Arborescence COMMUNES ---------- Histoire Montpezat d`agenais

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Arborescence COMMUNES
---------- Histoire
Montpezat d'agenais est un village castral fondé au XI siècles.
Montpezat d'agenais, qui, avec la commune voisine de Saint Sardos, connu les préludes de la
guerre de cent ans, est situé sur une éminence qui domine la luxuriante vallée du lot et la
sinueuse petite vallée de la Bausse.
La baronnie de Montpezat d'une origine fort ancienne eut un passé historique des plus agités. Les
seigneurs de Montpezat apparaissant dès le 11e siècle dans la documentation.
Flandrine de Clairac, veuve d'Arnaud 1er de Montpezat, fonda vers l'an 1140 l'abbaye
cistercienne de Notre dame de Pérignac. L'abbaye eut beaucoup à souffrir au temps de la guerre
de 100 ans, fut pillée par les calvinistes, relevée de ses ruines pendant la première moitié du 16°
siècle, elle se trouvait dans une situation florissante au moment de la révolution qui devait
l'anéantir à jamais. Flandrine fit bâtir l'église St André vers l'an 1134 et démolie à la révolution.
Flandrine participa certainement à la construction de St Jean de Balerme.
Le château de Montpezat fut successivement détruit en 1214 par Simon de Montfort, durant la
guerre des albigeois. Puis durant la guerre de cent ans, tout commença avec le village voisin qui
s'appelle St-Sardos, celui-ci qui se trouvait sur une terre appartenant au roi d'angleterre,
dépendait du prieuré de Sarlat qui, lui, relevait directement de la couronne de France. Toute la
question peut être résumée ainsi :
la dépendance du prieuré devait-elle, comme Sarlat rendre hommage au roi de France ou bien
son suzerain était-il le roi d'Angeleterre ? Dur dilemme.
Déjà en, en 1289, Edouard Ier "roi d'Angleterre" avait porté l'affaire devant le parlement de Paris
qui lui avait donné tort. Aussi, en cette année de 1323, Charles IV "roi de France" décide-t-il de
faire construire une bastide à Saint-Sardos et d'y envoyer des officiers royaux. Raymond
Bernard, seigneur de Montpezat, soutenait la bastide qui se trouvait là dans le domaine de son
maître, le roi Edouard. Montpezat appelle alors à son aide le sénéchal de Guyenne, Ralp "raoul"
Basset. Une véritable troupe de tueurs se rue sur Saint-Sardos, s'empare du monastère et de la
bastide de "Sacerdos" érigé par ordre du roi de France. La pille la brule massacrent la garnison
française et fit pendre les habitants du pays. Le butin récupéré à la suite de cette expédition est
transporté au château de Montpezat. Montpezat refuse de comparaître à Toulouse et on décide la
confiscation du château de Montpezat. Charles demande donc à Edouard réparation. Ce dernier
lui envoie son demi-frère Edmond, comte de Kent, et de nouveaux palabres commencent. A la
bataille de Saint-Sardos allait suivre le début d'une guerre qui allait durer plus de cent ans. En
1324 nouvelle destruction du château par les troupes du roi de France.
Raymond Bernard ne survécut pas longtemps à la prise et à la destruction de son château par
Charles de Valois. Il mourut en effet, de chagrin et de désespoir vers la fin de cette même année.
Redestruction du château par les anglais en 1345.
En 1483 Charles de Montpezat neuvième baron, rendit hommage au Roi Louis XI.
Il se trouva le premier seigneur du pays, le roi le nomma en 1484 député de la noblesse aux états
généraux de Tours, il serait difficile de dire au prix de quelles violences et injustices, il parvint
ainsi à l'apogée d'une fortune extraordinaire. Dévoré de remords vers la fin de sa vie, il demanda
et obtient du Pape Innocent VIII, l'absolution de tous les crimes commis dans les églises, il fit
construire le chœur actuel de notre église pour quatre chapelains en expiation de ses exactions
passées.
Enfin en 1789, la révolution, Montpezat présente à l'œil, du cotés de Prayssas et St Amand, une
série assez pittoresque de trois étages superposés. Le premier étage comprenait le château et
l'église, entouré d'un mur d'enceinte, englobant tout entier ce qu'on appelle aujourd'hui le
Capech.
Le second étage était formé par des maisons bourgeoises des habitations de la haute ville. Un
mur d'enceinte, dans lequel s'ouvrait au nord, la porte de St André, au midi la porte St Sardos et
au levant la porte Salinière.
La troisième, sans tours, sans remparts, sans murs d'enceinte est le quartier dit aujourd'hui
Roquebrune.
Notre bastide fut une dernière des dernières construites dans notre région après 1306.
Le château fut démoli presque en entier en 1796 par le citoyen Pierre Roudier qui s'en était rendu
acquéreur et qui le détruisit, non par un sentiment de vandalisme mais dans le but d'y découvrir
des trésors cachés, il n'y trouva absolument rien, sinon les éperons des anciens chevaliers et des
armes rouillées et hors d'usage.
"Le château, fortifié dans le genre gothique, était composé de deux corps de bâtisses, un solide
massif en pierres nivelait la profondeur des fossés avec l'entrée de la cour, défendu par un pont
levis, un énorme portail, surmonté de plusieurs appartements, deux tours, l'une dite la TourCarrée, remplacer depuis par un pigeonnier, démoli lui même par la suite et l'autre, la deuxième
tour surnommer la Tour-Blanche, dont les débris on a retrouvé en 1847 en exécutant le pavage
de Montpezat. Le corps de bâtisse formait un carré long renfermant le logement du seigneur et
toutes ces décharges, au milieu ce carré était et "est" encore aujourd'hui un puits creusé dans le
roc."
Livre histoire de Montpezat.
Des amoureux de l'histoire de Montpezat en juillet 2006 ont trouvés un escalier creuser dans le
roc qui depuis le château servait certainement à descendre dans les fossés.
Escaliers avant travaux
Escaliers après travaux
Vous pourrez trouver le descriptif complet du château, avec son histoire dans le livre HISTOIRE
DE MONTPEZAT écrit par André de BELLECOMBE, vendu par le Syndicat d'Initiative de
Montpezat. Contact : 06 70 22 00 52
Vous pourrez également admirer la maquette de 4.50 de long et 1.50 de large et 800 heures de
travail réalisé par Mr Hector RIEUCOS représentant le château tel qu'il était en 1700.
En juin 2009 le château à repris sa place à 191m de hauteur.
Poème de Daniel
Le Château de Montpezat
Au sommet d'un coteau, au Nord de la Garonne
Un jeune chevalier, qui rêvait de Couronnes
Fit bâtir un château, ce jour là, il fonda
La grande baronnie, celle de Montpezat
Il s'appelait Mango, il avait du courage
Et devint le seigneur, de tout le voisinage
Suivi de ses vassaux, il conquit la région
Où il portait très haut, l'éclat de son blason
Pendant très très longtemps, lui et sa descendance
Furent les suzerains, de ce beau coin de France
Mais un jour de juillet, le flot républicain
Remplaça le tortil, par le bonnet phrygien
Il ne reste aujourd'hui, du château plein de gloire
Que sa vieille chapelle, et des pages d'histoire
Les siècles ont passés, mais les Montpezacais
En sortant de l'oubli, l'exploit des chevaliers
On prouvé leur amour, pour leur terre natale
En reconstituant, l'époque féodale
Celle belle réplique, de notre beau château
Trônera désormais, au sommet du coteau
Grâce aux mains expertes, de notre maquettiste
A qui l'on cri bien fort, bravo, salut l'artiste.
Daniel POURTET
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