28 ARTE Magazine 5 juillet > 11 juillet 2003 Lignes de force lignes de fuite Architectures la nouvelle collection de l’été tous les samedis à 20.15 “Et la femme créa le sexe” Thema jeudi 10 juillet à 22.40 avec Une vraie jeune fille de Catherine Breillat 28 Semaine du 5 au 11 juillet 2003 14.00 19.00 > 19.00 > 03.00 Programmes d’ARTE en numérique sur CanalSatellite et TPS Programmes d’ARTE sur le réseau hertzien, le câble et le satellite en numérique sur CanalSatellite et TPS Samedi 5 Dimanche 6 Lundi 7 Mardi 8 Mercredi 9 Jeudi 10 Vendredi 11 14.00 ARTE Europa 14.00 14.00 14.00 14.00 14.00 14.00 Création(s) Lola Capté ! 14.00 14.30 Voyages, voyages 14.30 14.30 Le naufrage de Tuvalu 14.30-16.50 Thema Album de famille Hippocrate 14.30 Cuisines des terroirs 14.30 Ingo Metzmacher 15.15 Voyages, voyages La force de l’eau (2) 15.15 Aux frontières de l’Irak Le forum des Européens 15.15 Le coiffeur et ses femmes 14.00 15.10 15.10 Le dernier safari 15.15 La caravane du Tour 16.15 16.50 Il était une fois la Mésopotamie La leçon de peinture Cuisines des terroirs 16.45 17.30 Le fin du fin Les grands duels du sport 17.15 19.00 La caravane du Tour Flash Info Flash Info 19.00 19.45 19.45 ARTE Info / Météo ARTE Info Le dessous des cartes City Dance ARTE Météo Mythique Mésopotamie 20.15 Art et culture Architectures 20.45 (1) 20.45 L’aventure humaine Il était une fois la Mésopotamie 21.35 Metropolis 22.30 Fiction Le coiffeur et ses femmes 00.00 La lucarne Sémiramis, esclave et reine 22.35 Les voleurs de Bagdad 16.25 Le massacre des singes 16.55 Lola 17.25 16.45 16.40 16.35 Capté ! Création(s) 17.30 17.05 Album de famille L’année de mes sept ans Mogambo 19.00 Connaissance 19.00 19.45 ARTE Info / Météo 20.15 ARTE Reportage Afrique : route 67 Flash Info 19.00 19.45 20.15 ARTE Reportage 20.15 ARTE Reportage La Sibérie, cash 20.45-23.00 Thema Quel pouvoir pour le consommateur? 20.45 Seule 21.40 22.25 Grand format Boycott, le pouvoir de dire non 00.05 Court-circuit (le magazine) La tour de Babel, trône des dieux 00.55 00.55 02.45 Sansa La funambule 19.45 ARTE Info / Météo Derrière l’étiquette Babylone secrète La force de l’eau (2) ARTE Info 20.45 Ciné-lundi L’équipée belle Flash Info Archimède Après l’Irak, la Syrie ? 20.45 Les mercredis de l’histoire Ferdy “National” Kubler 21.45 Musica 23.50 01.05 02.35 00.45 Dog Fièvre de mars Il était une fois la Mésopotamie 02.50 Bloody Christmas Flash Info 19.00 La Romagne Tracks 19.45 19.45 ARTE Info / Météo ARTE Info / Météo 20.15 ARTE Reportage 20.15 ARTE Reportage Attention requins... Je vous écris de Lituanie 20.45 Ciné-jeudi 20.45 Fiction Chorus line Amour aveugle 22.40-01.15 Thema 22.10 La vie en face Et la femme créa le sexe Le pont des rencontres 22.40 23.05 Profils 23.45 00.05 Une vraie jeune fille Sémiramis, esclave et reine 01.15 01.50 Après la pluie Le véritable Indiana Jones 00.40 The celluloid closet 19.00 Voyages, voyages 19.00 22.50 Ciné-découverte Unloved Super Human Flash Info Sansa Désirs au féminin Des soldes à tout prix 23.00 Music Planet 19.00 17.05 La vie secrète de Giuseppe Verdi 22.10 Tout sur mon père Famille brisée Faut-il souffrir pour être beau ? 19.00 Augustin, roi du kung-fu 16.10 Une pilule qui sauve la forêt 17.20 23.00 23.55 (2) 16.10 Addis Abeba, le marché de la beauté 19.00 Le magazine de l’environnement 20.45-00.55 Thema 20.10 (2) 16.15 Court-circuit (le magazine) 19.00 Nature (1) Adieu à Mechovoje (1) La foi du siècle ARTE Europa Flash Info 20.15 Danse 20.00 16.05 16.50 Nikolaus Harnoncourt dirige Schubert Le forum des Européens Arabie Saoudite : la parole voilée Reportage 19.00 Maestro 19.00 15.25 15.45 16.25 Biographie 18.00 Adieu à Mechovoje Débat 18.15 La force de l’eau (1) Une jeunesse désorientée La piscine 02.45 David et Goliath Les Verhoeven Les grands rendez-vous > En couverture P. 5 Architectures Douze numéros de la collection, dont cinq inédits (cette semaine, le Musée juif de Berlin), diffusés pendant l’été. Le samedi à 20.15 < P. 16 et 23 Cycle vélo Au rythme du Tour de France avec l’Équipée belle et Ferdy “National” Kubler. “Grand format”, lundi 7 juillet à 22.25 et “Les mercredis de l’histoire”, mercredi 9 juillet à 20.45 P. 19 Quel pouvoir pour le consommateur ? Boycott, commerce éthique : quand le consommateur-citoyen se rebiffe. “Thema”, mardi 8 juillet à 20.45 P. 28 Et la femme créa le sexe Le désir féminin vu par des réalisatrices et des écrivaines. “Thema”, jeudi 10 juillet à 22.40 Avec les héros de la Grande Boucle, dans l’Équipée belle (lundi). Les films de la semaine La piscine Sémiramis, esclave et reine de Jacques Deray de Carlo Ludovico Bragaglia Mercredi 9 juillet à 00.40 Dimanche 6 juillet à 20.45 et vendredi 11 juillet à 00.05 Augustin, roi du kung-fu Mogambo de John Ford Jeudi 10 juillet à 17.05 d’Anne Fontaine Chorus line Lundi 7 juillet à 17.20 de Richard Attenborough Jeudi 10 juillet à 20.45 Seule de Benito Zambrano Lundi 7 juillet à 20.45 Fièvre de mars de Thees Klahn Une vraie jeune fille de Catherine Breillat Jeudi 10 juillet à 23.45 Mardi 8 juillet à 00.45 Unloved de Kunitoshi Manda Le journal intime d’une “vraie jeune fille”, selon Breillat (jeudi). Mercredi 9 juillet à 22.50 Après la pluie de Takashi Koizumi Jeudi 10 juillet à 01.15 samedi 5 juillet 14.00 ARTE Europa 14.30 Le naufrage de Tuvalu (Rediffusion du 30 juin) 15.15 16.15 Câble et satellite La leçon de peinture Le dernier safari Klaus-Jürgen Fischer (Rediffusion du 29 juin) Documentaire de Doris Erbacher (Allemagne, 2002-27mn) ZDF 16.15 La leçon de peinture Klaus-Jürgen Fischer 19.45 ARTE Info Le journal de la rédaction d’ARTE (2003-28mn) ARTE G.E.I.E. Tous les soirs, de 19.45 à 20.15, le journal ARTE Info propose l’essentiel de l’actualité d’un point de vue européen. 16.45 Le fin du fin 17.15 La force de l’eau 20.00 Le dessous des cartes (1) (Rediffusion du 2 juillet) 18.00 La caravane du Tour (Rediffusion du 4 juillet) 19.00 Flash Info 19.00 Travaux pratiques dans l’atelier de Klaus-Jürgen Fischer. Programme communiqué ultérieurement À la fois peintre, philosophe, théoricien et critique d’art, Klaus-Jürgen Fischer a d’abord été influencé par le surréalisme et la peinture monochrome. Désormais, il se consacre à l’art figuratif, s’inspirant des techniques des maîtres anciens. Doris Erbacher lui a rendu visite dans son atelier au château de Vaudremont, dans le sud de la Champagne, avec un groupe de collégiens allemands. 19.45 ARTE Info 20.00 Le dessous des cartes 20.10 ARTE Météo 20.15 Art et culture Architectures (1) Le Musée juif de Berlin 20.45 L’aventure humaine Il était une fois la Mésopotamie Le pays entre les deux fleuves Documentaire de Jean-Claude Lubtchansky Magazine géopolitique de Jean-Christophe Victor Réalisation : Frédéric Lernoud (2003-10mn) ARTE FRANCE En partenariat avec La pollution marine (2) Les solutions La pollution marine est difficile à gérer : la mer est un espace immense et international, les sources de pollution sont très diverses, et les responsabilités difficiles à établir, notamment dans le domaine du transport maritime. Comment envisager des solutions efficaces ? À quelle échelle ? 16.45 Câble et satellite Le fin du fin (Allemagne, 2003-26mn) ZDF 21.35 Metropolis 22.30 (PDC : 22.25) Fiction Le coiffeur et ses femmes Téléfilm de Sergio Goldenberg 00.00 (PDC : 23.55) La lucarne Tout sur mon père Documentaire d’Even Benestad 01.05 Famille brisée (Rediffusion du 27 juin) Les horaires correspondent aux codes PDC, sauf indication contraire. Attention fragile ! Le violoncelle de Micha Maisky, grand interprète de Bach, date de 1720… À la découverte des plongeurs d’ambre en Lettonie et dans la région de Kaliningrad… Des nutritionnistes se penchent sur la manie du grignotage… Qui est à l’origine de la double distillation du cognac ? 4 - A RTE MAGAZINE n° 28 - 5 juillet > 11 juillet 2003 20.15 Architectures (1) Le Musée juif de Berlin Entre les lignes Le bâtiment construit à Berlin de 1993 à 1998 par Daniel Libeskind pose d’emblée une question que l’architecture n’a pas l’habitude d’aborder, celle de ses propres limites. Comment l’architecture peutelle construire là où tout a été détruit, comment peut-elle se confronter à l’histoire, et surtout à cette histoire-là ? Architecte : Daniel Libeskind Réalisation : Richard Copans et Stan Neumann (France, 2003-27mn) Image : Richard Copans Montage : Stan Neumann, Juliette Garcias Coproduction : ARTE France, Les Films d’Ici, Direction de l’architecture et du patrimoine, Le Centre Pompidou ARTE FRANCE Inédit En partenariat avec Comment l’architecture peut-elle construire là où tout a été détruit ? La réponse de Daniel Libeskind avec le Musée juif, le premier bâtiment qu’il ait construit, est à la fois littérale et secrète. Elle est littérale dans la forme extérieure du bâtiment, un “geste” expressionniste, un zigzag, une extraordinaire ligne brisée, qui plie tout son volume d’un bout à l’autre de la parcelle et qui incarne, pour l’architecte, toute la violence, toutes les cassures de l’histoire des juifs en Allemagne. Elle est secrète car, derrière ce morceau de bravoure plastique, se cache un autre bâtiment, un bâtiment fantôme sur lequel le visiteur ne cesse de buter sans jamais pouvoir le comprendre tout à fait, au long d’un parcours qui joue sur le déséquilibre et une perte des repères déstabilisante jusqu’au malaise. Car Surnommé le Blitz (“l’éclair”) par les Berlinois, le Musée juif est aujourd’hui le bâtiment le plus visité de la ville. la visite du Musée juif n’est pas une aimable promenade muséale mais un trajet aux allures d’épreuve, dont les jalons s’appellent la tour de l’Holocauste, les jardins de l’Exil, les Vides. Ces Vides sont des tours de béton, totalement invisibles de l’extérieur, qui traversent le bâtiment sur toute sa hauteur. Il en y en a six, elles ne contiennent rien, on n’y entre pas. Au cœur du musée, envahi par une collection pléthorique qui évoque la longue histoire de la présence juive en Allemagne, elles incarnent la dernière figure du judaïsme allemand, c’est-à-dire l’absence. Et le refus de toute nostalgie, de tout commentaire. Jamais aucun bâtiment n’a réussi à incarner à ce point la contradiction entre ce qui doit absolument être dit et ce qui ne peut jamais l’être. ➤ www.arte-tv.com Lire page suivante. qui a été choisi A RTE MAGAZINE n° 28 - 5 juillet > 11 juillet 2003 - 5 C’est le projet de Daniel Libeskind pour remplacer les tours disparues du World Trade Center. Il prévoit un ensemble de bâtiments à la géométrie austère accompagné d’une flèche de 541 m de haut. Ce sera l’édifice le plus élevé au monde. Une enquête sur le terrain à la recherche du désir de l’architecte. Architectures Lignes de force et lignes de fuite Architectures Du 5 juillet au 20 septembre 2003, ARTE diffuse douze numéros, dont cinq inédits, de la collection Architectures. Chaque samedi à 20.15. ■ 5 juillet : le Musée juif de Berlin (inédit) ■ 12 juillet : Satolas TGV ■ 19 juillet : la Galleria Umberto 1 er ■ 26 juillet : le couvent de la Tourette (inédit) Cette collection est consacrée aux réalisations les plus marquantes de l’architecture moderne, du XIX e siècle à nos jours. Chacun des films de la collection traite d’un seul bâtiment choisi pour son aspect exemplaire, pour le rôle de jalon qu’il a joué ou qu’il joue dans l’évolution de l’architecture. Le bâtiment est exploré de fond en comble, décortiqué depuis les fondations jusqu’aux couvertures. Un travail sur le terrain fait apparaître des questions pratiques et simples, et la façon dont l’architecte y a répondu. Chaque film repose sur un tournage réel minutieux dans le bâtiment, à l’aide de moyens sophistiqués. Une maquette du bâtiment, réalisée pour l’occasion, permet de montrer de façon claire et ludique ce qui autrement est invisible : les étapes de sa conception, son principe de construction, l’agencement des espaces… Bien plus lisibles que les plans ou les croquis, ces maquettes démontables rappellent que la véritable force de la grande architecture est d’être simple comme un jeu d’enfant. La collection Architectures est éditée en DVD (trois volumes) par ARTE Vidéo et la RMN. ■ 2 août : l’Opéra Garnier ■ 9 août : le Bauhaus de Dessau ■ 16 août : les thermes de pierre ■ 23 août : le bâtiment Johnson ■ 30 août : l’école de Siza ■ 6 septembre : l’Auditorium Building de Chicago (inédit) ■ 13 septembre : le centre municipal de Säynätsalo (inédit) La gare de Satolas (en haut à gauche), le couvent de la Tourette (en haut à droite) et l’Opéra Garnier (ci-contre). ■ 20 septembre : la Casa Milá (inédit) 6 - A RTE MAGAZINE n° 28 - 5 juillet > 11 juillet 2003 20.45 Il était une fois la Mésopotamie Le pays entre les deux fleuves L’Irak a autrefois abrité une civilisation fondatrice, née il y a cinq mille ans et morte à la naissance de la nôtre. Aujourd’hui, la Mésopotamie est sortie de son linceul de terre et d’oubli grâce aux archéologues. Jean-Claude Lubtchansky ranime ses cités oubliées pour nous restituer les traits essentiels de notre culture. Documentaire de Jean-Claude Lubtchansky (France, 1998-52mn) D’après Il était une fois la Mésopotamie, de Jean Bottéro et Marie-Joseph Stève, et Babylone, à l’aube de notre culture , de Jean Bottéro (coll. “Découvertes”, Gallimard) Coproduction : ARTE France, TransEuropeFilms, Gallimard, Le Musée du Louvre ARTE FRANCE (Rediffusion du 13 novembre 1999) Il y a peu de temps encore, la Mésopotamie n’existait plus qu’à travers les histoires de la Bible et les récits d’historiens grecs et latins. Aujourd’hui, les trésors retrouvés, les cités ressuscitées par de premières fouilles, ont permis de sortir de son épais linceul de terre et d’oubli cette civilisation qui inventa l’écriture, la science et la littérature. Il aura fallu cent cinquante ans de recherches, l’acharnement et le génie de quelques scientifiques pour prendre conscience que les restes de cette civilisation recèlent nos plus vieux “papiers de famille”… Sur les pas de nos ancêtres Il était une fois la Mésopotamie nous fait pénétrer dans l’univers des premiers découvreurs, des épigraphistes qui ont réussi, à force de persévérance, à retrouver le sens de l’écriture cunéiforme, oublié depuis des millénaires. Les découvertes des assyriologues ont permis de remonter le temps jusqu’à ceux qui, il y a cinq mille ans, ont inventé l’écriture et qui nous étaient totalement inconnus : les Sumériens. Différents personnages historiques et légendaires (Gilgamesh, Noé, Gudéa…) s’animent grâce aux textes déchiffrés sur quelques-unes des cinq cent mille tablettes d’argile exhumées des sables. L’important fonds de photographies anciennes conser vées dans les musées et les nombreux documents iconographiques viennent éclairer les extraordinaires “trouvailles” conservées au Louvre, au British Museum et au Vorderasiatisches Museum de Berlin. Ces récits sont mis en relation avec les sites fouillés par les archéologues, avec la vie quotidienne dans les villages et les déserts de l’Irak d’aujourd’hui. Rediffusion le 8 juillet à 23.50, le 11 juillet à 15.15 et le 13 juillet à 01.45 A RTE MAGAZINE n° 28 - 5 juillet > 11 juillet 2003 - 7 C’est dans les cités mésopotamiennes que furent inventées l’écriture, la science et la littérature. À voir également : > La soirée “Thema” “Mythique Mésopotamie”, le dimanche 6 juin à partir de 20.45. samedi 5 juillet 21.35 Metropolis Magazine culturel européen Rédaction : Dominique Rabourdin (France, 2003-52mn) Coproduction : ARTE France, On Line Productions ARTE FRANCE 22.25 Le coiffeur et Une explosion dans un quartier de Rio de Janeiro bouleverse la vie sentimentale de Maria et Edgar. Un mélo atypique et bourré d’humour. Bartabas Le 23 mai, le théâtre équestre Zingaro a donné à Moscou la première de Loungta, les chevaux du vent. Ce spectacle marque le vingtième anniversaire de la Compagnie des Centaures. Cette année est aussi pour Zingaro celle de sa vingtième participation au Festival d’Avignon, où Bartabas et ses cavaliers seront à l’honneur du 8 au 28 juillet à Chateaublanc. M e t ro p o l i s a suivi la genèse du nouveau spectacle imaginé par Bartabas. ARTE enregistre Loungta, les chevaux du vent à Avignon. Diffusion sous réserve fin 2003. À revoir sur ARTE le mercredi 16 juillet : > le spectacle Triptyk Hommage à Bernard Faivre d’Arcier Bernard Faivre d’Arcier assure cet été pour la seizième et dernière fois la direction du Festival d’Avignon. Il revient avec émotion sur les années où il s’est attaché à faire fructifier l’héritage de Vilar. Platonov (sous réserve) À Avignon, dans la Cour d’honneur du Palais des papes, reprise de Platonov, œuvre de jeunesse de Tchekhov réputée injouable, mise en scène l’année dernière par Éric Lacascade. Evandro Machado (Anderson) Alain Platel (sous réserve) Avignon accueille cette année les Ballets C. de la B. Leur fondateur, Alain Platel, présente Wolf dans la Cour d’honneur. Entre danse et théâtre, une nouvelle forme de spectacle dans laquelle les chorégraphes belges sont passés maîtres. Lúcia Alves (Telma) et Zezeh Barbosa (Maria) Aix-en-Provence Deux spectacles feront l’ouverture du festival cette année : d’une part Wozzeck, d’Alban Berg, mis en scène par Stéphane Braunschweig et dirigé par Daniel Harding ; d’autre part trois œuvres réunies par Pierre Boulez et mises en scène par Hans-Michaël Grüber : les Tréteaux de Maître Pierre, de Manuel de Falla, Renard, de Stravinski, et Pierrot lunaire, op. 21, d’Arnold Schoenberg. (Bendito Fruto) Téléfilm de Sergio Goldenberg (Allemagne/Brésil, 2002-1h27mn) - VF Scénario : Rosane Lima et Sergio Goldenberg Avec : Zezeh Barbosa (Maria), Otávio Augusto (Edgar), Vera Holtz (Vrigínia), Lúcia Alves (Telma), Evandro Machado (Anderson), Camila Piatanga (Choquita), Eduardo Moscocis (Marcelo), Enrique Diaz (Auê), Mariana Lima (Gabriela), Otávio Fernandes (Bibito), Dos Anjos (Roberto, le chauffeur de taxi) Image : Antonio Luis Mendes Montage : Jordana Berg, Flávia Celestino Costumes : Angéle Fróes Décors: Cláudio Amaral Peixoto Musique : Fernando Moura Corpoduction : CECIP, Trópicos Arte et Communicaçao, ZDF, ARTE ZDF 8 - A RTE MAGAZINE n° 28 - 5 juillet > 11 juillet 2003 s Fax ses femmes Les documentaires d’ARTE primés Lors d’une explosion, le couvercle d’une bouche d’égout est propulsé dans les airs et atterrit sur le toit d’un taxi qu’il défonce. Dans un salon de coiffure, Edgar, coiffeur blanc de 40 ans et sa copine Maria, Brésilienne noire, assistent à la scène. Une jeune femme est légèrement blessée et, plus tard, Edgar apprend qu’il s’agit de Vrigínia, une amie d’enfance. Il n’hésite pas à la prendre en charge mais très vite Vrigínia abuse de sa générosité pour tenter de le séduire. Elle parvient bientôt à ses fins en s’installant chez le couple et prend la place de Maria. Écœurée d’être dorénavant traitée comme une bonniche par Edgar, la jeune femme retourne dans son quartier déshérité de Nova Iguaçu et retrouve son fils Anderson, de retour au pays. À sa grande stupéfaction, ce dernier lui annonce sa liaison homosexuelle avec Marcello Monte, star de la télé brésilienne… Telefavelas Le Coiffeur et ses femmes met en relief les réalités quotidiennes du Brésil, où les coiffeuses s’éprennent des chauffeurs de taxi et où les maîtresses des dealers font régulièrement la une des journaux. Ce film aborde avec beaucoup d’authenticité le thème de la cohabitation entre des employées de maison noires et des familles blanches. Une cohabitation aux secrets bien gardés, qui révèle des clivages sociaux dont le caractère mélodramatique évoque les telenovelas, si populaires au Brésil, aussi bien auprès des Blancs que des Noirs, et diffusées quotidiennement à toutes les sauces. Pourtant, ce téléfilm haut en couleur n’a rien d’une série télévisée idyllique illustrant la vie des beaux et des puissants. Au contraire, il porte un regard plein d’humour sur les classes défavorisées de la société brésilienne et les conditions de vie dans les favelas. > Zimbabwe, de la libération au chaos, de Michaël Raeburn, a reçu le Premier Prix au Festival africain de Milan. Il sera diffusé le 30 juillet 2003 dans “Les mercredis de l’histoire”. Les Benestad, père et fils. 00.00 La lucarne Tout sur mon père Documentaire d’Even Benestad (Norvège, 2001-1h11mn) ZDF Meilleur documentaire au Festival Hot Docs de Toronto • Meilleur documentaire au Festival de Munich • Prix de la Fipresci à Göteborg • “Teddy” de la communauté gay et lesbienne au Festival de Berlin Un jeune cinéaste norvégien filme son père travesti, sexologue réputé(e). Et prend un malin plaisir à déjouer notre voyeurisme. Esben Benestad est un médecin respecté dans une petite ville de province. Il – ou plutôt elle – est aussi comédienne à ses heures, et surtout une sexologue très connue en Norvège sous le nom d’Esther Pirelli. Le portrait réalisé par son fils Even met moins en valeur ses tendances narcissiques – sur fond de déboires avec des autorités pas toujours très tolérantes – que des aspects plus complexes de sa personnalité. Armé d’une caméra vidéo, Even tient la chronique d’une famille plus banale qu’il n’y paraît, auscultant la relation père-fils ou encore les blessures infligées aux autres au nom de son propre épanouissement… Rediffusion le 6 juillet à 15.15 et le 16 juillet à 17.30 A RTE MAGAZINE n° 28 - 5 juillet > 11 juillet 2003 - 9 > Love and Diane, de Jennifer Dworkin, a reçu le Prix du meilleur film au One World Human Rights Documentary Film Festival de Prague, et la Mention du jury des bibliothèques et du patrimoine au Cinéma du réel. Le documentaire a été diffusé par ARTE dans “Grand format” le 12 mai dernier. > On Hitler’s Highway de Lech Kowalski a reçu le Premier Prix dans la section “Cinema New Vision” au Festival Infinity en Italie. Il a été diffusé par ARTE le 21 décembre 2002 dans “La lucarne”. > Quatre documentaires diffusés sur ARTE en juin 2002 dans un cycle “Archéologie” ont reçu conjointement le Prix d’excellence au Festival du film archéologique d’Amiens. Il s’agit de : la Mémoire perdue de l’île de Pâques de Thierry Ragobert, les Étrusques, un voyage interrompu de Bernard George, Un corsaire sous la mer de Jérôme Julienne et Karakoum, la civilisation des oasis de Marc Jampolsky. dimanche 6 juillet 14.00 Création(s) 14.30 Voyages, voyages 14.00 Câble et satellite Création(s) Chemins d’artistes Alexandrie (Rediffusion du 3 juillet) Une émission de Serge Moati Rédactrice en chef : Sylvie Nicolet Réalisateur : Patrice Le Van Hiep (2002-26mn) Production : ARTE France, Image et Compagnie ARTE FRANCE 15.15 Le coiffeur et ses femmes (Rediffusion du 5 juillet) 16.50 Cuisines des terroirs La Sardaigne (Rediffusion du 9 juin 2002) 17.30 Les grands duels du sport Coupe de l’America : Australie / États-Unis (Rediffusion du 15 juin) 18.15 Biographie Gore Vidal (Rediffusion du 8 novembre 2001) En partenariat avec En Roumanie, Jacques Gamblin termine le tournage du film de Sam Karmann, À la petite semaine. Au Mali, la chanteuse Oumou Sangaré cherche le rythme d’une nouvelle chanson dédiée à la démocratie. Le cinéaste allemand Max Färberböck monte September, qui traite des conséquences des attentats du 11 septembre sur notre quotidien. me : la Symphonie n° 5 de Schubert, l’ouverture d’Egmont de Beethoven, et les Danses styriennes de Lanner – sur ARTE, les œuvres seront présentées et commentées par le chef d’orchestre en personne. Retrouvez le Festival de Graz dans Metropolis, le samedi 12 juillet à 23.20 20.15 Danse City Dance (1) Série conçue et réalisée par Leslie F. Grunberg (France, 26mn-2001) Coproduction : ARTE France, Les Films Pénélope ARTE FRANCE (Rediffusion du 6 janvier 2002) En partenariat avec Rediffusion le 10 juillet à 16.40 19.00 Flash Info 19.00 Maestro Nikolaus Harnoncourt dirige Schubert 19.45 ARTE Info / Météo 20.15 Danse City Dance (1) 20.45-00.55 Thema Mythique Mésopotamie Voyage dans un monde disparu 20.45 Film 19.00 Maestro Nikolaus Harnoncourt dirige Schubert Avec le Chamber Orchestra of Europe Réalisation : Claus Viller (Autriche, 2003-41mn) ORF/ARTE G.E.I.E. Enregistré le 15 juin à la Stefaniensaal de Graz Sémiramis, esclave et reine Film de Carlo Ludovico Bragaglia 22.35 Les voleurs de Bagdad Reportage de Joachim Gaertner 23.00 (PDC : 22.55) Babylone secrète Documentaire de Günther Klein 23.55 (PDC : 23.50) La tour de Babel, trône des dieux Documentaire de Helga Lippert Nikolaus Harnoncourt, figure de proue du renouveau de la musique baroque et Renaissance. 00.55 The celluloid closet (Rediffusion du 26 juin) 02.35 Dog (Rediffusion du 30 juin) Les horaires correspondent aux codes PDC, sauf indication contraire. Nikolaus Harnoncourt et le Chamber Orchestra of Europe : un temps fort de l’année culturelle à Graz, à voir sur ARTE. Né à Berlin, Nikolaus Harnoncourt a passé son enfance et sa jeunesse à Graz, capitale culturelle européenne en 2003. Il y revient régulièrement pour participer aux “Styriarte”, les rencontres musicales d’été. Au program- Danser la ville. Une série en trois volets qui explore les mondes urbains. À travers des extraits de chorégraphies (contemporaines, modernes, rock, hip-hop), des clips musicaux, des séquences de films et des animations, City Dance aborde le thème de la ville et les sentiments qu’elle génère : l’indifférence, la solitude, le stress, la peur, mais aussi la joie de la fête. Ce soir : Dancing in the Street, duo sautillant de Mick Jagger et David Bowie ; Un chant presque éteint, vision urbaine sombre et poétique de Jean-Claude Gallotta ; Angoisse, cauchemar chorégraphique de Blanca Li ; Judas Tree de Kenneth McMillan avec le Royal Ballet et les magnifiques danseurs Irek Mukhamedov et Leanne Benjamin ; It Doesn’t Wait de Doug Elkins avec Plam Dancers ; et Philips Broadcast, chorégraphie jazz animée de Georges Pal. Retrouvez City Dance les dimanches 13 et 20 juillet à 20.15. 10 - A RTE MAGAZINE n° 28 - 5 juillet > 11 juillet 2003 20.45-00.55 Mythique Mésopotamie Voyage dans un monde disparu Berceau des civilisations, la Mésopotamie recèle d’innombrables trésors. “Thema” retrace la formidable histoire de Babylone – celle de son roi Nabuchodonosor, celle de sa tour mythique – et enquête sur les pillages d’œuvres d’art qui ont suivi la récente intervention militaire américaine en Irak. une bergère, Sémiramis, qui le soigne et le guérit. Peu de temps après, Sémiramis est à son tour jetée dans les geôles du tyran. Celui-ci tombe bientôt sous le charme de la jeune femme, qui devient sa favorite, puis sa femme. Elle règne désormais sur Babylone. Amal, fait prisonnier lui aussi, se sent trahi par Sémiramis… ARTE G.E.I.E. 20.45 Film Sémiramis, esclave et reine (La cortigiana di Babilonia) Film de Carlo Ludovico Bragaglia (France/Italie, 1954-1h45mn) - VF Scénario : Ennio de Concini, Giuseppe Mangione, Carlo Ludovico Bragaglia Avec : Rhonda Fleming (Sémiramis), Ricardo Montalban (Amal), Roldano Lupi, Carlo Ninchi, Tamara Lees Image : Gabor Pogany Musique : Renzo Rossellini Production : Rialto / Pantheon Un grand péplum qui fait revivre la splendeur, les fastes et la cruauté de la cour assyrienne. Babylone, au VIIIe siècle avant J.-C. Le Chaldéen Amal est laissé pour mort après une agression des hommes de main du tyran de Babylone, Assur. Il est recueilli par À voir également : > Il était une fois la Mésopotamie, documentaire de Jean-Claude Lubtchansky, dans “L’aventure humaine” le samedi 5 juillet à 20.45 Cruel et pervers “Typique des productions du genre, ce film en montre à la fois les défauts et les qualités. Les défauts : scénario faible, situations conventionnelles et jeu appuyé. Ses qualités : érotisme, cruauté (femmes au bain, en tunique extra-courte, et bien sûr fouettées pour un rien… Ah, Dieu, que le cinéma était pervers du temps de la censure !), et ce rien d’élégance transcendantale pour peu que le réalisateur ait du talent et que la comédienne soit sublimement belle, ce qui est le cas.” (Dictionnaire des films, Robert Laffont) Rediffusion le 11 juillet à 00.05 Sémiramis (Rhonda Fleming), reine en jupe extracourte. A RTE MAGAZINE n° 28 - 5 juillet > 11 juillet 2003 - 11 dimanche 6 juillet Mythique Mésopotamie Une reconstitution de la porte sud du palais de Nabuchodonosor, parfaite illustration du style babylonien. 22.35 Les voleurs de Bagdad Main basse sur les trésors de la Mésopotamie Reportage de Joachim Gaertner (France, 2003-20mn) Après le consternant pillage du musée de Bagdad en avril dernier et la disparition ou la destruction d’une partie des trésors de Mésopotamie, on ne peut s’empêcher de se demander à qui profitent les raids des voleurs de Bagdad. Après les pillages et les destructions du musée national d’Irak à Bagdad, à la fin de la dernière intervention militaire américaine, une deuxième vague de vols ciblés s’annonce dans les sites archéologiques du pays. Une catastrophe culturelle sans précédent, qui met en péril nos connaissances fragiles, lentement élaborées, sur la civilisation des Sumériens, des Akkadiens, des Assyriens et des Babyloniens. Et qui est manifestement le résultat d’une expédition organisée par des bandes opérant à l’échelle internationale. Des réseaux de receleurs se chargeront ensuite de faire passer les objets en Europe et aux États-Unis. Le processus est bien connu car il n’est, hélas, pas nouveau. Nombre de pièces disparues lors de la pre- mière guerre du Golfe, en 1991, commencent à faire leur apparition sur le marché de l’art international. Avant le début de la guerre, le lobby des marchands d’antiquités, représenté par Ashton Hawkins, président de l’American Council for Cultural Policy, a pris contact avec l’administration américaine pour tenter de faire lever les restrictions concernant l’exportation des antiquités en provenance de pays comme l’Irak, la Turquie ou l’Égypte. Des restrictions considérées purement et simplement comme l’expression d’un “nationalisme culturel”… 23.00 Babylone secrète Documentaire de Günther Klein (Allemagne, 2001-53mn) Dans la collection “Sphinx” ZDF (Rediffusion du 21 septembre 2002) Sa puissance et sa cruauté sont légendaires. Qui était Nabuchodonosor (604-562 avant J.-C.) ? Des tablettes d’argile découvertes en Irak lèvent une partie du mystère qui entoure encore le plus grand roi de Babylone. 12 - A RTE MAGAZINE n° 28 - 5 juillet > 11 juillet 2003 23.55 La tour de Babel, trône des dieux Documentaire de Helga Lippert Dans la collection “Terra X” (Allemagne, 1999-58mn) ZDF (Rediffusion du 11 août 2001) Une partie de l’ancienne cité de Babylone a été entièrement rebâtie par Saddam Hussein dont on disait qu’il se prenait pour le “Nabuchodonosor du XX e siècle”. L’orgueil et la cruauté de Nabuchodonosor sont légendaires. 2 500 ans après son règne, son nom reste célèbre et haï dans tout l’Orient. Quel homme se cachait derrière ce despote tout-puissant ? Dans l’ancienne ville de Sippar, aujourd’hui en Irak, des fouilles ont permis de découvrir une salle emmurée que l’on pense être la plus vieille bibliothèque de l’Antiquité. Ce lieu, mis au jour il y a plus de dix ans, renferme 400 tablettes en écriture cunéiforme datant de l’époque de Nabuchodonosor. Qui est l’homme qui raconte ses exploits sur ces tablettes d’argile ? Jusqu’où leur déchiffrage nous éclaire-t-il sur la personnalité de Nabuchodonosor ? On découvre que le plus grand roi de la dynastie babylonienne était un homme brutal, avide de pouvoir, qui opprimait les peuples voisins. Des scènes reconstituées et des animations en 3D permettent de suivre ses campagnes guerrières en Syrie, en Palestine, en Égypte, et nous font entrer dans l’univers fascinant dans la cité disparue de Babylone. De la chronique de l’Ancien Testament au tableau de Bruegel en passant par des expressions du langage courant, la tour de Babel fait partie des grands mythes de l’humanité. Dès le quatrième millénaire avant JésusChrist, les Mésopotamiens commencent à construire leurs temples sur des soubasse ments en terrasses, puis en forme de pyramide à étages. Les techniques de construction font rapidement des progrès avec l’invention de l’écriture (civilisation d’Uruk). On bâtit des édifices de plus en plus élevés et massifs. La tour de Babel aurait été érigée sur l’ordre de Nemrod, tyran mégalomane qui voulait ainsi atteindre les cieux. Outragé, Dieu se serait vengé en inventant une myriade de langues qui provoquèrent la zizanie entre les hommes du chantier et les empêchèrent de mener les travaux à bien. La mention de cet épisode dans la Genèse doit être rapprochée de la captivité des juifs déportés à Babylone par Nabuchodonosor II après la prise de Jérusalem en 586 avant J.-C. Ces derniers avaient été étonnés de découvrir l’architecture de l’Esagil, avec ses terrasses et ses 91 mètres de hauteur. Mais il est probable que la tour de Babel fasse plutôt référence à la ziggourat Etemenanki, une impressionnante construction de sept étages. L’une des tours reconstituées de l’ancienne Babylone. A RTE MAGAZINE n° 28 - 5 juillet > 11 juillet 2003 - 13 La tour de Babel : de Bab-ili, “porte de Dieu” en assyro-babylonien, et Babhel, nom hébreu de Babylone. lundi 7 juillet 14.00 14.00 Lola Lola 14.30-16.50 Thema Aux frontières de l’Irak (Rediffusion du 1 er juillet) Câble et satellite (Allemagne, 2003-26mn) ARTE G.E.I.E. 14.00 Une jeunesse désorientée Présenté par Lio Ce sont des pionniers en matière de recyclage de l’énergie naturelle : le professeur Norbert Fisch va puiser la chaleur sous terre pour la diffuser dans les maisons ; Helmut Künzlen, lui, utilise en hiver l’énergie solaire stockée pendant l’été… Rediffusion le 12 juillet à 14.30 19.45 Cette semaine, Lio propose son best of. Parmi les portraits diffusés cette année, elle a choisi des femmes qui ne reculent devant rien pour atteindre leur objectif. À 82 ans, Lisa Schwarz organise des voyages de groupe en Allemagne pour les juifs allemands de New York. Cora a transformé un OVNI en une coquette résidence secondaire très seventies. Peetje, une jeune Hollandaise atteinte de trisomie 21, a vu sa vie transformée par la chirurgie esthétique. La Française Caty Caly, pilote professionnelle de rallye automobile, raconte comment elle s’est imposée dans un univers très masculin. ARTE Info / Météo Rediffusion le 8 juillet à 16.55 15.25 Arabie Saoudite : la parole voilée 16.05 Débat 16.25 Reportage 16.50 ARTE Europa (Rediffusion du 5 juillet) 17.20 Augustin, roi du kung-fu (Rediffusion du 30 juin) 19.00 Flash Info 19.00 Nature Le magazine de l’environnement 20.15 ARTE Reportage Afrique : route 67 20.45 Ciné-lundi Seule Film de Benito Zambrano 22.25 Grand format 19.00 Nature Le magazine de l’environnement (Allemagne, 2003-41mn) ZDF L’équipée belle Documentaire de Jean-Christophe Rosé 00.05 Court-circuit (le magazine) n° 128 00.55 > Exploiter l’énergie solaire (PDC : 00.50) Sansa (Rediffusion du 1 juillet) er 02.45 La funambule (Rediffusion du 23 juin) > L’enfer au paradis L’île de Mangareva est située non loin de l’atoll de Mururoa, où ont été réalisés les essais nucléaires français. Pendant des années, les hommes de Mangareva ont été employés sur ce site, souvent au détriment de leur santé… 20.15 ARTE Reportage Afrique : route 67 Réalisation : François de Roubaix (France, 2003-26mn) Coproduction : ARTE, Ginkgo Productions ARTE G.E.I.E. Arad le chauffeur de camion, Henri le mécanicien ou Wanda la belle Massaï : “ARTE Reportage” livre d’attachants portraits de personnages croisés le long de la mythique route 67, en Afrique de l’Est. Mombasa, au Kenya, est le port nourricier de l’Afrique de l’Est et le point de départ et d’arrivée de centaines de convois. Certains remontent jusqu’à Nairobi ou Entebbe en Ouganda, d’autres vont vers le Rwanda et le Burundi. Avant d’atteindre leur destination, ces “éléphants de la route” devront emprunter le grand ruban noir de la “67”, route mythique de cette partie de l’Afrique. Une route dangereuse qui détient le triste record du plus grand nombre d’accidents dans la région. Une route sans cesse en réfection, climat équatorial et pluies diluviennes obligent. Mais aussi une route colorée et vivante, un lieu d’échange et de commerce où les paysans écoulent fruits, légumes et artisanat local, où les “mécanos” effectuent des réparations de fortune. > Des prédateurs devenus proies On utilise de plus en plus le requin en cuisine, en médecine et dans les cosmétiques. À tel point que cet animal vieux de 600 millions d’années est menacé de disparition. Les horaires correspondent aux codes PDC, sauf indication contraire. La fin des dents de la mer ? 14 - A RTE MAGAZINE n° 28 - 5 juillet > 11 juillet 2003 20.45 Seule Un portrait tendre et réaliste d’êtres humains à la recherche de l’amour et d’une identité, récompensé en Espagne par cinq “Goyas” prestigieux. Enceinte d’un routier macho, Maria noie sa détresse dans l’alcool. (Solas) Film de Benito Zambrano (Espagne, 1999-1h41mn) - VOSTF Scénario : Benito Zambrano Avec : Ana Fernández (Maria), Maria Galiana (la mère), Carlos Alvarez-Novoa (le voisin), Antonio Dechent (le médecin), Paco De Oscar (le père), Juan Fernandez (Juan) Image : Tote Trenas Montage : Fernando Pardo Son : Jorge Marín Musique : Antonio Meliveo Production : Maestranza Films ZDF Prix Goya 2000 • Meilleur film européen de l’année 2000, Festival de Bruxelles Prix du public, Festival de Berlin 1999 Maria, une femme de 35 ans, emménage dans un petit appartement d’un quartier pauvre de Séville. Elle vivait auparavant à la campagne, mais l’a quittée pour échapper à l’emprise d’un père dominateur. Elle trouve un modeste emploi de femme de ménage. Lorsque son père débarque à Séville pour y subir une opération, la mère de Maria l’accompagne et s’installe chez sa fille, plus par nécessité que par choix. Peu à peu, les deux femmes se rapprochent. La mère de Maria sympathise avec un voisin, un vieux monsieur distingué qui vit seul avec son chien. Mais lorsqu’il lui demande de vivre avec lui, elle s’enfuit à la campagne. Maria, quant à elle, tombe enceinte de son ami Juan. Elle veut garder l’enfant bien que Juan tienne à ce qu’elle se fasse avorter. Contre toute attente, son vieux voisin lui vient en aide… Réalisme caustique Dans Seule, Benito Zambrano traite du manque de communication entre parents et enfants, du thème du père destructeur, de la solitude – dont les personnes âgées ne sont pas les seules à souffrir dans les grandes villes –, de la pauvreté et du manque de solidarité. Un film sobre, qui peut sembler à première vue désespéré. Mais qui cherche en fait à découvrir, au-delà des aspects négatifs du quotidien, la beauté de l’existence humaine. Ses personnages se battent pour échapper à l’immense solitude dont ils sont prisonniers. Avec Seule, Benito Zambrano a réussi un film fort et sensible, empreint d’un réalisme caustique et teinté d’humour. Il a été présenté au Festival international du film de Berlin, où il a remporté un grand succès et obtenu le Prix du public. En Espagne (il a été réalisé en Andalousie, loin du centre national de l’industrie cinématographique), il a été récompensé par cinq des prestigieux “Goyas” et a été jugé meilleur film européen de l’année 2000 au Festival international du film de Bruxelles. A RTE MAGAZINE n° 28 - 5 juillet > 11 juillet 2003 - 15 “Un film résolument optimiste, qui traite de la réconciliation avec la vie.” (Ciné Libre) Rediffusion le 14 juillet à 17.15 et le 18 juillet à 00.15 lundi 7 juillet 22.25 L’équipée belle Au cœur du Tour de France Pendant trois semaines, Jean-Christophe Rosé a filmé l’équipe Cofidis participant au Tour de France 2000. Récit d’une formidable aventure humaine vécue “de l’intérieur”, avec ses moments de joie et de profond découragement. Épique. Cycle vélo ARTE fête les 100 ans du Tour de France La caravane du Tour Documentaire de Jean-Christophe Rosé (France, 2001-1h39mn) Coproduction : ARTE France, Sierra Productions, Idéale audience ARTE FRANCE (Rediffusion du 8 juillet 2002) le 4 juillet à 22.10 Certificate of Merit dans la catégorie L’équipée belle “Society & Culture International” au Festival de San Francisco le 7 juillet à 22.25 Ferdy “National” Kubler le 9 juillet à 20.45 Fausto Coppi le 16 juillet à 20.45 Vas-y Pfafadnam ! le 18 juillet à 22.15 Les grands duels du sport : Anquetil / Poulidor le 23 juillet à 20.45 Jean-Christophe Rosé est également l’auteur de Fausto Coppi, une histoire d’Italie, diffusé le mercredi 16 juillet à 20.45. Le matin du 1er juillet 2000, premier jour du Tour de France, David Millar, Écossais de 23 ans, effectue son dernier entraînement avant le départ du contre la montre individuel. Jean-Marie Leblanc, le directeur de l’épreuve, procède aux ultimes vérifications. 17h42 : David Millar s’élance… 19 minutes et 2 secondes plus tard, il s’écroule derrière la ligne d’arrivée, avant de revêtir son premier maillot jaune dans une atmosphère de folie. L’équipe Cofidis, à laquelle il appartient, vit un rêve. Pour Bernard Quilfen, le directeur sportif, les vraies difficultés commencent. Il faut désormais élaborer la bonne stratégie pour défendre le maillot jaune et gérer les relations au sein d’une équipe où le leader désigné, Frank Vandenbroucke, semble à la peine. Trois jours plus tard, David Millar perd son précieux maillot… Sur la route Pour raconter l’histoire des hommes du Tour, Jean-Christophe Rosé a adopté quelques partis pris : ni interviews ni commentaires susceptibles d’interrompre la fluidité du récit et de briser le charme de l’instant. Il parvient ainsi à saisir des moments uniques. L’effort consenti trois semaines durant par les coureurs prend toute sa valeur. L’épuisement douloureux de chaque soir appelle un rituel conduit par le kinésithérapeute-confident. À chaque nouvelle journée, le courage renaît, comme si les doutes de la veille s’effaçaient. La victoire est belle : David Millar qui, à 23 ans, court son premier Tour de France, arrache des larmes de joie à son équipe en lui offrant le premier maillot jaune de son histoire. Mais ce sont les difficultés qui révèlent le courage exceptionnel de ces champions. Alors que l’équipe est décimée, que son leader Frank Vandenbroucke est obligé d’abandonner sous la pluie, Nico Mattan et Massimiliano Lelli font preuve d’une réelle bravoure durant deux étapes de montagne… Les images saisies sur le vif redonnent tout leur éclat aux héros de la Grande Boucle. Rediffusion le 17 juillet à 00.35 16 - A RTE MAGAZINE n° 28 - 5 juillet > 11 juillet 2003 23.55 Court-circuit (le magazine) n° 128 Le rendez-vous du court métrage Rédaction en chef : Luc Lagier Direction artistique : Philippe Truffault (France, 2003-48mn) Coproduction : ARTE France, MK2 TV ARTE FRANCE Serge Bozon Remarqué et primé aux festivals de Belfort et de Pantin, Mods, moyen métrage qui sort en salles le 25 juin, est un film musical particulièrement original. Mods est réalisé par Serge Bozon, auteur de courts métrages en Super8 et d’un long métrage, l’Amitié. Tous ses films sont scénarisés par Axelle Ropert. Rencontre avec les deux acolytes et présentation de la collection de 45-tours de Serge Bozon… Mods ou rockers ? Parka ou blouson ? Serge Bozon a choisi son camp. frère en pleine crise d’adolescence et essaie de l’imiter. Un voyage poétique à travers l’imagination du petit garçon. Dagur Kari La flamme Tous les lundis vers minuit Tous les mardis vers 17.30 sur le câble et le satellite En liaison avec www.arte-tv.com Mardi 8 juillet sur le câble et le satellite : K-G better or for worse , moyen métrage de Jens Jonsson Après un moyen métrage remarqué (Lost Week-end, 1999), l’Islandais Dagur Kari vient de réaliser son premier long, Noi Albinoi, qui sort sur les écrans français le 9 juillet après avoir été primé aux festivals d’Angers et de Rotterdam. Court métrage de Ron Dyens (France, 2000-3mn) Avec : Lucie Duchene, Régis Romele Image : Chanel Seguin Production : Sacrebleu Productions Prix de la mise en scène, Saint-Benoît de la Réunion 2001 Prix du jury, Meudon 2001 Prix du public, Grenoble 2001 Deauville, dans les années 20. Deux amoureux se retrouvent sur la plage, mais la flamme de l’homme est rattrapée par la brûlure de la pellicule. Lune ascendante Court métrage d’Isao Yamada (Japon, 2000-28mn) - VOSTF Scénario : Yudora Shimamura, Isao Yamada, Kenichi Takita Avec : Jin Takatoshi (Hiro), Kei Kikuchi (Kei), Hitomi Shimizu (la mère) Image : Toshio Okuda Production : Index Core Inc. Kei et Hiro sont frères et vivent à Tokyo. Le plus jeune, Kei, est fasciné par son grand A RTE MAGAZINE n° 28 - 5 juillet > 11 juillet 2003 - 17 Lune ascendante. mardi 8 juillet 14.00 Cuisines des terroirs La Sardaigne (Rediffusion du 6 juillet) 14.30 Ingo Metzmacher répète Wagner et Mahler 15.10 Adieu à Mechovoje (1) (Rediffusion du 10 mai 2000) 15.45 Adieu à Mechovoje (2) (Rediffusion du 17 mai 2000) 16.25 Le massacre des singes (Rediffusion du 3 juillet) 16.55 Lola (Rediffusion du 7 juillet) 17.25 Court-circuit (le magazine) n° 128 avec le moyen métrage K-G better or for worse , de Jens Jonsson 19.00 Flash Info 19.00 14.30 Câble et satellite Ingo Metzmacher répète Wagner et Mahler Un chef entre gradins et pupitre Documentaire de Holger Preuße (Allemagne, 2002-41mn) ZDF En une dizaine d’années, Ingo Metzmacher s’est fait une place parmi les grands chefs d’orchestre de la jeune génération. Sa nomination en tant que directeur musical de l’Opéra de Hambourg est venue couronner une carrière déjà bien remplie. Le documentaire le montre en train de répéter les Maîtres chanteurs de Nuremberg de Richard Wagner et le Chant de la terre de Gustav Mahler. Holger Preuße dévoile aussi un tout autre aspect de sa personnalité : sa passion pour le football… Archimède 19.45 ARTE Info / Météo 20.15 ARTE Reportage La Sibérie, cash 20.45-23.00 Thema Quel pouvoir pour le consommateur ? 20.45 19.00 Archimède Magazine scientifique européen de Philippe Boulanger, Jean-Jacques Henry, Pierre Oscar Lévy, Gero von Boehm (France, 2002-43mn) ARTE FRANCE (Rediffusion du 1er octobre 2002) Derrière l’étiquette Documentaire d’Arthur Mac Caig 21.40 Boycott, le pouvoir de dire non Reportage de Sylvie Garat et Christine Crutel 22.10 Des soldes à tout prix Documentaire de Jenny Kéguiner 23.00 Super Human Documentaire de Christoph Dreher (PDC : 23.45) Il était une fois la Mésopotamie (Rediffusion du 5 juillet) 00.45 (PDC : 00.35) Cinéma Fièvre de mars Film de Thees Klahn 02.50 (PDC : 02.40) Bloody Christmas (Rediffusion du 16 juin) > Genèse d’un test Suite à une consultation au service génétique de l’Institut Curie, nous voyons comment se déroule le test d’un échantillon de sang. (PDC : 22.55) Music Planet 23.50 > Tornado Au Chili, une tornade enfle et souffle… > Antédiluvien Cuvier et Brongniart évoquent Geoffroy Saint-Hilaire et débattent de l’existence des espèces dont témoignent les fossiles. > Monte en l’air Bruno Jacomy, responsable pédagogique du musée des Arts et Métiers, retrace l’histoire des engins de levage. > Re-vision Les concepts scientifiques sont parfois rendus caducs par de nouvelles expériences. > Dénaturé Quelle est la diff érence entre une carotte bio-logique et une carotte quelconque ? > Françoise Balibar Françoise Balibar raconte ce qu’elle aime dans son métier d’enseignante-chercheuse en sciences physiques. > Mirage sidéral Qu’est-ce qu’un mirage cosmique ? 20.15 ARTE Reportage La Sibérie, cash Réalisation : Frédéric Tonolli (France, 2003-26mn) Coproduction : ARTE, VM Group ARTE G.E.I.E. Depuis l’élection de l’oligarque Roman Abramovitch à la tête de la république russe de la Tchoukotka, tout change très vite… Et les Tchoutchkes disparaissent à vitesse grand V. La Tchoukotka, à 7 000 km de Moscou, est un vaste désert de rocailles et de glace plus grand que la France mais peuplé d’à peine 70 000 habitants. Longtemps oubliée du pouvoir central, la région est d é s o rmais au cœur d’un maelström. Deuxième fortune de Russie, Roman Abramovitch, le nouveau gouverneur, s’est enrichi en faisant main basse sur le pétrole sibérien. Accusé d’avoir détourné des fonds du FMI, il est en train de se créer un e m p i re en finançant des travaux pharaoniques. Blanchiment, murmurent les uns ; miracle, s’écrient les autres… Les seuls à se taire sont les Tchoutchkes, tout simplement parce qu’ils sont en train de disparaître. Autrefois chasseurs de morses et de baleines, aujourd’hui oubliés des plans de développement du nouveau gouverneur, ils sombrent dans la misère, la violence et l’alcool. 18 - A RTE MAGAZINE n° 28 - 5 juillet > 11 juillet 2003 20.45-23.00 Quel pouvoir pour le consommateur ? La consommation est devenue le moteur de notre société. Mais c’est une arme à double tranchant que le consommateurcitoyen peut retourner contre les fabricants-exploiteurs. Soldes, boycott, commerce éthique : ARTE analyse les symptômes et les remèdes à une fièvre ravageuse. ARTE FRANCE 20.45 Derrière l’étiquette Derrière l’étiquette… peu d’éthique ! Documentaire d’Arthur Mac Caig (France, 2003-59mn) Coproduction : ARTE France, Agat Films & Cie La majorité des grandes entreprises font fabriquer leurs produits en exploitant la main-d’œuvre du tiers-monde. Aux ÉtatsUnis, des militants tentent de prendre les consommateurs à témoin de cette injustice… Un documentaire choc destiné à réveiller les consciences. Des dizaines de femmes et d’enfants entassés dans des petits locaux, le bruit assourdissant des machines, la chaleur étouffante, les patrons violents, les journées qui n’en finissent pas… Voilà le quotidien des employés des sweatshops ou “ateliers de la sueur”. Ces esclaves des temps modernes travaillent sans relâche, pour quelques cents de l’heure, à confectionner les produits des plus grandes marques. Aux États-Unis, premier pays consommateur au monde, ces produits sont ensuite vendus à des prix sans commune mesure avec leur coût de production. Sur le banc des accusés : Nike, Gap, Disney… Depuis le milieu des années 90, de nombreuses organisations dénoncent les profits que font les grandes entreprises en exploitant les plus démunis. Plutôt que de recourir au boycott, elles tentent de sensibiliser les citoyens en manifestant devant les magasins, en intervenant dans les écoles, en portant certains cas devant la justice. Le gouvernement américain a en effet promulgué des lois contre l’exploitation des êtres humains. Mais elles restent peu appliquées. Et malgré les batailles remportées contre Nike ou Gap, les activistes estiment que leur mouvement n’en est qu’à ses débuts… Le documentaire d’Arthur Mac Caig fait l’effet d’un électrochoc, émeut et suscite l’indignation du téléspectateur. A RTE MAGAZINE n° 28 - 5 juillet > 11 juillet 2003 - 19 Rediffusion de la “Thema” le 14 juillet à partir de 14.35 ➤ www.arte-tv.com mardi 8 juillet Quel pouvoir pour le consommateur ? “Il y en a qui fument, il y en a qui boivent, moi j’achète des vêtements.” (Delphine) 21.40 Boycott, le pouvoir de dire non Reportage de Sylvie Garat et Christine Crutel (France, 2002-30mn) Coproduction : ARTE France, Agat Films & Cie Face à la logique des entreprises, le boycott est-il devenu un outil au service du citoyen consommateur ? Arme politique et économique, le boycott est un moyen radical de se faire entendre. À travers un historique et des exemples de son pouvoir parfois excessif, le film interroge la pertinence de ce mode d’action citoyenne. Le boycott, particulièrement d’actualité depuis la guerre en Irak, est né en 1880 en Irlande. Sa première victime lui donna son nom : sir Charles Cunningham Boycott, intendant anglais qui pratiquait des loyers trop élevés, se retrouva face à la fronde des métayers et, ruiné, dut quitter l’île… Depuis, le boycott a plusieurs fois changé le cours de l’histoire. Gandhi a eu recours à cette méthode. Le boycott a également été la forme de protestation de la communauté noire en lutte contre le racisme aux ÉtatsUnis et en Afrique du Sud. Aujourd’hui, cette arme politique est devenue un moyen de pression pour des consommateurs qui ne sont plus disposés à avaler n’importe quoi… Mais le boycott est-il toujours efficace ? Ne peut-il pas générer des réactions en chaîne incontrôlables ? Le consommateur se rend-il vraiment compte du pouvoir qu’il détient ? Les réalisatrices retracent l’histoire du boycott et de la prise de conscience du pouvoir du consommateur, et évaluent de façon pertinente le rôle du citoyen dans l’économie de marché. 22.10 Les soldes à tout prix Documentaire de Jenny Kéguiner (France, 2002-45mn) Coproduction : ARTE France, Ex Nihilo L’été approche, les soldes aussi. Tous les ans à la même époque, les étiquettes affichent de 30 à 50% de réduction, et les soldes, devenues une institution, génèrent une frénésie incontrôlable… Les soldes, tout le monde les attend avec impatience. Les accros du shopping au rabais repèrent les articles, économisent quelques sous. Les commerçants s’apprêtent à accueillir les foules et se réjouissent à l’avance de l’écoulement de leurs invendus. Le jour J, c’est l’hystérie. Les clients, pris d’une fièvre acheteuse aiguë, se précipitent, farfouillent, se disputent les derniers vêtements à leur taille. “Faire les soldes est le sport national préféré des Français”, commente une responsable de magasin. “J’achète donc je suis” : tel pourrait être le slogan de Delphine, une accro aux soldes qui n’a le sentiment d’exister que lorsqu’elle sort sa Carte bleue. À travers les témoignages d’acheteurs, de vendeurs et d’autres protagonistes, notamment des contrôleurs des fraudes, c’est la société de consommation qui est montrée du doigt. Les enseignes se battent pour appâter le client. Si ce dernier se fait berner, peu importe… Un spectacle à la fois fascinant et effrayant, drôle et humain. 20 - A RTE MAGAZINE n° 28 - 5 juillet > 11 juillet 2003 23.00 Music Planet Super Human Harry Paakkonen Missy Elliott, Busta Rhymes, Hype Williams : the art of videoclip Documentaire de Christoph Dreher (Allemagne, 2002-55mn) ZDF Star parmi les réalisateurs de vidéoclips, l’Afro-Américain Hype Williams a mis au point un système ultraperformant de synchronisation de l’image et du son. Ses travaux pour les hip-hopeurs Missy Elliott ou Busta Rhymes en témoignent. Busta Rhymes Dans les années 90, le numérique a fait une entrée fracassante dans l’univers du son et de l’image. Hype Williams est l’un de ceux qui ont su en tirer profit pour élaborer une “hypersynchronisation” de l’image et du son. À travers les innombrables clips qu’il a réalisés entre 1996 et 2000, dont les images sont manipulées pixel par pixel, il a établi de nouveaux canons dans la création d’univers musicaux visuels. En prenant Avec des extraits des vidéo clips : > Missy Elliott : “The Rain”, “All’N My Grill”, “She’s a Bitch” > Roni Size / Reprazent : “Brown Paper Bag” > Busta Rhymes : “Gimme Some More”, “Fire” > Busta Rhymes / Janet Jackson : “What’s It Gonna Be” pour exemple ses travaux les plus remarquables pour Missy Elliott et Busta Rhymes, Christoph Dreher se penche sur les choix esthétiques et les technologies numériques qui les sous-tendent. Il donne la parole aux trois artistes, les suit pendant le tournage des vidéoclips. Il interroge également le critique et musicologue Kodwo Eshun, la journaliste Mercedes Bunz, le producteur Rubin Mendoza et le créateur d’effets spéciaux Harry Paakkonen, qui évoquent les liens entre le hip-hop noir d’avant-garde et le monde des images électroniques. Un documentaire qui nous plonge dans des univers virtuels et audiovisuels n’ayant plus qu’un lointain rapport avec “l’humain”… 00.45 Cinéma Fièvre de mars Film de Thees Klahn (Allemagne, 1996/2000-2h04mn) - VOSTF Avec : Jörk Lamprecht (Gérard), Yasmin Ahcene-Djaballah (Marie-Lou), Stephan Goosmann (Andy) Image : Roger Heereman, Ferenc Pap, Krisztian Fonyodi ZDF Missy Elliott Gérard et Marie-Lou : quelques moments de tendresse dans un monde de brutes. Des militants néonazis mettent le feu à un foyer de réfugiés étrangers… Un film inspiré de faits réels, entre chronique politique et histoire d’amour. Gérard, un jeune Français, arrive dans une petite ville d’Allemagne de l’Est, au bord de la Baltique. Il y fait la connaissance du skinhead Andy et de son ex-petite amie, Marie-Lou. Une idylle naît. Gérard a trouvé refuge dans un hôtel désaffecté qui sert de foyer d’hébergement à des demandeurs d’asile. Dans un climat d’hostilité prononcée envers les étrangers, le Français puis Marie-Lou sont bientôt menacés et agressés par des xénophobes. Une bande finit par mettre le feu au foyer… A RTE MAGAZINE n° 28 - 5 juillet > 11 juillet 2003 - 21 mercredi 9 juillet 14.00 Album de famille Avorter, comment, pourquoi ? (Rediffusion du 4 décembre 2002) 14.30 Voyages, voyages Alexandrie (Rediffusion du 3 juillet) 16.45 Capté ! Câble et satellite (Allemagne, 2003-26mn) NDR 16.45 Capté ! se met à l’écoute de militants antiBerlusconi qui ont créé une radio pirate à Palerme ; plonge avec les amis des dauphins au large des Canaries ; envahit des champs plantés d’OGM aux Pays-Bas avec des protecteurs de l’environnement ; et apprend à goûter les grands crus avec les élèves de l’Université du vin en Provence. Capté ! Rediffusion le 11 juillet à 14.00 15.15 La foi du siècle (2) (Rediffusion du 13 octobre 1999) 16.15 Une pilule qui sauve la forêt (Rediffusion du 21 juin) 17.30 Flash Info 19.00 Connaissance La force de l’eau (2) 19.45 ARTE Info / Météo 20.15 ARTE Reportage Après l’Irak, la Syrie ? 20.45 Les mercredis de l’histoire Ferdy “National” Kubler Documentaire d’Anne Cuneo et Bertrand Duboux 21.45 Musica La vie secrète de Giuseppe Verdi Documentaire de Kriss Russman 22.50 Ciné-découverte Unloved Film de Kunitoshi Manda 00.40 La piscine (Rediffusion du 22 juin) Les horaires correspondent aux codes PDC, sauf indication contraire. 19.00 Connaissance La force de l’eau Rediffusion le 12 juillet à 17.15 et le 18 juillet à 14.30 20.15 ARTE Reportage Après l’Irak, la Syrie ? Réalisation : Michel Dumont, Eric Bergeron (France, 2003-26mn) Production : ARTE ARTE G.E.I.E. L’année de mes sept ans (Rediffusion du 4 juillet) 19.00 à notre sang, notre sueur et nos larmes… Ces origines aquatiques expliquent aussi pourquoi nous ne pouvons pas nous passer de boire. Or, aujourd’hui, un milliard d’humains ont des difficultés d’approvisionnement en eau potable… (2) Documentaire en deux parties de Volker Arzt (Allemagne, 2003-41mn) ZDF Même si l’eau constitue un milieu idéal pour le développement des espèces, certains poissons et mollusques l’ont quittée pour la terre ferme. Une migration qui a conduit beaucoup plus tard à l’apparition de l’homme. 2. De la mer à la terre Il y a 400 millions d’années, les premières espèces animales sont sorties des océans pour peupler les continents qui venaient de surgir. L’un des exemples les plus étonnants est celui du crabe de Jamaïque, parti vers la forêt et qui a fini par nicher en haut des arbres ! C’est ce chapitre de l’évolution qui est à l’origine du long processus qui a mené à l’apparition des êtres humains. De fait, de nombreux éléments de notre corps viennent directement de nos ancêtres marins : notre organisme est composé d’eau pour les deux tiers ; le sel donne leur goût respectif Après l’Irak, c’est la Syrie que les États-Unis montrent du doigt. Que pensent les Syriens des événements en Irak et de la présence à leurs frontières de l’armée américaine ? L’administration américaine ne mâche pas ses mots, menaçant d’infliger au pays le même sort qu’à son voisin s’il accorde l’asile à Saddam Hussein et s’il ne change pas d’attitude vis-à-vis d’Israël. À l’image de l’Irak, la Syrie est, depuis des décennies, tenue d’une main de fer par une famille, les El Assad, et un parti, le Baas. Après la mort, en juin 2000, du président Afez El Assad, chef unique du pays pendant trente ans, son fils Bachar lui a succédé en promettant ouverture et démocratisation. Mais le “printemps de Damas” a fait long feu. Comment les Syriens réagissent-ils à la nouvelle distribution des cartes au Proche-Orient ? La Syrie est-elle prête à faire la paix avec Israël ? Ou préférera-t-elle suivre ses dirigeants religieux sur le chemin de la guerre sainte contre les États-Unis et l’État hébreu ? Un jour, il faut quitter la mer… 22 - A RTE MAGAZINE n° 28 - 5 juillet > 11 juillet 2003 20.45 Ferdy “National” Kubler Il s’est frotté aux plus grands champions et a marqué par sa personnalité tout le cyclisme d’après-guerre. Portrait du phénoménal Ferdy Kubler, fils de paysans zurichois devenu une légende vivante du sport suisse. Cycle vélo ARTE fête les 100 ans du Tour de France Documentaire d’Anne Cuneo et Bertrand Duboux (Suisse, 2003-55mn) ARTE G.E.I.E. / SSR Surnommé “le fou pédalant”, Ferdy Kubler a marqué le cyclisme d’après-guerre par son tempérament. Il ne ménageait ni sa peine ni son énergie pour se lancer dans de grandes échappées, mais il connut aussi quelques défaillances spectaculaires. Archives et entretiens à l’appui, Anne Cuneo et Bertrand Duboux retracent l’itinéraire du grand champion suisse. Ils parcourent les étapes de sa vie, revisitent les moments les plus significatifs du Tour de France 1950, assistent à une édition de la course LiègeBastogne-Liège (que Kubler a gagnée deux fois de suite dans des conditions épiques). Des proches témoignent également : Magni, l’ami et adversaire, Croci-Torti, l’équipier des grandes courses, Geminiani, autre grand adversaire et grand ami, JeanMarie Leblanc, ancien journaliste et actuel directeur du Tour de France… Le fou pédalant L’histoire de Ferdinand Kubler n’est pas banale. Elle a fait d’un gamin de la campagne zurichoise, né pauvre, l’une des légendes vivantes du sport suisse. Adolescent, Kubler souffre de rhumatismes articulaires. “Roulez donc à vélo !”, lui conseille un médecin. Engagé à 16 ans comme commissionnaire par un bijoutier zurichois, il fait chaque jour le trajet Marthalen-Zurich à vélo, soit près de 100 kilomètres aller-retour. Il débute dans le cyclisme sans moyens, en 1937. Son immense potentiel, sa volonté et sa rage de vaincre le propulsent sur le devant de la Ferdy Kubler avec le jeune coureur suisse Steve Grossenbacher. scène. C’est le Tour de France qui, dès 1947, révèle son formidable tempérament. Vainqueur de deux étapes, il est le premier maillot jaune de l’après-guerre, avant de devenir le grand animateur du Tour en 1949. La consécration vient en 1950 à la tête de l’équipe suisse. Outre le Tour de France, l’autre terrain de prédilection de Kubler se trouve dans les Ardennes belges : il y signe l’un des grands exploits du cyclisme sur route – inégalé à ce jour – en remportant deux années de suite les épreuves légendaires de Liège-Bastogne-Liège et de la Flèche wallonne. La plupart du temps, Kubler lutte avec l’énergie du désespoir. Cette attitude lui vaut de devenir “Ferdy” pour le grand public. Bientôt, ses supporters s’opposent à ceux de Koblet, et la Suisse se retrouve scindée en deux clans distincts. Ces affrontements alimentent la légende des deux K et signent les années d’or du cyclisme suisse. Ferdy Kubler se retire en 1957, à 38 ans, après une carrière de seize années qui a fait de lui l’un des sportifs les plus populaires de Suisse. Rediffusion le 12 juillet à 18.00 A RTE MAGAZINE n° 28 - 5 juillet > 11 juillet 2003 - 23 Ferdy Kubler est le plus ancien vainqueur du Tour de France encore vivant. mercredi 9 juillet 21.45 La vie secrète de Giuseppe Verdi Fin mélange d’images d’aujourd’hui et de souvenirs, de séquences mises en scène et d’éléments documentaires, de scènes d’opéra et de scènes de rue, ce portrait retrace l’histoire de Verdi, de sa musique et des femmes qu’il a aimées. Au zénith Jolanta Stanelyte et Natalia Ushakova. Un des événements de l’été sur ARTE : > la Traviata de Verdi retransmise en direct du Festival d’Aix-en-Provence, le samedi 12 juillet à partir de 21.40. Documentaire de Kriss Russman (Royaume-Uni/Italie, 2000-1h10mn) Réalisation : Kriss Russman Avec : Natalia Ushakova (Giuseppina Strepponi/Violetta), Jolanta Stanelyte (Teresa Stolz), Riccardo Chailly, les habitants de Busseto Coproduction : MBC, ZDF/ARTE, BBC Knowledge ZDF (Rediffusion du 31 janvier 2001) Film mi-musical, mi-documentaire, ce portrait de Verdi retourne sur les pas du compositeur, dans sa ville natale de Busseto. Dans cette bourgade, avec ses Vespa pétaradantes, ses odeurs de “latte macchiato” et sa piazza Verdi, le compositeur est aussi présent qu’il y a une centaine d’années. Ici, tout le monde est spécialiste de Verdi, du vendeur de bibelots au barbier du coin. Sa musique est omniprésente et elle en dit long sur lui – sans doute davantage que ce qu’il avait imaginé… Le fils d’un modeste aubergiste qui devient l’une des plus grosses fortunes d’Italie, un paisible provincial qui accède à une renommée mondiale… la brillante carrière de Giuseppe Verdi, sans doute le plus célèbre compositeur d’opéras au monde, débute au pays du bel canto, en Italie. Une trajectoire dont les revers sont souvent occultés. La vie parfois instable que mène Verdi ne lui convient guère. L’homme est un patriote fervent, attaché à ses racines et profondément sédentaire. Et la peine que lui cause la réprobation qu’on lui fait longtemps sentir dans sa ville natale de Busseto n’en est que plus grande. Sa liaison avec la célèbre cantatrice Giuseppina Strepponi achève de le mettre au ban de la société. Mais elle lui inspire l’un de ses plus grands opéras, la Traviata, dont Giuseppina chante le principal rôle féminin, celui de Violetta. Des années plus tard, longtemps après s’être réconcilié avec les habitants de Busseto, Verdi se lie avec Teresa Stolz. Lors de la première d’Aïda, donnée à la Scala de Milan, c’est elle qui interprète le rôle titre. Ainsi commence un ménage à trois qui sera le calvaire de Giuseppina. Quelque temps avant sa mort, qui survint en janvier 1901, Verdi brûle presque tous ses papiers personnels. Une partie de son histoire est ici reconstituée à partir des témoignages de Giuseppina Strepponi, incarnée par Natalia Ushakova, jeune cantatrice russe qui a chanté la partition de Violetta au Festival Verdi de Busseto. Rediffusion le 15 juillet à 14.30 24 - A RTE MAGAZINE n° 28 - 5 juillet > 11 juillet 2003 22.50 Ciné-découverte Unloved Film de Kunitoshi Manda (Japon, 2001-1h53mn) - VOSTF Scénario : Kunitoshi et Manda Tamami Avec : Yoko Moriguchi (Mitsuko), Toru Nakamura (Eiji), Shunsuke Matusoka (Hiroshi) Image : Akiko Ashizawa Montage : Syuichi Kakesku Musique : Kenji Kawai Production : Takenori Sento, Suncent Cinema Works ZDF Prix futur talent, Semaine de la critique, Cannes 2001 Une jeune femme doit choisir entre un homme d’affaires qui pourrait lui assurer un meilleur train de vie et un jeune voisin peu ambitieux. Un beau film qui dénonce une société japonaise orientée vers la compétition et la réussite à tout prix. Mitsuko est secrétaire de mairie. Satisfaite de sa vie, elle n’aspire pas à faire carrière, quitte à laisser passer devant elle ses collègues plus jeunes. À l’occasion d’un rendez-vous à la mairie, Eiji, un jeune homme d’affaires, est frappé par sa simplicité et sa modestie. Il lui propose un emploi dans son entreprise en pleine expansion. Mitsuko refuse l’offre, mais accepte un dîner en têteà-tête. Dès lors, Eiji ne cesse de vouloir séduire la jeune femme avec des cadeaux luxueux, des sorties branchées… Mais Mitsuko, qui se sent étouffer dans un milieu qui n’est pas le sien, met fin à leur relation. C’est alors qu’elle rencontre Hiroshi, son nouveau voisin, qui travaille comme manutentionnaire… Hiroshi (Shunsuke Matusoka) et Mitsuko. Mitsuko (Yoko Miroguchi) est mal à l’aise dans les robes du soir que lui offre Eiji. Une authentique révoltée P remier film de Kunitoshi Manda (qui fut l’assistant de Kiyoshi Kurosawa), Unloved est une déclaration de guerre silencieuse à la société japonaise et à ses valeurs fondamentales. Mitsuko, dans son refus obstiné de la vie de famille comme du culte du travail acharné et de l’ambition, est une authentique révoltée. Elle n’a aucun désir d’améliorer sa situation, pourtant modeste. Elle re n c o n t re tour à tour Eiji, cadre supérieur divorcé, et Hiroshi, prolo baba incapable d’assumer sa condition sociale. Aucune de ces deux liaisons ne lui convient : elle se sent mal à l’aise dans les restaurants chic et les robes du soir avec Eiji, mais est tout aussi incommodée par H i roshi et son désir d’une vie meilleure . Alors Mitsuko, inoxydable, s’arme d’inertie. À contre - c o u r a n t de son époque, la jeune femme fait ses choix en toute liberté. Et Kunitoshi Manda a l’habileté de ne pas c h e rcher à décort iquer les raisons de cette lutte passive, d’en préserver le myst è re. Un très joli film. Rediffusion le 15 juillet à 00.25 A RTE MAGAZINE n° 28 - 5 juillet > 11 juillet 2003 - 25 jeudi 10 juillet 14.00 Hippocrate (Rediffusion du 19 juin) 14.30 Le forum des Européens (Rediffusion du 5 juillet) 15.10 19.00 Voyages, voyages La Romagne 20.15 ARTE Reportage Attention requins… Documentaire de Christina Merziger (Allemagne, 2003-41mn) SR Réalisation : Caroline Dumay et Ludovic Fossard (France, 2003-26mn) Coproduction : ARTE, ACD ARTE G.E.I.E. La caravane du Tour (Rediffusion du 4 juillet) 16.10 Addis Abeba, le marché de la beauté (Rediffusion du 6 août 2000) 16.40 Création(s) (Rediffusion du 6 juillet) 17.05 Mogambo (Rediffusion du 29 juin) 19.00 Flash Info 19.00 Voyages, voyages La Romagne 19.45 ARTE Info / Météo 20.15 ARTE Reportage Attention requins... 20.45 Ciné-jeudi La Romagne est située sur la côte nordouest de l’Italie. L’accueil chaleureux de ses habitants, la diversité de ses paysages et son artisanat lui donnent un attrait particulier. En dehors des plages de Rimini, la Romagne, qui longe le littoral de la mer Adriatique, est encore épargnée par le tourisme de masse. Au programme de la visite : les lagunes poissonneuses du delta du Pô, les ravissantes collines situées au pied de la chaîne montagneuse de l’Apennin toscan, les céramiques de Faenza, les mosaïques byzantines qui décorent les villes romagnoles et témoignent du passé de la région lorsque celle-ci, à la fin de l’Antiquité, appartenait à l’Empire romain d’Orient. Quant aux habitants, ils sont considérés comme les plus accueillants de toute l’Italie. Rediffusion le 13 juillet et le 16 juillet à 14.30 Sur les plages d’Afrique du Sud, les grands requins blancs font chaque année plusieurs victimes… mais attirent aussi les amateurs de sensations fortes. Sur les plages du Cap, en Afrique du Sud, on dénombre chaque année, en dépit de l’étroite surveillance des gardes-côtes, plusieurs victimes des grands requins blancs. Ces bêtes peuvent dépasser sept mètres de long et adorent croquer des surfeurs, qu’ils confondent souvent avec un de leurs mets préférés, les tortues géantes. Malgré le danger, la présence de ces grands squales a donné naissance à une nouvelle sorte de tourisme : excursions de “requinssauteurs”, séances de plongée… tous les numéros de requins sont bons pour faire monter l’adrénaline. Les “S.A-Life Savers”, sauveteurs spécialisés dans la prévention et le secours aux victimes des requins, ne risquent pas de chômer… Chorus line Film de Richard Attenborough 22.40-01.15 Thema Et la femme créa le sexe 22.40 Désirs au féminin Documentaire de Sylvia Nagel 23.45 Film La Romagne a longtemps subi l’influence byzantine. Une vraie jeune fille Film de Catherine Breillat 01.15 Après la pluie (Rediffusion du 2 juillet) 02.45 David et Goliath (Rediffusion du 16 juin) Les horaires correspondent aux codes PDC, sauf indication contraire. 26 - A RTE MAGAZINE n° 28 - 5 juillet > 11 juillet 2003 20.45 Chorus line À New York, de jeunes danseurs passent une audition pour un nouveau spectacle. Adaptée d’un succès phénoménal à Broadway, une brillante comédie musicale mise en scène par Richard Attenborough (Gandhi), avec Michael Douglas. (A Chorus Line) Film de Richard Attenborough (Etats-Unis, 1984-1h55mn) - VOSTF Scénario : Arnold Schulman, d’après J. Kirkwood et M. Dante Avec : Michael Douglas (Zach), Terence Mann (Larry), Alyson Reed (Cassie), Michael Blevins (Mark), Nicole Fosse (Kristine), Yamil Borges (Diana), Cameron English (Paul) Image : Ronnie Taylor Chorégraphie : Jeffrey Hornaday Arrangements musicaux et direction : Ralph Burns Musique : Marvin Hamlisch Production : Cy Feuer, Ernest H. Martin, Embassy Films Associates, Polygram Pictures ARTE FRANCE Dans un théâtre de Broadway, une centaine de danseurs passent une audition dans l’espoir de décrocher un engagement. Seuls huit d’entre eux seront choisis pour former le corps de ballet (le chorus line) du prochain spectacle. Dans l’ombre de la salle, le metteur en scène Zach est chargé de l’impitoyable sélection… Les feux de la rampe “Meilleure comédie musicale des années 80, Chorus Line a été réalisé par un homme, Richard Attenborough, que rien ne prédisposait au cinéma chanté et dansé. Il n’empêche que son coup d’essai est aussi un coup de maître. Tirant un parti maximum d’un décor unique (le théâtre) et d’une action sans intrigue (la sélection de figurants), il tire des prodiges de souplesse de sa caméra, réussit de brillants raccords, intègre parfaitement les numéros musicaux à l’action. Sa mise en scène inventive est l’antidote parfait à l’ennui qui pourrait sourdre d’un sujet aussi austère. Des numéros qui ponctuent le film se détachent “At the Ballet”, tribut à la danse classique chanté par un vibrant trio féminin, “Nothing”, une amusante satire des méthodes de l’Actor’s Studio, et “Surprise”, superbe évocation de l’amour physique. Malgré tout, c’est le finale qui reste en mémoire. Sur l’air entraînant de “Every Step She Takes”, ironique panégyrique d’une star qu’on ne verra jamais, sont réunis tous les danseurs, y compris ceux rejetés par le metteur en scène (Michael Douglas). Bel hommage aux sans-grade de la comédie musicale, genre exigeant, voire cruel pour ceux qui se lancent dans l’aventure, Chorus Line se clôt en beauté, dans l’enthousiasme et l’émotion.” (Dictionnaire des films, Robert Laffont) A RTE MAGAZINE n° 28 - 5 juillet > 11 juillet 2003 - 27 Des chorégraphies époustouflantes servies par une mise en scène tonique et inventive. jeudi 10 juillet 22.40-01.15 Et la femme créa le sexe À l’écrit comme à l’image, tous les aveux et tous les fantasmes semblent désormais permis… du moins tant qu’ils se conforment à la vision masculine. Car lorsque des réalisatrices ou des écrivaines mettent en scène le désir féminin, le scandale est encore souvent au rendez-vous… ARTE donne la parole à ces femmes et diffuse le premier film de Catherine Breillat, Une vraie jeune fille, inédit à la télévision. La Pianiste de Michael Haneke (en haut à gauche), d’après le roman d’Elfriede Jelinek, et Romance de Catherine Breillat. NDR 22.40 Désirs au féminin Documentaire de Sylvia Nagel (Allemagne, 2003-1h) ➤ www.arte-tv.com Quel regard les créatrices portent-elles sur le désir et le plaisir féminins, notamment en littérature et dans le cinéma ? En quoi diffère-t-il de celui des hommes ? Pourquoi faitil encore scandale ? La parole est donnée aux intéressées. Un quart de siècle après Une vraie jeune fille (diffusé pour la première fois à la télévision après ce documentaire), le film Romance de Catherine Breillat a encore déclenché polémiques et contestations. Pourtant, nombre de femmes lui ont appor- té leur soutien, explique-t-elle, parce qu’elles se voyaient enfin confortées dans leurs sentiments les plus intimes. Le film de Virginie Despentes Baise-moi, en revanche, a été disqualifié d’emblée par son classement comme film X, sans que le débat sur le fond ait pu véritablement être mené. Dans le tapage déclenché par la publication de la Vie sexuelle de Catherine M., de Catherine Millet, les réactions se partagent là aussi, selon l’auteure, entre insultes et remerciements – ces derniers surtout de la part de lectrices se sentant enfin comprises. Dans les pays germanophones, les nouveaux modes d’expression du désir féminin font également l’objet d’un débat. Le public français connaît, par l’intermédiaire du film de Michael Haneke, le roman la Pianiste de l’Autrichienne Elfriede Jelinek qui, en 1983 déjà, dénonçait le destin de femmes réduites à de simples objets de désir. D’autres intervenantes – la romancière et journaliste Sybille Berg, la productrice de films Regina Ziegler, l’universitaire Corinna Rückert, l’écrivaine israélienne Zeruya Shalev – revendiquent elles aussi, par leurs déclarations mais surtout par leurs œuvres, un nouveau regard sur la distribution des rôles sexuels. Pour elles, la femme ne doit plus uniquement être montrée comme objet du désir masculin mais comme un individu à part entière, à la recherche de son propre désir et de l’accomplissement de son propre plaisir. 28 - A RTE MAGAZINE n° 28 - 5 juillet > 11 juillet 2003 23.45 Film Une vraie jeune fille Film de Catherine Breillat (France, 1975-1h33mn) Scénario : Catherine Breillat, d’après son roman le Soupirail Avec : Charlotte Alexandra (Alice), Hiram Keller (Jim), Rita Meiden (la mère), Bruno Balp (le père), Georges Gueret (Martial), Shirley Stoler (l’épicière) Image : Pierre Fattori Son : Bernard Mangière Production : C. B. Films, Artedis Pour tromper l’ennui des vacances d’été, Alice s’invente des jeux érotiques… Catherine Breillat dévoile avec justesse les interrogations d’une “vraie jeune fille” dans un premier film qui contient en germe tous les thèmes de ses œuvres à venir (Romance, À ma sœur !…) Alice passe la majeure partie de l’année dans un internat. Arrivent les vacances d’été et l’adolescente doit rentrer chez ses parents, à la campagne. Rien ne l’ennuie plus que d’aller vivre deux mois dans cette ferme où il ne se passe rien et où les alentours sont déserts. Pour tromper son ennui, Alice invente des jeux érotiques : marcher avec la culotte sur les chevilles, uriner devant la porte de la maison, se masturber sur la voie de chemin de fer ou “s’enculer avec une bouteille”, comme elle le dit elle-même… Alice au pays des fantasmes Dans ce premier film réalisé en 1975, Catherine Breillat traite un sujet et un seul : la sexualité d’une adolescente. Quels moyens se donne-t-elle pour le faire ? Le journal intime, la voix off, le mélange des genres (rêves et réalité finissent par se chevaucher), la relégation à l’arrière-plan de tout ce qui n’est pas vécu et perçu par son personnage (les adultes ne sont que des caricatures) lui permettent d’être au plus près de ce qui se passe dans la tête et le corps de la jeune Alice. Selon toute apparence, celle-ci est conforme aux représentations de son âge : insolente, boudeuse, mutique, rêveuse, inhibée, bourrée de complexes et de contradictions (“Jamais je ne me donnerai à un homme”, déclare-telle entre deux séances de masturbation), la jeune fille expérimente et fuit l’expérience dans le même mouvement. Pour éprouver son corps, pour donner consistance à ses désirs, elle s’essaye dans toutes les postures, prend ce qu’elle a sous la main (ou dans un coin de sa tête) pour se satisfaire, que ce soit un ver de terre glissé sur son sexe ou une bouteille enfoncée dans l’anus. Catherine Breillat suggère que le sexe, dans sa dimension auto-érotique, est une affaire d’images et de montages avant d’être une histoire de sentiments, et que la pisse, le vomi, la résine ou la paraffine sont aussi significatifs que les élans du cœur. L’adolescence étant un effort sérieux de mise en scène de soi-même, elle montre simplement ce qui peut se montrer, en sachant que le mystère (du sexe, de la vie, de la mort) reste entier et que le narcissisme est là pour le préserver – les longues stations devant le miroir constituent un dispositif central du film. Dans cette situation subjective, il est logique que les tentatives de son héroïne adoptent la forme enfantine du jeu du chat et de la souris (voir et être vue, jouir et souffrir). Entre alliances contre nature et revendication finale de la pilule (le récit se situe à l’époque du gaullisme, du yéyé et des premiers symptômes de “la peur des jeunes”), la question du plaisir se veut catégoriquement indépendante de celle de la reproduction. On est ici au cœur du plus impur, c’est-à-dire du plus vrai. Rediffusion le 14 juillet à 00.35 A RTE MAGAZINE n° 28 - 5 juillet > 11 juillet 2003 - 29 “Comment je serais si j’étais une vraie putain ?” (Alice) Réalisé en 1975, Une vraie jeune fille a été frappé à sa sortie par la loi sur la pornographie. Il est finalement sorti en 2000, un quar t de siècle plus tard… vendredi 11 juillet 14.00 19.00 Tracks Capté ! (Rediffusion du 9 juillet) 14.30 La force de l’eau (2) (Rediffusion du 2 juillet) 15.15 Il était une fois la Mésopotamie (Rediffusion du 5 juillet) 16.10 Faut-il souffrir pour être beau ? Magazine musical Rédacteurs en chef : Jean-Marc Barbieux et David Combe (France, 2003-41mn) Coproduction : ARTE France, Program 33 ARTE FRANCE En partenariat avec (Rediffusion du 6 mai 1999) New Street Dance Avec Benji qui tient le haut de l’affiche dans le Défi réalisé par Blanca Li, Babyson & Dedson, une nouvelle vague de têtes brûlées repousse les limites du breakdance. I.C.E. culture Les accros de la “ICE culture” transforment leurs voitures en sound systems mobiles et toujours plus performants. Ce qui permet aux amateurs de free parties d’organiser des raves en contournant la loi. The Furries 16.35 Album de famille (Rediffusion du 9 juillet) 20.15 ARTE Reportage Je vous écris de Lituanie 17.05 Sansa (Rediffusion du 1er juillet) 19.00 Flash Info Reportage de Laurent Cibien, Pascal Carcanade et Arnaud Devillers (France, 2003-26mn) ARTE G.E.I.E. 19.00 Tracks 19.45 ARTE Info / Météo 20.15 ARTE Reportage Je vous écris de Lituanie 20.45 Fiction Amour aveugle Téléfilm de Christian Görlitz 22.10 La vie en face Le pont des rencontres Görlitz, entre Allemagne et Pologne Documentaire de Wolfgang Scholz 23.05 (PDC : 23.00) Profils Les Verhoeven Cinéastes et metteurs en scène Documentaire de Felix Moeller 00.05 (PDC : 00.00) Sémiramis, esclave et reine (Rediffusion du 6 juillet) 01.50 (PDC : 01.45) Le véritable Indiana Jones (Rediffusion du 28 juin) Ils sont avocats, architectes ou commerciaux, mais adorent se déguiser en peluches… Ce sont les furries. Il y a quelques mois s’est tenue à Tacoma la cinquième édition de Conifur, la conférence qui réunit tous les furries du nord-ouest des États-Unis. Paranoïa “Big Brother is back !”, titrait récemment un hebdomadaire américain à propos de l’activation par le Pentagone du pro j e t “Total Information Awareness”. En Europe, le DJ Anticrassy et Vox Libris, de la scène électro italienne, sensibilisent aux dangers de la surveillance. Entre espionnage et paranoïa, Tracks s’intéresse aux ennemis d’État… À la découverte de la Lituanie, l’un des dix pays qui s’apprêtent à entrer dans l’Union européenne. Lina Mazuraité, diplômée du Collège européen de Bruxelles (l’ENA de l’Europe), nous guide dans son pays natal. La Lituanie a massivement opté pour l’entrée dans l’Union européenne (92 % de oui au référendum du mois de mai) mais reste, treize ans après son indépendance, profondément marquée par les cinquante années d’occupation soviétique. Un pays pris en tenailles entre une puissante tradition catholique et une envie débridée de modernité, une véritable fuite des cerveaux (des centaines de jeunes diplômés le quittent chaque année). Un pays écartelé entre envie d’indépendance, attachement aux États-Unis, voix de la raison qui conseille le rapprochement avec l’Europe et méfiance toujours vive envers le puissant voisin russe. E.S.G. Depuis plus de vingt ans, les compositions de ce groupe de filles made in New York sont reprises par les plus grands groupes de hip-hop (Grand Master Flash, Public Enemy…). Tracks a suivi les sœurs Scroogins lors de leur concert au ICA à Londres. Les horaires correspondent aux codes PDC, sauf indication contraire. 30 - A RTE MAGAZINE n° 28 - 5 juillet > 11 juillet 2003 20.45 Amour aveugle Condamnée pour meurtre, Johanna s’évade de prison et se rend chez Friedrich Thomasius, le juge aveugle qui l’a condamnée… Un polar bien noir. (Nachts, wenn der Tag beginnt) Téléfilm de Christian Görlitz (Allemagne, 2002-1h28mn) - VF Scénario : Fred Breinersdorfer Avec : Nina Petri (Johanna Schneider), Christian Redl (Friedrich Thomasius), Chiara Schoras (Corinna, la policière), Ingo Neujoks (Rüssmann, le policier), Heidemarie Rohweder (Mme Reichert) Image : Hans Grimmelmann Montage : Katharina Kulinsky Son : Wolfgang Wirtz Décors : Bernd Gaebler Coproduction : Maran-Film GmbH, SWR, ARTE SWR Le juge Friedrich Thomasius est non-voyant. Aveugle et raide comme la justice, pense Johanna, pour qui le verdict rendu par cet homme de loi est loin d’être équitable. Condamnée pour meurtre, la jeune femme parvient à s’évader de prison. Elle pénètre dans l’appartement du juge, bien décidée à obtenir son acquittement, si besoin par la force. Thomasius se défend. Et réussit à faire basculer la situation en détruisant le système électrique. Plongés dans l’obscurité, les deux protagonistes s’emploient à lutter au nom de la vérité, mais surtout pour sauver leur peau… L’équipe Christian Görlitz est un spécialiste des thrillers psychologiques. On lui doit notamment Qui a tué la femme du pasteur ? (diffusé sur ARTE le 15 octobre 2002), le Cœur de l’assassin (diffusé le 27 septembre 2002), Meurtres en sourdine (diffusé le 1er février) et Chute libre (Prix Adolf-Grimme, diffusé le 25 juin dernier). Nina Petri est née à Hambourg en 1963 et a entamé une carrière de comédienne en 1988. Elle a été récompensée en 1994 par le Prix bavarois du cinéma pour son rôle dans Maria la maléfique de Tom Tykwer (diffusé sur ARTE le 6 avril 2001). Sa prestation dans Cours, Lola, cours ! du même Tykwer (diffusé le 11 octobre 2001) lui a valu le Prix du cinéma allemand du meilleur second rôle féminin. Elle a joué récemment dans le Concours des meilleurs horaires (diffusé le 28 juin dernier) et on pourra la voir dans Retour à la case départ le 12 septembre prochain. Christian Redl a pour sa part commencé sa carrière de comédien au théâtre. Il a obtenu un Prix Adolf-Grimme pour son rôle dans le Marteau (diffusé le 17 juin 1994). On a pu le voir dans le 23 mai dernier dans J’ai peur. Rediffusion le 18 juillet à 17.30 A RTE MAGAZINE n° 28 - 5 juillet > 11 juillet 2003 - 31 Johanna (Nina Petri) et le juge Thomasius (Christian Redl) sont à couteaux tirés. vendredi 11 juillet 22.10 Le pont des rencontres Görlitz, entre Allemagne et Pologne À Görlitz/Zgorzelec, la Seconde Guerre mondiale a divisé durablement les hommes. Depuis que la frontière germano-polonaise passe au milieu de cette cité historique, les Allemands de Görlitz n’ont que peu de contacts avec les Polonais de Zgorzelec. Mais les deux rives de la Neisse pourraient bientôt être reliées par un pont de bois… Documentaire de Wolfgang Scholz (Allemagne, 2003-51mn) MDR Tableaux d’une ville divisée. Avant 1945, Görlitz, à l’est de Dresde, s’étendait de part et d’autre de la Neisse. Un pont ancien reliait les quartiers historiques de la vieille ville, à l’ouest, à ceux de l’est, plus aérés et plus verts. Depuis 1945 et la redéfinition des limites de la nation allemande, la Neisse est devenue rivière frontière entre l’Allemagne et la Pologne. Le dynamitage du pont, peu après la fin de la guerre, n’a pas facilité le rapprochement des habitants de Görlitz et de Zgorzelec, la nouvelle commune créée sur la rive polonaise. Bien des préjugés et des peurs demeurent entre ces voisins si proches. L’entrée de la Pologne dans l’Union européenne annonce pourtant un rapprochement, à la fois souhaité et redouté. D’un côté comme de l’autre, certains cherchent à renouer des liens, à surmonter les barrières administratives et les différences de modes de vie. Entre les mariages mixtes et les efforts de quelques artisans et commerçants pour travailler avec “l’autre côté”, les choses progressent peu à peu. Les autorités font la sourde oreille depuis des années pour reconstruire le pont ? Qu’à cela ne tienne : Dietmar Dörfer, qui a ouvert un restaurant dans un ancien moulin sur la rive allemande, et Ella, restauratrice dans le moulin jumeau sur la rive polonaise, ont décidé de relier leurs établissements par un pont de bois. Une fois les travaux achevés, ils prévoient d’organiser une grande fête pour réunir tous ceux qui pensent que l’avenir de Görlitz/Zgorzelec doit se jouer en commun. Rediffusion le 17 juillet à 15.15 32 - A RTE MAGAZINE n° 28 - 5 juillet > 11 juillet 2003 Fax ARTE partenaire de Paris Cinéma (2-15 juillet 2003) Une grande famille du cinéma. 23.05 Profils Les Verhoeven Cinéastes et metteurs en scène Documentaire de Felix Moeller (Allemagne, 2003-1h01mn) BR De Berlin à Munich en passant par New York et Hollywood, l’histoire des Verhoeven se déroule sur scène, devant et derrière la caméra… Portrait de famille à l’occasion des 65 ans de Michael Verhoeven, le 13 juillet. Elle illustre à elle seule soixante-dix ans de théâtre et de cinéma en Allemagne : depuis trois générations, la famille Verhoeven a une prédilection pour la scène et la caméra. “L’ancêtre”, Paul Verhoeven, acteur, metteur en scène et réalisateur, est né en 1901. Il fait ses preuves au théâtre puis se lance dans la réalisation à partir du milieu des années 30. Un travail qu’il poursuit sous le Troisième Reich, puis dans l’Allemagne du miracle économique, surtout avec des films destinés à divertir le grand public. Il dirige ensuite des années durant le très prestigieux théâtre des Münchner Kammerspiele. Son fils Michael Verhoeven est né en 1938. Enfant et adolescent, il joue aux côtés de son père et d’autres acteurs célèbres outreRhin. En 1954, il tourne avec Julien Duvivier Marianne de ma jeunesse. Michael laisse ensuite de côté sa carrière d’acteur pour devenir médecin, au grand dam de son père. Mais il revient au cinéma en 1967 en réalisant un premier film, Paarungen, où il réserve le premier rôle à Paul. Au Festival de Berlin de 1970, Michael provoque un beau scandale avec O.K., qui dénonce l’intervention américaine au Viêt-nam. Il interroge à plusieurs reprises le passé nazi de l’Allemagne, notamment dans la Rose blanche (1982), Das Schreckliche Mädchen (1989) et Mutters Courage (Ma mère Courage), hommage à sa propre mère. L’épouse de Michael Verhoeven est la star allemande du cinéma et de la télévision Senta Berger, qui a également fait carrière à Hollywood. Leurs fils Simon et Luca sont acteurs… mais ont parfois du mal à percer à l’ombre de parents aussi célèbres. Lis Verhoeven, la sœur de Michael, est comédienne et metteure en scène de théâtre. Elle a épousé l’acteur Mario Adorf, et leur fille Stella est… actrice. Interviews, extraits de films de différentes époques et archives familiales inédites forment la trame de ce documentaire qui fait le portait d’une famille de la balle et parcourt soixante-dix ans d’histoire allemande. > Le BuSsonier La chaîne européenne s’associe au premier Festival Paris Cinéma. Du 4 au 6 juillet, le bus ARTE, Le BuSsonnier, fera plusieurs escales dans la capitale. Il sera un lieu privilégié de rencontres et d’échanges. Le public pourra y découvrir des courts métrages de la chaîne et gagner des places de cinéma pour le festival. > Le prix ARTE à Paris Cinéma La chaîne remettra le Prix ARTE à l’un des films de la sélection officielle. Ce prix consiste en une promesse d’achat qui permettra au distributeur français d’investir dans la campagne de promotion du film. Cette opération est proposée par la délégation au développement culturel d’ARTE. Tout au long de l’année, celle-ci initie et accompagne des centaines de manifestations et d’événements dans toute la France dans le but de provoquer des rencontres, de découvrir des créateurs et des artistes, de soutenir les nouvelles tendances, d’accompagner la diversité des expressions et de rendre la culture accessible à tous les publics. Contact presse : Martina Bangert - 01 55 00 72 90 [email protected] Michael Verhoeven en tournage. A RTE MAGAZINE n° 28 - 5 juillet > 11 juillet 2003 - 33 ARTE FRANCE Communication Téléphone 01 55 00 77 77 Fax 01 55 00 77 00 Service de presse Fax 01 55 00 73 52 ARTE Éditions, ARTE Vidéo Henriette Souk 01 55 00 70 83 [email protected] ARTE G.E.I.E. Directrice de la communication Marie-Danièle Boussières [email protected] Nathalie Loiseaux (secrétariat) 01 55 00 70 35 [email protected] Chargée de la coordination Françoise Landesque 01 55 00 70 63 [email protected] Publicité-marketing Olivia Olivi (chef de service) 01 55 00 70 59 [email protected] Françoise Lecarpentier (partenariats) 01 55 00 71 28 [email protected] Élodie Denis (assistante) 01 55 00 73 10 [email protected] Nadia Refsi Rima Matta (assistante) Spectacles/Metropolis Frédérique Champs Cécile Braun (assistante) 01 55 00 70 41 [email protected] 01 55 00 70 23 [email protected] 01 55 00 70 40 [email protected] 01 55 00 70 45 [email protected] 01 55 00 70 44 [email protected] Cinéma/ARTE France Cinéma Agnès Buiche 01 55 00 70 47 [email protected] Soirées thématiques Grégoire Mauban 03 88 14 22 55 Minitel 3615 ARTE (1,29 F/mn) Internet www.arte-tv.com www.artepro.com www.arteradio.com > ARTE Magazine et les dossiers de presse des programmes sont téléchargeables sur www.artepro.com Presse et relations publiques Claude-Anne Savin 03 88 14 21 45 Responsable marketing et sponsoring Paulus G. Wunsch 03 88 14 21 43 Rédaction centrale textes et photos Sabrina Nennstiel 03 88 14 22 45 03 88 14 21 61 ARTE DEUTSCHLAND TV Téléphone (49) 7221/93690 Communication et marketing Thomas P. Schmid RTBF Téléphone (32) 2 737 25 57 Communication Marianne De Muylder ARTE MAGAZINE Publication d’ARTE France ISSN 1168-6707 01 55 00 70 42 [email protected] Myriam Harleaux (assistante) 01 55 00 70 43 [email protected] Dorothée van Beusekom (assistante) 01 55 00 73 25 [email protected] Rédacteur en chef Olivier Apprill et/ou Nicolas Bertrand 01 55 00 70 58 [email protected] 01 55 00 70 56 [email protected] Fiction Virginie Doré Secrétaire de rédaction Anne-Claire Bouzanne 01 55 00 73 83 [email protected] Florence Bouché (assistante) Service téléspectateurs Directeur du développement et de la coordination Hans-Walter Schlie 03 88 14 20 02 Multimédia Albrecht Frenzel Service de presse Documentaires Céline Chevalier Téléphone 03 88 14 22 22 01 55 00 70 46 [email protected] 01 55 00 70 48 [email protected] Forum, Le dessous des cartes, Archimède, câble et satellite Martina Bangert 01 55 00 72 90 [email protected] ARTE Info, Reportage, Reportage GEO Nadia Refsi 01 55 00 70 23 [email protected] Fichier presse Myriam Harleaux 01 55 00 70 37 [email protected] Service photo Elisabetta Zampa 01 55 00 70 50 [email protected] Olivier de Clarembaut (assistant) 01 55 00 70 49 [email protected] Geneviève Duigou (assistante) 01 55 00 70 53 [email protected] Maquettiste Hélène Villebasse 01 55 00 70 55 [email protected] Scanneriste Armelle Ritter 01 55 00 70 57 [email protected] Collaboration Jacqueline Letteron, Catherine Weinzorn, Josie Mély, Esther Lehoczky, Camille Melin, Mary-Fleur Tordjmann Crédits photos : Photo : X-DR. Toute reproduction des photos sans autorisation est interdite. © Couverture : Jens Ziehe/Jüdisches Museum Berlin Directeur de la publication : Jérôme Clément Exemplaire n° 28 jeudi 12 juin 2003 Impression STIPA, Montreuil La semaine prochaine (29) (Attention, ces programmes et ces horaires peuvent être soumis à des modifications) Samedi 12 juillet 19.00 Les clés de la ville 19.45 ARTE Info 20.00 Le dessous des cartes 20.10 Météo 20.15 Architectures 20.45 L’aventure humaine : Sur les traces de Shiva 21.40 Musica : La Traviata (1), en direct d’Aix-en-Provence 23.20 Metropolis 23.50 Musica : La Traviata (2), en direct d’Aix-en-Provence 00.35 La lucarne : Vagabonding images 01.20 Augustin, roi du kung-fu (r) 02.45 L’esprit du jeu (r) Pacifique justice Mercredi 16 juillet 19.00 Maestro 19.45 ARTE Info / Météo 20.15 Danse : City Dance (2) 20.45 Thema : La piscine, avec le film le Maître nageur de Jean-Louis Trintignant 00.55 Metropolis (r) 01.45 Il était une fois la Mésopotamie (r) 02.40 Mauvais rêve (r) 19.00 7 en route 19.45 ARTE Info / Météo 20.15 ARTE Reportage 20.45 Les mercredis de l’histoire : Fausto Coppi 22.15 Musica : Triptyk, spectacle de Bartabas 23.35 Ciné-découverte : Le voyage au Kafiristan, de Donatello Dubini 01.20 Pacifique justice (r) 02.45 Bloody Christmas (r) 02.40 Le chant des brumes (r) Lundi 14 juillet Jeudi 17 juillet 19.00 7 en route 19.45 ARTE Info / Météo 20.15 ARTE Reportage 20.45 Ciné-lundi : Selon Matthieu, de Xavier Beauvois 22.25 Grand format : Pacifique justice 23.45 Court-circuit (le magazine) n° 129 00.35 Une vraie jeune fille (r) 02.05 Babylone secrète (r) 19.00 7 en route 19.45 ARTE Info / Météo 20.15 ARTE Reportage 20.45 Ciné-jeudi : Drôle d’endroit pour une rencontre, de François Dupeyron 22.15 Thema : La recherche de l’immortalité 00.35 L’équipée belle (r) 02.20 David et Goliath (r) 02.25 La défaite du rouge-gorge (r) Dimanche 13 juillet Mardi 15 juillet 19.00 7 en route 19.45 ARTE Info / Météo 20.15 ARTE Reportage 20.45 Thema : Les touristes, nouvelle cible du terrorisme ? 23.00 Fiction : La nuit du mensonge 23.50 Il était une fois la Mésopotamie (r) 00.25 Unloved (r) 02.20 Lune ascendante (r) Vendredi 18 juillet 19.00 7 en route 19.45 ARTE Info / Météo 20.15 ARTE Reportage 20.45 Fiction : Né sous X 22.10 La vie en face : Vas-y Pfafadnam ! 23.05 Profils : Giacometti, d’argile et de feu 00.15 Seule (r) 01.55 À la piscine (r) Une fois par an, en Polynésie, des magistrats issus de la métropole voyagent d’île en île pour rendr e la justice. Jean-Luc Leon a filmé les séances de ce tribunal forain. Un documentaire tragicomique qui montre comment se cherche la vérité, et la par t de malentendus qui l’accompagne… “Grand format”, le lundi 14 juillet à 22.25. 28 ARTE G.E.I.E. 2a, rue de la Fonderie 67080 Strasbourg cedex Tél. 03 88 14 22 22 ARTE France 8, rue Marceau 92785 Issy-les-Moulineaux cedex 9 Tél. 01 55 00 77 77 ARTE Deutschland (Allemagne) Schützenstraße 1 76530 Baden-Baden Tél. 00 49 7221 9369-0 RTBF (Belgique) 52, Boulevard Reyers 1044 Bruxelles Tél. 00 32 2 737 25 57 TVE (Espagne) Torrespaña Alcade Sainz de Baranda, 92 28007 Madrid Tél. 00 34 1 346 88 45 SRG SSR idée suisse (Suisse) Giacomettistrasse 3 case postale 26 3000 Berne Tél. 00 41 31 350 91 11 TVP (Pologne) 17, J. P. Woronicza St 00-999 Warszawa Tél. 00 48 22 547 85 01 ORF (Autriche) Würzburggasse 30 A 1136 Wien Tél. 00 43 1 87878-0 YLE (TV1) (Finlande) Radiokatu 5, Helsinki FIN-00024 Yleisradio Tél. 00 358 9 14801 www.arte-tv.com www.artepro.com www.arteradio.com NPS (Pays-Bas) Postbus 29000 1202MA Hilversum Tél. 00 31 35 677 93 33