SYNTHESE
Au cours de ce texte, les auteurs traitent de plusieurs thèmes liés à la biodiversité, ainsi listés :
• Présentent la notion de biodiversité, ces différentes composantes et donc différentes stratégies de
conservation à adopter
• Discutent l’importance de cette biodiversité dans les tropiques,
• Expliquent l’histoire de l’homme dans ces régions et ses conséquences pour leur relation actuelle avec
la biodiversité,
• Discutent l’importance de la biodiversité tropicale pour les hommes
Le premier thème est celui qui nous intéresse ici, et celui qui sera développé, mais les autres ne sont ni moins
importants ni moins intéressants. La notion de biodiversité peut être vue de deux points de vues différents, celui
dite purement biologique, très utilisé par les scientifiques occidentaux, qui exclut l’espèce humaine ; et celui de
la biodiversité culturelle qui inclut l’Homme dans la « nature », et donne importance à la richesse de cultures
qu’il a été capable de développer. L’intégration de ces deux points de vue fait alors apparaître le terme de
biodiversité bio-culturelle.
Chacune de ces notions peut être
abordée à multiples échelles, comme
démontré dans le schéma à gauche.
Selon le niveau d’organisation qu’on
regarde, différentes stratégies de
conservation de la biodiversité seront
choisis. Par exemple, si on mesure la
biodiversité par le nombre d’espèces, on
va considérer celle-ci comme une unité
évolutive unique, et on va chercher à
valorises des « hotspots » avec un fort taux
d’endémisme. En opposition, si la mesure
est faite par le maintien de l’intégralité
fonctionnelle de l’écosystème on décidera
pas forcément de conserver toutes les
espèces, mais juste celles qui sont plus
importantes que d’autres du point de vue de leur fonction dans l’écosystème.
Pour finir, les auteurs on cherché d’expliquer certaines relations entre la biodiversité biologique et la
biodiversité culturelle. Par exemple, comment expliquer que les zones tropicales, avec un plus grande nombre
d’espèces sont aussi celles avec le plus grand nombre de langues, et le contraire dans les zones tempérées ?
Selon les scientifiques, le climat y est déterminant : « la où le climat permet une production continue de
nourriture toute l’année, des petits groupes peuvent être autosuffisants, et les populations se fragmentent en un
grand nombre de petites langues. La où la variabilité de climat est plus grande, la taille des réseaux sociaux
nécessaires pour assurer la subsistance est plus grande et ainsi les langues tendent à être plus largement
réparties. »