
L’importance et la croissance de la population en âge de travailler (15-64 ans) dépendent de la croissance
……………………..de la population (naissances – décès) et au ……………….migratoire (Immigration –
émigration). Une population jeune, dynamique en matière de naissance et au solde migratoire positif aura une
croissance potentielle supérieure à une population vieillissante. On comprend ainsi pourquoi la croissance des
pays émergents ou celle des Etats-Unis est supérieure à celle de la vieille Europe (+………..points par an en
moyenne entre 1960 et 2011).
Le ……………d’emploi de la population en âge de travailler dépend de l’âge d’entrée (emploi des juniors) et
de l’âge de sortie de la vie active (emploi des séniors) et du taux d’emploi féminin. Plus le taux d’emploi est
élevé, plus la production sera importante. Ainsi, la croissance potentielle de la Zone Euro, et de la France en
particulier, souffre d’un sous-emploi des jeunes et des personnes de plus de 55 ans. Les réformes des
retraites qui repoussent à plus tard le départ à la retraite entrainent une……………..du taux d’emploi des
séniors.
La durée ……………………….. effective du travail prend en compte les heures réellement effectuées au
travail. Elle dépend de la durée légale du travail, de la durée conventionnelle du travail et de l’absentéisme
des travailleurs (maladie, maternité…). La durée du travail est plus élevée dans les pays émergents, aux
Etats-Unis et au Japon que dans la Zone Euro. Toute hausse de la durée du travail doit se traduire par une
augmentation de la production toutes choses étant égales par ailleurs.
Ainsi, la différence de PIB en 2011 entre les Etats-Unis et la Zone Euro (- ………. %) s’explique en partie par une
quantité de travail moindre en Europe (- ………..…%) due à une moindre mobilisation de sa main-d’œuvre (le taux
d’emploi global est………………………..) et à une durée annuelle du travail plus faible (-…………%). De même, la
croissance annuelle moyenne du PIB de la Zone Euro entre 1960 et 2011 a été plus…………….que celle des Etats-
Unis car l’emploi a augmenté………fois plus vite et la durée du travail a diminué…………..fois moins vite. Cependant,
le………………………………..des populations des pays développés devrait provoquer une baisse de la croissance
……………………………….. de ces pays.
c) – La quantité de capital
1 - Le capital fixe productif comprend les moyens de production relativement durables (dépassant la durée du cycle de
production) et participant directement à la fabrication des biens ou à la réalisation de la prestation de service. C'est le cas en
particulier des biens d'équipement : machines, outils, bâtiments, matériels de transport,…
Le capital fixe productif se distingue du capital productif circulant qui se définit comme l'ensemble des biens et services utilisés
pendant un cycle de production : matières premières, énergie, fournitures, services nécessaires à chaque stade de la production.
Le capital circulant est le terme utilisé pour désigner les actifs détenus par l'entreprise et destinés à ne pas y rester durablement,
c'est-à-dire pendant moins d'un cycle d'activité. C'est le cas en particulier des stocks de matières premières, des en-cours de
production, des produits (intermédiaires, finis) et autres approvisionnements et des stocks de marchandises.
(Sources : Insee 2009)
Q1 – Qu’est-ce que le capital fixe productif ?
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Q2 – Qu’est-ce que le capital productif circulant ? Connaissez-vous un autre terme pour le désigner ?
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2 – De nombreux débats ont eu lieu parmi les comptables nationaux et les économistes sur le partage des dépenses des
entreprises et, a fortiori, sur la notion de capital fixe. À l’origine, n’étaient comptées comme capital fixe que les dépenses portant sur
les biens dont la durée de vie est supérieure à un an. Aucun service ne pouvait être capitalisé. Cette définition n’étant pas assez
précise pour distinguer la partie du petit matériel qui constitue des consommations courantes, le système SEC 95 de l’Union
européenne y avait ajouté un seuil : il faut que la dépense soit supérieure à 500 euros pour être du capital fixe ; en-dessous, c’est
de la consommation intermédiaire. Mais tout ceci laissait de côté l’investissement immatériel.
Devant l’importance croissante des investissements immatériels dans le processus productif, le SCN 93, système mondial, et
sa version européenne, le SEC 95 (la « base 95 » pour les comptes nationaux français), ont étendu le champ du capital fixe à
certains d’entre eux. Ainsi, les achats ou la création de logiciels, les dépenses de prospection pétrolière, les œuvres artistiques ou
littéraires originales sont maintenant inclus dans la FBCF, dont la définition est aujourd’hui très proche des conventions retenues
par la comptabilité privée pour mesurer les immobilisations. En revanche, malgré une vive pression des comptables nationaux
français au sein du groupe de travail international [...], les dépenses de recherche-développement restent hors champ.
(Source : François Lequiller, La nouvelle économie et la mesure de la croissance, Economie et statistiques octobre 2000)
3 – Deux termes doivent être soulignés pour l’expression FBCF. D’une part, il s’agit d’une formation brute de capital. Le capital
est un stock, qui mesure un ensemble de biens d’équipements dont l’usage s’étend sur plusieurs périodes. L’investissement est un
flux de nouveaux biens d’équipement qui au cours de l’année viennent s’ajouter à ce stock. Mais, il ne s’agit pas d’un apport net
car, durant la période les anciens équipements perdent de leur valeur (on parle de dépréciation). Cette dépréciation peut être due à
des facteurs techniques (usure), mais surtout à des facteurs économiques (obsolescence) : certains équipements sont
« déclassés », car dépassés ou non rentables, et on ne les utilise plus, bien qu’ils soient toujours en mesure de fonctionner. Une
partie de l’investissement total (ou brut) sert à compenser cette dépréciation de manière à maintenir à l’identique l’appareil
productif. Il s’agit de l’investissement de remplacement, que la comptabilité nationale nomme « consommation de capital fixe » (on
utilise également l’expression d’amortissement).