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LES ACARIENS
Méthodes de lutte curatives
• Traitement à base de savon à base
d’acides gras organiques (savon po-
tassique, savon « noir »). Les acariens se
positionnent principalement sur la face
inférieure des feuilles. Ce produit à une
action de contact, Il faut donc bien
orienter le traitement.
• Introduction d’acariens prédateurs
Phytoseiulus persimilis . Petit acarien rouge
qui se nourrit des oeufs et larves d’aca-
riens tétranyques. Ne pas introduire le
Phytoseiulus si la température moyenne
est inférieure à 18°C.
• Sur les arbres et arbustes fruitiers ou
ornementaux extérieurs, des traitements
à l’huile paraffi nique avant le débourre-
ment détruisent les stades hivernants des
acariens.
Sur les plantes d’intérieur cette huile peut
être utilisée également en été. L’huile
peut parfois être toxique pour certaines
plantes (brulures des fl eurs); il est donc
conseillé de faire un traitement test sur
une partie de la plante avant de généra-
liser le traitement.
Les acariens tétranyques sont précifi ques
aux plantes. En se nourrisant de la sève
des plantes, ils provoquent une dépig-
mentation des feuilles, un affaiblissement
général de la plante. En cas de fortes
attaques, on distingue une fi ne toile,
dense, qui se développe sur les feuilles,
les fl eurs,... et un dépérissement général
de la plante.
Préventivement
• Eviter, dans la mesure du possible, de
placer les plantes dans des conditions
sèches et chaudes, favorables au déve-
loppement des acariens. Dès lors, pour
prévenir leur arrivée, il faut Il faut donc
veiller à une bonne aération du lieu et
maintenir le substrat/sol humide,
• Favoriser l’installation des prédateurs
naturels (acariens prédateurs et punaises
prédatrices) par une diversité végétale,
• Eviter les excès d’azote.
Les plantes aussi ont leurs acariens, responsables de
la dépigmentation et de l’affaiblissement des plantes !

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LES ALEURODES
Les aleurodes sont des petites mouches blanches présentent
surtout dans les cultures sous abris.
Surtout présentent sur les plantes orne-
mentales sous abris, on ne les apperçoit
souvent que lorsque les populations sont
déjà importantes. En effet, tout comme
les acariens, les mouches blanches se dé-
veloppent d’abord sur la face inférieure
des feuilles, à l’abri des regards.
Comme les pucerons, les produisent du
miellat (substance collante). Ce miellat
favorise le développement d’un cham-
pignon noir (la fumagine) qui déprécie la
plante.
Préventivement, la disposition de
plaques engluées jaunes à quelques cen-
timètres au dessus des plantes atteintes
permet de détecter leur apparition et
éventuellement de prévoir un traitement
avec l’une des solutions proposées ci-
dessous. C’est également un excellent
moyen de lutte lorsqu’il y a peu de plan-
tes à protéger.
Méthodes de lutte curatives
• Lâchers du micro-hyménoptère, Encar-
sia formosa
(uniquement en culture sous
abris). Il faut une température d’environ
18°C (en moyenne) durant la journée
pour introduire cet insecte,
• Traitements à base d’acides gras
organiques (« savon noir »). Ce savon a
une action de contact. Il faut éviter de
traiter les fl eurs (apparition de taches en
fonction de l’espèce végétale).
• En dernier recours, traitements à base
de pyrèthre naturel. Ce produit a une
action large spectre, il ne faut donc pas
l’employer si des insectes utiles sont pré-
sents ou introduits.
infos : www.jardinezsanspesticides.be
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