Chaleur
10
Equation d’état des gaz parfaits
4 L’équation d’état d’un gaz parfait
Lorsqu’on élève la température d’un gaz, on ne constate pas
nécessairement une augmentation de son volume. Il peut y avoir
augmentation de sa pression. Dans le système décrit ci-contre, la
pression est maintenue constante. Il faudra évidemment négliger la
dilatation du récipient mais elle est vraiment insigniante au regard
de la dilatation du gaz. On constate que, comme dans le cas du solide,
le volume du gaz est sensiblement proportionnel au volume initial de
gaz et à l’élévation de température :
γ est le coefcient de dilatation volumique du gaz étudié, à pression
constante. On observe que, à une température donnée, le coefcient
γ est le même pour tous les gaz. A la température de 0°C, il vaut
approximativement :
Le volume d’un échantillon de gaz en fonction de la
température.
Les différentes courbes correspondent à des gaz à
pression différentes.
Application
Trouver la relation entre g et la température du zéro
absolu.
4.1 La loi des gaz parfaits
Comme vous l’avez étudié au cours de chimie, on peut établir une relation expérimentale entre les
trois grandeurs P V et T :
P est la pression en Pa
V le volume du gaz en m3
T la température de ce gaz en Kelvin
Aucun gaz n’est parfait, cependant, on peut considérer un gaz comme parfait si la pression à laquelle
il se trouve n’est pas trop grande et si sa température n’est pas trop basse. Il obéit alors à la relation
appelée loi des gaz parfaits :
n est le nombre de mol de gaz
R est la constante des gaz parfaits,
Cette équation est appelée équation d’état parce qu’elle établit une relation entre les variables
d’état du système. L’équation est valable seulement pour les états d’équilibre dans lesquels P, V et
T ont des valeurs bien dénies.