dommage corporel. La victime signifiera à ce médecin conseil, aussi
complètement que possible ses plaintes en rapport directe avec l’accident.
Ce médecin conseil après une ou plusieurs consultations, et après avoir
éventuellement demandé des examens complémentaires, en fonction de la
complexité du cas, fera au moment de la consolidation (stabilisation de l’état
de santé) une proposition d’évaluation médico-légale à sa compagnie
d’assurance pour laquelle il travaille. C’est sur base de cette proposition du
médecin conseil de l’assurance, qui ne sera pas spécialement en faveur de la
victime que cette assurance fera une proposition d’indemnisation à la victime .
Il est donc essentiel que la victime puisse prendre l’avis d’un autre médecin
spécialisé en médecine d’expertise, et spécialisé dans la défense des intérêts de
la victime c’est à dire un médecin de recours. Celui-ci après vous avoir entendu
en consultation et avoir pris connaissance des différentes pièces de votre
dossier établira une contreproposition (généralement plus en faveur de la
victime) qu’il pourra soumettre à la compagnie d’assurance adverse. (Voir
comment le médecin de recours va-t-il-vous aider ?)
Pendant la convalescence de la victime celle-ci sera souvent à charge de sa
mutuelle, mais peut recevoir éventuellement, des indemnités provisionnelles
de l’assurance du tiers responsable pour couvrir ses frais médicaux et autres si
la guérison dure longtemps.
Face à la proposition de l’assurance, la victime, après avoir pris conseil auprès
d’un médecin de recours peut soit accepter ou refuser la proposition.
Si la victime refuse, par l’intermédiaire de son médecin de recours, elle peut
faire une contreproposition plus en faveur de celle-ci. Si cette
contreproposition lui apparait raisonnable, ce médecin conseil d’assurance
peut l’accepter et la compagnie d’assurance formule une proposition
d’indemnisation sur base de cette contreproposition.
Si le médecin conseil de l’assurance n’est pas d’accord avec cette
contreproposition, il proposera d’établir une expertise médicale amiable par
les deux médecins ; celle-ci convient à la grande majorité des dossiers vu que
l’expertise médicale amiable est plus souple, plus rapides et moins onéreuse
pour la victime.