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notamment des consultations en gynécologie.
« En moyenne, 300 patientes consultent par mois par les gynécologues et 260 pour les
gynécologues. »
-> Orthopédie et urologie
Parmi les objectifs fixés par l’ARS, la collaboration sur l’orthopédie et l’urologie à fin novembre. « Ce
n’était pas finalisé, mais c’était bien engagé à fin novembre », a reconnu Eric Macé.
« Quand vous avez deux tankers où il y a 800 employés de chaque côté, on ne peut pas
manœuvrer trop vite. Ce n’est pas comme une vedette. Nous désirons construire l’avenir : il y a
des gens avec lesquels il faut discuter, il y a du personnel médical, du personnel paramédical…
Cela engendre des bouleversements dans le respect des personnels. »
Un pool
Ce qui est fait depuis le 12 janvier.
« 2 orthopédistes d’Argentan interviennent au centre hospitalier de Falaise », a expliqué Jérôme
Le Brière, directeur du centre hospitalier d’Argentan. « Ils y font des consultations et du bloc. Ça a
tout de suite pris, notamment sur la thématique épaule, ce qui donne un surplus quantitatif et
qualitatif à Falaise. [...] Ça nous donne un pool de 5 ou 6 orthopédistes sur nos deux
établissements. C’est une vraie force de frappe qui est plus intéressante que d’avoir 2 ou 3
orthopédistes d’un côté et deux de l’autre. Ce sont de vraies équipes qui se constituent avec des
staffs et des pratiques communs. »
Toujours en terme d’orthopédie, Jérôme Le Brière annonce un temps partagé pour le prochain
recrutement. « 50 – 50 ou 60 – 40. ».
-> Urologie
Depuis le 4 janvier, il y a des interventions croisées des deux urologues. Celui d’Argentan va à Falaise
une journée par semaine « principalement pour des consultations, peut-être pour du bloc », et un
urologue vient apporter « un surplus qualitatif à l’hôpital d’Argentan », a détaillé Jérôme Le Brière.
-> Autres pistes
En radiologie, une permanence des soins est en discussion, notamment grâce à de la télé radiologie.
« Ce n’est pas encore calé, mais ça fait partie des pistes de réflexion », a relevé Jérôme Le Brière.
L’addictologie fait partie de ces pistes qui pourraient être étudiées, d’autant plus que l’hôpital de Falaise
« est reconnu de niveau 2 pour faire des sevrages complexes », a complété Yvon Goarvot. Tout
comme la mutualisation de personnel, « des mots qui peuvent faire peur », a repris Jérôme Le Brière.
« Je prends l’exemple de techniciens ou d’ingénieurs biomédicaux, qui sont des compétences
rares. Falaise bénéficie de professionnels qualifiés et compétents et ils viennent à Argentan via
une convention. À terme, ils auront peut-être vocation à travailler sur les deux sites. »
-> Staff
« C’est très important, ce terme », a noté Eric Macé suite aux propos de Jérôme Le Brière sur
l’orthopédie.
« Dans un staff, on partage un dossier. Ce n’est pas un homme, l’homme de la consultation, qui
va prendre une décision sur un dossier complexe. C’est le partage avec des gens d’une même
spécialité ou de spécialités qui vont concourir à la prise en charge de patients. Il peut y avoir des
choses très complexes qu’un spécialiste peut avoir du mal à prendre une décision. À ce moment-
là, il s’entoure de collègues de la même spécialité, qui viendront apporter leur avis. C’est très
important pour le patient et pour les hôpitaux. C’est la mise en place d’un partage de
connaissances et d’une confiance. Ça apprend aux gens à se connaître, à s’apprivoiser. »
-> Un nom
L’hôpital d’Argentan devrait bientôt s’appeler Hôpital Fernand-Léger. C’est ce qu’a confirmé Pierre Pavis.
-> Abandon de l’Orne
« On m’a accusé d’abandonner l’Orne ! Non », a martelé Pierre Pavis. « Il y a des réalités. Caen est
à une demi-heure d’Argentan quand on est pressé. Les limites départementales ne sont pas un
problème. J’aime bien Flers, j’aime bien Alençon, mais Alençon ou Flers ne peuvent pas jouer le
même rôle d’entraînement que peut avoir le CHU avec Argentan. »