Réunion Axe 1 – bases de données
20 janvier 2003
Présents : Bernard Caron, Christian Chanard, Jean-Luc Chevillard, Alexandre François, Michel
Jacobson, Martine Mazaudon, Boyd Michailovsky, Elsa Oréal, Christiane Pilot-Raichoor, Bernard
Pottier, Nicole Revel, Guillaume Segerer, Marie-Christine Varol, Jeanne Zerner.
Exposés des représentants des programmes :
1. Jean-Luc Chevillard / Elsa Oréal – « Parties de discours mineures »
Présentation du programme
Une trentaine de chercheurs travaillent dans 3 ateliers.
Atelier histoire : objet d'étude = tradition grammaticale dans différents groupes de langues. But :
s'occuper de ce qui se trouve rejeté à la fin dans les grammaires traditionnelles, regroupé sous
l'étiquette de "particules". Dans cet atelier, on examine ce que tel ou tel grammairien ancien aura dit
des questions sur les parties du discours mineures. Dans la grammaire grecque, on trouvera des choses
sur les onomatopées - à défaut de choses sur les idéophones, dans une grammaire japonaise, on en
trouvera ou non selon les époques. Dans cet ensemble des parties du discours mineures, il y a encore
d'autres choses que les idéophones à explorer. Il faut voir ce que chaque tradition a à dire sur un
élément ou un autre (ex : particules de coordination) et chacun doit y apporter sa pierre, pour chaque
élément précis. A chaque fois il y a une grande masse de données, traitée comme un tout et dans
laquelle on essaie de tirer un élément pour le confronter aux différentes traditions, différents groupes
de langues. D'un point de vue de description, il y a certainement énormément de choses à trouver.
Atelier Description : s'intéresser directement à ces parties du discours mineures en réunissant des
spécialistes de première main. Groupe assez nombreux. On peut pas s'occuper de tout, donc on a
restreint l'objet d'étude aux idéophones.
Notion de déjà et encore : (atelier en démarrage) notion de déjà et encore, la manière dont elle
s'exprime dans des langues différentes.
Proposition de participation à l'axe 1
Elsa : Pour les idéophones, il semble utile d'avoir une base qui donne une idée de ce qu'on a comme
types d'idéophones (champs sémantiques couverts, fonctionnement grammatical) dans les divers
groupes de langues abordés. A terme, on voudrait ne pas se limiter aux idéophones (ce serait peut-être
l'occasion de réunir des données sur les particules énonciatives en général). L'idéal serait que chaque
participant donne un exposé de la façon dont les particules se comportent dans sa langue d'études (Elsa
se porte volontaire pour "donner l'exemple").
J-Luc : Il se pose ici de voir comment présenter les données de façon à faire sens pour les participants
d'autres axes. On a beaucoup travaillé avec des listes (d'idéophones, etc.). Par exemple, on a en tamoul
environ 600 idéophones listés dans le Tamil Lexicon. Le critère formel pour définir les idéophones en
tamoul, c'est la fin du mot i.e. enal qui est une forme du verbe dire. Ce sont des emplois figés (mais
très productifs) de enal. Au cours de l'atelier, on s'est rendu compte que beaucoup de langues forment
leurs idéophones avec un verbe dire, et beaucoup d'autres avec un verbe faire.
Est-ce qu'on peut intéragir ici avec d'autres programmes de la fédération ? Par exemple le programme
qui s'occupe des intéractions sémantiques. A partir de la liste du Tamil Lexicon, on peut générer une
liste en utilisant les numéros (MTL012) comme des coordonnées, éliminant les mots tamouls, et en
indexant les mots anglais qui apparaissaient et en les triant par fréquence d'apparition dans le
dictionnaire, pour voir s'il existe des récurrences. L'idée étant que les idéophones doivent couvrir un
champ sémantique particulier. On a utilisé dans cet exemple l'anglais comme langue des description
sémantique. En Afrique, on Asie, on aura peut-être pas la même sémantique représentée dans les
idéophones. Comment peut-on définir formellement ce que recouvrent les champs sémantiques ? Quel