, 211. — Carrières de marbre de Chemisai, 211-2. — Pêche, 212. — Pêcheries et ateliers de pourpre, 212. CHAPITRE II. — Habitations , 213-231. 1. Le troglodytisme des temps préhistoriques persiste çà et là, 212; les Beni Ifrène, au début de l'époque musulmane, 213; troglodytes modernes, 213-4. — Avantages et inconvénients du troglodytisme, 214. II. La plupart des pasteurs ont besoin de demeures mobiles, 215. — Usage de la tente en laine et poil, 2156; elle s'est répandue tardivement chez les Berbères, 216. — Emploi, dès une époque lointaine, de petites tentes en cuir, 216-7. — Emploi, peu répandu, de tentes à l'imitation des troupes romaines, 217. — Demeures mobiles des nomades, en matières végétales, 217-8. — Elles ne sont pas démontables, comme des tentes, 218. — Ce sont, soit des roulottes, soit des cases, qu'on charge sur des chariots, 218. — Forme de ces demeures, 218-9. — Comment étaient-elles attelées?, 219. — Termes servant à les désigner; emploi du mot mapalia, 219-220. III. Mapalia fixes, huttes en matières végétales, 220-2. — Forme circulaire et forme oblongue, 222-3. IV. Avantages des maisons sur les huttes, 223-4. — Construction en terre, 224. — Construction en pierre, 225. — Difficulté de dater les ruines de maisons, 225. — Mode de construction des murs, 225-6. — Prédominance de la forme rectangulaire sur la forme ronde, 226-7. — Toit, 227-8. — Terrasse, probablement d'importation orientale, 228-9. — Porte et dispositions intérieures, 229-230. — Cour, 230. — Maisons pourvues de plusieurs chambres et d'annexes, 230-1. 28 CHAPITRE III. — Lieux habités 232-282. 1. Pasteurs et, parfois, agriculteurs dispersés dans la campagne, 232. — 11 leur faut des refuges, qu'ils occupent en cas de danger, 233. — Il existe en Afrique beaucoup de lieux propres à servir de refuges, 233. — Défenses naturelles, complétées par des remparts, 233-4. — En principe, ces lieux ne sont que des asiles temporaires, 234; mais, souvent, on y établit des magasins, 235. — Des refuges peuvent servir de résidences à des chefs, 235. — Vestiges de refuges anciens, 235-6. — Il est difficile ou impossible de les dater, 236-7. — Textes concernant des refuges, 237-8. II. Villages préhistoriques, 238. — La vie de village ne convient guère aux éleveurs, 238. — Elle prédomine chez les agriculteurs, 238-9. — Formation de ces villages, 239-240. — Noms qui les désignent en grec et en latin, 240. — Témoignages archéologiques de l'existence d'anciens villages et bourgs dans des lieux qui ont continué à être habités à l'époque romaine et plus tard, 240-1. — Ruines de villages purement indigènes, 241; difficiles à dater, 241. — D'ordinaire, ces villages ne sont pas situés en plaine, ni sur le bord des rivières, 242. — On les établit surtout dans des lieux dominant des vallées et des plaines, 242; avantages de ces sites, 242-3. — Enceinte fortifiée, 243-4. — Maisons en pierre, 244. — Absence d'un plan d'ensemble régulier, 244-5. — Parfois, une citadelle-magasin au sommet, 245. — Le village n'est pas un centre de commerce, ni d'industrie, 245. III. Villes maritimes phéniciennes et carthaginoises, annexées aux royaumes indigènes, 245-6. — Sur les Syrtes, 246-7. — De la Tusca à la Mulucha, 247-9. — En Maurétanie, 249-250. IV. En général, les indigènes préfèrent le village à la ville, 250-1. - Mentions de villes dans les textes anciens, 251. — Motifs de la distinction faite entre la ville et le village, 251-2. — Villes, centres politiques, 252; capitales successives ou simultanées, 252-3. — Villes, centres économiques, 253-4. Témoignages matériels de bien-être et de richesse, 254. — Régions favorables à la création et au développement de villes, 254. — Villes indigènes sur le littoral, 254-5. — Villes de l'intérieur ; transformation d'anciens villages et centres nouveaux, 255. — Ces villes sont, pour la plupart, situées dans des lieux pourvus de défenses naturelles, 255-6; quelques-unes en plaine, 256. — Remparts et citadelle, 256-7. La Numidie orientale a plus de villes que les régions du Tell situées plus à l'Ouest, 257-8. — Les villes sont très rares à l'intérieur des terres, en Gétulie, 258. — Il y a sans doute des villages dans toutes les régions agricoles, 258. — Les textes anciens n'indiquent qu'un petit nombre de villes, dont l'emplacement n'est pas toujours connu, 258-9. — Ce que nous apprennent les sites, 259. — Documents divers : noms géographiques indigènes et puniques, 259; monnaies municipales, 259; mentions de sufètes, 259-260; inscriptions puniques, 260; monuments de style grécopunique et sépultures indigènes, 260. I. Vaga, 261. — La région des Grandes Plaines : Bulla Regia, Simitthu, 261-3. — Massif montagneux entre la Medjerda et la mer, 263. — Thugga, 263-4. — Le pays de Thugga, 265; Thimida Bure et Thimida Regia, 265-6. - Sicca, 266. — Région de Sicca, 266-7. — Le plateau central tunisien : Mactar, etc., 267-8. — Zama Regia, 268-9. — Pays montagneux à l'Ouest de Sicca, au Sud de la Medjerda, 269. — Thagura et Madaure, 270; autres villes et bourgs de la même région, 270-1. — Tipasa, 271. — Calama et Suthul, 271-2. — Cirta, 272; site, 272-3; nom, 273. — Cirta, capitale numide, 273; fortifications, monuments, 274; civilisation punique, 274; hôtes étrangers, 274. — Bourgs autour de Cirta, 275. — Macomades, 275-6. Villes chez les Gétules, 276. — Theveste, 276. — Thala, 277-8. — Capsa, 278-9. — A l'Ouest de Cirta, on n'a pas de preuves de l'existence de villes en Numidie avant l'époque romaine, 279; il devait pourtant en exister quelques-unes, exigées par des nécessités politiques et commerciales, 278-281. — Villes en Maurétanie, 281-2. INDEX ALPHABÉTIQUE, 283-289. TABLE DES MATIÈRES 29 T. VI : LES ROYAUMES INDIGENES. VIE MATERIELLE, INTELLECTUELLE ET MORALE. LIVRE PREMIER : VIE MATÉRIELLE CHAPITRE PREMIER. — Nourriture, tenue du corps, habillement . . . 1-38 I. La population est nombreuse; naissances, longévité, état sanitaire, 1-2. — Interdits alimentaires, 2-3. — Recherche de produits végétaux naturels, 3-4. — Escargots, sauterelles, etc., 4-5. — Aliments fournis par la culture, 5. — Légumes et fruits, 5. — Céréales, 5. — Procédés de mouture, 6. — Emplois divers de la farine, 7.— Lait, fromage, 7. — Viande, surtout de venaison, 8. — Cynophagie, 8-9. — Poisson, 9. — Miel, 9. — Boisson, surtout de l'eau, 9-10. II. Pas de circoncision, 10. — Peintures corporelles, dès l'époque préhistorique, 10. — Couche de couleur sur la peau à l'époque historique, 10-11. — Figures peintes et tatouages, 11-12. — Chez les Berbères modernes, tatouages, sans doute de tradition antique, 12-13. — Ces tatouages, qui avaient à l'origine une valeur prophylactique, ne sont plus, en général, que des ornements, 13-14. — Tatouages par des professionnels et tatouages par des femmes de tribus, 14. — Motifs représentés sur ces derniers, 14-15. III. Arrangements de la chevelure, 15. — La mèche ou tresse latérale des Libyens, 15-16; survivances, 16-17. — Modes capillaires mentionnées par Hérodote, 17; survivances, 17-18. — Disposition des cheveux sur des monnaies africaines, 18; textes anciens, 18-19. — La coiffure de boucles en spirales dans l'Afrique du Nord, 19-20; dans d'autres contrées, 20-21. — Port de la barbe, 21. IV. Étui phallique à l'époque préhistorique, 22. — Vêtements en peaux de bêtes, 22-23; en cuir, 23. — Manteaux en laine, 23-24; variétés, 24-25; mode d'attache, 25. — Le burnous, 25-26. — Manteaux sans attache, 26. — Pagnes, 26-27. — Tuniques, 27; en laine, 28; sans manches, avec ou - sans ceinture, 28-29; ornementation, 29. — La gandoura, le haïk, 29. — Costume des femmes, 29-30. — Les hommes restent en général tête nue, 31. — Plumes sur la tète, 31-32. — Étoffe couvrant la tête, 32. — Bonnets, 32-33. — Coiffures féminines, 33. — Voile des Touareg, 33-34. — Chaussures, 31. — Guêtres, 34-35. — Objets de parure, 35-36. — Bijoux en métal, 36. — Beaucoup d'hommes en portent, 36-37. — Bijoux trouvés dans des sépultures, 37. — Fibules annulaires, 38. 30 CHAPITRE II. — Armes et mobilier 39-58 1. Armement servant à la chasse et à la guerre, 39. — Armes d'escrime, 39. — Gourdins, 39; massues, 39: piques, 39-40. — Lances à pointe de fer, 40-41. — Massues de bronze (7), 41-42. — La hache n'est plus guère employée à l'époque historique, 42. — Poignards et coutelas, 42-43. — _Rareté des épées, 43-44; plus fréquentes à l'époque byzantine, 44-45. - Armes de jet, 45. — Pierres, 45; frondes, 45-46. — Boumerangs, 46. — Arcs â l'époque préhistorique, 46-47; très répandus chez les Éthiopiens, 47; rares chez les Berbères, 47. — Javelot,. arme nationale des Berbères, 47-49; textes et images, 49-50. — Souvent, absence complète d'armes défensives, 50. Boucliers préhistoriques, 50. — Rondaches (textes et images), 50-51; matière et forme, 52; avantages et inconvénients, 52-53. — Absence de casque, sauf quelques exceptions, 53-54. — Absence de cuirasse, 54; plastrons, 54. — Emploi d'armes étrangères, mais seulement par des chefs, 54-55. II. Le mobilier est très rudimentaire, 59. — Outres, vases, 55-56. — D'ordinaire, ni tables, ni lits, 5657. — Jarres à provisions, coffres, 57-58. CHAPITRE III. — La vie dans les campagnes et dans les villes . . 59-92 1. La vie dans les campagnes, 59. — Occupations des hommes, 59. — Les marchés, 59-60. — Occupations des femmes : à la guerre, 61-62; en temps ordinaire, 62-63. — Industries familiales exercées par des femmes, 63. — Sparterie, tissage, 63-64. -- Céramique, 64. — Poteries très vulgaires, non décorées, 64-65; quelques imitations d'objets étrangers, 65-66. — Poteries peintes, à décor géométrique, 66-67. — Opinions sur l'origine de cette classe de poteries, 67-68. — On en faisait déjà dans l'antiquité, 68; quelques formes étrangères, en particulier puniques, 68-69. — L'art berbère, 69; décor rectilinéaire, sans doute très ancien, 69-70. — Valeur de cet art, 70-71. — Chant, danse, musique, 71-72; la flûte libyque, 72. — Uniformité assez grande de la civilisation parmi les indigènes, mais barbarie croissante de la mer au désert, 72-73. — Esprit de routine dans les campagnes; influence médiocre des civilisations étrangères â l'époque historique, 73. 1I. Caractère de la civilisation urbaine en Berbérie, 74. — Elle est punique à cette époque, 74; presque entièrement dans les anciennes colonies phéniciennes et carthaginoises, 74; très largement dans les villes d'origine indigène, 75. — Industries urbaines, 75-77. — Les ouvriers sont d'origine punique ou libyque, 77. — Les techniques doivent être, pour la plupart, d'origine punique, 77-78; exceptions partielles peut-être pour le travail du fer et pour la poterie, 78-79. — Commerce dans les villes; boutiques et foires, 79-80. — Commerce avec l'étranger, 80. — Trouvailles de monnaies africaines en Europe, de monnaies grecques, espagnoles et romaines dans les royaumes indigènes, 80-81. — Autres témoignages de relations commerciales avec l'Espagne, l'Italie, les pays grecs, 81; marchands italiens et grecs en Numidie, 81-82. — Importations : vins, pote-ries, etc., 82-83; sur des vaisseaux étrangers, 83. — Exportations . blés, etc., 83-84. — Rôle actif des souverains dans ce commerce, 84-85. — Luxe dans certaines villes, 85. — Édifices qui s'y élèvent, surtout dans la Numidie orientale, 85-86; documents dont on dispose pour les connaître, 86. — Ce sont des monuments d'art gréco-punique, 86-87; ou bien d'art grec, 87. — Éléments d'architecture punique : gorge égyptienne, 87; chapiteaux éoliques, 87-88; chapiteaux ioniques, 88. — Architecture grecque : chapiteaux doriques, etc., 88-89. — La vie de cour, 90; influence prépondérante de la civilisation punique, 90; prestige de la civilisation hellénique et bon accueil fait aux Grecs, 90-92. LIVRE II : VIE INTELLECTUELLE ET MORALE CHAPITRE PREMIER. — Langues et écritures 93-118 I. Aucun des dialectes berbères ne devient langue officielle, ni langue commune, 93. — Infériorité de ces dialectes, 94. — L'écriture libyque, 94; témoignage de Fulgence, 94. —Inscriptions libyques, 95; leur aspect, 95-96. — Diffusion, 96. — Données chronologiques : bilingues de Dougga, 9697; bilingues de l'époque romaine, 97; inscriptions de Kabylie, 97-98; inscriptions libycoberbères, 98; tifînagh chez les Touareg, 98-99. — Dans l'antiquité, il y eut probablement plusieurs alphabets, 99. — Déchiffre-ment par les bilingues; maigres résultats, 99-101. II. Problème de l'origine de l'écriture libyque, 101. — Aucune preuve d'une pictographie antérieure, 101. — Marques sur des gravures rupestres, 101-2; persistance de ces marques dans des temps plus récents, 102; marques semblables dans d'autres pays, 102-3. — L'écriture libyque a t-elle été formée de marques africaines, sans emprunt à l'étranger?, 103. — Parenté de cette écriture avec d'autres, 103-4. — Hypothèse d'emprunt à une écriture égéenne, 104; à un alphabet grec, 104-5; à un alphabet arabe, 105; à l'alphabet phénicien, 105-6. - Hypothèse d'une origine commune de l'alphabet libyque et de l'alphabet phénicien, 106. Hypothèse, vraisemblable, de l'emprunt du système phénicien, avec emploi, comme lettres, de marques africaines, 106-7. — Cet alphabet est sans doute antérieur à Masinissa, 107-8. — Il a pu avoir un regain de faveur sous ce prince, 108. III. La langue punique dans les colonies de Carthage et sur le territoire carthaginois, 108; dans les 298 TABLE DES MATIÈRES. 31 royaumes indigènes au temps de Carthage, 108-9. — Persistance de cette langue dans les villes maritimes, 109-110. — Usage du punique par les souverains, 110. Dans les villes de l'intérieur, 110-1. — Diffusion du punique dans les campagnes sous l'Empire romain, 111-2; de quand datet-elle?, 112. — Modifications subies par cette langue, 112-3. IV. Origine de l'écriture cursive, dite néopunique, 113. — Son introduction dans l'épigraphie lapidaire, où elle finit par remplacer complètement l'écriture punique, 113-4. — De même, sur les monnaies, 114-5 . - C'est au i- siècle avant J.-C. qu'a lieu cette transformation, 115; inscriptions à écriture intermédiaire, 115-6. — Types divers de l'écriture néopunique, 116. —Modifications orthographiques, 117. V. Faible diffusion du grec, 118; sauf, peut-être, dans la région des Syrtes, 118. — Faible diffusion du latin, 117-8; usage de cette langue sur des monnaies royales, 118. CHAPITRE II. — Religions 119-169 1. Pratiques magiques chez les Berbères; 119. — Enquêtes sur ces pratiques, 119-120; difficultés de l'étude, 120. — Rites agraires, 120; en particulier pour obtenir la pluie, 120-1; pratiques sexuelles, 121; carnaval, 121. — Rites de naissance, etc., 121; d'expulsion du mal, 121. — Ces pratiques sont très anciennes, 122; quelques-unes sont mentionnées dans l'antiquité, 122. — Absence d'influences puniques, 123. — Influences latines, 123. — Compromis avec l'Islam, 1234. — Le bloc est préhistorique, 124. II. Amulettes, 124, — Êtres sacrés, 124. — Caractère de la religion des Berbères, 125. — Zoolâtrie, 125. — Béliers sacrés représentés sur des gravures rupestres, 126; attestant un culte de béliers vivants, 126-7. — Il ne s'agit pas d'Amon-Ré de Thèbes, 127-8. — Taureau sacré, 128-9. — Anthropolâtrie, maraboutisme, 129-130; probablement antérieurs à l'Islam, 130. — Culte rendu à des rois défunts, 130-1 ; les rois sont-ils adorés de leur vivant?, 131-2. III. Le monde des génies, 132-3; comment on les traite, 133. — Indices de la croyance aux génies dans l'antiquité, 133-4. — Ogres, 134-5. — Dieux locaux, 135; ils sont fort mal connus, 135. — Termes généraux et vagues, 135-6. — Génies des sources, des montagnes, 136. — Dieux des grottes, 136-7. —' Dieux locaux dans des inscriptions latines, 137-8; chez des auteurs, 138. Identifications avec des dieux romains : les deux noms, indigène et latin; étant accolés (?), 139; le nom latin remplaçant le nom indigène, 139. — Dieux locaux supplantés par de grands dieux, 139-140. Persistance du culte aux mêmes lieux, 140. IV. Grands dieux cosmiques, 141. — Le soleil et la lune, 141. — Impuissance des Berbères à créer de grands dieux, 142. — L'Ammon de Thèbes dans l'oasis de Syouah, 142-3. —II est adopté par les Libyens, 143; dans la région des Syrtes, 143; ailleurs, 143-4. — Grands dieux empruntés aux Phéniciens, 144-5; comment ils se sont répandus, 145. — A Cirta, nombreux ex-voto à Baal Hammon et à Tanit Pené Baal, 146; préséance du dieu sur la déesse, 146. — Ce sont des divinités du soleil et de la lune, 147. — Images d'Ammon ou de Baal Hammon, 147. — Baal d'Althiburos, 147-8. — & l'époque romaine, persistance des cultes puniques propagés plus têt, 148. V. Divinités des Libyens désignées sous des noms grecs et latins, 148-9. — L'Athéna du lac Tritonis, 149-150; pourquoi cette déesse a-t-elle été identifiée avec Athéna?, 150-1; était-ce une étrangère, phénicienne ou égyptienne?, 151-2. — Le Poseidon du lac Tritonis, 152-3. — Triton, 153. — Le Cronos des Massyles, 153-4. — L'Hercule libyen, 154; l'Hercule ancêtre des rois indigènes, 1545.. L'Apollon libyen, 155-6. — Arès, 156.- La Vénus de Sicca, 156-7. — Déméter et sa fille, 157. — Pluton, 157-8. — Bacchus, 158. — La déesse Africa, 159-160. — La déesse tourelée, 160. VI. Dieux locaux, sans images, 161. — Pierres dressées et idoles, 161-2. — Images anthropomorphiques, 162. — Lieux où les dieux sont adorés, 163. — Enclos sacrés, 163; temples, 164. Cultes sans prêtres, 164. — Clergé des cultes puniques, 164. — Prêtres de divinités indigènes, 164-5. Pratiques du culte, 165. — Sacrifices, 165-6. — Rites sacrificiels puniques, 166; stèles de Cirta, 167; autres stèles, 167-8. — Divination, 168; incubation, 168; prophétesses, 168-9; oracle d'Ammon, 169; inspection des entrailles des victimes, 169. — Aucun témoignage TABLE DES MATIÈRES. 299' 32 d'astrologie, 169. CHAPITRE III. — Usages funéraires 170-244. 1. Certains Africains n'ont peut-être eu aucun souci de leurs morts, 170. — Ensevelissements dans des grottes naturelles, 170-1. — Cellules, dites haouanet, taillées dans le roc, 171. — Baie d'accès, dispositions intérieures, 171-2. — Répartition des haouanet, 172. — Ce sont des sépultures, 173. — Elles ne sont pas d'origine phénicienne, 173. — Elles ne sont pas propres aux Berbères, 174. — De quand datent les plus anciennes?, 174-5. — Niches dans certaines cellules, 175. — Agrandissement des chambres et dispositions pour recevoir des corps étendus, 175-6. — Plusieurs chambres communiquant entre elles, 176. — Décor architectural et pictural, 176. — Haouanet récentes de Madaure, 176; de Tipasa, 176-7; du Maroc, 17 7. II. Morts enterrés sous des campements à l'époque préhistorique, 177. — A-t-on fait plus tard des ensevelissements sous des habitations?, 177. — Sépultures en dehors des lieux habités, 178. — Elles n'ont pas encore été suffisamment étudiées, 178. Ensevelissements dans des trous et des fosses; ils sont malaisés à reconnaître, 178-9; fosses creusées dans le roc, type de sépulture phénicien, 179. — Tertres érigés au-dessus des morts (?), 180. — Tombes anciennes en pierres sèches, très nombreuses en Berbérie, 180; emplacements qu'elles occupent, 180-1. III. Enceintes de pierres, dites cromlechs, 181. — Mode de construction, 181-2. — Ces enceintes ne sont pas toutes funéraires, 182. — Fosse con-tenant le dépôt funèbre, 182; dallage, cercles concentriques, 182-3. — Les cromlechs sont-ils complets dans l'état où on les trouve?, 183. — Il est probable que, très souvent, l'enceinte entourait un tertre, 1834. — Mais il a dû exister des cromlechs sans tertre, 184. IV. Tumulus en pierre, 184-5; noms indigènes, 185. — Tous les tumulus ne sont pas des tombeaux, 185. — Forme, dimensions, 185-6. — Mode de construction, 186; la ceinture, 186; les flancs, 186; plate-forme, 186-7. — Pierre dressée, servant de repère, 187. — D'ordinaire, une seule sépulture, au centre, 187. — Morts déposés sur le sol, 187; ou dans une cavité souterraine, 187. — Morts protégés par un coffre ou une caisse, 187-8. — Cercle intérieur, 188. — Tumulus hybrides, 188. — Répartition des tumulus, 188-9. — En général, ils ne forment pas de grands cimetières, 189. V. Dolmens, véritables monuments mégalithiques, 190. — Mode d'extraction et de pose des pierres, 190. — La case,_ 190; elle était entièrement close, 191. — Forme, dimensions, 191. — Comment les parois sont construites : dalles dressées ou murs, 191-2. — Côté pouvant s'ouvrir, 192-3. — Parois constituées par des rochers en place, 193. — La table de couverture, 193-4. — Intérieur de la case, 194. — Dolmens enterrés, 194. — Dolmens dépassant le sol, 194. — Enceinte entourant une ou plusieurs cases, 191-5. — Dolmens où l'espace intermédiaire entre l'enceinte et la case est vide, 195; où il est dallé, 196; où il offre des anneaux concentriques, 196. — Ces dolmens étaient-ils surmontés d'un tertre?, 196. — Dolmens où la case est entièrement recouverte d'un tumulus en pierre, 196-7. — Dolmens surmontant un tumulus, 197. — Dolmens où les parois de la case sont enfouies, mais non la table, 197. — Dolmens à cylindre bas, 197. — Résumé des divers types; avantages et inconvénients de la couverture et de la non-couverture, 197-8. — Couloirs d'accès, 198-9; possibilité de déplacer certaines tables, 199. — Origine du dolmen et ses rapports avec le tumulus, 199. — Répartition des dolmens africains, 199-200. — Ils forment souvent de grands cimetières, 200 ; près de villes ou de bourgs, 200; loin de ruines importantes, 201. VI. Tours funéraires dites chouchet, 201. -- Mode de construction, 201. — La choucha paraît dériver du dolmen à cylindre bas, 202. - Répartition des chouchet, 202. — Chouchet du Sahara, 202. VII. Monuments funéraires dérivés des dolmens, 202. A Chaouach, 203. A Maktar, 203 — A Elles, 203-4. Chambres à encorbellement d'Hammam ez Zouakra, 204; de Magraoua, 204-5. - Double 33 ellipse de Tirekbine, 205. Lignes de blocs dressés ou murs dans des cimetières, 205; clôtures, réseaux, 205-6; bordures de voies, 206. — Pierres servant de repères, 206. - Il est souvent difficile de constater avec précision le mode l'ensevelissement, 207. — Tombes ne contenant qu'un mort, 207. — Tombes contenant plusieurs morts, 207-8. — Il s'agit quelquefois d'ensevelissements simultanés, 208. — Mais, en général, les ensevelissements ont été successifs, 208-9. — Attitude repliée, 209; témoignage d'Hérodote, 209-210; preuves pour des temps plus récents, 210. — Dispositions diverses dans le repliement des corps, 210-1. Cette posture est donnée au mort aussitôt après le décès, 211.— Les morts repliés sont d'ordinaire couchés dans la tombe, parfois assis, 211. — Tête quelque-fois tournée vers l'Est, 212. — Aucune preuve, pour les morts repliés, -de décharnement ou de momification avant le dépôt dans la tombe, 212. Os pêle-mêle, très fréquemment de plusieurs individus, débris en désordre de squelettes incomplets, 212. — Tantôt ils représentent d'anciens hôtes de la tombe, dérangés pour faire place à de nouveaux venus, 212-3. — Tantôt les restes ont été ensevelis pêle-mêle, sans doute à l'état d'os décharnés, 213-4. — Il peut s'agir d'ensevelissements successifs ou simultanés, 215 — Morts allongés : rite d'origine étrangère, 215-6. — Rareté de l'incinération, 216-7. — Os teints en rouge, 217-8. — Mobilier funéraire, 218; objets de parure, 218; monnaies, 219 ; poteries, 219. — Restes d'aliments, 219-220. - Os de cheval, 220. X. Opinions des indigènes sur les auteurs de ces monuments, 221. — Légendes- antiques, 221-2. — Repères chronologiques fournis par le mobilier, 222. — Sauf de rares haches polies, des objets en pierre taillée ne se sont trouvés que dans quelques tumulus du Sud, 222-3. Objets en métal : cuivre et bronze, 223-4; fer, 224. — Verroteries, 224. — Poteries imitant des produits importés et poteries importées,. d'époques punique et romaine, 225-6. — Monnaies puniques, numides, romaines, 226-7. - Ce mobilier peut souvent dater d'ensevelissements postérieurs à la construction des tombes, 227. — Différences de construction qui ne donnent pas de repères chronologiques, 227-8. — Dolmen à inscription libyque, 228. — Dolmens tunisiens probablement antérieurs à la domination romaine, 228-9. — Dolmens avec des pierres de taille romaine, 229-230. — Monuments de basse époque, se rattachant au type dolménique, 230-1. — Tumulus d'époque récente, 231. — Parmi les tombeaux en pierres sèches actuellement connus, aucun ne peut être attribué avec certitude à une époque antérieure au IIIe siècle avant J.-C., 2312. — Ce sont cependant des monuments qu'on a dû commencer à construire de très bonne heure en Berbérie, avant qu'ils ne disparussent d'autres contrées méditerranéennes, 232-3. — Cette conclusion semble s'imposer pour les dolmens, 233-4. — Réserves à faire pour les chouchet, 234. — Parenté possible de certains monuments africains. avec des monuments des Baléares, 234. — Antiquité du repliement des corps, 234-5; du rite des ossements mélangés, 235; de la peinture des morts en rouge, 235. Les Berbères sont restés très longtemps fidèles à des pratiques funéraires abandonnées ailleurs, 236. — Plusieurs de ces pratiques ont dis-paru depuis l'antiquité, 236; d'autres ont persisté jusqu'à nos jours, 237. XI. Croyances et rites funéraires divers et souvent contradictoires, 237. — Souci des morts, 237-8; maisons éternelles, 238; preuves d'affection envers les défunts, 238. — Prisons construites par crainte des revenants, 238-9. — Explication du repliement des morts, 239; des rites destructeurs des corps, 239-240. — Ame et corps, 240-1. — Explication de la couleur rouge, 241; du mobilier funéraire, 241-2. — Croyances religieuses, 242. — Orientation vers l'Est, 242. — Sacrifices et repas funèbres, 242-3. — Indices d'autres cérémonies religieuses, 243. — Serments et divination par les morts, 243-4. — Ébauche d'un culte des morts, 244. CHAPITRE IV. — Sépultures témoignant d'influences étrangères. 245-273 1. Tombes de type phénicien dans des villes du littoral, 245. — Formes des sépultures, 246-7. — Rites funéraires, 247; mobilier, 247. — Tombes de type phénicien à l'intérieur des terres : à Béja, 248; à Téboursouk, 248-9; à Bulla Regia, etc., 249; à Cirta, 249-250. — Influences puniques dans des sépultures de l'époque romaine, 250-1. II. — Mausolées élevés pour des indigènes, 251. — Mausolée de Dougga, 251-2. — Description, 34 252-3. — Mode de construction, valeur artistique, 253. — Où était la chambre funéraire?, 253-4. — L'inscription bilingue, 254-5. — Date de ce mausolée, 255. — C'est un monument d'art punique, 256. — Autres mausolées d'architecture punique, 256. — Mausolée du Khroub, 257. — Mode de construction, 257. — Description, 257-8. — Le caveau funéraire, 258-9. — Date de ce mausolée, 259-260. — C'est un monument d'architecture grecque, 260-1. III. Le Médracen et le Tombeau de la Chrétienne, monuments hybrides : tumulus indigènes à revêtement gréco-punique ou grec, 261-2. — Site, 262. — Ce sont des sépultures royales, 262-3. — Description du Médracen, 263-4. — Incinération probable, 264. — Ce tombeau offre peu d'innovations, 264-5. — Indices d'un culte rendu aux morts, 265. — Description du Tombeau de la Chrétienne, 265-8. — Le caveau central était sans doute la chambre funéraire, 268. — Incinération probable, 268. — Le Tombeau de la Chrétienne est une copie corrigée du Médracen, 268-9. — Indices de culte, 269. — Date du Médracen (IIIe siècle?), 269-270. — Hypothèse sur la patrie de l'architecte, 270. — On ignore pour quel souverain ce tombeau fut construit, 270. — Repères chronologiques pour le Tombeau de la Chrétienne, 270-1. — C'est probablement à tort qu'on l'a attribué à Juba lI, 271-2. — Il paraît être plus ancien; 272. — A quelle école appartenait l'architecte?, 272-3. — Peut-on l'attribuer au roi Bocchus le Jeune?, 273. CHAPITRE V. — Conclusion 274-285 1. Caractère des Berbères, 274. — Défauts que les anciens leur reprochent, 274-5; qualités qu'ils leur reconnaissent, 276; autres qualités de ce peuple, 276. — Impuissance des Berbères à se développer par eux-mêmes, 276. — Tempérament violent, 276-7; manque de jugement, 277. — Désir médiocre de progrès, 277-8; routine obstinée, 278. Influences extérieures, souvent très superficielles, 278-9. — La condition inférieure des femmes est une des causes de cet esprit de routine, 279. — Les indigènes sont très arriérés à l'époque où l'Afrique du Nord entre dans l'histoire, 279. II. Répugnance des Berbères à se soumettre à une discipline, 279; à s'unir d'une manière durable, 279280. — Raisons géographiques de leur particularisme, 280-1; des difficultés qui s'opposent à la durée des États, 281. — Impuissance de ces États à s'organiser, 281. - OEuvre politique et civilisatrice de Masinissa, 281-2. — L'État qu'il a fondé manque d'une armature administrative, 282. — La civilisation ne dispose que d'un nombre insuffisant d'éducateurs, 282-3. — Elle ne conquiert qu'une élite, et incomplètement, 283. — Persistance de la barbarie dans la masse, 283. Les Berbères ont rarement dominé au dehors, 283; ils ont dû subir chez eux des maîtres étrangers, 283. — Conditions du succès des dominations étrangères : conquête intégrale, 284; autorité très énergique et forte organisation, 284. — Bienfaits que l'étranger peut apporter aux Berbères et avantages qu'il peut tirer d'eux, 284. — Nécessité de supprimer la barbarie qui s'obstine à survivre auprès de la civilisation, 285. INDEX ALPHABÉTIQUE 287-293 TOME VII : LA REPUBLIQUE ROMAINE ET LES ROYAUMES INDIGÈNES LIVRE PREMIER : LA PROVINCE D'AFRIQUE SOUS LA RÉPUBLIQUE ROMAINE CHAPITRE PREMIER — La province et le gouvernement de Rome, 1-37 I. Création de la province d'Afrique-en 146; avant 1-2. — Africa, adjectif dérivé d'Afer, 2. — Qu'étaient-les Afri? 3. — Étymologies sans valeur du met Africa, 3-4; du mot Afer, 4-5: — Extension du terme Africa, au sens administratif, 5-6; puis resserrement, 6. — L'Ifrikiya des Arabes, 6. — Africa terme géographique, désignant parfois le Nord de continent africain, 6-7; plus souvent le continent tout entier, 7. — Libuè [en grec], nom de la province chez les Grecs 8 quelquefois Aphrikè [en grec], 8. 35 II. Faible étendue de la province d'Afrique en 146, 8-9. — Cette province n'est pas agrandie de 146 à 46, 9. — Leptis n'est pas annexée, à la fin du second siècle, 9-10; non plus que Thibaris et Uchi Majus, 10. III. Aucune preuve de cadastre sur le territoire carthaginois, 11. — Le. cadastre des provinces africaines est d'origine purement romaine, 11 — Généralités sur l'arpentage chez les Romains,. 11; decumani et cardines, 11-12; centuries,, 12; subsécives, 12; cartes, 12. — Utilité de ces opérations 1213. — Textes prouvant l'existence d'un cadastre dans la province d'Afrique, à l'époque républicaine, 13; sur le territoire de la colonie fondée à Carthage en 122, 13; ailleurs, 13-14. — Ce cadastre doit remonter à l'annexion, 14. — Preuves, dans l'Africa noua, d'une vaste mensuration, postérieure à 46 avant J.-C., 15-16. — On en trouve aussi, des traces dans le Sud de l'Africa vetus, province créée en 146, 16.—Preuves d'une autre mensuration dans le nord de l'Afrika, 16-11. --Elle est de l'époque républicaine et date probablement de la constitution. de la province, 17-18. IV. Gouverneurs de la .province : préteurs ou anciens préteurs, 18-19; appelés uniformément praetores, 19. — Modifications introduites par Sylla, 19-20; par Pompée, 20. — L'Africa n'a jamais été province consulaire, 21. — Autorité exercée dans la province par des consuls ou proconsuls, chargés de faire la guerre à Jugurtha en Numidie, 21-22. - Commandement extraordinaire exercé en Afrique par Pompée, en81, 22. — Autres commandements extraordinaires de Pompée, qui s'étendent sur la province d'Afrique : en 67, 22-23; en 57, 24. — Pompée n'a pas reçu le gouvernement de cette province en 55, 25. V. Légats .du gouverneur, 26. — Le questeur de la province, 26-27. — Amis et compagnons du gouverneur, 27; personnel subalterne, 27. — Utique, résidence du gouverneur, 27-28. -- Droits du Sénat dans l'administration provinciale, 28-29; il ne les exerce guère, 29. — Tribunaux pour juger des gouverneurs, 29; cette institution est peu efficace, 29-30. — Pouvoirs très étendus du gouverneur, 30. — Juridiction, 30. VI. Maintien de l'ordre et de la sécurité, 31. — Dangers qui menacent la ' province du côté de la Numidie, 31; du côté de la mer, 31; possibilité de troubles intérieurs, 31-32. — Effectifs des troupes d'occupation, 32. — Pas de preuves d'un recrutement en Afrique, parmi les citoyens, 32; ni dans les cités libres, 33; ni parmi les indigènes, 33-34. — Grand camp près d'Utique, 34-35. — 11 y avait probablement des troupes ailleurs, 35. — Les villes libres sont fortifiées, 35. — De même, d'autres villes et bourgs, 36. — Les habitants sont sans doute. autorisés à posséder des armes, 36. — Fermes fortifiées, 36. — Tours de guet, 37. — Sécurité précaire, mais non pas insécurité complète, 37. CHAPITRE II. — Villes libres, sujets, citoyens romains, 38-73. I. Rome concède la liberté à sept villes de l'Africa, 38. — Quelles sont ces villes? 38-40. — Leptis, cité amie et associée, 40. — En quoi consiste la liberté des sept villes? 40-41; leur territoire ne fait pas partie du domaine public de Rome, 41 ; elles sont exemptes d'impôts, 41-42; elles ont une pleine autonomie municipale, 42. — Ont-elles le droit de monnayage? 42-43. — Rome leur concède des terres publiques, 43-44. — Suppression probable des entraves commerciales, 44. — Protection de Rome, 44. — Lex Iulia en faveur d'Utique, 44-45. — Les villes libres ne sont pas en dehors de la province; elles sont soumises à l'autorité du gouverneur, 45-46. II. Cités non libres et sujets indigènes, 46. — Condition des indigènes sous la domination carthaginoise, 46-47. — Mesures prises par Rome contre ceux qui sont restés fidèles à Carthage, 47. — Condition des autres, 47; Rome leur laisse une partie des terres qu'ils exploitaient, 47-48. — Elle établit un stipendium sur les personnes et les terres, 48; d'où le nom de stipendiant, donné aux sujets, 48. — Condition des terres des stipendiarii, 49. — Nature de l'impôt pesant sur ces terres, 49-50; c'est un impôt fixe, non une quote-part des récoltes, 50. — Comment il est déterminé et réparti, 50-51. — Pagi, circonscriptions financières, 51. — L'impôt foncier est peut-être perçu en nature, 51. — Impôt de capitation, 51-52. — Mode de perception, 52; vraisemblablement affermage, avec adjudication en Afrique, 52-53; intervention du questeur, 53. — Administration des sujets, 53. — En 146, Rome ne reconnaît pas, semble-t-il, l'existence légale de communes en Afrique, 53-54. — Les pagi sont-ils des circonscriptions administratives? 54. —Nécessité d'autorités locales, 54-55. — Elles existent en fait, et 36 Rome a dû finir par les reconnaître officiellement, 55. -- Que sont ces institutions? 55; sufètes, 56. — Juridiction, 57. — Sort matériel des sujets de Rome, 57. — Concession du droit de cité, sans doute peu fréquente, 57. III: Romains dans la province. 58. — C. Gracchus décide de fonder une colonie romaine à Carthage, 58; pourquoi? 58-59. — La lex Rubria, votée en 123, 59-60; les triumviri colonise deducendae, 60. — Préparatifs, 60. — Nombre et qualité des colons, 60. Fondation, en 122, de la colonia lunonia, 61-62. — Assignation des lots de terre, 62-63. — Hostilité de l'aristocratie contre cette colonie, 63. Exploitation de présages défavorables, 63-64. — Suppression de In colonie, en 121, 64-65. — commission sénatoriale en Afrique (?), 65- 66. Les colons restent en possession de leurs lots de terre, 66; ils peuvent les vendre, 66. — Ces terres sont assujetties à une redevance, 66-67. - Prescriptions de la loi de l'année 111, 67. — Beaucoup de cotons doivent vendre leurs terres, 67. — Assignations individuelles, 67-68; la lex Appuleia, 68. — Peu de Romains et d'Italiens dans les campagnes, 68-69. — Mercantis en temps de guerre, 69. — Romains et Italiens faisant des affaires en Afrique, 69-70; lettres de Cicéron les concernant, 70. — Ils séjournent dans des villes, 70-71; surtout à Utique, 71. — Les Trois-Cents d'Utique, 71-72. — Ces Romains ne s'enracinent pas dans la province, 72. — Les conventus civium Romanorum dans des villes libres, 72-73; ce sont sans doute des corps ayant une existence et une organisation officielles, 73. CHAPITRE III. — Condition des terres 74-98 1. Le sol de la province créée en 146 est domaine du peuple romain, 74. — Mesures prises alors au sujet de ce domaine, 74. — La loi de l'année 111, 75; création d'un duumvir pour l'ager publicus d'Afrique, 75. Tâche de ce magistrat : vérification des droits de propriété, 75-76; compensations, 7677; inventaire, 77. — Lois et conventions postérieures à l'année 111, 77. — Propositions de Rullus, 7778. Il. Terres assignées aux stipendiarii en 146, 78. — Cette part faite, ce qui reste du domaine public, 7879. — Assignations faites en 146 aux cités libres et aux transfuges, 79; terres concédées aux princes numides, 79-80. — Assignations faites après 146 à des citoyens romains, 80. — Ventes de terres publiques à Rome, 80-81; ager privatus vectigalisque, 81-82. — Les terres assignées ou vendues sont des terres arables, 82. III. Terres sur lesquelles le peuple romain conserve une propriété réelle, 82-83; les unes cultivées, 83; les autres propres seulement à l'élevage, 83; aucune preuve de concession gratuite ou de vente de ces dernières, 83. — Les pâturages sont, non pas ouverts à tous, mais réservés à des particuliers, 84. — Cultivateurs sur le domaine public, Romains et Africains, 81-85. — Ce ne sont pas des fermiers, 85; ni des gens exerçant un droit d'occupation, 85-86. — Ce sont probablement des précaristes, 86-87. — Ils doivent soit des parts de fruits, soit des taxes sur le bétail, 87-88. — L'État vend ces redevances aux enchères, à Rome, 88; parte ministère des censeurs, 88-89; durée du bail, 89. — Adjudications supplémentaires, faites par d'autres magistrats, 89. — Conditions de ces ventes, 89. — Les publicains, 89; constitution de grandes compagnies, 89-90. — Les publicains n'ont aucun droit sur les terres, ni aucun pouvoir sur ceux qui les exploitent, 90. — Ils s'acquittent en argent envers l'État, 90-91. IV. Gains et pertes de l’ager publicus, 91. — Disparition de cet ager publicus, 91; il n'est pas tombé aux mains de l'empereur, 91-92. — Hypothèses sur les causes de cette disparition, 92. — Existence de grands domaines en Afrique à l'époque impériale, mais surtout dans l'Africa nova, 92-93. — Indices de domaines importants dans la vieille province, à la fin de l'époque républicaine, 9394; comment ils ont pu se constituer, 94. — L'expression saltus, désignant de grands domaines sous l'Empire, ne prouve pas l'aliénation par l'État de vastes espaces incultes, 94-95. V. Modes d'exploitation, 90. — A l'époque carthaginoise, 96: A l'époque romaine : petits cultivateurs indigènes et romains ou italiens; 96; peut-être exploitation de grandes propriétés par la main-d'oeuvre servile, 96-97. Autres modes possibles d'exploitation de ces domaines, 97. - Il serait imprudent d'utiliser, dans cette étude, des documents postérieurs, ne se-rapportant pas à la vieille province, en particulier la lex Manciana, 97-98. 37 CHAPITRE IV. -État matériel et civilisation, 99-122 1. Prospérité, à l'époque punique, de la contrée qui devint la province d'Africa, 99. — Emploi du traité d'agriculture de Magon à l'époque romaine, 99-100. — L'Afrique, terre de céréales, surtout le Byzacium, 100-1. — Nécessité pour Borne de recevoir des blés africains, 101. — Le service de l'annone et les lois frumentaires, 101-2. — Comment l'État se procure les blés d'Afrique destinés à l'alimentation de Rome, 102-3. — Arboriculture, 103-5. —Élevage, 105. —Pêche, 105. — Pas d'exploitation de mines, 105. — Industrie, peu développée, 105-6. - Commerce : exportations et importations, 106-7; monnaies romaines dans la province, 107. II. La civilisation reste punique, 107; les indigènes sont qualifiés de Poeni, de Libyphéniciens, 107-8; ils parlent la langue punique, 108-9. — Ils gardent leurs dieux, 109; auxquels Rome ne témoigne aucune hostilité, 109-110. — Noms phéniciens de ces divinités, 110. — Noms que leur donnent les Latins et que, plus tard, les Africains eux-mêmes ont adoptés, 110-1. — Types divins, empruntés à l'art grec, 111. — Dieux qui gardent leur physionomie africaine, 111. — Formes puniques du culte, 111-2. — Persistance de l'architecture gréco-punique, 112-3. — Sépultures de type punique, 113-4; Carthage, après l'année 44, 114-5. — La civilisation latine se répand fort peu dans la province, 115; rareté des inscriptions latines, 115-6. —Quelque diffusion de l'hellénisme, 116-7; noms de lieux empruntés à la langue grecque, 117. III. Pourquoi Rome a constitué la province d'Afrique, 118. — Elle n'y trouve pas un accroissement de ressources, 118; dépenses et recettes, 119. — Profits que des particuliers tirent de la province, 119. — L'Afrique pourvoyeuse de Rome, .119. — Aucun désir de romaniser le pays conquis, 120. — État matériel de l'Africa, 120-1. — Abus-dont elle souffre, 121. — La condition des provinciaux n'est peutêtre pas trop mauvaise, 122. — prospérité d'Utique, 122. — Bourgeoisie dans quelques villes, petits cultivateurs dans les campagnes, 122. — Les- grosses fortunes appartiennent aux Romains, qui restent des étrangers en Afrique, 122. LIVRE II : ROME ET LES ROIS AFRICAINS CHAPITRE PREMIER. — Jugurtha maître de la Numidie, 123-152 1. Le Bellum Iugurthinum de Salluste, 123. — Pourquoi Salluste l'a écrit : raisons littéraires, 123-4; politiques, 124. — Ce qu'il connaît de l'Afrique, 124-5. — Ses sources : Hiempsal, 126; auteurs latins, 126-7: Posidonius, 127-8; quelques récits détaillés de témoins oculaires, 129: — Sa documentation n'a pas été abondante, 129; Salluste n'est pas un érudit, soucieux de ne rien omettre; 129. — Sa conception de l'histoire par rapport- à la politique, 129-130; par rapport à la morale, 130. — Pour lui, l'histoire est surtout une oeuvre d'art, conçue à la façon d'un drame, 130. — Dédain de In chronologie et de la géographie, 130; omissions, 131. — Acteurs du drame, 131. — Discours, digressions, prologue, 131-2. — Style de Salluste, 132. — Valeur historique de son livre, 132-3. — Pauvreté de nos autres sources, 133; Diodore de Sicile, 133; Tite-Live, 133-4; Dion Cassius, Appien, Plutarque, etc., 134. II. Masinissa, puis ses fils; clients de la République romaine, 135-6. Rome ne souhaite pas annexer la Numidie, mais elle veut la maintenir sous son protectorat, 136. — Micipsa, seul roi après la mort de ses deux frères, 130-7. — 13 est pour Rome un allié fidèle, 137-3: — Ses deux fils Adherbal et Hiempsal, 138. — Jugurtha, 138-9 ; ses qualités et ses défauts, 139-140. — Jugurtha devant Numance, 140. — Micipsa l'adopte, puis le désigne pour recueillir sa succession avec ses fils, 140-1. III. Après la mort de Micipsa, attitude offensante d'Hiempsal envers Jugurtha, 141-2.. — Partage de la succession, 142-3. — Assassinat d'Hiempsal, 143. — Guerre -entre Jugurtha et Adherbal, 143. — Recours d'Adherbal au Sénat. romain, 143-4. — Décision du Sénat, 144-5. — Partage de la Numidie entre Adherbal et Jugurtha par des-commissaires romains, 145-6. -Attitude de Jugurtha vis-à-vis de Rome, 146-7. — Nouvelle guerre entre Jugurtha et Adherbal, 147-8. — Défaite d'Adherbal, qui se réfugie dans Cirta, 148. — Siège de cette ville par Jugurtha, 148. — Députation romaine, sans résultat, 38 149. — Appel d'Adherbal au Sénat, 149. — Mission romaine en Afrique, 149-150; Aemilius Scaurus, de Cirta, exécution d'Adherbal, massacre d'Italiens, 151-2. CHAPITRE II. — Début de la guerre contre Jugurtha, 153-177 I. Les Romains sont acculés à la guerre, que le parti démocratique exige, 153-4. — Préparatifs, 154. Refus d'accueillir- une ambassade de Jugurtha, 154. — La guerre est déclarée, 154. 1I. Pourquoi cette guerre est inopportune, 154-5. — Elle sera très dure, 155. — Qualités militaires des Africains, 155. — Us sont surtout propres à la guérilla, 155-6. — Leur tactique dans-la bataille, 156-7; en cas d'échec, ils échappent à l'ennemi, 158. — Villes et bourgs fortifiés, 158. — La lutte que Rome doit soutenir en Numidie exige des armées nombreuses, 158. — Comment elles sont composées, 1589. — Comment elles font la guerre, 158-9. — L'organisation militaire romaine est mal adaptée à la guerre africaine, 159 ; chaleurs pénibles, 160 ; embarras que causent les convois, 160; conditions défavorables dans la guérilla; 160-1; difficulté des sièges, 161.— Les batailles sont rarement décisives, 161-2. —Longueur nécessaire des opérations, 162. — Décadence des armées romaines à cette époque, 162-3. — Rome n'a pas d'alliés africains contre Jugurtha, 163. — Comment cette guerre pourra finir, 163-4. III. Le consul Calpurnius Bestia en Afrique, avec Aemilius Scaurus, 164-5. — Courte campagne en Numidie, 165. — Conclusion de la paix et retour du consul, 165-6. — Raisons de cette paix, 166-7. — Protestations à Rome, 167. - Convocation de- Jugurtha, 167-8. — Sa comparution devant le peuple, 168: -Assassinat du prince numide Massiva, 169. -Jugurtha sort de Rome, 169-170: IV. La guerre est reprise par le consul Sp. Postumius Albinus, 170. -Elle traîne, 170. — Retour du consul à Rome, 170-1. — Campagne d'hiver du légat Aulus Postumius Albinus, 171 ; siège de Suthul, 171., — Capitulation de l'armée romaine, 171-2. — Question géographique : Suthul et Calama, 172-3. — Question chronologique : le désastre eut lieu en janvier 109, 173-5. - Le Sénat rejette le traité conclu par Aulus, 175. — Spurius Albinus retourne en Afrique et n'y peut rien faire, 175-6. V. Vote de la lex Mamilia, 176. — Poursuites à Rome contre les prétendus complices de Jugurtha, 176-7. — L'aristocratie reste maîtresse de l'État; AEmilius Scaurus, 177. CHAPITRE III. — Les campagnes de Métellus, 178-218 1. Métellus; son caractère, 178. — Il est chargé de la guerre en Numidie, 178-9. — Ses préparatifs, 179. — Ses lieutenants : Rutilius Rufus, 179; Marius, 179-180. — Métellus en Afrique, 181. — Il rétablit la discipline, 181-2. — Il entre en campagne, 182. — Offres de Jugurtha, 182-3. — Accueil reçu par Métellus en Numidie, 183; occupation de Vaga, 183. — Nouvelles offres de Jugurtha, 183-4, lI. Jugurtha attend l'armée romaine près du Muthul, 184-6. — Ordre de marche de Métellus; ses dispositions en vue de la bataille, 186-7. — Attaque de Jugurtha, 187. — Péripéties de la bataille, 1878. — Rutilius et Bomilcar, 188-9. — Questions topographiques relatives à cette bataille, 190. — Le Muthul est l'oued Mellègue, 190-1. — Métellus se rendait probablement des Grandes Plaines vers Sicca, 191 — La bataille a été livrée sur la rive gauche du Muthul, 192. — Hypothèse de Tissot, 1923; hypothèse de Toussaint, 193-4, — Résultats de cette bataille, 194. III. Métellus change de méthode, 195; dévastation du pays ennemi par des colonnes mobiles, 195-6. — Jugurtha fait la guérilla, 196. — Théâtre de ces opérations militaires, 196-7. — Métellus se décide à une expédition contre Zama, 197. — Où était Zama? 197-8. —Jugurtha à Zama, 198; puis devant Sicca, 198. — Les Romains devant Zama, 198. — Attaque de leur camp par Jugurtha, 199. — Nouvelle attaque de Jugurtha, 199. — Échec de Métellus devant Zama, 200. — Il va prendre ses quartiers d'hiver dans la province, 200; son camp à Tisidium, 200. IV. Métellus corrompt Bomilcar, 201. — Soumission de Jugurtha, 201-2. — H refuse de se livrer luimême, 202. — Son activité, 202-3. — Au début de 108, Métellus est prorogé, 203. — Complot à Vaga; massacre de la garnison romaine, 203-4; le commandant Turpilius échappe à la mort, 204. — 39 Marche de Métellus sur Vaga, 204. — Prise de la ville et exécutions, 204-5. — Condamnation de Turpilius, 205. — Conspiration de Bomilcar et de Nabdalsa, 205-6. —Défiances et terreurs de Jugurtha, 206. V. Campagne de l'année 108, 207. — Bataille perdue par Jugurtha, 207. — Il se rend à Thala, 208. — Où était Thala? 208-9. — Marche de Métellus sur cette ville, 209-210. — Jugurtha en sort, 210. — Siège et prise de Thala, 210-1. — En quelle saison cette expédition eut-elle lieu? 211. — Occupation de Cirta par Métellus, 211. — Il prend ses quartiers d'hiver en Numidie, 211. — Requête de Leptis, 211-2. Vl. Jugurtha lève des troupes chez les Gétules, 212. — Bocchus, roi des Maures, 212-3. — Ses relations antérieures avec Jugurtha et les Romains, 2t3-4. — Jugurtha s'allie à Bocchus, 214. — Les deux rois marchent sur Cirta, 214-5. — Métellus n'engage pas les hostilités, 215. — Il apprend son remplacement par Marius, 215. — Ses négociations avec Bocchus, 215-6. — Il quitte l'Afrique, 216.— Son triomphe est retardé par l'opposition d'un tribun, 216-8. — Il triomphe en 106, 218. CHAPITRE IV. — Les campagnes de Marius et la fin de la guerre, 219-265 1. Dès la fin de 109, Marius désire se présenter au consulat, 219-220. — Il demande vainement un congé à Métellus, 220. — Il se crée des partisans en Afrique et à Rome, 220-1. —II se brouille avec Métellus, 221-2. — Il obtient l'autorisation de retourner à Rome, quelques jours avant les comices, 222. — Son élection, 223. — Une loi le charge de la guerre - contre Jugurtha, 223-4. — Ses attaques contre la noblesse, 224. — Ses préparatifs de guerre, 224-5. — Pour les légions, ii enrôle des volontaires, sans conditions de cens, 225; raisons de sa conduite, 225-6; conséquences de ce nouveau mode de recrutement, 226-7. — A. Manlius, légat de Marius, le précède en Afrique, 227. — Arrivée du consul en Numidie, 227. — Il dispose de forces très importantes, 227; peut-être a-t-il accru l'effectif des légions, 227-8. — Les autres réformes militaires de Marius ne paraissent pas dater du temps de la guerre de Jugurtha, 228-9. II. Bocchus et Jugurtha évitent une bataille, 229-230. — Marius entre en campagne, 230; opérations secondaires, 230. — Attitude de Bocchus, 230. — Par des prises de villes, Marius cherche en vain à contraindre Jugurtha à une bataille, 231. — Il se décide à une expédition contre Capsa, 2312. — Ses préparatifs, 232-3. — Sa marche, 233-4. — Prise et destruction de la ville, 234-5. III. Marius après l'expédition de Capsa, 235-6. — La prise d'un château voisin de la Mulucha, racontée par Salluste, n'est qu'un épisode d'une longue campagne dans la Numidie occidentale, en 106, 236-7. — Raisons de cette campagne : il s'agit surtout d'intimider Bocchus, 237-8. — Siège du château, 238-9. — Prise de cette forteresse, 239-240. — Arrivée de Sylla à l'armée romaine, 240-1. IV. Les Romains perdent Cirta, 241-2. — Marius retourne vers cette ville, 242. — Entrée en guerre de Bocchus, 242. — Emplacement des deux batailles livrées à Marius par Jugurtha et Bocchus, 242-3. — Récit de la première bataille, 243-5. — Précautions de Marius contre une nouvelle attaque, 245-6. — La seconde bataille, 246-7. — Récit, sans valeur, de Paul Orose, 247-8. — Capitulation de Cirta, 248. V. Les grandes opérations militaires sont terminées, 248. — Bocchus entame des négociations, 248-9. — Conférence de ce roi avec Manlius et Sylla, 249. — Sentiments du gouvernement romain vis-à-vis de Bocchus, 250; sentiments de Bocchus, 250-1. — L'armée romaine en quartiers d'hiver, 251. — Expédition de Marius eh Gétulie, 251. — Députés envoyés par Bocchus, reçus par Sylla, 2512. — Trêve accordée h Bocchus; ses députés vont à Rome, 252-3. — 11 demande à Marius de lui envoyer Sylla, 253. — Sylla en route, 253-4; il rejoint Bocchus dans la Numidie occidentale, 254-5. — Les Numides Aspar et Dabar au camp maure, 255. — Entrevues de Bocchus et de Sylla, 255-6. — Négociations entre Bocchus et Jugurtha, 257-8. — Jugurtha livré à Sylla, 258; date de cet événement, 258-9. — Retour de Marius à Rome et son triomphe, 259-260. — Rôle de Marius et de Sylla dans cette guerre, 260-1. — Mort de Jugurtha, 261-2. VI. Règlement des affaires d'Afrique, 262. — La province n'est pas agrandie, 162. — Gauda devient sans doute roi de Numidie, 202-3. —Peut-être un second royaume numide est il constitué à l'Ouest du 40 sien, 263. — Terres données à des Gétules, 263-4. — Bocchus reçoit une partie de la Numidie, 264; on ignore où fut sa nouvelle frontière, 264-5. CHAPITRE V. — L'Afrique septentrionale de Marius à César, 266-295 1. On connaît fort mal cette époque, 266. — Bocchus, roi de Maurétanie, ne meurt pas avant l'année 91, 267-8. — Ses rapports avec Rome, 268; affaire de Magudulsa, 269. — Bocchus régnait-il encore en 81 ? 269-270. — Sertorius en Maurétanie, .270-1. Le roi Ascalis, fils d'Iphthas, .271-2. — Victoire de Sertorius sur Ascalis, 272-3; son retour en Espagne, 273. Bocchus et Bogud, contemporains de César; division de la Maurétanie en deux royaumes, 273-5. — Guerres dans le Nord-Ouest de l'Afrique, 275. II. Gauda, puis son fils Hiempsal règnent en Numidie, 275-6. — Adherbal, otage à Rome, 276. Séjour de Marius en Afrique, en 88 avant J.-C., 276-8. — Les Syllaniens Metellus et Crassus dans la province romaine, 278-280; le gouverneur marianiste Fabius Hadrianus, 280. — Carbon en Afrique, 280. — Domitius Ahenobarbus, chef des Marianistes en Afrique, 280-1. — Hiarbas, roi de Numidie, allié de Domitius, 281-3. III. Expédition de Pompée, 283-4. — Son débarquement à Utique et à Carthage, 284-5. — Victoire sur Domitius, 285-6. — Défaite et mort d'Hiarbas, 286-7. — Règlement des affaires de Numidie, 287. — Fin du séjour de Pompée en Afrique, 287-8. Son retour en Italie, 288. Son triomphe, 288-9. IV. Hiempsal, puis son fils Juba I", rois de Numidie, 289. — Étendue de leurs États, 289-290. — Autre royaume numide, à l'Ouest du premier, 290-1. — Le roi Mastanesosus, 291. — Le roi Masanassès, 291-2. - Ce second royaume est moins important que le premier, 292. — Hiempsal; son goût pour les lettres, 292. — Juba I", fastueux et belliqueux, 292-3. — Rapports de ces deux rois avec Rome, 293. — Terres publiques concédées à Hiempsal dans la province, 293-4. — Affaire de Masintha, 294-5. — Conflit de Juba et de Leptis, soumis à l'arbitrage romain, 295. — Proposition du tribun Curion pour l'annexion de la Numidie, 295. INDEX ALPHABETIQUE, 297 CARTE : Carte pour servir à l'étude de la guerre de Jugurtha, 185 TOME VIII : JULES CÉSAR ET L'AFRIQUE. FIN DES ROYAUMES INDIGÈNES Note de Gsell en bas de page : J'exprime ici mes remerciements à MM. E. Albertini et G. Jacqueton, qui ont bien voulu m'aider à corriger les épreuves des tomes VlI et Vlll de cet ouvrage. LIVRE PREMIER : JULES CÉSAR ET L'AFRIQUE CHAPITRE PREMIER. - L'Afrique aux Pompéiens, 1-46. 1. Les affaires africaines au Sénat romain en janvier 49, t-2. - Aetius Tubero désigné comme gouverneur de la province, 2-3. — Attius Varus s'empare du gouvernement de l'Africa, 3. — Il exclut Tubéron, mais admet près de lui Considius Longus, 3-4. — Varus et Considius probablement légats de Pompée, 4. — Préparatifs pour défendre l'Afrique contre César, 4-5. — Entente avec le roi Juba, 5. II. César, maure de l'Italie, veut posséder les provinces qui pourvoient Rome de blé, 5. — Il charge Curion de conquérir la Sicile et l'Afrique, 5. — Passé de Curion, 5-6. — Il est nommé propréteur, 6, et dispose de quatre légions, 6-7. — Il occupe la Sicile, 7. — Date de son expédition en 41 Afrique, 7-8. — Comment nous la connaissons : le récit des Commentaires de César, 8-9; autres sources, Lucain, Dion Cassius, Appien, 9-10. — Départ de Curion avec son armée, 10: débarquement près du cap Bon, 10-11. — Marche sur Utique, 11. — Reconnaissance aux Castra Cornelia et combat de cavalerie, 11-14. — Curion devant Utique, 14; second combat de cavalerie, 14-15. — Désertions, 15. — Les années de Curion et de Varus en présence, 15. - Agitation dans le camp césarien, 15; conseil de guerre, 15-16; discours de Curion aux troupes, 16-17. — Défaite des Pompéiens, 17-18. — Varus rentre dans Utique, 18. — Curion investit la ville, qui parait disposée à capituler, 18. — Approche de Juba, 18-19. — Curion se retire aux Castra Cornelia, 19. — Il se ravise et se décide à combattre les Numides, 11). — Raid de cavalerie sur le camp de Saburra, 19-20. — Curion marche à l'ennemi, 20-21. — Saburra choisit son champ de bataille, 21. — La bataille, 21-22; désastre des Romains, mort de Curion, 22-23. — Panique aux Castra Cornelia, 23. — Fuite par mer, ou capitulation, 23-2i. — Massacre des prisonniers par Juba, 24. — Juba retourne en Numidie, 24. III. César projette une attaque en Numidie et en Afrique par l'Espagne et la Maurétanie, 25. — Cassius Longinus en est chargé, et, la prépare, 25-26. — Événements qui l'empêchent de passer en Maurétanie, 26. — Le roi maure Bogud en Espagne, 26-27. — Avortement du projet d'expédition africaine, 27. IV. Fuite et mort de Pompée, après le désastre de Pharsale, 27-28. — Les chefs pompéiens à Corcyre, 28. — Rôle de Caton, 28-29. — Caton est rejoint par des débris de l'armée de Pharsale, 29-30; il passe en Cyrénaïque, 30. — 11 apprend la mort de Pompée, 30-31. — Il décide de se rendre dans la province d'Afrique, 31. — N'ayant pu y aller par mer, il suit la voie de terre, 31. — Récit de cette marche, 3133. — Attius Varus et Métellus Scipion, 33. — Caton fait décerner le commandement suprême à Scipion, 33-34. — Prétentions le Juba; Caton les fait écarter, 34-35. — Organisation des Pompéiens, 35. — Ce qu'est Scipion comme général en chef, 35-36. — Labiénus, 36. — Caton chargé de la garde d'Utique, 36-37. — Les provinciaux sont durement traités, 37-38. — Ressources financières, 38. — Approvisionnements de blés, 38. — Formation d'une grande armée, 38 ; éléments qui la composent, 38-40. — Valeur de cette armée, 40. — Répartition des troupes, 40-41. — Mise en état des places fortes, 41-42. — La flotte de guerre, 42. — Forces militaires du roi Juba, 42-43; ses éléphants, 43. — Confiance des Pompéiens, 43-44. — Projets d'offensive, 44. — Incursions en Sicile et en Sardaigne, 44. — Projets de passage en Italie, 44. — Appels venus d'Espagne, 44. — Gnaeus Pompée est chargé de s'y rendre, 44-45. Forces mises à sa disposition, 45. — Son essai de débarquement en Maurétanie, 45-46. CHAPITRE II. — César en Afrique. Le camp de Ruspina, 47-87. I. Projets de César pour une expédition en Afrique, 47. — Émeute des légions de Campanie, 47. — Retour de César à Rome, 47-48. — Il se décide à une campagne d'hiver, 48. — H arrive à Lilybée, 4950. — Forces militaires qu'il destine à cette guerre, 50; légions de vétérans, 50-51; légions de recrues, 51; cohortes de vétérans embarquées sur la flotte, 52; cavalerie, 52; infanterie légère, 52-53. — Transfuges qui grossissent son armée en Afrique, 53. — Forces navales, 53. — Les rois maures Bocchus et Bogud sont les alliés de César, 53-54. — Intervention de Sittius, 54; passé de cet aventurier, 54-55; il fait le condottiere dans l'Afrique indigène, 55-56. — H se met du côté de César, 56. II. Récits de la campagne de César en. Afrique, 56. — Le Bellum Africum, journal d'un officier de l'armée césarienne, 56-57; on ignore le nom de l'auteur, 57-58. — Autres sources, 58-59. — Études modernes, 59. III. Séjour de César à Lilybée, 59-G0; embarquement des troupes disponibles, 60. — César n'annonce pas où il veut se rendre, 60-61; son but est Hadrumète, 61. — La traversée; le vent disperse la flotte, 61-62. — César débarque près d'Hadrumète avec peu de troupes, 62-63. — Il doit renoncer à se rendre maître de cette ville, 63-64. — Il s'en éloigne, 64; combats d'arrière-garde, 64. — H se dirige vers Leptis, 64-65, et passe la nuit près de Ruspina, 65. — Son séjour à Leptis, 65; ordres pour la recherche des vaisseaux dispersés, la venue d'un nouveau convoi, le ravitaillement, 66. — César retourne à 42 Ruspina, 66-67. — Arrivée d'une grande partie des navires de transport égarés, 67. — Expédition dans la campagne à la recherche de vivres, 67-68. — Approche de forces ennemies, commandées par Labiénus, 68-69. — Dispositions de combat, 69. — Les Césariens sont enveloppés, 69-70. — Manoeuvres par lesquelles César se dégage, 70-72. — Arrivée de Pétréius et nouvelle. bataille, 72-73. IV. Le plateau de Ruspina, forteresse naturelle, 73-76. — César s'y établit, en attendant qu'il puisse prendre l'offensive, 76. — Son camp près de Ruspina, 76-77; ses ligues fortifiées, 77; le plateau, vaste place d'armes, 77-78. — Masures pour la sécurité de la mer, 78. — Scipion, parti d'Utique, vient camper au Sud du plateau, près d'Uzitta, 78-79. — Approche de Juba, 80. — Invasion de ses États par Bocchus et Sittius, 80. — Il rebrousse chemin, mettant des éléphants à la disposition de Scipion, 8081. — Renforts envoyés d'Utique par Caton, 81. — Blocus du plateau, 81-82. — Scipion offre la bataille, peut-être sans intention de la livrer; César la refuse, 82-83. — César renforce ses ouvrages de défense, 83. — H trouve des sympathies et des concours en Afrique, 83. — De nombreux déserteurs viennent à lui, 83-84. — Tentative infructueuse de Labiénus pour lui enlever Leptis, 84. — Acholla se donne à César et reçoit une garnison, qui la défend contre Considius, 84-85. — Thysdrus demande une garnison à César, 85. — Difficultés de ravitaillement pour l'armée césarienne, 86; mais Salluste envoie de Cercina beaucoup de blé, 86. — Arrivée du second convoi de troupes, 86-87. — César se décide à prendre l'offensive, 87. CHAPITRE III. — Les campagnes d'Uzitta et d'Aggar, 88-122. 1. César quitte le promontoire de Ruspina pour aller prendre position sur le rebord du plateau qui domine à l'Est la plaine d'Uzitta, 88-89. — Il atteint l'extrémité Nord-Ouest de ce plateau, 89. — Occupation des premières croupes en bordure du plateau, 89-90. — Approche de la cavalerie ennemie, 90. — Prise par César d'un poste numide sur une des croupes, 90. — Combat de cavalerie, favorable aux Césariens, 91. — César offre vainement la bataille à Scipion, 91-92. — Considius lève le siège d'Acholla, 92-93.— Juba rejoint Scipion, 93; son attitude vis-à-vis de ses alliés, 94. — Inquiétude dans l'armée césarienne, qui se rassure bientôt, 94. — Travaux de César sur le rebord du plateau, 94-95; déplacements successifs du camp principal, 95. — Labiénus cherche à arrêter les progrès de César en occupant une croupe au Sud des positions du dictateur, 95-96. — César s'empare de cette croupe, 9697. — Son camp définitif, 9'7. II. César veut s'emparer d'Uzitta pour contraindre les ennemis à la bataille, 97. — Ses lignes fortifiées dans la direction d'Uzitta, 98. — Escarmouches pendant l'exécution de ces travaux, 98. — César établit un grand camp devant Uzitta, 99. — Arrivée de deux légions de vétérans, 99-100. — Passage de nombreux déserteurs dans les lignes de César, 100. — Révolte chez les Gétules, 100. — Scipion et Juba font mine d'offrir la bataille. 100-t; leurs dispositions de combat, 101. — Dispositions de César, 102-3. — La bataille n'est pas livrée, 103; escarmouche à la fin de la journée, 103. — Retranchements à travers la plaine, 103-4. — Varus se rend à Hadrumète avec la flotte pompéienne, 104. — Il surprend une partie de la flotte césarienne à Leptis, 104-5. — César le poursuit jusqu'à Hadrumète et reste maître de la mer, 105. — Ses difficultés de ravitaillement. 105-6; échec infligé à Labienus, 10G. — César prend la résolution d'abandonner la région d'Uzitta, 107. III. César brûle son camp et se dirige vers Aggar, 107-8. — Situation d'Aggar : à proximité de la mer, 108; à une forte journée de marche du camp abandonné par César, 108; dans la direction du Sud, 108-9; à 16 milles de Thapsus, 109. — Identification probable d'Aggar avec des ruines voisines de Ksour es Saf, 109-110. — César dresse son camp près d'Aggar, 110. — Les alliés établissent trois camps non loin de là, au Nord-Ouest, au-dessus de Tegea, 110-1. — Motifs de la conduite de Scipion, III-2. — César veut le contraindre à une bataille décisive, 112. — Après avoir déplace son camp, il entreprend une expédition sur Zeta, 112. — Il prend Zeta, 112-3. — Il revient vers son camp et est harcele eu route par les troupes légères des ennemis, S113-4. — Certaines indications données dans le récit de cette expédition sont manifestement inexactes, 114-5. — Où était Zeta? 115. — Objet et résultats de l'expédition, 115-6.— Destruction de Vaga par Juba, 116. — A deux reprises, César offre en vain la bataille à Scipion dans la plaine d'Aggar, 117. — Dans une nouvelle expédition, César prend 43 Sarsura, 117-8; mais il doit renoncer a s'emparer de Thysdrus, 118-9. — La ville maritime de Thaenae se donne à lui, 119 — Arrivée de troupes par un quatrième convoi, 119. — César offre de nouveau la bataille à Scipion, 120; combat de cavalerie et d'infanterie légère près de Tegea, 120-1. — César se décide à quitter la région d'Aggar, 121. — Sa situation après quatre mois de campagne : son armée n'a pu se mesurer avec les légions de Scipion, 121; mais elle a éprouvé la valeur de la cavalerie et dé l'infanterie légère de l'ennemi, 121-2. — Attente anxieuse d'un dénouement, 122. CHAPITRE IV. — La victoire de César à Thapsus et la fin de la guerre, 123-155. I. Site de Thapsus; le lac de Moknine et les deux isthmes, 123-4. — Nos sources pour la bataille de Thapsus, 124. — César se rend devant Thapsus par l'isthme oriental. 125. — Sou plan, 125; risques qu'il court, 125 6. — Il établit un camp et des postes prés de la ville, 126. — Scipion et Juba suivent César et dressent deux camps à l'entrée de l'isthme oriental, 126. — Scipion tente, sans y réussir, d'introduire des renforts dans Thapsus, 127. — Plan de Scipion pour cerner César, 127. — Laissant Afranius et Juba dans les deux camps, il contourne le lac, arrive par l'isthme septentrional prés des positions de César et commence un camp, 127-9. — Situation de César, 129. — Il marche contre Scipion, 129-130. — Ordre de bataille de Scipion, 131). — Ordre de bataille de César, 130-1. — Les Césariens attaquent malgré leur chef, 131-2. — Déroute des Pompéiens devant leur camp et dans leur camp même, 132. — Fuite générale. 132-3. — Beaucoup de fuyards retournent vers les camps établis à l'entrée de l'isthme oriental, 133. — Prise par César des camps d'Afranius et de Juba, qui ont foi, 1345. — Massacre des fuyards de l'armée de Scipion, 135. — Pertes des allies et de César, 135-6. — Les défenseurs de Thapsus ont tenté en vain une sortie, 136-7. — Retour de César a son vamp et démonstration devant Thapsus, 137. — Célébration de la victoire, 137. — Repart de César pour Utique, 137. — Victoire de Sittius sur Saburra en Numidie, 137-8. Il. Récits de la fin de Caton, 138-9. — La nouvelle du désastre arrive-à Utique, 139. — Caton pense d'abord à continuer la lutte, 139. — Réunion des Trois-Cents et des sénateurs, 139-14,1 — Lettres de Juba et de Scipion, 140. — Revirement des Trois-Cents, 140. — Arrivée de cavaliers, échappés au désastre, 140-1; leurs pourparlers avec Caton, 141. — Les Trois-Cents refusent de combattre César, 142. — Résolutions de Caton, 142. — II retient les cavaliers, pour assurer l'ordre, 42. — Entrevue de Caton avec les Trois-Cents, 142-3. — Il presse les sénateurs de partir, 143. — Conduite de Caton envers les gens d'Utique, 144. — Il s'occupe du départ des sénateurs, 144. — Son entretien avec Lucius César, 144. — Les dernières heures de sa vie, 144-6. — Son suicide, 146. — Ses funérailles, 146. — Sa conduite est généralement admirée, 147. —Sentiments de César, 147; sou pamphlet contre Caton, 147-8. Ill. Messalla, lieutenant de César, arrive à Utique, 148. — Marche de César, 148. — Il entre dans Utique, 148. — Sa conduite envers les Trois-Cents, 148-9. — Considius abandonne Thysdrus et est assassiné, 149. — Vergilius capitule à Thapsus, 149. — La clémence de César, 149-150. — Mort de Lucius César, 150. — Sylla et Afranius, faits prisonniers sont massacré 150. — Mort de Scipion a Hippone, 150-1. — D'autres républicains parviennent à se réfugier en Espagne, 151. —Juba ne peut pas rentrer dans Zama, sa capitale, 151-2. — Sa mort et celle de Pétréius, 152. — César se rend à Zama, 152-3. — Il revient à Utique, 153; confis-cations et amendes, 153. — Son retour à Rome, 154. — Son triomphe sur Juba, 154. — Part de l'Afrique aux triomphes de César, 154-5. CHAPITRE V. — Règlement des affaires d'Afrique, 156-18. I. Les États du roi maure Bocchus sont agrandis en 46 avant J.-C., 156; ils atteignent à l'Est l'Ampsaga, 156-7. — Bocchus et Bogud au service de César, 157. — Sittius reçoit Cirta et un vaste territoire, 1578. — Ce territoire ne fut probablement rattaché qu'un peu plus tard à la province romaine voisine. 1589. — Colonies qui y furent fondées, 159; Cirta, 100; Rusicade, Chullu, Milev, 160-1. 44 II. Création de la province d'Africa nova, 162. — Étendue de cette province, 162-3. — La région des Syrtes en fait-elle partie? 163 4; on constate que, pendant une partie du règne d'Auguste, elle a été rattachée à la Cyrénaïque, 164-6. — Où était la capitale de l'Africa nova? 166. -Armée d'occupation, 166. — Impôts, 160; exactions du proconsul Salluste, 166. — Confiscation de terres royales, 166-7. — Aucune preuve que des terres de culture aient été distribuées à des citoyens romains, 167; que des colonies aient été fondées par César dans l'A frira nova, 167-170. III. La vieille province d'Afrique a souffert de la guerre civile, 170. — César a-t-il retiré la liberté à des cités auxquelles Rome l'avait accordée un siècle auparavant? 171. — A-t-il constitué des cités indigènes autonomes? 171-2. — 1l parait n'avoir créé aucun municipe, 172. — Établissement de nombreux colons, 172; peut-être par des assignations individuelles et certainement par la création de colonies, 172. Bénéficiaires de ces mesures, 172-3 — César décide de fonder une colonie à Carthage, 173. — Elle est fondée en 44, peu après sa mort, 174. — Elle est appelée colonia Iulia Concordia Karthago, 174-5. Peuplement de cette colonie, 175-6. — Emplacement qu'elle occupe, 176-7. — Autres colonies juliennes en Afrique, 177-8. — Colonies césariennes à Curubis et à Clupea, 178-9; probablement aussi à Carpis et à Hippo Diarrhytus, 179-180; peut-être à Nea polis, 180; possibilité de colonies césariennes à Hadrumète et à Thysdrus, 180-2. LIVRE II : L'AFRIQUE A LA VEILLE DE L'EMPIRE. FIN DES ROYAUMES INDIGÈNES CHAPITRE PREMIER. — L'Afrique de 44 à 27 avant Jésus-Christ, 183-205. I. Période troublée en Afrique après la mort de César, 183. Sources, 183. — En Numidie, Arabion recouvre les États de son père Masinissa, 184. — Mort de Sittius et rattachement probable des Sittiens à l'Africa noua, 184. — Cornificius, gouverneur de l'Africa vetus, 184-5. — Dévoué au parti républicain, il est maintenu, malgré Antoine et Calvisius, 185-186. Sextius, gouverneur de l'Africa noua, est du parti d'Antoine, 186. — Le Sénat lui enlève ses légions, 187. — Formai ion du triumvirat; attitude de Sextius et de Cornificius, 187-8. — La guerre éclate entre eux, 188; forces dont ils disposent, 188-9. — Succès, revers, puis nouveaux succès de Sextius, 189190. — Mort de Continents et déroute des siens, 190. — Sextius maître des deux provinces, 190-1. II. Les deux Afriques réservées, mais non remises, à Lépide, 191. — Fuficius Fango, gouverneur de l'Africa noua au nom d'Octave, 191. — Sextius lui remet l'Africa vetus, 192, mais il la reprend bientôt, 192. — Guerre entre Sextius et Fangon, victoire de Sextius, 192-3. — Lépide prend possession des provinces africaines, 194. — Son gouvernement, 194-5. — Son expédition en Sicile et sa déposition par Octave, 195. — Octave mettre des deux Afriques, 195-6. — Réunion des deux provinces, 1J6. — Faits de guerre, 197. — Fondation de communes romaines et indigènes, 197. — Envoi de nouveaux colons à Carthage et création en ce lieu d'une commune indigène, 197-8. — Réorganisation de l'État romain en 27 avant J.-C., 198-9. III. Le roi maure Bogud partisan d'Antoine, 199. — Ses expéditions en Espagne, 199-200. — En 38, il perd son royaume, 200. — La cité romaine conférée aux Tingitains. 200. — Bocchus infiltre des deux Maurétanies, 200. — Il meurt en 33 et n'a pas de successeur, 200. — Octave s'empare du royaume vacant, sans le convertir en province, 201. — Il y fonde des colonies, 201-2. — Colonies créées dans la Maurétanie orientale, 202-3; dans la Maurétanie occidentale, 203-4. — Conventus de citoyens romains ailleurs (?), 204. — Ces colonies sont rattachées pour la juridiction à l'Espagne, 204. — Octave-Auguste les a fondées pour préparer l'annexion du pays à l'Empire, 205. CHAPITRE Il. — Juba II, roi de Maurétanie, 206-250. 1. Juba et Hérode, 206-7. — Enfance et jeunesse de Juba en Italie, 207. — II devient citoyen romain, 207-8. — Il fait campagne avec Octave, 208. — Avant d'être roi en Maurétanie, a-t-il régne ou 45 commandé en Numidie'? 208-9; on n'a pas de bonnes raisons de le croire, 209-210. — Juba reçoit d'Auguste le royaume de Maurétanie, en 25 avant J.-C., 210-2. — Étendue de ce royaume vers l'Est, 212-3; vers le Sud, 213; il comprend sans doute des Gétules, au Sud de la province romaine, 213-4. — Raisons du don fait par Auguste à Juba, 214-5. II. Aspect physique de Juba; son effigie sur ses monnaies, 215; ses portraits en marbre, 215-7. —Il épouse Cléopâtre Séléné, 217-8, en 20 avant J.-C., 218. — Épithalame attribué faussement à Crinagoras, 218. — Cléopâtre partage avec Juba la souveraineté, 218-220. — Ses portraits, 220. — Sa mort, peut-être en 5 avant J.-C., 220-2. — Juba épouse Glaphyra, probablement en Orient, puis il divorce, 222-3. III. Reconnaissance de Juba envers Auguste, 223-4. - H appelle sa capitale Caesarea, 224. — II rend un culte à l'empereur, 224; hommages à Auguste sur ses monnaies, 224-5. — Statues d'Auguste découvertes à Cherchel, 225-6; portrait de Livie, 226. — Jeux en l'honneur de l'empereur, 226-7. IV. Difficultés de Juba avec les Gétules, 227-8. — Intervention des Romains, en 6 après J.-C., 228. — Participation de Juba à cette guerre, 228. — Auguste lui enlève peut-être une partie des Gétules, 228-9. — Participation de Juba à la guerre des Romains contre Tacfarinas, 229-230. — État économique de son royaume, 230. — Il fait de Caesarea une grande ville, 230-1. — Développement du commerce maritime, 231. — Relations avec l'Espagne, 231-2; avec î'Italie, 232; avec la Gaule, 232-3. — Monnayage de Juba et de Ptolémée, 233. — Fondation de teintureries de pourpre à Mogador, 233-4. — La Maurétanie reste cependant une contrée mal connue, 234-5. — Développement probable de l'agriculture, 235. — , Juba laisse de bons souvenirs aux Maures, 235. V. Goûts fastueux de Juba, 235. — Sa cour, 236. — Son cosmopolitisme, 236. — Il ne renie pas ses ancêtres africains, 236-7, tout en se rattachant à l'Héraclès grec, 237-8.— Son affection pour son pays natal, 238. —Juba et la langue punique, 238-9. — Influences latines sur le roi et sur son entourage, 239-240. — Protection aux Romains établis en Maurétanie, 240. — Faible diffusion des mœurs et de la langue latines parmi les indigènes, 240-1. — Influences égyptiennes, imputables à Cléopâtre Séléné, 241; images égyptiennes sur des monnaies de la reine et du roi, 241-2. — Culte d'Isis, 242-3. — Statues égyptiennes découvertes à Cherchel, 243. — Influence très forte de la civilisation grecque, 243-4. — Gens appelés des pays grecs, 244. — Édifices d'architecture grecque élevés par Juba, 244; images sur ses monnaies, 244; ruines de l'Esplanade, à Cherchel, 244-5; théâtre, 245. — Emploi d'ouvriers et d'artistes venus d'Italie, mais d'éducation grecque. 246. — Abondance de belles statues antiques à Cherchel, due surtout aux goûts artistiques de Juba, 246-7. — Ce sont, en général, des copies d’œuvres célèbres, 247. — Comment Juba se les est-il procurées? 248. — Revue des statues de Cherchel qui datent probablement de son règne, 248-250. CHAPITRE III. — Juba II, savant et écrivain 251-276. I. Célébrité de Juba comme savant et lettré, 251-2. — Juba bel esprit, 252; mais surtout érudit en des matières fort diverses, 252. — Ses goûts philologiques, 252-3. — Sa bibliothèque, 253; livres puniques, 253. — H organise des expéditions scientifiques, 254. — Ses enquêtes sur la source du Nil, 254-6, et sur les îles Canaries, 256-8. — H contribue cependant fort peu à la connaissance du continent africain, 258-260. II. Ambition littéraire de Juba, 260-1. — Il a beaucoup écrit, toujours en grec, 201. — Fragments conservés de ses ouvrages, 261. — Les Libyca, 262; renseignements géographiques, 262, zoologiques, 262-3, botaniques, 263, mythologiques, 264. — L'Histoire ou Archéologie romaine, 264-5. — Le traité des Similitudes, 265-6. — Les Assyriaca, 266. — Les Arabica, 266-8. — Traité sur l'euphorbe, 268. — Traité sur la peinture, 268. — Histoire du théâtre, 268-9. — Traité sur la corruption du langage, 269. — Ces ouvrages sont surtout des compilations, 269. — Quelles en sont les sources? 269-270. — Manque de jugement et puérilité, 270-1; inexactitudes, 271. — Erreurs auxquelles Juba est entraîné par son philhellénisme. 271. — Crédulité extraordinaire : exemples des absurdités qu'il a recueillies, 2712. — Faveur de Juba auprès des érudits de l'antiquité, 272. — Nous sommes mal renseignés sur 46 les emprunts qu'on lui a faits, 272. — Emploi de Juba par Pline l'Ancien, 272-3; par Plutarque, 273-4; par d'autres, 274-6. CHAPITRE IV. — La fin du royaume de Maurétanie, 277-287. 1. Ptolémée, fils de Juba II, 277. — Il porte fort jeune le titre royal et les insignes de la royauté, mais sans être roi, 277-8. — Il est devenu roi, avant la mort de son père, qui se l'est associé en 20 ou 21 de notre ère, 278-9. — Monnaies frappées par Ptolémée du vivant de Juba, 279; monnayage en or. 280. — Ptolémée, seul roi en 23 ou 24, après la mort de Juba, 280. Son caractère, d'après ses portraits, 280-2. II. Révoltes au début du règne de Ptolémée, 282 ; sa participation à la fin de la guerre des Romains contre Tacfarinas, 282. — Récompenses qui lui sont décernées par le Sénat, 282-3. — Son dévouement à Rome et à l'empereur, 283. — Honneurs qu'il reçoit hors de son royaume, 283-4. — Ses rapports avec son cousin Caligula, 284. — Caligula l'appelle et le fait mettre à mort, 284, en l'an 40 de notre ère, 284-5. — II confisque sa fortune et supprimé son royaume, 285-6. — Raisons de l'annexion de la Maurétanie à l'Empire, 286-7. INDEX ALPHABÉTIQUE, 289-298. CARTES : Carte pour la campagne de Curion 13 Carte pour la campagne de César en Afrique 74-75