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Les colliculi supérieurs et inférieurs (= les noyaux du tectum)
Les noyaux du pont
La formation réticulée, notamment le noyau à la partie rostrale de la formation
réticulée : le noyau pédonculo-pontin
Les noyaux vestibulaires, en particulier le vestibulaire latéral.
Pour le néocérebellum :
Les fibres partent du cortex, vont vers les noyaux du pont, puis vers le cortex du
néocérébellum, puis le noyau denté, sortie en passant par le noyau rouge, une partie remonte
vers le thalamus antérieur puis le cortex, et une partie descend du noyau rouge vers la moelle
épinière formant le faisceau rubro-spinal.
C’est une voie cortico-ponto-cérébello-dentato-rubro-thalamocorticale
Le néocerébellum appartient donc au système extrapyramidal.
Pour le reste des structures du tronc cérébral : elles vont toutes envoyer des voies
descendantes dans la moelle spinale, la majorité d’entre elles vont croiser la ligne médiane.
On a donc:
Une voie tecto-spinale,
Une voie réticulo-spinale,
Une voie vestibulo-spinale,
Et une voie rubro-spinale.
Ces voies vont dans la moelle spinale dans la corne antérieure et se terminent sur les
motoneurones γ.
Ces motoneurones vont innerver la parte musculaire des fuseaux neuromusculaires.
Ils agissent en particulier sur les muscles antigravitaires (donc principalement les extenseurs
du membre inférieur).
Il existe un équilibre savant entre la motricité pyramidale et la motricité
extrapyramidale(MEP), le rôle de la MEP étant de décharger la voie pyramidale de plein
d’activités motrices qui sont faites de façon automatique, réflexe.
Un patient Parkinsonien, qui a donc une maladie sous-corticale, est obligé de penser tous ces
mouvements qui ne sont plus automatiques, tout doit être fait de façon volontaire ce qui
demande un effort considérable.(par exemple mettre un pied devant l’autre…)
Il existe des traitements chirurgicaux de segments extrapyramidaux, notamment sur le noyau
subthalamique (chirurgie récente).
On place des électrodes dans une des cibles, le noyau subthalamique, le pallidum médial, le
noyau ventral intermédiaire du thalamus.
Ces cibles vont être stimulées ce qui va jouer sur une des trois triades de Parkinson, par
exemple l’akinésie.
Ces cibles sont reliées à une sorte de pacemaker sous-cutané au niveau sous-claviculaire,
accessible au patient.