jeudi 10 juillet

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28
ARTE Magazine
5 juillet
>
11 juillet 2003
Lignes de force
lignes de fuite
Architectures
la nouvelle collection de l’été
tous les samedis à 20.15
“Et la femme
créa le sexe”
Thema jeudi 10 juillet à 22.40
avec Une vraie jeune fille
de Catherine Breillat
28
Semaine du 5 au 11 juillet 2003
14.00
19.00
> 19.00
> 03.00
Programmes d’ARTE en numérique sur CanalSatellite et TPS
Programmes d’ARTE sur le réseau hertzien, le câble et le satellite en numérique sur CanalSatellite et TPS
Samedi 5
Dimanche 6
Lundi 7
Mardi 8
Mercredi 9
Jeudi 10
Vendredi 11
14.00
ARTE Europa
14.00
14.00
14.00
14.00
14.00
14.00
Création(s)
Lola
Capté !
14.00
14.30
Voyages,
voyages
14.30
14.30
Le naufrage
de Tuvalu
14.30-16.50
Thema
Album
de famille
Hippocrate
14.30
Cuisines
des terroirs
14.30
Ingo
Metzmacher
15.15
Voyages,
voyages
La force
de l’eau (2)
15.15
Aux frontières
de l’Irak
Le forum
des Européens
15.15
Le coiffeur
et ses femmes
14.00
15.10
15.10
Le dernier
safari
15.15
La caravane
du Tour
16.15
16.50
Il était
une fois la
Mésopotamie
La leçon
de peinture
Cuisines
des terroirs
16.45
17.30
Le fin du fin
Les grands
duels du sport
17.15
19.00
La caravane
du Tour
Flash Info
Flash Info
19.00
19.45
19.45
ARTE Info /
Météo
ARTE Info
Le dessous
des cartes
City Dance
ARTE Météo
Mythique
Mésopotamie
20.15
Art et culture
Architectures
20.45
(1)
20.45
L’aventure
humaine
Il était une fois
la Mésopotamie
21.35
Metropolis
22.30
Fiction
Le coiffeur
et ses femmes
00.00
La lucarne
Sémiramis,
esclave
et reine
22.35
Les voleurs
de Bagdad
16.25
Le massacre
des singes
16.55
Lola
17.25
16.45
16.40
16.35
Capté !
Création(s)
17.30
17.05
Album
de famille
L’année de
mes sept ans
Mogambo
19.00
Connaissance
19.00
19.45
ARTE Info /
Météo
20.15
ARTE Reportage
Afrique :
route 67
Flash Info
19.00
19.45
20.15
ARTE Reportage
20.15
ARTE Reportage
La Sibérie,
cash
20.45-23.00
Thema
Quel pouvoir
pour le
consommateur?
20.45
Seule
21.40
22.25
Grand format
Boycott,
le pouvoir
de dire non
00.05
Court-circuit
(le magazine)
La tour
de Babel, trône
des dieux
00.55
00.55
02.45
Sansa
La funambule
19.45
ARTE Info /
Météo
Derrière
l’étiquette
Babylone
secrète
La force
de l’eau (2)
ARTE Info
20.45
Ciné-lundi
L’équipée belle
Flash Info
Archimède
Après l’Irak,
la Syrie ?
20.45
Les mercredis
de l’histoire
Ferdy “National”
Kubler
21.45
Musica
23.50
01.05
02.35
00.45
Dog
Fièvre de mars
Il était une fois
la Mésopotamie
02.50
Bloody
Christmas
Flash Info
19.00
La Romagne
Tracks
19.45
19.45
ARTE Info /
Météo
ARTE Info /
Météo
20.15
ARTE Reportage
20.15
ARTE Reportage
Attention
requins...
Je vous écris
de Lituanie
20.45
Ciné-jeudi
20.45
Fiction
Chorus line
Amour aveugle
22.40-01.15
Thema
22.10
La vie en face
Et la femme
créa le sexe
Le pont des
rencontres
22.40
23.05
Profils
23.45
00.05
Une vraie
jeune fille
Sémiramis,
esclave et reine
01.15
01.50
Après la pluie
Le véritable
Indiana Jones
00.40
The celluloid
closet
19.00
Voyages, voyages
19.00
22.50
Ciné-découverte
Unloved
Super Human
Flash Info
Sansa
Désirs
au féminin
Des soldes
à tout prix
23.00
Music Planet
19.00
17.05
La vie secrète
de Giuseppe
Verdi
22.10
Tout sur
mon père
Famille brisée
Faut-il souffrir
pour être beau ?
19.00
Augustin,
roi du kung-fu
16.10
Une pilule qui
sauve la forêt
17.20
23.00
23.55
(2)
16.10
Addis Abeba,
le marché
de la beauté
19.00
Le magazine de
l’environnement
20.45-00.55
Thema
20.10
(2)
16.15
Court-circuit
(le magazine)
19.00
Nature
(1)
Adieu
à Mechovoje
(1)
La foi
du siècle
ARTE Europa
Flash Info
20.15
Danse
20.00
16.05
16.50
Nikolaus
Harnoncourt
dirige Schubert
Le forum
des Européens
Arabie
Saoudite : la
parole voilée
Reportage
19.00
Maestro
19.00
15.25
15.45
16.25
Biographie
18.00
Adieu
à Mechovoje
Débat
18.15
La force
de l’eau (1)
Une jeunesse
désorientée
La piscine
02.45
David et Goliath
Les Verhoeven
Les grands rendez-vous
> En couverture
P. 5
Architectures
Douze numéros de la collection,
dont cinq inédits (cette semaine,
le Musée juif de Berlin),
diffusés pendant l’été.
Le samedi à 20.15
<
P. 16 et 23 Cycle vélo
Au rythme du Tour de France avec l’Équipée belle
et Ferdy “National” Kubler.
“Grand format”, lundi 7 juillet à 22.25
et “Les mercredis de l’histoire”, mercredi 9 juillet à 20.45
P. 19 Quel pouvoir pour
le consommateur ?
Boycott, commerce éthique : quand le consommateur-citoyen
se rebiffe.
“Thema”, mardi 8 juillet à 20.45
P. 28 Et la femme créa le sexe
Le désir féminin vu par des réalisatrices et des écrivaines.
“Thema”, jeudi 10 juillet à 22.40
Avec les héros de la Grande Boucle, dans l’Équipée belle (lundi).
Les films
de la semaine
La piscine
Sémiramis,
esclave et reine
de Jacques Deray
de Carlo Ludovico Bragaglia
Mercredi 9 juillet à 00.40
Dimanche 6 juillet à 20.45
et vendredi 11 juillet à 00.05
Augustin,
roi du kung-fu
Mogambo
de John Ford
Jeudi 10 juillet à 17.05
d’Anne Fontaine
Chorus line
Lundi 7 juillet à 17.20
de Richard Attenborough
Jeudi 10 juillet à 20.45
Seule
de Benito Zambrano
Lundi 7 juillet à 20.45
Fièvre de mars
de Thees Klahn
Une vraie
jeune fille
de Catherine Breillat
Jeudi 10 juillet à 23.45
Mardi 8 juillet à 00.45
Unloved
de Kunitoshi Manda
Le journal intime d’une “vraie jeune fille”, selon Breillat (jeudi).
Mercredi 9 juillet à 22.50
Après la pluie
de Takashi Koizumi
Jeudi 10 juillet à 01.15
samedi 5 juillet
14.00
ARTE Europa
14.30
Le naufrage de Tuvalu
(Rediffusion du 30 juin)
15.15
16.15 Câble et satellite
La leçon
de peinture
Le dernier safari
Klaus-Jürgen Fischer
(Rediffusion du 29 juin)
Documentaire de Doris Erbacher
(Allemagne, 2002-27mn)
ZDF
16.15
La leçon de peinture
Klaus-Jürgen Fischer
19.45
ARTE Info
Le journal de la rédaction d’ARTE
(2003-28mn)
ARTE G.E.I.E.
Tous les soirs, de 19.45 à 20.15, le journal
ARTE Info propose l’essentiel de l’actualité
d’un point de vue européen.
16.45
Le fin du fin
17.15
La force de l’eau
20.00
Le dessous
des cartes
(1)
(Rediffusion du 2 juillet)
18.00
La caravane du Tour
(Rediffusion du 4 juillet)
19.00
Flash Info
19.00
Travaux pratiques dans l’atelier de Klaus-Jürgen Fischer.
Programme communiqué
ultérieurement
À la fois peintre, philosophe, théoricien et
critique d’art, Klaus-Jürgen Fischer a
d’abord été influencé par le surréalisme et
la peinture monochrome. Désormais, il se
consacre à l’art figuratif, s’inspirant des
techniques des maîtres anciens. Doris
Erbacher lui a rendu visite dans son atelier
au château de Vaudremont, dans le sud de
la Champagne, avec un groupe de collégiens allemands.
19.45
ARTE Info
20.00
Le dessous des cartes
20.10
ARTE Météo
20.15
Art et culture
Architectures (1)
Le Musée juif de Berlin
20.45
L’aventure humaine
Il était une fois
la Mésopotamie
Le pays
entre les deux fleuves
Documentaire
de Jean-Claude Lubtchansky
Magazine géopolitique de Jean-Christophe Victor
Réalisation : Frédéric Lernoud (2003-10mn)
ARTE FRANCE
En partenariat avec
La pollution marine (2)
Les solutions
La pollution marine est difficile à gérer : la
mer est un espace immense et international, les sources de pollution sont très
diverses, et les responsabilités difficiles à
établir, notamment dans le domaine du
transport maritime. Comment envisager
des solutions efficaces ? À quelle échelle ?
16.45 Câble et satellite
Le fin du fin
(Allemagne, 2003-26mn)
ZDF
21.35
Metropolis
22.30
(PDC : 22.25)
Fiction
Le coiffeur
et ses femmes
Téléfilm de Sergio Goldenberg
00.00
(PDC : 23.55)
La lucarne
Tout sur mon père
Documentaire d’Even Benestad
01.05
Famille brisée
(Rediffusion du 27 juin)
Les horaires correspondent
aux codes PDC,
sauf indication contraire.
Attention fragile !
Le violoncelle de Micha Maisky, grand interprète de Bach, date de 1720… À la découverte des plongeurs d’ambre en Lettonie et
dans la région de Kaliningrad… Des nutritionnistes se penchent sur la manie du grignotage… Qui est à l’origine de la double
distillation du cognac ?
4 - A RTE MAGAZINE n° 28 - 5 juillet > 11 juillet 2003
20.15 Architectures (1)
Le Musée juif de Berlin
Entre les lignes
Le bâtiment
construit à Berlin
de 1993 à 1998
par Daniel Libeskind
pose d’emblée une
question que
l’architecture n’a
pas l’habitude
d’aborder, celle de
ses propres limites.
Comment
l’architecture peutelle construire là où
tout a été détruit,
comment peut-elle
se confronter à
l’histoire, et surtout
à cette histoire-là ?
Architecte : Daniel Libeskind
Réalisation : Richard Copans et Stan Neumann
(France, 2003-27mn)
Image : Richard Copans
Montage : Stan Neumann, Juliette Garcias
Coproduction : ARTE France, Les Films d’Ici,
Direction de l’architecture et du patrimoine,
Le Centre Pompidou
ARTE FRANCE
Inédit
En partenariat avec
Comment l’architecture peut-elle construire
là où tout a été détruit ? La réponse de Daniel
Libeskind avec le Musée juif, le premier bâtiment qu’il ait construit, est à la fois littérale et
secrète. Elle est littérale dans la forme extérieure du bâtiment, un “geste” expressionniste, un zigzag, une extraordinaire ligne brisée,
qui plie tout son volume d’un bout à l’autre
de la parcelle et qui incarne, pour l’architecte, toute la violence, toutes les cassures de
l’histoire des juifs en Allemagne. Elle est
secrète car, derrière ce morceau de bravoure plastique, se cache un autre bâtiment, un
bâtiment fantôme sur lequel le visiteur ne
cesse de buter sans jamais pouvoir le comprendre tout à fait, au long d’un parcours qui
joue sur le déséquilibre et une perte des
repères déstabilisante jusqu’au malaise. Car
Surnommé le Blitz (“l’éclair”)
par les Berlinois, le Musée juif
est aujourd’hui le bâtiment
le plus visité de la ville.
la visite du Musée juif n’est pas une aimable
promenade muséale mais un trajet aux
allures d’épreuve, dont les jalons s’appellent
la tour de l’Holocauste, les jardins de l’Exil,
les Vides. Ces Vides sont des tours de béton,
totalement invisibles de l’extérieur, qui traversent le bâtiment sur toute sa hauteur. Il en y
en a six, elles ne contiennent rien, on n’y
entre pas. Au cœur du musée, envahi par
une collection pléthorique qui évoque la
longue histoire de la présence juive en
Allemagne, elles incarnent la dernière figure
du judaïsme allemand, c’est-à-dire l’absence. Et le refus de toute nostalgie, de tout
commentaire. Jamais aucun bâtiment n’a
réussi à incarner à ce point la contradiction
entre ce qui doit absolument être dit et ce qui
ne peut jamais l’être.
➤ www.arte-tv.com
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qui a été choisi
A RTE MAGAZINE n° 28 - 5 juillet > 11 juillet 2003 - 5
C’est le projet
de Daniel Libeskind
pour remplacer
les tours disparues
du World Trade Center.
Il prévoit un ensemble
de bâtiments
à la géométrie austère
accompagné d’une
flèche de 541 m de haut.
Ce sera l’édifice le plus
élevé au monde.
Une enquête sur le terrain
à la recherche
du désir de l’architecte.
Architectures
Lignes de force
et lignes de fuite
Architectures
Du 5 juillet
au 20 septembre 2003,
ARTE diffuse
douze numéros,
dont cinq inédits,
de la collection
Architectures.
Chaque samedi à 20.15.
■ 5 juillet : le Musée juif
de Berlin (inédit)
■ 12 juillet : Satolas TGV
■ 19 juillet : la Galleria
Umberto 1 er
■ 26 juillet : le couvent
de la Tourette (inédit)
Cette collection est consacrée aux réalisations
les plus marquantes de l’architecture
moderne, du XIX e siècle à nos jours.
Chacun des films de la collection traite d’un
seul bâtiment choisi pour son aspect
exemplaire, pour le rôle de jalon qu’il a joué
ou qu’il joue dans l’évolution de
l’architecture. Le bâtiment est exploré de
fond en comble, décortiqué depuis les
fondations jusqu’aux couvertures. Un travail
sur le terrain fait apparaître des questions
pratiques et simples, et la façon dont
l’architecte y a répondu. Chaque film repose
sur un tournage réel minutieux dans le
bâtiment, à l’aide de moyens sophistiqués.
Une maquette du bâtiment, réalisée pour
l’occasion, permet de montrer de façon
claire et ludique ce qui autrement est
invisible : les étapes de sa conception, son
principe de construction, l’agencement des
espaces… Bien plus lisibles que les plans
ou les croquis, ces maquettes démontables
rappellent que la véritable force de la
grande architecture est d’être simple
comme un jeu d’enfant.
La collection Architectures
est éditée en DVD (trois volumes)
par ARTE Vidéo et la RMN.
■ 2 août : l’Opéra Garnier
■ 9 août : le Bauhaus
de Dessau
■ 16 août : les thermes
de pierre
■ 23 août : le bâtiment
Johnson
■ 30 août : l’école de Siza
■ 6 septembre : l’Auditorium
Building de Chicago (inédit)
■ 13 septembre :
le centre municipal
de Säynätsalo (inédit)
La gare de Satolas (en haut à gauche),
le couvent de la Tourette
(en haut à droite)
et l’Opéra Garnier (ci-contre).
■ 20 septembre :
la Casa Milá (inédit)
6 - A RTE MAGAZINE n° 28 - 5 juillet > 11 juillet 2003
20.45
Il était une fois
la Mésopotamie
Le pays entre les deux fleuves
L’Irak a autrefois abrité une civilisation fondatrice,
née il y a cinq mille ans et morte à la naissance
de la nôtre. Aujourd’hui, la Mésopotamie est sortie
de son linceul de terre et d’oubli grâce aux archéologues.
Jean-Claude Lubtchansky ranime ses cités oubliées
pour nous restituer les traits essentiels de notre culture.
Documentaire de Jean-Claude Lubtchansky
(France, 1998-52mn)
D’après Il était une fois la Mésopotamie,
de Jean Bottéro et Marie-Joseph Stève,
et Babylone, à l’aube de notre culture ,
de Jean Bottéro (coll. “Découvertes”, Gallimard)
Coproduction : ARTE France,
TransEuropeFilms, Gallimard,
Le Musée du Louvre
ARTE FRANCE
(Rediffusion du 13 novembre 1999)
Il y a peu de temps encore, la Mésopotamie
n’existait plus qu’à travers les histoires de
la Bible et les récits d’historiens grecs et
latins. Aujourd’hui, les trésors retrouvés, les
cités ressuscitées par de premières fouilles,
ont permis de sortir de son épais linceul de
terre et d’oubli cette civilisation qui inventa
l’écriture, la science et la littérature. Il aura
fallu cent cinquante ans de recherches,
l’acharnement et le génie de quelques
scientifiques pour prendre conscience que
les restes de cette civilisation recèlent nos
plus vieux “papiers de famille”…
Sur les pas de nos ancêtres
Il était une fois la Mésopotamie nous fait
pénétrer dans l’univers des premiers
découvreurs, des épigraphistes qui ont
réussi, à force de persévérance, à retrouver le sens de l’écriture cunéiforme, oublié
depuis des millénaires. Les découvertes
des assyriologues ont permis de remonter
le temps jusqu’à ceux qui, il y a cinq mille
ans, ont inventé l’écriture et qui nous étaient
totalement inconnus : les Sumériens.
Différents personnages historiques et
légendaires (Gilgamesh, Noé, Gudéa…)
s’animent grâce aux textes déchiffrés sur
quelques-unes des cinq cent mille tablettes
d’argile exhumées des sables. L’important
fonds de photographies anciennes conser vées dans les musées et les nombreux
documents iconographiques viennent
éclairer les extraordinaires “trouvailles”
conservées au Louvre, au British Museum
et au Vorderasiatisches Museum de Berlin.
Ces récits sont mis en relation avec les
sites fouillés par les archéologues, avec la
vie quotidienne dans les villages et les
déserts de l’Irak d’aujourd’hui.
Rediffusion le 8 juillet à 23.50,
le 11 juillet à 15.15 et le 13 juillet à 01.45
A RTE MAGAZINE n° 28 - 5 juillet > 11 juillet 2003 - 7
C’est dans les cités
mésopotamiennes que furent
inventées l’écriture, la science
et la littérature.
À voir également :
> La soirée “Thema”
“Mythique Mésopotamie”,
le dimanche 6 juin
à partir de 20.45.
samedi 5 juillet
21.35
Metropolis
Magazine culturel européen
Rédaction : Dominique Rabourdin
(France, 2003-52mn)
Coproduction : ARTE France, On Line
Productions
ARTE FRANCE
22.25 Le coiffeur et
Une explosion dans un quartier de Rio de Janeiro
bouleverse la vie sentimentale de Maria et Edgar.
Un mélo atypique et bourré d’humour.
Bartabas
Le 23 mai, le théâtre équestre Zingaro a
donné à Moscou la première de Loungta,
les chevaux du vent. Ce spectacle marque
le vingtième anniversaire de la Compagnie
des Centaures. Cette année est aussi pour
Zingaro celle de sa vingtième participation
au Festival d’Avignon, où Bartabas et ses
cavaliers seront à l’honneur du 8 au 28
juillet à Chateaublanc. M e t ro p o l i s a suivi
la genèse du nouveau spectacle imaginé
par Bartabas.
ARTE enregistre Loungta, les chevaux
du vent à Avignon. Diffusion sous réserve
fin 2003.
À revoir sur ARTE le mercredi 16 juillet :
> le spectacle Triptyk
Hommage à Bernard Faivre d’Arcier
Bernard Faivre d’Arcier assure cet été pour
la seizième et dernière fois la direction du
Festival d’Avignon. Il revient avec émotion sur
les années où il s’est attaché à faire fructifier
l’héritage de Vilar.
Platonov (sous réserve)
À Avignon, dans la Cour d’honneur du
Palais des papes, reprise de Platonov,
œuvre de jeunesse de Tchekhov réputée
injouable, mise en scène l’année dernière
par Éric Lacascade.
Evandro Machado (Anderson)
Alain Platel (sous réserve)
Avignon accueille cette année les Ballets
C. de la B. Leur fondateur, Alain Platel, présente Wolf dans la Cour d’honneur. Entre
danse et théâtre, une nouvelle forme de
spectacle dans laquelle les chorégraphes
belges sont passés maîtres.
Lúcia Alves (Telma)
et Zezeh Barbosa (Maria)
Aix-en-Provence
Deux spectacles feront l’ouverture du festival cette année : d’une part Wozzeck,
d’Alban Berg, mis en scène par Stéphane
Braunschweig et dirigé par Daniel Harding ;
d’autre part trois œuvres réunies par Pierre
Boulez et mises en scène par Hans-Michaël
Grüber : les Tréteaux de Maître Pierre, de
Manuel de Falla, Renard, de Stravinski, et
Pierrot lunaire, op. 21, d’Arnold Schoenberg.
(Bendito Fruto)
Téléfilm de Sergio Goldenberg
(Allemagne/Brésil, 2002-1h27mn) - VF
Scénario : Rosane Lima et Sergio Goldenberg
Avec : Zezeh Barbosa (Maria), Otávio Augusto
(Edgar), Vera Holtz (Vrigínia), Lúcia Alves
(Telma), Evandro Machado (Anderson),
Camila Piatanga (Choquita), Eduardo Moscocis
(Marcelo), Enrique Diaz (Auê), Mariana Lima
(Gabriela), Otávio Fernandes (Bibito),
Dos Anjos (Roberto, le chauffeur de taxi)
Image : Antonio Luis Mendes
Montage : Jordana Berg, Flávia Celestino
Costumes : Angéle Fróes
Décors: Cláudio Amaral Peixoto
Musique : Fernando Moura
Corpoduction : CECIP, Trópicos Arte et
Communicaçao, ZDF, ARTE
ZDF
8 - A RTE MAGAZINE n° 28 - 5 juillet > 11 juillet 2003
s
Fax
ses femmes
Les documentaires
d’ARTE primés
Lors d’une explosion, le couvercle d’une
bouche d’égout est propulsé dans les airs
et atterrit sur le toit d’un taxi qu’il défonce.
Dans un salon de coiffure, Edgar, coiffeur
blanc de 40 ans et sa copine Maria,
Brésilienne noire, assistent à la scène. Une
jeune femme est légèrement blessée et, plus
tard, Edgar apprend qu’il s’agit de Vrigínia,
une amie d’enfance. Il n’hésite pas à la
prendre en charge mais très vite Vrigínia
abuse de sa générosité pour tenter de le
séduire. Elle parvient bientôt à ses fins en
s’installant chez le couple et prend la place
de Maria. Écœurée d’être dorénavant traitée
comme une bonniche par Edgar, la jeune
femme retourne dans son quartier déshérité
de Nova Iguaçu et retrouve son fils
Anderson, de retour au pays. À sa grande
stupéfaction, ce dernier lui annonce sa liaison homosexuelle avec Marcello Monte, star
de la télé brésilienne…
Telefavelas
Le Coiffeur et ses femmes met en relief les
réalités quotidiennes du Brésil, où les coiffeuses s’éprennent des chauffeurs de taxi
et où les maîtresses des dealers font régulièrement la une des journaux. Ce film aborde avec beaucoup d’authenticité le thème
de la cohabitation entre des employées de
maison noires et des familles blanches.
Une cohabitation aux secrets bien gardés,
qui révèle des clivages sociaux dont le
caractère mélodramatique évoque les telenovelas, si populaires au Brésil, aussi bien
auprès des Blancs que des Noirs, et diffusées quotidiennement à toutes les sauces.
Pourtant, ce téléfilm haut en couleur n’a rien
d’une série télévisée idyllique illustrant la
vie des beaux et des puissants. Au contraire, il porte un regard plein d’humour sur les
classes défavorisées de la société brésilienne et les conditions de vie dans les
favelas.
> Zimbabwe, de la libération
au chaos, de Michaël Raeburn,
a reçu le Premier Prix au Festival
africain de Milan. Il sera diffusé
le 30 juillet 2003 dans
“Les mercredis de l’histoire”.
Les Benestad, père et fils.
00.00 La lucarne
Tout sur mon père
Documentaire d’Even Benestad
(Norvège, 2001-1h11mn)
ZDF
Meilleur documentaire au Festival Hot
Docs de Toronto • Meilleur documentaire
au Festival de Munich • Prix de la
Fipresci à Göteborg • “Teddy” de la
communauté gay et lesbienne
au Festival de Berlin
Un jeune cinéaste norvégien filme son père
travesti, sexologue réputé(e). Et prend un
malin plaisir à déjouer notre voyeurisme.
Esben Benestad est un médecin respecté
dans une petite ville de province. Il – ou plutôt elle – est aussi comédienne à ses
heures, et surtout une sexologue très
connue en Norvège sous le nom d’Esther
Pirelli. Le portrait réalisé par son fils Even
met moins en valeur ses tendances narcissiques – sur fond de déboires avec des
autorités pas toujours très tolérantes – que
des aspects plus complexes de sa personnalité. Armé d’une caméra vidéo, Even tient
la chronique d’une famille plus banale qu’il
n’y paraît, auscultant la relation père-fils ou
encore les blessures infligées aux autres au
nom de son propre épanouissement…
Rediffusion le 6 juillet à 15.15
et le 16 juillet à 17.30
A RTE MAGAZINE n° 28 - 5 juillet > 11 juillet 2003 - 9
> Love and Diane,
de Jennifer Dworkin, a reçu le Prix
du meilleur film au One World
Human Rights Documentary Film
Festival de Prague, et la Mention
du jury des bibliothèques et du
patrimoine au Cinéma du réel.
Le documentaire a été diffusé
par ARTE dans “Grand format”
le 12 mai dernier.
> On Hitler’s Highway
de Lech Kowalski a reçu
le Premier Prix dans la section
“Cinema New Vision” au Festival
Infinity en Italie. Il a été diffusé
par ARTE le 21 décembre 2002
dans “La lucarne”.
> Quatre documentaires diffusés
sur ARTE en juin 2002 dans un
cycle “Archéologie” ont reçu
conjointement le Prix d’excellence
au Festival du film archéologique
d’Amiens. Il s’agit de :
la Mémoire perdue de l’île
de Pâques de Thierry Ragobert,
les Étrusques, un voyage
interrompu de Bernard George,
Un corsaire sous la mer
de Jérôme Julienne
et Karakoum, la civilisation
des oasis de Marc Jampolsky.
dimanche 6 juillet
14.00
Création(s)
14.30
Voyages, voyages
14.00 Câble et satellite
Création(s)
Chemins d’artistes
Alexandrie
(Rediffusion du 3 juillet)
Une émission de Serge Moati
Rédactrice en chef : Sylvie Nicolet
Réalisateur : Patrice Le Van Hiep (2002-26mn)
Production : ARTE France, Image et Compagnie
ARTE FRANCE
15.15
Le coiffeur
et ses femmes
(Rediffusion du 5 juillet)
16.50
Cuisines des terroirs
La Sardaigne
(Rediffusion du 9 juin 2002)
17.30
Les grands duels
du sport
Coupe de l’America :
Australie / États-Unis
(Rediffusion du 15 juin)
18.15
Biographie
Gore Vidal
(Rediffusion du 8 novembre 2001)
En partenariat avec
En Roumanie, Jacques Gamblin termine le
tournage du film de Sam Karmann, À la
petite semaine. Au Mali, la chanteuse
Oumou Sangaré cherche le rythme d’une
nouvelle chanson dédiée à la démocratie.
Le cinéaste allemand Max Färberböck
monte September, qui traite des conséquences des attentats du 11 septembre sur
notre quotidien.
me : la Symphonie n° 5 de Schubert, l’ouverture d’Egmont de Beethoven, et les
Danses styriennes de Lanner – sur ARTE, les
œuvres seront présentées et commentées
par le chef d’orchestre en personne.
Retrouvez le Festival de Graz dans
Metropolis, le samedi 12 juillet à 23.20
20.15 Danse
City Dance (1)
Série conçue et réalisée par Leslie F. Grunberg
(France, 26mn-2001)
Coproduction : ARTE France, Les Films Pénélope
ARTE FRANCE
(Rediffusion du 6 janvier 2002)
En partenariat avec
Rediffusion le 10 juillet à 16.40
19.00
Flash Info
19.00
Maestro
Nikolaus Harnoncourt
dirige Schubert
19.45
ARTE Info / Météo
20.15
Danse
City Dance
(1)
20.45-00.55
Thema
Mythique Mésopotamie
Voyage dans un monde
disparu
20.45
Film
19.00 Maestro
Nikolaus
Harnoncourt
dirige Schubert
Avec le Chamber Orchestra of Europe
Réalisation : Claus Viller
(Autriche, 2003-41mn)
ORF/ARTE G.E.I.E.
Enregistré le 15 juin
à la Stefaniensaal de Graz
Sémiramis,
esclave et reine
Film de Carlo Ludovico Bragaglia
22.35
Les voleurs de Bagdad
Reportage de Joachim Gaertner
23.00
(PDC : 22.55)
Babylone secrète
Documentaire de Günther Klein
23.55
(PDC : 23.50)
La tour de Babel,
trône des dieux
Documentaire de Helga Lippert
Nikolaus Harnoncourt, figure de proue
du renouveau de la musique baroque et Renaissance.
00.55
The celluloid closet
(Rediffusion du 26 juin)
02.35
Dog
(Rediffusion du 30 juin)
Les horaires correspondent
aux codes PDC,
sauf indication contraire.
Nikolaus Harnoncourt et le Chamber
Orchestra of Europe : un temps fort de l’année culturelle à Graz, à voir sur ARTE.
Né à Berlin, Nikolaus Harnoncourt a passé
son enfance et sa jeunesse à Graz, capitale
culturelle européenne en 2003. Il y revient
régulièrement pour participer aux “Styriarte”,
les rencontres musicales d’été. Au program-
Danser la ville.
Une série en trois volets qui explore les
mondes urbains.
À travers des extraits de chorégraphies
(contemporaines, modernes, rock, hip-hop),
des clips musicaux, des séquences de films
et des animations, City Dance aborde le
thème de la ville et les sentiments qu’elle
génère : l’indifférence, la solitude, le stress,
la peur, mais aussi la joie de la fête. Ce soir :
Dancing in the Street, duo sautillant de Mick
Jagger et David Bowie ; Un chant presque
éteint, vision urbaine sombre et poétique de
Jean-Claude Gallotta ; Angoisse, cauchemar chorégraphique de Blanca Li ; Judas
Tree de Kenneth McMillan avec le Royal
Ballet et les magnifiques danseurs Irek
Mukhamedov et Leanne Benjamin ; It
Doesn’t Wait de Doug Elkins avec Plam
Dancers ; et Philips Broadcast, chorégraphie jazz animée de Georges Pal.
Retrouvez City Dance
les dimanches 13 et 20 juillet à 20.15.
10 - A RTE MAGAZINE n° 28 - 5 juillet > 11 juillet 2003
20.45-00.55
Mythique
Mésopotamie
Voyage dans
un monde disparu
Berceau des civilisations,
la Mésopotamie recèle
d’innombrables trésors.
“Thema” retrace la formidable
histoire de Babylone – celle de
son roi Nabuchodonosor, celle de
sa tour mythique – et enquête sur
les pillages d’œuvres d’art qui ont
suivi la récente intervention
militaire américaine en Irak.
une bergère, Sémiramis, qui le soigne et le
guérit. Peu de temps après, Sémiramis est
à son tour jetée dans les geôles du tyran.
Celui-ci tombe bientôt sous le charme de
la jeune femme, qui devient sa favorite, puis
sa femme. Elle règne désormais sur
Babylone. Amal, fait prisonnier lui aussi, se
sent trahi par Sémiramis…
ARTE G.E.I.E.
20.45 Film
Sémiramis,
esclave et reine
(La cortigiana di Babilonia)
Film de Carlo Ludovico Bragaglia
(France/Italie, 1954-1h45mn) - VF
Scénario : Ennio de Concini, Giuseppe
Mangione, Carlo Ludovico Bragaglia
Avec : Rhonda Fleming (Sémiramis), Ricardo
Montalban (Amal), Roldano Lupi, Carlo Ninchi,
Tamara Lees
Image : Gabor Pogany
Musique : Renzo Rossellini
Production : Rialto / Pantheon
Un grand péplum qui fait revivre la splendeur, les fastes et la cruauté de la cour
assyrienne.
Babylone, au VIIIe siècle avant J.-C. Le
Chaldéen Amal est laissé pour mort après
une agression des hommes de main du
tyran de Babylone, Assur. Il est recueilli par
À voir également :
> Il était une fois
la Mésopotamie,
documentaire
de Jean-Claude Lubtchansky,
dans “L’aventure humaine”
le samedi 5 juillet à 20.45
Cruel et pervers
“Typique des productions du
genre, ce film en montre à la fois les
défauts et les qualités. Les défauts
: scénario faible, situations conventionnelles et jeu appuyé. Ses qualités : érotisme, cruauté (femmes au
bain, en tunique extra-courte, et
bien sûr fouettées pour un rien…
Ah, Dieu, que le cinéma était pervers du temps de la censure !), et
ce rien d’élégance transcendantale pour peu que le réalisateur ait du
talent et que la comédienne soit
sublimement belle, ce qui est le
cas.” (Dictionnaire des films,
Robert Laffont)
Rediffusion le 11 juillet à 00.05
Sémiramis
(Rhonda Fleming),
reine en jupe
extracourte.
A RTE MAGAZINE n° 28 - 5 juillet > 11 juillet 2003 - 11
dimanche 6 juillet
Mythique Mésopotamie
Une reconstitution
de la porte sud
du palais
de Nabuchodonosor,
parfaite illustration
du style babylonien.
22.35
Les voleurs
de Bagdad
Main basse
sur les trésors de
la Mésopotamie
Reportage de Joachim Gaertner
(France, 2003-20mn)
Après le consternant pillage
du musée de Bagdad en avril
dernier et la disparition ou la destruction
d’une partie des trésors de Mésopotamie, on
ne peut s’empêcher de se demander à qui
profitent les raids des voleurs de Bagdad.
Après les pillages et les destructions du
musée national d’Irak à Bagdad, à la fin de
la dernière intervention militaire américaine,
une deuxième vague de vols ciblés s’annonce dans les sites archéologiques du pays.
Une catastrophe culturelle sans précédent,
qui met en péril nos connaissances fragiles,
lentement élaborées, sur la civilisation des
Sumériens, des Akkadiens, des Assyriens et
des Babyloniens. Et qui est manifestement
le résultat d’une expédition organisée par
des bandes opérant à l’échelle internationale. Des réseaux de receleurs se chargeront
ensuite de faire passer les objets en Europe
et aux États-Unis. Le processus est bien
connu car il n’est, hélas, pas nouveau.
Nombre de pièces disparues lors de la pre-
mière guerre du Golfe, en 1991, commencent à faire leur apparition sur le marché de
l’art international. Avant le début de la guerre, le lobby des marchands d’antiquités,
représenté par Ashton Hawkins, président
de l’American Council for Cultural Policy, a
pris contact avec l’administration américaine pour tenter de faire lever les restrictions
concernant l’exportation des antiquités en
provenance de pays comme l’Irak, la
Turquie ou l’Égypte. Des restrictions considérées purement et simplement comme l’expression d’un “nationalisme culturel”…
23.00
Babylone secrète
Documentaire de Günther Klein
(Allemagne, 2001-53mn)
Dans la collection “Sphinx”
ZDF
(Rediffusion du 21 septembre 2002)
Sa puissance et sa cruauté sont légendaires.
Qui était Nabuchodonosor (604-562 avant
J.-C.) ? Des tablettes d’argile découvertes en
Irak lèvent une partie du mystère qui entoure encore le plus grand roi de Babylone.
12 - A RTE MAGAZINE n° 28 - 5 juillet > 11 juillet 2003
23.55
La tour de Babel,
trône des dieux
Documentaire de Helga Lippert
Dans la collection “Terra X”
(Allemagne, 1999-58mn)
ZDF
(Rediffusion du 11 août 2001)
Une partie de l’ancienne cité de Babylone
a été entièrement rebâtie par Saddam Hussein
dont on disait qu’il se prenait pour
le “Nabuchodonosor du XX e siècle”.
L’orgueil et la cruauté de Nabuchodonosor
sont légendaires. 2 500 ans après son
règne, son nom reste célèbre et haï dans
tout l’Orient. Quel homme se cachait derrière ce despote tout-puissant ? Dans l’ancienne ville de Sippar, aujourd’hui en Irak,
des fouilles ont permis de découvrir une
salle emmurée que l’on pense être la plus
vieille bibliothèque de l’Antiquité. Ce lieu,
mis au jour il y a plus de dix ans, renferme
400 tablettes en écriture cunéiforme datant
de l’époque de Nabuchodonosor. Qui est
l’homme qui raconte ses exploits sur ces
tablettes d’argile ? Jusqu’où leur déchiffrage nous éclaire-t-il sur la personnalité de
Nabuchodonosor ? On découvre que le
plus grand roi de la dynastie babylonienne
était un homme brutal, avide de pouvoir, qui
opprimait les peuples voisins. Des scènes
reconstituées et des animations en 3D permettent de suivre ses campagnes guerrières en Syrie, en Palestine, en Égypte, et
nous font entrer dans l’univers fascinant
dans la cité disparue de Babylone.
De la chronique de l’Ancien Testament au
tableau de Bruegel en passant par des
expressions du langage courant, la tour de
Babel fait partie des grands mythes de l’humanité.
Dès le quatrième millénaire avant JésusChrist, les Mésopotamiens commencent à
construire leurs temples sur des soubasse ments en terrasses, puis en forme de pyramide à étages. Les techniques de
construction font rapidement des progrès
avec l’invention de l’écriture (civilisation
d’Uruk). On bâtit des édifices de plus en
plus élevés et massifs. La tour de Babel
aurait été érigée sur l’ordre de Nemrod,
tyran mégalomane qui
voulait ainsi atteindre les
cieux. Outragé, Dieu se
serait vengé en inventant
une myriade de langues
qui provoquèrent la zizanie entre les hommes du
chantier et les empêchèrent de mener les travaux
à bien.
La mention de cet épisode dans la Genèse doit
être rapprochée de la
captivité des juifs déportés à Babylone par
Nabuchodonosor II après
la prise de Jérusalem en
586 avant J.-C. Ces derniers avaient été étonnés
de découvrir l’architecture de l’Esagil, avec ses
terrasses et ses 91
mètres de hauteur. Mais il
est probable que la tour
de Babel fasse plutôt
référence à la ziggourat
Etemenanki, une impressionnante construction
de sept étages.
L’une des tours reconstituées
de l’ancienne Babylone.
A RTE MAGAZINE n° 28 - 5 juillet > 11 juillet 2003 - 13
La tour de Babel :
de Bab-ili, “porte de Dieu”
en assyro-babylonien,
et Babhel, nom hébreu
de Babylone.
lundi 7 juillet
14.00
14.00
Lola
Lola
14.30-16.50
Thema
Aux frontières de l’Irak
(Rediffusion du 1 er juillet)
Câble et satellite
(Allemagne, 2003-26mn)
ARTE G.E.I.E.
14.00
Une jeunesse
désorientée
Présenté par Lio
Ce sont des pionniers en matière de recyclage de l’énergie naturelle : le professeur
Norbert Fisch va puiser la chaleur sous
terre pour la diffuser dans les maisons ;
Helmut Künzlen, lui, utilise en hiver l’énergie solaire stockée pendant l’été…
Rediffusion le 12 juillet à 14.30
19.45
Cette semaine, Lio
propose son best
of. Parmi les portraits diffusés cette
année, elle a choisi des femmes qui
ne reculent devant
rien pour atteindre
leur objectif.
À 82 ans, Lisa Schwarz organise des
voyages de groupe en Allemagne pour les
juifs allemands de New York. Cora a transformé un OVNI en une coquette résidence
secondaire très seventies. Peetje, une jeune
Hollandaise atteinte de trisomie 21, a vu sa
vie transformée par la chirurgie esthétique.
La Française Caty Caly, pilote professionnelle de rallye automobile, raconte comment elle s’est imposée dans un univers très
masculin.
ARTE Info / Météo
Rediffusion le 8 juillet à 16.55
15.25
Arabie Saoudite :
la parole voilée
16.05
Débat
16.25
Reportage
16.50
ARTE Europa
(Rediffusion du 5 juillet)
17.20
Augustin, roi du kung-fu
(Rediffusion du 30 juin)
19.00
Flash Info
19.00
Nature
Le magazine
de l’environnement
20.15
ARTE Reportage
Afrique : route 67
20.45
Ciné-lundi
Seule
Film de Benito Zambrano
22.25
Grand format
19.00 Nature
Le magazine
de l’environnement
(Allemagne, 2003-41mn)
ZDF
L’équipée belle
Documentaire
de Jean-Christophe Rosé
00.05
Court-circuit
(le magazine) n° 128
00.55
> Exploiter l’énergie solaire
(PDC : 00.50)
Sansa
(Rediffusion du 1 juillet)
er
02.45
La funambule
(Rediffusion du 23 juin)
> L’enfer au paradis
L’île de Mangareva est située non loin de
l’atoll de Mururoa, où ont été réalisés les
essais nucléaires français. Pendant des
années, les hommes de Mangareva ont été
employés sur ce site, souvent au détriment
de leur santé…
20.15 ARTE Reportage
Afrique : route 67
Réalisation : François de Roubaix
(France, 2003-26mn)
Coproduction : ARTE, Ginkgo Productions
ARTE G.E.I.E.
Arad le chauffeur de camion, Henri le mécanicien ou Wanda la belle Massaï : “ARTE
Reportage” livre d’attachants portraits de
personnages croisés le long de la mythique
route 67, en Afrique de l’Est.
Mombasa, au Kenya, est le port nourricier
de l’Afrique de l’Est et le point de départ et
d’arrivée de centaines de convois.
Certains remontent jusqu’à Nairobi ou
Entebbe en Ouganda, d’autres vont vers le
Rwanda et le Burundi. Avant d’atteindre
leur destination, ces “éléphants de la
route” devront emprunter le grand ruban
noir de la “67”, route mythique de cette
partie de l’Afrique. Une route dangereuse
qui détient le triste record du plus grand
nombre d’accidents dans la région. Une
route sans cesse en réfection, climat équatorial et pluies diluviennes obligent. Mais
aussi une route colorée et vivante, un lieu
d’échange et de commerce où les paysans
écoulent fruits, légumes et artisanat local,
où les “mécanos” effectuent des réparations de fortune.
> Des prédateurs
devenus proies
On utilise de plus en plus
le requin en cuisine, en
médecine et dans les cosmétiques. À tel point que cet
animal vieux de 600 millions d’années est menacé de disparition.
Les horaires correspondent
aux codes PDC,
sauf indication contraire.
La fin des dents de la mer ?
14 - A RTE MAGAZINE n° 28 - 5 juillet > 11 juillet 2003
20.45
Seule
Un portrait
tendre et réaliste
d’êtres humains
à la recherche
de l’amour
et d’une identité,
récompensé
en Espagne
par cinq “Goyas”
prestigieux.
Enceinte d’un routier macho,
Maria noie sa détresse dans l’alcool.
(Solas)
Film de Benito Zambrano
(Espagne, 1999-1h41mn) - VOSTF
Scénario : Benito Zambrano
Avec : Ana Fernández (Maria), Maria Galiana
(la mère), Carlos Alvarez-Novoa (le voisin),
Antonio Dechent (le médecin), Paco De Oscar
(le père), Juan Fernandez (Juan)
Image : Tote Trenas
Montage : Fernando Pardo
Son : Jorge Marín
Musique : Antonio Meliveo
Production : Maestranza Films
ZDF
Prix Goya 2000 • Meilleur film européen
de l’année 2000, Festival de Bruxelles
Prix du public, Festival de Berlin 1999
Maria, une femme de 35 ans, emménage
dans un petit appartement d’un quartier
pauvre de Séville. Elle vivait auparavant à
la campagne, mais l’a quittée pour échapper à l’emprise d’un père dominateur. Elle
trouve un modeste emploi de femme de
ménage. Lorsque son père débarque à
Séville pour y subir une opération, la mère
de Maria l’accompagne et s’installe chez
sa fille, plus par nécessité que par choix.
Peu à peu, les deux femmes se rapprochent. La mère de Maria sympathise avec
un voisin, un vieux monsieur distingué qui
vit seul avec son chien. Mais lorsqu’il lui
demande de vivre avec lui, elle s’enfuit à la
campagne. Maria, quant à elle, tombe
enceinte de son ami Juan. Elle veut garder
l’enfant bien que Juan tienne à ce qu’elle
se fasse avorter. Contre toute attente, son
vieux voisin lui vient en aide…
Réalisme caustique
Dans Seule, Benito Zambrano traite du
manque de communication entre parents et
enfants, du thème du père destructeur, de
la solitude – dont les personnes âgées ne sont pas
les seules à souffrir dans
les grandes villes –, de la
pauvreté et du manque de
solidarité. Un film sobre,
qui peut sembler à première vue désespéré. Mais qui
cherche en fait à découvrir,
au-delà des aspects négatifs du quotidien, la beauté
de l’existence humaine.
Ses personnages se battent pour échapper à l’immense solitude
dont ils sont prisonniers. Avec Seule, Benito
Zambrano a réussi un film fort et sensible,
empreint d’un réalisme caustique et teinté
d’humour. Il a été présenté au Festival international du film de Berlin, où il a remporté
un grand succès et obtenu le Prix du
public. En Espagne (il a été réalisé en
Andalousie, loin du centre national de l’industrie cinématographique), il a été récompensé par cinq des prestigieux “Goyas” et
a été jugé meilleur film européen de l’année 2000 au Festival international du film
de Bruxelles.
A RTE MAGAZINE n° 28 - 5 juillet > 11 juillet 2003 - 15
“Un film résolument
optimiste, qui traite
de la réconciliation
avec la vie.”
(Ciné Libre)
Rediffusion
le 14 juillet à 17.15
et le 18 juillet à 00.15
lundi 7 juillet
22.25 L’équipée belle
Au cœur du Tour de France
Pendant trois semaines, Jean-Christophe Rosé a filmé l’équipe Cofidis participant
au Tour de France 2000. Récit d’une formidable aventure humaine vécue
“de l’intérieur”, avec ses moments de joie et de profond découragement. Épique.
Cycle
vélo
ARTE fête les 100 ans
du Tour de France
La caravane du Tour
Documentaire de Jean-Christophe Rosé
(France, 2001-1h39mn)
Coproduction : ARTE France, Sierra
Productions, Idéale audience
ARTE FRANCE
(Rediffusion du 8 juillet 2002)
le 4 juillet à 22.10
Certificate of Merit dans la catégorie
L’équipée belle
“Society & Culture International” au
Festival de San Francisco
le 7 juillet à 22.25
Ferdy “National” Kubler
le 9 juillet à 20.45
Fausto Coppi
le 16 juillet à 20.45
Vas-y Pfafadnam !
le 18 juillet à 22.15
Les grands duels du
sport : Anquetil / Poulidor
le 23 juillet à 20.45
Jean-Christophe Rosé est
également l’auteur de
Fausto Coppi, une histoire
d’Italie, diffusé le mercredi
16 juillet à 20.45.
Le matin du 1er juillet 2000, premier jour du
Tour de France, David Millar, Écossais de
23 ans, effectue son dernier entraînement
avant le départ du contre la montre individuel. Jean-Marie Leblanc, le directeur de
l’épreuve, procède aux ultimes vérifications.
17h42 : David Millar s’élance… 19 minutes
et 2 secondes plus tard, il s’écroule derrière
la ligne d’arrivée, avant de revêtir son premier maillot jaune dans une atmosphère de
folie. L’équipe Cofidis, à laquelle il appartient, vit un rêve. Pour Bernard Quilfen, le
directeur sportif, les vraies difficultés commencent. Il faut désormais élaborer la bonne
stratégie pour défendre le maillot jaune et
gérer les relations au sein d’une équipe où
le leader désigné, Frank Vandenbroucke,
semble à la peine. Trois jours plus tard,
David Millar perd son précieux maillot…
Sur la route
Pour raconter l’histoire des hommes du Tour,
Jean-Christophe Rosé a adopté quelques
partis pris : ni interviews ni commentaires
susceptibles d’interrompre la fluidité du
récit et de briser le charme de l’instant. Il
parvient ainsi à saisir des moments uniques.
L’effort consenti trois semaines durant par
les coureurs prend toute sa valeur.
L’épuisement douloureux de chaque soir
appelle un rituel conduit par le kinésithérapeute-confident. À chaque nouvelle journée, le courage renaît, comme si les doutes
de la veille s’effaçaient. La victoire est belle :
David Millar qui, à 23 ans, court son premier
Tour de France, arrache des larmes de joie
à son équipe en lui offrant le premier maillot
jaune de son histoire. Mais ce sont les difficultés qui révèlent le courage exceptionnel
de ces champions. Alors que l’équipe est
décimée,
que
son
leader
Frank
Vandenbroucke est obligé d’abandonner
sous la pluie, Nico Mattan et Massimiliano
Lelli font preuve d’une réelle bravoure
durant deux étapes de montagne… Les
images saisies sur le vif redonnent tout leur
éclat aux héros de la Grande Boucle.
Rediffusion le 17 juillet à 00.35
16 - A RTE MAGAZINE n° 28 - 5 juillet > 11 juillet 2003
23.55
Court-circuit
(le magazine)
n° 128
Le rendez-vous du court métrage
Rédaction en chef : Luc Lagier
Direction artistique : Philippe Truffault
(France, 2003-48mn)
Coproduction : ARTE France, MK2 TV
ARTE FRANCE
Serge Bozon
Remarqué et primé aux festivals de Belfort et
de Pantin, Mods, moyen métrage qui sort en
salles le 25 juin, est un film musical particulièrement original. Mods est réalisé par Serge
Bozon, auteur de courts métrages en Super8 et d’un long métrage, l’Amitié. Tous ses films
sont scénarisés par Axelle Ropert. Rencontre
avec les deux acolytes et présentation de la
collection de 45-tours de Serge Bozon…
Mods ou rockers ? Parka ou blouson ?
Serge Bozon a choisi son camp.
frère en pleine crise d’adolescence et
essaie de l’imiter. Un voyage poétique à travers l’imagination du petit garçon.
Dagur Kari
La flamme
Tous les lundis vers minuit
Tous les mardis vers 17.30
sur le câble et le satellite
En liaison avec
www.arte-tv.com
Mardi 8 juillet sur le câble
et le satellite :
K-G better or for worse ,
moyen métrage
de Jens Jonsson
Après un moyen métrage remarqué (Lost
Week-end, 1999), l’Islandais Dagur Kari
vient de réaliser son premier long, Noi
Albinoi, qui sort sur les écrans français le 9
juillet après avoir été primé aux festivals
d’Angers et de Rotterdam.
Court métrage de Ron Dyens
(France, 2000-3mn)
Avec : Lucie Duchene, Régis Romele
Image : Chanel Seguin
Production : Sacrebleu Productions
Prix de la mise en scène, Saint-Benoît de
la Réunion 2001
Prix du jury, Meudon 2001
Prix du public, Grenoble 2001
Deauville, dans les années 20. Deux amoureux se retrouvent sur la plage, mais la
flamme de l’homme est rattrapée par la brûlure de la pellicule.
Lune ascendante
Court métrage d’Isao Yamada
(Japon, 2000-28mn) - VOSTF
Scénario : Yudora Shimamura, Isao Yamada,
Kenichi Takita
Avec : Jin Takatoshi (Hiro), Kei Kikuchi (Kei),
Hitomi Shimizu (la mère)
Image : Toshio Okuda
Production : Index Core Inc.
Kei et Hiro sont frères et vivent à Tokyo. Le
plus jeune, Kei, est fasciné par son grand
A RTE MAGAZINE n° 28 - 5 juillet > 11 juillet 2003 - 17
Lune ascendante.
mardi 8 juillet
14.00
Cuisines des terroirs
La Sardaigne
(Rediffusion du 6 juillet)
14.30
Ingo Metzmacher répète
Wagner et Mahler
15.10
Adieu à Mechovoje
(1)
(Rediffusion du 10 mai 2000)
15.45
Adieu à Mechovoje
(2)
(Rediffusion du 17 mai 2000)
16.25
Le massacre des singes
(Rediffusion du 3 juillet)
16.55
Lola
(Rediffusion du 7 juillet)
17.25
Court-circuit
(le magazine) n° 128
avec le moyen métrage
K-G better or for worse ,
de Jens Jonsson
19.00
Flash Info
19.00
14.30 Câble et satellite
Ingo Metzmacher
répète Wagner
et Mahler
Un chef entre gradins
et pupitre
Documentaire de Holger Preuße
(Allemagne, 2002-41mn)
ZDF
En une dizaine d’années, Ingo Metzmacher
s’est fait une place parmi les grands chefs
d’orchestre de la jeune génération. Sa
nomination en tant que directeur musical
de l’Opéra de Hambourg est venue
couronner une carrière déjà bien remplie.
Le documentaire le montre en train de
répéter les Maîtres chanteurs de
Nuremberg de Richard Wagner et le Chant
de la terre de Gustav Mahler. Holger Preuße
dévoile aussi un tout autre aspect de sa
personnalité : sa passion pour le football…
Archimède
19.45
ARTE Info / Météo
20.15
ARTE Reportage
La Sibérie, cash
20.45-23.00
Thema
Quel pouvoir pour
le consommateur ?
20.45
19.00
Archimède
Magazine scientifique européen
de Philippe Boulanger, Jean-Jacques Henry,
Pierre Oscar Lévy, Gero von Boehm
(France, 2002-43mn)
ARTE FRANCE
(Rediffusion du 1er octobre 2002)
Derrière l’étiquette
Documentaire d’Arthur Mac Caig
21.40
Boycott, le pouvoir
de dire non
Reportage de Sylvie Garat
et Christine Crutel
22.10
Des soldes à tout prix
Documentaire de Jenny Kéguiner
23.00
Super Human
Documentaire de Christoph Dreher
(PDC : 23.45)
Il était une fois
la Mésopotamie
(Rediffusion du 5 juillet)
00.45
(PDC : 00.35)
Cinéma
Fièvre de mars
Film de Thees Klahn
02.50
(PDC : 02.40)
Bloody Christmas
(Rediffusion du 16 juin)
> Genèse d’un test
Suite à une consultation au service
génétique de l’Institut Curie, nous voyons
comment se déroule le test d’un échantillon
de sang.
(PDC : 22.55)
Music Planet
23.50
> Tornado
Au Chili, une tornade enfle et souffle…
> Antédiluvien
Cuvier et Brongniart évoquent Geoffroy
Saint-Hilaire et débattent de l’existence des
espèces dont témoignent les fossiles.
> Monte en l’air
Bruno Jacomy, responsable pédagogique
du musée des Arts et Métiers, retrace
l’histoire des engins de levage.
> Re-vision
Les concepts scientifiques sont parfois
rendus caducs par de nouvelles expériences.
> Dénaturé
Quelle est la diff érence entre une carotte
bio-logique et une carotte
quelconque ?
> Françoise Balibar
Françoise Balibar raconte ce qu’elle aime
dans son métier d’enseignante-chercheuse
en sciences physiques.
> Mirage sidéral
Qu’est-ce qu’un mirage cosmique ?
20.15 ARTE Reportage
La Sibérie, cash
Réalisation : Frédéric Tonolli
(France, 2003-26mn)
Coproduction : ARTE, VM Group
ARTE G.E.I.E.
Depuis l’élection de l’oligarque Roman
Abramovitch à la tête de la république
russe de la Tchoukotka, tout change très
vite… Et les Tchoutchkes disparaissent à
vitesse grand V.
La Tchoukotka, à 7 000 km de Moscou, est
un vaste désert de rocailles et de glace
plus grand que la France mais peuplé d’à
peine 70 000 habitants. Longtemps
oubliée du pouvoir central, la région est
d é s o rmais au cœur d’un maelström.
Deuxième fortune de Russie, Roman
Abramovitch, le nouveau gouverneur, s’est
enrichi en faisant main basse sur le pétrole
sibérien. Accusé d’avoir détourné des
fonds du FMI, il est en train de se créer un
e m p i re en finançant des travaux
pharaoniques. Blanchiment, murmurent
les uns ; miracle, s’écrient les autres… Les
seuls à se taire sont les Tchoutchkes, tout
simplement parce qu’ils sont en train de
disparaître. Autrefois chasseurs de morses
et de baleines, aujourd’hui oubliés des
plans de développement du nouveau
gouverneur, ils sombrent dans la misère,
la violence et l’alcool.
18 - A RTE MAGAZINE n° 28 - 5 juillet > 11 juillet 2003
20.45-23.00
Quel pouvoir pour
le consommateur ?
La consommation est devenue
le moteur de notre société.
Mais c’est une arme à double
tranchant que le consommateurcitoyen peut retourner contre
les fabricants-exploiteurs.
Soldes, boycott, commerce
éthique : ARTE analyse les
symptômes et les remèdes
à une fièvre ravageuse.
ARTE FRANCE
20.45
Derrière
l’étiquette
Derrière l’étiquette…
peu d’éthique !
Documentaire d’Arthur Mac Caig
(France, 2003-59mn)
Coproduction : ARTE France, Agat Films & Cie
La majorité des grandes entreprises font
fabriquer leurs produits en exploitant la
main-d’œuvre du tiers-monde. Aux ÉtatsUnis, des militants tentent de prendre les
consommateurs à témoin de cette injustice… Un documentaire choc destiné à
réveiller les consciences.
Des dizaines de femmes et d’enfants entassés dans des petits locaux, le bruit assourdissant des machines, la chaleur étouffante,
les patrons violents, les journées qui n’en
finissent pas… Voilà le quotidien des
employés des sweatshops ou “ateliers de la
sueur”. Ces esclaves des temps modernes
travaillent sans relâche, pour quelques cents
de l’heure, à confectionner les produits des
plus grandes marques. Aux États-Unis, premier pays consommateur au monde, ces
produits sont ensuite vendus à des prix sans
commune mesure avec leur coût de production. Sur le banc des accusés : Nike, Gap,
Disney… Depuis le milieu des années 90,
de nombreuses organisations dénoncent les
profits que font les grandes entreprises en
exploitant les plus démunis. Plutôt que de
recourir au boycott, elles tentent de sensibiliser les citoyens en manifestant devant les
magasins, en intervenant dans les écoles,
en portant certains cas devant la justice. Le
gouvernement américain a en effet promulgué des lois contre l’exploitation des êtres
humains. Mais elles restent peu appliquées.
Et malgré les batailles remportées contre
Nike ou Gap, les activistes estiment que leur
mouvement n’en est qu’à ses débuts… Le
documentaire d’Arthur Mac Caig fait l’effet
d’un électrochoc, émeut et suscite l’indignation du téléspectateur.
A RTE MAGAZINE n° 28 - 5 juillet > 11 juillet 2003 - 19
Rediffusion de la “Thema”
le 14 juillet à partir de 14.35
➤ www.arte-tv.com
mardi 8 juillet
Quel pouvoir pour le consommateur ?
“Il y en a qui fument, il y
en a qui boivent, moi
j’achète des vêtements.”
(Delphine)
21.40
Boycott, le pouvoir
de dire non
Reportage de Sylvie Garat et Christine Crutel
(France, 2002-30mn)
Coproduction : ARTE France, Agat Films & Cie
Face à la logique des
entreprises, le boycott
est-il devenu un outil
au service du citoyen
consommateur ?
Arme politique et économique, le boycott
est un moyen radical de se faire entendre.
À travers un historique et des exemples de
son pouvoir parfois excessif, le film interroge la pertinence de ce mode d’action
citoyenne.
Le boycott, particulièrement d’actualité
depuis la guerre en Irak, est né en 1880 en
Irlande. Sa première victime lui donna son
nom : sir Charles Cunningham Boycott,
intendant anglais qui pratiquait des loyers
trop élevés, se retrouva face à la fronde des
métayers et, ruiné, dut quitter l’île… Depuis,
le boycott a plusieurs fois changé le cours
de l’histoire. Gandhi a eu recours à cette
méthode. Le boycott a également été la
forme de protestation de la communauté
noire en lutte contre le racisme aux ÉtatsUnis et en Afrique du Sud. Aujourd’hui,
cette arme politique est devenue un moyen
de pression pour des consommateurs qui
ne sont plus disposés à avaler n’importe
quoi… Mais le boycott est-il toujours
efficace ? Ne peut-il pas
générer des réactions en
chaîne incontrôlables ? Le
consommateur
se
rend-il
vraiment compte du pouvoir
qu’il détient ? Les réalisatrices
retracent l’histoire du boycott et
de la prise de conscience du
pouvoir du consommateur, et
évaluent de façon pertinente le
rôle du citoyen dans l’économie
de marché.
22.10
Les soldes
à tout prix
Documentaire de Jenny Kéguiner
(France, 2002-45mn)
Coproduction : ARTE France, Ex Nihilo
L’été approche, les soldes aussi. Tous les
ans à la même époque, les étiquettes affichent de 30 à 50% de réduction, et les
soldes, devenues une institution, génèrent
une frénésie incontrôlable…
Les soldes, tout le monde les attend avec
impatience. Les accros du shopping au
rabais repèrent les articles, économisent
quelques
sous.
Les
commerçants
s’apprêtent à accueillir les foules et se
réjouissent à l’avance de l’écoulement de
leurs invendus. Le jour J, c’est l’hystérie.
Les clients, pris d’une fièvre acheteuse
aiguë, se précipitent, farfouillent, se
disputent les derniers vêtements à leur
taille. “Faire les soldes est le sport national
préféré des Français”, commente une
responsable de magasin. “J’achète donc je
suis” : tel pourrait être le slogan de
Delphine, une accro aux soldes qui n’a le
sentiment d’exister que lorsqu’elle sort sa
Carte bleue. À travers les témoignages
d’acheteurs, de vendeurs et d’autres
protagonistes, notamment des contrôleurs
des fraudes, c’est la société de
consommation qui est montrée du doigt.
Les enseignes se battent pour appâter le
client. Si ce dernier se fait berner, peu
importe… Un spectacle à la fois fascinant
et effrayant, drôle et humain.
20 - A RTE MAGAZINE n° 28 - 5 juillet > 11 juillet 2003
23.00 Music Planet
Super Human
Harry Paakkonen
Missy Elliott, Busta
Rhymes, Hype Williams :
the art of videoclip
Documentaire de Christoph Dreher
(Allemagne, 2002-55mn)
ZDF
Star parmi les réalisateurs de vidéoclips,
l’Afro-Américain Hype Williams a mis au
point un système ultraperformant de synchronisation de l’image et du son. Ses travaux pour les hip-hopeurs Missy Elliott ou
Busta Rhymes en témoignent.
Busta Rhymes
Dans les années 90, le numérique a fait une
entrée fracassante dans l’univers du son et
de l’image. Hype Williams est l’un de ceux
qui ont su en tirer profit pour élaborer une
“hypersynchronisation” de l’image et du
son. À travers les innombrables clips qu’il a
réalisés entre 1996 et 2000, dont les
images sont manipulées pixel par pixel, il a
établi de nouveaux canons dans la création
d’univers musicaux visuels. En prenant
Avec des extraits
des vidéo clips :
> Missy Elliott :
“The Rain”, “All’N My Grill”,
“She’s a Bitch”
> Roni Size / Reprazent :
“Brown Paper Bag”
> Busta Rhymes :
“Gimme Some More”, “Fire”
> Busta Rhymes /
Janet Jackson :
“What’s It Gonna Be”
pour exemple ses travaux les plus
remarquables pour Missy Elliott et Busta
Rhymes, Christoph Dreher se penche sur
les choix esthétiques et les technologies
numériques qui les sous-tendent. Il donne
la parole aux trois artistes, les suit pendant
le tournage des vidéoclips. Il interroge
également le critique et musicologue
Kodwo Eshun, la journaliste Mercedes
Bunz, le producteur Rubin Mendoza et le
créateur
d’effets
spéciaux
Harry
Paakkonen, qui évoquent les liens entre le
hip-hop noir d’avant-garde et le monde des
images électroniques. Un documentaire qui
nous plonge dans des univers virtuels et
audiovisuels n’ayant plus qu’un lointain
rapport avec “l’humain”…
00.45 Cinéma
Fièvre de mars
Film de Thees Klahn
(Allemagne, 1996/2000-2h04mn) - VOSTF
Avec : Jörk Lamprecht (Gérard),
Yasmin Ahcene-Djaballah (Marie-Lou),
Stephan Goosmann (Andy)
Image : Roger Heereman, Ferenc Pap,
Krisztian Fonyodi
ZDF
Missy Elliott
Gérard et Marie-Lou : quelques moments
de tendresse dans un monde de brutes.
Des militants néonazis mettent le feu à un
foyer de réfugiés étrangers… Un film inspiré de faits réels, entre chronique politique et
histoire d’amour.
Gérard, un jeune Français, arrive dans une
petite ville d’Allemagne de l’Est, au bord de
la Baltique. Il y fait la connaissance du
skinhead Andy et de son ex-petite amie,
Marie-Lou. Une idylle naît. Gérard a trouvé
refuge dans un hôtel désaffecté qui sert de
foyer d’hébergement à des demandeurs
d’asile. Dans un climat d’hostilité prononcée
envers les étrangers, le Français puis
Marie-Lou sont bientôt menacés et
agressés par des xénophobes. Une bande
finit par mettre le feu au foyer…
A RTE MAGAZINE n° 28 - 5 juillet > 11 juillet 2003 - 21
mercredi 9 juillet
14.00
Album de famille
Avorter, comment, pourquoi ?
(Rediffusion du 4 décembre 2002)
14.30
Voyages, voyages
Alexandrie
(Rediffusion du 3 juillet)
16.45
Capté !
Câble et satellite
(Allemagne, 2003-26mn)
NDR
16.45
Capté ! se met à l’écoute de militants antiBerlusconi qui ont créé une radio pirate à
Palerme ; plonge avec les amis des dauphins au large des Canaries ; envahit des
champs plantés d’OGM aux Pays-Bas avec
des protecteurs de l’environnement ; et
apprend à goûter les grands crus avec les
élèves de l’Université du vin en Provence.
Capté !
Rediffusion le 11 juillet à 14.00
15.15
La foi du siècle (2)
(Rediffusion du 13 octobre 1999)
16.15
Une pilule
qui sauve la forêt
(Rediffusion du 21 juin)
17.30
Flash Info
19.00
Connaissance
La force de l’eau (2)
19.45
ARTE Info / Météo
20.15
ARTE Reportage
Après l’Irak, la Syrie ?
20.45
Les mercredis
de l’histoire
Ferdy “National” Kubler
Documentaire d’Anne Cuneo
et Bertrand Duboux
21.45
Musica
La vie secrète
de Giuseppe Verdi
Documentaire de Kriss Russman
22.50
Ciné-découverte
Unloved
Film de Kunitoshi Manda
00.40
La piscine
(Rediffusion du 22 juin)
Les horaires correspondent
aux codes PDC,
sauf indication contraire.
19.00 Connaissance
La force de l’eau
Rediffusion le 12 juillet à 17.15
et le 18 juillet à 14.30
20.15 ARTE Reportage
Après l’Irak,
la Syrie ?
Réalisation : Michel Dumont, Eric Bergeron
(France, 2003-26mn)
Production : ARTE
ARTE G.E.I.E.
L’année de mes sept ans
(Rediffusion du 4 juillet)
19.00
à notre sang, notre sueur et nos larmes…
Ces origines aquatiques expliquent aussi
pourquoi nous ne pouvons pas nous passer
de boire. Or, aujourd’hui, un milliard d’humains ont des difficultés d’approvisionnement en eau potable…
(2)
Documentaire en deux parties de Volker Arzt
(Allemagne, 2003-41mn)
ZDF
Même si l’eau constitue un milieu idéal pour
le développement des espèces, certains
poissons et mollusques l’ont quittée pour la
terre ferme. Une migration qui a conduit
beaucoup plus tard à l’apparition de l’homme.
2. De la mer à la terre
Il y a 400 millions d’années, les premières
espèces animales sont sorties des océans
pour peupler les continents qui venaient de
surgir. L’un des exemples les plus étonnants
est celui du crabe de Jamaïque, parti vers
la forêt et qui a fini par nicher en haut des
arbres ! C’est ce chapitre de l’évolution qui
est à l’origine du long processus qui a mené
à l’apparition des êtres humains. De fait, de
nombreux éléments de notre corps viennent
directement de nos ancêtres marins : notre
organisme est composé d’eau pour les
deux tiers ; le sel donne leur goût respectif
Après l’Irak, c’est la Syrie que les États-Unis
montrent du doigt. Que pensent les Syriens
des événements en Irak et de la présence à
leurs frontières de l’armée américaine ?
L’administration américaine ne mâche pas
ses mots, menaçant d’infliger au pays le
même sort qu’à son voisin s’il accorde l’asile à Saddam Hussein et s’il ne change pas
d’attitude vis-à-vis d’Israël. À l’image de
l’Irak, la Syrie est, depuis des décennies,
tenue d’une main de fer par une famille, les
El Assad, et un parti, le Baas. Après la mort,
en juin 2000, du président Afez El Assad,
chef unique du pays pendant trente ans,
son fils Bachar lui a succédé en promettant
ouverture et démocratisation. Mais le “printemps de Damas” a fait long feu. Comment
les Syriens réagissent-ils à la nouvelle distribution des cartes au Proche-Orient ? La
Syrie est-elle prête à faire la paix avec
Israël ? Ou préférera-t-elle suivre ses dirigeants religieux sur le chemin de la guerre
sainte contre les États-Unis et l’État
hébreu ?
Un jour, il faut quitter la mer…
22 - A RTE MAGAZINE n° 28 - 5 juillet > 11 juillet 2003
20.45 Ferdy “National” Kubler
Il s’est frotté aux plus grands champions et a marqué par sa personnalité
tout le cyclisme d’après-guerre. Portrait du phénoménal Ferdy Kubler,
fils de paysans zurichois devenu une légende vivante du sport suisse.
Cycle
vélo
ARTE fête les 100 ans
du Tour de France
Documentaire d’Anne Cuneo
et Bertrand Duboux (Suisse, 2003-55mn)
ARTE G.E.I.E. / SSR
Surnommé “le fou pédalant”, Ferdy Kubler
a marqué le cyclisme d’après-guerre par
son tempérament. Il ne ménageait ni sa
peine ni son énergie pour se lancer dans de
grandes échappées, mais il connut aussi
quelques défaillances spectaculaires.
Archives et entretiens à l’appui, Anne Cuneo
et Bertrand Duboux retracent l’itinéraire du
grand champion suisse. Ils parcourent les
étapes de sa vie, revisitent les moments les
plus significatifs du Tour de France 1950,
assistent à une édition de la course LiègeBastogne-Liège (que Kubler a gagnée deux
fois de suite dans des conditions épiques).
Des proches témoignent également :
Magni, l’ami et adversaire, Croci-Torti,
l’équipier des grandes courses, Geminiani,
autre grand adversaire et grand ami, JeanMarie Leblanc, ancien journaliste et actuel
directeur du Tour de France…
Le fou pédalant
L’histoire de Ferdinand Kubler n’est pas
banale. Elle a fait d’un gamin de la campagne zurichoise, né pauvre, l’une des
légendes vivantes du sport suisse.
Adolescent, Kubler souffre de rhumatismes
articulaires. “Roulez donc à vélo !”, lui
conseille un médecin. Engagé à 16 ans
comme commissionnaire par un bijoutier
zurichois, il fait chaque jour le trajet
Marthalen-Zurich à vélo, soit près de 100
kilomètres aller-retour. Il débute dans le
cyclisme sans moyens, en 1937. Son
immense potentiel, sa volonté et sa rage de
vaincre le propulsent sur le devant de la
Ferdy Kubler avec le jeune coureur
suisse Steve Grossenbacher.
scène. C’est le Tour de France qui, dès
1947, révèle son formidable tempérament.
Vainqueur de deux étapes, il est le premier
maillot jaune de l’après-guerre, avant de
devenir le grand animateur du Tour en 1949.
La consécration vient en 1950 à la tête de
l’équipe suisse. Outre le Tour de France,
l’autre terrain de prédilection de Kubler se
trouve dans les Ardennes belges : il y signe
l’un des grands exploits du cyclisme sur
route – inégalé à ce jour – en remportant
deux années de suite les épreuves légendaires de Liège-Bastogne-Liège et de la
Flèche wallonne. La plupart du temps,
Kubler lutte avec l’énergie du désespoir.
Cette attitude lui vaut de devenir “Ferdy”
pour le grand public. Bientôt, ses supporters s’opposent à ceux de Koblet, et la
Suisse se retrouve scindée en deux clans
distincts. Ces affrontements alimentent la
légende des deux K et signent les années
d’or du cyclisme suisse. Ferdy Kubler se
retire en 1957, à 38 ans, après une carrière
de seize années qui a fait de lui l’un des
sportifs les plus populaires de Suisse.
Rediffusion le 12 juillet à 18.00
A RTE MAGAZINE n° 28 - 5 juillet > 11 juillet 2003 - 23
Ferdy Kubler est le plus ancien
vainqueur du Tour de France
encore vivant.
mercredi 9 juillet
21.45
La vie secrète
de Giuseppe Verdi
Fin mélange d’images d’aujourd’hui et de souvenirs, de séquences mises en scène
et d’éléments documentaires, de scènes d’opéra et de scènes de rue,
ce portrait retrace l’histoire de Verdi, de sa musique et des femmes qu’il a aimées.
Au zénith
Jolanta Stanelyte
et Natalia Ushakova.
Un des événements
de l’été sur ARTE :
> la Traviata de Verdi
retransmise en direct
du Festival
d’Aix-en-Provence,
le samedi 12 juillet
à partir de 21.40.
Documentaire de Kriss Russman
(Royaume-Uni/Italie, 2000-1h10mn)
Réalisation : Kriss Russman
Avec : Natalia Ushakova
(Giuseppina Strepponi/Violetta),
Jolanta Stanelyte (Teresa Stolz),
Riccardo Chailly, les habitants de Busseto
Coproduction : MBC, ZDF/ARTE,
BBC Knowledge
ZDF
(Rediffusion du 31 janvier 2001)
Film mi-musical, mi-documentaire, ce portrait de Verdi retourne sur les pas du compositeur, dans sa ville natale de Busseto.
Dans cette bourgade, avec ses Vespa
pétaradantes, ses odeurs de “latte macchiato” et sa piazza Verdi, le compositeur
est aussi présent qu’il y a une centaine
d’années. Ici, tout le monde est spécialiste
de Verdi, du vendeur de bibelots au barbier
du coin. Sa musique est omniprésente et
elle en dit long sur lui – sans doute davantage que ce qu’il avait imaginé…
Le fils d’un modeste aubergiste qui devient l’une des
plus grosses fortunes d’Italie,
un paisible provincial qui
accède à une renommée
mondiale… la brillante carrière de Giuseppe Verdi, sans
doute le plus célèbre compositeur d’opéras au monde,
débute au pays du bel canto,
en Italie. Une trajectoire dont
les revers sont souvent
occultés. La vie parfois
instable que mène Verdi ne
lui convient guère. L’homme
est un patriote fervent, attaché à ses racines et profondément sédentaire. Et la
peine que lui cause la réprobation qu’on lui fait longtemps sentir dans
sa ville natale de Busseto n’en est que plus
grande. Sa liaison avec la célèbre cantatrice Giuseppina Strepponi achève de le
mettre au ban de la société. Mais elle lui
inspire l’un de ses plus grands opéras, la
Traviata, dont Giuseppina chante le principal rôle féminin, celui de Violetta. Des
années plus tard, longtemps après s’être
réconcilié avec les habitants de Busseto,
Verdi se lie avec Teresa Stolz. Lors de la
première d’Aïda, donnée à la Scala de
Milan, c’est elle qui interprète le rôle titre.
Ainsi commence un ménage à trois qui sera
le calvaire de Giuseppina. Quelque temps
avant sa mort, qui survint en janvier 1901,
Verdi brûle presque tous ses papiers personnels. Une partie de son histoire est ici
reconstituée à partir des témoignages de
Giuseppina Strepponi, incarnée par Natalia
Ushakova, jeune cantatrice russe qui a
chanté la partition de Violetta au Festival
Verdi de Busseto.
Rediffusion le 15 juillet à 14.30
24 - A RTE MAGAZINE n° 28 - 5 juillet > 11 juillet 2003
22.50 Ciné-découverte
Unloved
Film de Kunitoshi Manda
(Japon, 2001-1h53mn) - VOSTF
Scénario : Kunitoshi et Manda Tamami
Avec : Yoko Moriguchi (Mitsuko), Toru
Nakamura (Eiji), Shunsuke Matusoka (Hiroshi)
Image : Akiko Ashizawa
Montage : Syuichi Kakesku
Musique : Kenji Kawai
Production : Takenori Sento,
Suncent Cinema Works
ZDF
Prix futur talent, Semaine de la critique,
Cannes 2001
Une jeune femme doit choisir entre un
homme d’affaires qui pourrait lui assurer un
meilleur train de vie et un jeune voisin peu
ambitieux. Un beau film qui dénonce une
société japonaise orientée vers la compétition et la réussite à tout prix.
Mitsuko est secrétaire de mairie. Satisfaite
de sa vie, elle n’aspire pas à faire carrière,
quitte à laisser passer devant elle ses collègues plus jeunes. À l’occasion d’un rendez-vous à la mairie, Eiji, un jeune homme
d’affaires, est frappé par sa simplicité et sa
modestie. Il lui propose un emploi dans son
entreprise en pleine expansion. Mitsuko
refuse l’offre, mais accepte un dîner en têteà-tête. Dès lors, Eiji ne cesse de vouloir
séduire la jeune femme avec des cadeaux
luxueux, des sorties branchées… Mais
Mitsuko, qui se sent étouffer dans un milieu
qui n’est pas le sien, met fin à leur relation.
C’est alors qu’elle rencontre Hiroshi, son
nouveau voisin, qui travaille comme manutentionnaire…
Hiroshi (Shunsuke Matusoka) et Mitsuko.
Mitsuko (Yoko Miroguchi)
est mal à l’aise dans les robes
du soir que lui offre Eiji.
Une authentique révoltée
P remier film de Kunitoshi Manda (qui fut
l’assistant de Kiyoshi Kurosawa), Unloved
est une déclaration de guerre silencieuse
à la société japonaise et à ses valeurs fondamentales. Mitsuko, dans son refus obstiné de la vie de famille comme du culte
du travail acharné et de l’ambition, est une
authentique révoltée. Elle n’a aucun désir
d’améliorer sa situation, pourtant modeste. Elle re n c o n t re tour à tour Eiji, cadre
supérieur divorcé, et Hiroshi, prolo baba
incapable d’assumer sa condition sociale. Aucune de ces deux liaisons ne lui
convient : elle se sent mal à l’aise dans les
restaurants chic et les robes du soir avec
Eiji, mais est tout aussi
incommodée
par
H i roshi et son désir
d’une vie meilleure .
Alors Mitsuko, inoxydable, s’arme d’inertie. À contre - c o u r a n t
de son époque, la
jeune femme fait ses
choix en toute liberté.
Et Kunitoshi Manda a
l’habileté de ne pas
c h e rcher à décort iquer les raisons de
cette lutte passive,
d’en préserver le myst è re. Un très joli film.
Rediffusion
le 15 juillet à 00.25
A RTE MAGAZINE n° 28 - 5 juillet > 11 juillet 2003 - 25
jeudi 10 juillet
14.00
Hippocrate
(Rediffusion du 19 juin)
14.30
Le forum des Européens
(Rediffusion du 5 juillet)
15.10
19.00 Voyages, voyages
La Romagne
20.15 ARTE Reportage
Attention requins…
Documentaire de Christina Merziger
(Allemagne, 2003-41mn)
SR
Réalisation : Caroline Dumay et Ludovic Fossard
(France, 2003-26mn)
Coproduction : ARTE, ACD
ARTE G.E.I.E.
La caravane du Tour
(Rediffusion du 4 juillet)
16.10
Addis Abeba,
le marché de la beauté
(Rediffusion du 6 août 2000)
16.40
Création(s)
(Rediffusion du 6 juillet)
17.05
Mogambo
(Rediffusion du 29 juin)
19.00
Flash Info
19.00
Voyages, voyages
La Romagne
19.45
ARTE Info / Météo
20.15
ARTE Reportage
Attention requins...
20.45
Ciné-jeudi
La Romagne est située sur la côte nordouest de l’Italie. L’accueil chaleureux de ses
habitants, la diversité de ses paysages et
son artisanat lui donnent un attrait particulier.
En dehors des plages de Rimini, la
Romagne, qui longe le littoral de la mer
Adriatique, est encore épargnée par le tourisme de masse. Au programme de la visite : les lagunes poissonneuses du delta du
Pô, les ravissantes collines situées au pied
de la chaîne montagneuse de l’Apennin
toscan, les céramiques de Faenza, les
mosaïques byzantines qui décorent les
villes romagnoles et témoignent du passé
de la région lorsque celle-ci, à la fin de
l’Antiquité, appartenait à l’Empire romain
d’Orient. Quant aux habitants, ils sont
considérés comme les plus accueillants de
toute l’Italie.
Rediffusion le 13 juillet
et le 16 juillet à 14.30
Sur les plages d’Afrique du Sud, les grands
requins blancs font chaque année plusieurs
victimes… mais attirent aussi les amateurs
de sensations fortes.
Sur les plages du Cap, en Afrique du Sud,
on dénombre chaque année, en dépit de
l’étroite surveillance des gardes-côtes, plusieurs victimes des grands requins blancs.
Ces bêtes peuvent dépasser sept mètres
de long et adorent croquer des surfeurs,
qu’ils confondent souvent avec un de leurs
mets préférés, les tortues géantes. Malgré
le danger, la présence de ces grands
squales a donné naissance à une nouvelle
sorte de tourisme : excursions de “requinssauteurs”, séances de plongée… tous les
numéros de requins sont bons pour faire
monter l’adrénaline. Les “S.A-Life Savers”,
sauveteurs spécialisés dans la prévention
et le secours aux victimes des requins, ne
risquent pas de chômer…
Chorus line
Film de Richard Attenborough
22.40-01.15
Thema
Et la femme créa le sexe
22.40
Désirs au féminin
Documentaire de Sylvia Nagel
23.45
Film
La Romagne a longtemps
subi l’influence byzantine.
Une vraie jeune fille
Film de Catherine Breillat
01.15
Après la pluie
(Rediffusion du 2 juillet)
02.45
David et Goliath
(Rediffusion du 16 juin)
Les horaires correspondent
aux codes PDC,
sauf indication contraire.
26 - A RTE MAGAZINE n° 28 - 5 juillet > 11 juillet 2003
20.45 Chorus line
À New York, de
jeunes danseurs
passent une
audition pour un
nouveau spectacle.
Adaptée d’un
succès phénoménal
à Broadway, une
brillante comédie
musicale mise en
scène par Richard
Attenborough
(Gandhi), avec
Michael Douglas.
(A Chorus Line)
Film de Richard Attenborough
(Etats-Unis, 1984-1h55mn) - VOSTF
Scénario : Arnold Schulman,
d’après J. Kirkwood et M. Dante
Avec : Michael Douglas (Zach),
Terence Mann (Larry), Alyson Reed (Cassie),
Michael Blevins (Mark), Nicole Fosse (Kristine),
Yamil Borges (Diana), Cameron English (Paul)
Image : Ronnie Taylor
Chorégraphie : Jeffrey Hornaday
Arrangements musicaux et direction : Ralph Burns
Musique : Marvin Hamlisch
Production : Cy Feuer, Ernest H. Martin,
Embassy Films Associates, Polygram Pictures
ARTE FRANCE
Dans un théâtre de Broadway, une centaine de danseurs passent une audition dans
l’espoir de décrocher un engagement.
Seuls huit d’entre eux seront choisis pour
former le corps de ballet (le chorus line) du
prochain spectacle. Dans l’ombre de la
salle, le metteur en scène Zach est chargé
de l’impitoyable sélection…
Les feux de la rampe
“Meilleure comédie musicale des années
80, Chorus Line a été réalisé par un homme,
Richard Attenborough, que rien ne prédisposait au cinéma chanté et dansé. Il n’empêche que son coup d’essai est aussi un
coup de maître. Tirant un parti maximum
d’un décor unique (le théâtre) et d’une
action sans intrigue (la sélection de figurants), il tire des prodiges de souplesse de
sa caméra, réussit de brillants raccords,
intègre parfaitement les numéros musicaux
à l’action. Sa mise en scène inventive est
l’antidote parfait à l’ennui qui pourrait
sourdre d’un sujet aussi austère. Des numéros qui ponctuent le film se détachent “At the
Ballet”, tribut à la danse classique chanté
par un vibrant trio féminin, “Nothing”, une
amusante satire des méthodes de l’Actor’s
Studio, et “Surprise”, superbe évocation de
l’amour physique. Malgré tout, c’est le finale
qui reste en mémoire. Sur l’air entraînant de
“Every Step She Takes”, ironique panégyrique d’une star qu’on ne verra jamais, sont
réunis tous les danseurs, y compris ceux
rejetés par le metteur en scène (Michael
Douglas). Bel hommage aux sans-grade de
la comédie musicale, genre exigeant, voire
cruel pour ceux qui se lancent dans l’aventure, Chorus Line se clôt en beauté, dans
l’enthousiasme et l’émotion.” (Dictionnaire
des films, Robert Laffont)
A RTE MAGAZINE n° 28 - 5 juillet > 11 juillet 2003 - 27
Des chorégraphies époustouflantes
servies par une mise en scène
tonique et inventive.
jeudi 10 juillet
22.40-01.15
Et la femme créa le sexe
À l’écrit comme à l’image, tous les aveux et tous les fantasmes semblent désormais
permis… du moins tant qu’ils se conforment à la vision masculine.
Car lorsque des réalisatrices ou des écrivaines mettent en scène le désir féminin,
le scandale est encore souvent au rendez-vous… ARTE donne la parole à ces femmes
et diffuse le premier film de Catherine Breillat, Une vraie jeune fille, inédit à la télévision.
La Pianiste de Michael
Haneke (en haut à
gauche), d’après le roman
d’Elfriede Jelinek,
et Romance
de Catherine Breillat.
NDR
22.40
Désirs au féminin
Documentaire de Sylvia Nagel
(Allemagne, 2003-1h)
➤ www.arte-tv.com
Quel regard les créatrices portent-elles sur
le désir et le plaisir féminins, notamment en
littérature et dans le cinéma ? En quoi diffère-t-il de celui des hommes ? Pourquoi faitil encore scandale ? La parole est donnée
aux intéressées.
Un quart de siècle après Une vraie jeune
fille (diffusé pour la première fois à la télévision après ce documentaire), le film
Romance de Catherine Breillat a encore
déclenché polémiques et contestations.
Pourtant, nombre de femmes lui ont appor-
té leur soutien, explique-t-elle, parce
qu’elles se voyaient enfin confortées dans
leurs sentiments les plus intimes. Le film de
Virginie Despentes Baise-moi, en revanche,
a été disqualifié d’emblée par son classement comme film X, sans que le débat sur
le fond ait pu véritablement être mené. Dans
le tapage déclenché par la publication de
la Vie sexuelle de Catherine M., de
Catherine Millet, les réactions se partagent
là aussi, selon l’auteure, entre insultes et
remerciements – ces derniers surtout de la
part de lectrices se sentant enfin comprises.
Dans les pays germanophones, les nouveaux modes d’expression du désir féminin
font également l’objet d’un débat. Le public
français connaît, par l’intermédiaire du film
de Michael Haneke, le roman la Pianiste de
l’Autrichienne Elfriede Jelinek qui, en 1983
déjà, dénonçait le destin de femmes réduites
à de simples objets de désir. D’autres intervenantes – la romancière et journaliste
Sybille Berg, la productrice de films Regina
Ziegler, l’universitaire Corinna Rückert, l’écrivaine israélienne Zeruya Shalev – revendiquent elles aussi, par leurs déclarations mais
surtout par leurs œuvres, un nouveau regard
sur la distribution des rôles sexuels. Pour
elles, la femme ne doit plus uniquement être
montrée comme objet du désir masculin
mais comme un individu à part entière, à la
recherche de son propre désir et de l’accomplissement de son propre plaisir.
28 - A RTE MAGAZINE n° 28 - 5 juillet > 11 juillet 2003
23.45 Film
Une vraie
jeune fille
Film de Catherine Breillat
(France, 1975-1h33mn)
Scénario : Catherine Breillat,
d’après son roman le Soupirail
Avec : Charlotte Alexandra (Alice),
Hiram Keller (Jim),
Rita Meiden (la mère),
Bruno Balp (le père),
Georges Gueret (Martial),
Shirley Stoler (l’épicière)
Image : Pierre Fattori
Son : Bernard Mangière
Production : C. B. Films, Artedis
Pour tromper l’ennui des
vacances d’été, Alice s’invente
des jeux érotiques… Catherine
Breillat dévoile avec justesse
les interrogations d’une “vraie
jeune fille” dans un premier film
qui contient en germe tous les thèmes de ses
œuvres à venir (Romance, À ma sœur !…)
Alice passe la majeure partie de l’année
dans un internat. Arrivent les vacances d’été
et l’adolescente doit rentrer chez ses
parents, à la campagne. Rien ne l’ennuie
plus que d’aller vivre deux mois dans cette
ferme où il ne se passe rien et où les alentours sont déserts. Pour tromper son ennui,
Alice invente des jeux érotiques : marcher
avec la culotte sur les chevilles, uriner devant
la porte de la maison, se masturber sur la
voie de chemin de fer ou “s’enculer avec une
bouteille”, comme elle le dit elle-même…
Alice au pays des fantasmes
Dans ce premier film réalisé en 1975,
Catherine Breillat traite un sujet et un seul :
la sexualité d’une adolescente. Quels
moyens se donne-t-elle pour le faire ? Le
journal intime, la voix off, le mélange des
genres (rêves et réalité finissent par se chevaucher), la relégation à l’arrière-plan de
tout ce qui n’est pas vécu et perçu par son
personnage (les adultes ne sont que des
caricatures) lui permettent d’être au plus
près de ce qui se passe dans la tête et le
corps de la jeune Alice. Selon toute apparence, celle-ci est conforme aux représentations de son âge : insolente, boudeuse,
mutique, rêveuse, inhibée, bourrée de
complexes et de contradictions (“Jamais je
ne me donnerai à un homme”, déclare-telle entre deux séances de masturbation),
la jeune fille expérimente et fuit l’expérience dans le même mouvement. Pour éprouver son corps, pour donner consistance à
ses désirs, elle s’essaye dans toutes les
postures, prend ce qu’elle a sous la main
(ou dans un coin de sa tête) pour se satisfaire, que ce soit un ver de terre glissé sur
son sexe ou une bouteille enfoncée dans
l’anus. Catherine Breillat suggère que le
sexe, dans sa dimension auto-érotique, est
une affaire d’images et de montages avant
d’être une histoire de sentiments, et que la
pisse, le vomi, la résine ou la paraffine sont
aussi significatifs que les élans du cœur.
L’adolescence étant un effort sérieux de
mise en scène de soi-même, elle montre
simplement ce qui peut se montrer, en
sachant que le mystère (du sexe, de la vie,
de la mort) reste entier et que le narcissisme est là pour le préserver – les longues
stations devant le miroir constituent un dispositif central du film. Dans cette situation
subjective, il est logique que les tentatives
de son héroïne adoptent la forme enfantine
du jeu du chat et de la souris (voir et être
vue, jouir et souffrir). Entre alliances contre
nature et revendication finale de la pilule (le
récit se situe à l’époque du gaullisme, du
yéyé et des premiers symptômes de “la
peur des jeunes”), la question du plaisir se
veut catégoriquement indépendante de
celle de la reproduction. On est ici au cœur
du plus impur, c’est-à-dire du plus vrai.
Rediffusion le 14 juillet à 00.35
A RTE MAGAZINE n° 28 - 5 juillet > 11 juillet 2003 - 29
“Comment je serais si j’étais
une vraie putain ?” (Alice)
Réalisé en 1975,
Une vraie jeune fille
a été frappé à sa sortie
par la loi sur
la pornographie.
Il est finalement sorti
en 2000, un quar t
de siècle plus tard…
vendredi 11 juillet
14.00
19.00
Tracks
Capté !
(Rediffusion du 9 juillet)
14.30
La force de l’eau
(2)
(Rediffusion du 2 juillet)
15.15
Il était une fois
la Mésopotamie
(Rediffusion du 5 juillet)
16.10
Faut-il souffrir
pour être beau ?
Magazine musical
Rédacteurs en chef : Jean-Marc Barbieux
et David Combe
(France, 2003-41mn)
Coproduction : ARTE France, Program 33
ARTE FRANCE
En partenariat avec
(Rediffusion du 6 mai 1999)
New Street Dance
Avec Benji qui tient le haut de l’affiche dans
le Défi réalisé par Blanca Li, Babyson &
Dedson, une nouvelle vague de têtes brûlées repousse les limites du breakdance.
I.C.E. culture
Les accros de la “ICE culture” transforment
leurs voitures en sound systems mobiles et
toujours plus performants. Ce qui permet
aux amateurs de free parties d’organiser
des raves en contournant la loi.
The Furries
16.35
Album de famille
(Rediffusion du 9 juillet)
20.15 ARTE Reportage
Je vous écris
de Lituanie
17.05
Sansa
(Rediffusion du 1er juillet)
19.00
Flash Info
Reportage de Laurent Cibien, Pascal
Carcanade et Arnaud Devillers
(France, 2003-26mn)
ARTE G.E.I.E.
19.00
Tracks
19.45
ARTE Info / Météo
20.15
ARTE Reportage
Je vous écris
de Lituanie
20.45
Fiction
Amour aveugle
Téléfilm de Christian Görlitz
22.10
La vie en face
Le pont des rencontres
Görlitz, entre Allemagne
et Pologne
Documentaire de Wolfgang Scholz
23.05
(PDC : 23.00)
Profils
Les Verhoeven
Cinéastes et metteurs
en scène
Documentaire de Felix Moeller
00.05
(PDC : 00.00)
Sémiramis,
esclave et reine
(Rediffusion du 6 juillet)
01.50
(PDC : 01.45)
Le véritable
Indiana Jones
(Rediffusion du 28 juin)
Ils sont avocats, architectes ou commerciaux, mais adorent se déguiser en
peluches… Ce sont les furries. Il y a
quelques mois s’est tenue à Tacoma la cinquième édition de Conifur, la conférence
qui réunit tous les furries du nord-ouest des
États-Unis.
Paranoïa
“Big Brother is back !”, titrait récemment
un hebdomadaire américain à propos de
l’activation par le Pentagone du pro j e t
“Total Information Awareness”. En Europe,
le DJ Anticrassy et Vox Libris, de la scène
électro italienne, sensibilisent aux dangers
de la surveillance. Entre espionnage et
paranoïa, Tracks s’intéresse aux ennemis
d’État…
À la découverte de la Lituanie, l’un des dix
pays qui s’apprêtent à entrer dans l’Union
européenne.
Lina Mazuraité, diplômée du Collège européen de Bruxelles (l’ENA de l’Europe), nous
guide dans son pays natal. La Lituanie a
massivement opté pour l’entrée dans
l’Union européenne (92 % de oui au référendum du mois de mai) mais reste, treize
ans après son indépendance, profondément marquée par les cinquante années
d’occupation soviétique. Un pays pris en
tenailles entre une puissante tradition
catholique et une envie débridée de
modernité, une véritable fuite des cerveaux
(des centaines de jeunes diplômés le quittent chaque année). Un pays écartelé entre
envie d’indépendance, attachement aux
États-Unis, voix de la raison qui conseille le
rapprochement avec l’Europe et méfiance
toujours vive envers le puissant voisin
russe.
E.S.G.
Depuis plus de vingt ans, les compositions
de ce groupe de filles made in New York
sont reprises par les plus grands groupes
de hip-hop (Grand Master Flash, Public
Enemy…). Tracks a suivi les sœurs
Scroogins lors de leur concert au ICA à
Londres.
Les horaires correspondent
aux codes PDC,
sauf indication contraire.
30 - A RTE MAGAZINE n° 28 - 5 juillet > 11 juillet 2003
20.45 Amour aveugle
Condamnée pour meurtre, Johanna s’évade de prison
et se rend chez Friedrich Thomasius, le juge aveugle
qui l’a condamnée… Un polar bien noir.
(Nachts, wenn der Tag beginnt)
Téléfilm de Christian Görlitz
(Allemagne, 2002-1h28mn) - VF
Scénario : Fred Breinersdorfer
Avec : Nina Petri (Johanna Schneider),
Christian Redl (Friedrich Thomasius),
Chiara Schoras (Corinna, la policière),
Ingo Neujoks (Rüssmann, le policier),
Heidemarie Rohweder (Mme Reichert)
Image : Hans Grimmelmann
Montage : Katharina Kulinsky
Son : Wolfgang Wirtz
Décors : Bernd Gaebler
Coproduction : Maran-Film GmbH, SWR, ARTE
SWR
Le juge Friedrich Thomasius est non-voyant.
Aveugle et raide comme la justice, pense
Johanna, pour qui le verdict rendu par cet
homme de loi est loin d’être équitable.
Condamnée pour meurtre, la jeune femme
parvient à s’évader de prison. Elle pénètre
dans l’appartement du juge, bien décidée à
obtenir son acquittement, si besoin par la
force. Thomasius se défend. Et réussit à
faire basculer la situation en détruisant le
système électrique. Plongés dans l’obscurité, les deux protagonistes s’emploient à lutter au nom de la vérité, mais surtout pour
sauver leur peau…
L’équipe
Christian Görlitz est un spécialiste des thrillers psychologiques. On lui doit notamment
Qui a tué la femme du pasteur ? (diffusé sur
ARTE le 15 octobre 2002), le Cœur de l’assassin (diffusé le 27 septembre 2002),
Meurtres en sourdine (diffusé le 1er février) et
Chute libre (Prix Adolf-Grimme, diffusé le 25
juin dernier). Nina Petri est née à Hambourg
en 1963 et a entamé une carrière de comédienne en 1988. Elle a été récompensée en
1994 par le Prix bavarois du cinéma pour son
rôle dans Maria la maléfique de Tom Tykwer
(diffusé sur ARTE le 6 avril 2001). Sa prestation dans Cours, Lola, cours ! du même
Tykwer (diffusé le 11 octobre 2001) lui a valu
le Prix du cinéma allemand du
meilleur second rôle féminin. Elle a
joué récemment dans le Concours
des meilleurs horaires (diffusé le
28 juin dernier) et on pourra la voir
dans Retour à la case départ le 12
septembre prochain. Christian
Redl a pour sa part commencé sa
carrière de comédien au théâtre. Il
a obtenu un Prix Adolf-Grimme
pour son rôle dans le Marteau (diffusé le 17 juin 1994). On a pu le
voir dans le 23 mai dernier dans
J’ai peur.
Rediffusion le 18 juillet à 17.30
A RTE MAGAZINE n° 28 - 5 juillet > 11 juillet 2003 - 31
Johanna (Nina Petri) et le juge
Thomasius (Christian Redl)
sont à couteaux tirés.
vendredi 11 juillet
22.10 Le pont des rencontres
Görlitz, entre Allemagne et Pologne
À Görlitz/Zgorzelec, la Seconde Guerre mondiale a divisé durablement les hommes.
Depuis que la frontière germano-polonaise passe au milieu de cette cité historique,
les Allemands de Görlitz n’ont que peu de contacts avec les Polonais de Zgorzelec.
Mais les deux rives de la Neisse pourraient bientôt être reliées par un pont de bois…
Documentaire de Wolfgang Scholz
(Allemagne, 2003-51mn)
MDR
Tableaux d’une ville divisée.
Avant 1945, Görlitz, à l’est de Dresde,
s’étendait de part et d’autre de la Neisse.
Un pont ancien reliait les quartiers historiques de la vieille ville, à l’ouest, à ceux de
l’est, plus aérés et plus verts. Depuis 1945
et la redéfinition des limites de la nation allemande, la Neisse est
devenue rivière frontière
entre l’Allemagne et la
Pologne. Le dynamitage
du pont, peu après la fin
de la guerre, n’a pas
facilité le rapprochement des habitants de
Görlitz et de Zgorzelec,
la nouvelle commune
créée sur la rive polonaise. Bien des préjugés et
des peurs demeurent
entre ces voisins si proches. L’entrée de la
Pologne dans l’Union européenne annonce
pourtant un rapprochement, à la fois souhaité et redouté. D’un côté comme de
l’autre, certains cherchent à renouer des
liens, à surmonter les barrières administratives et les différences de modes de vie.
Entre les mariages mixtes et les efforts de
quelques artisans et commerçants pour travailler avec “l’autre côté”, les choses progressent peu à peu. Les autorités font la
sourde oreille depuis des années pour
reconstruire le pont ? Qu’à cela ne tienne :
Dietmar Dörfer, qui a ouvert un restaurant
dans un ancien moulin sur la rive allemande, et Ella, restauratrice dans le moulin
jumeau sur la rive polonaise, ont décidé de
relier leurs établissements par un pont de
bois. Une fois les travaux achevés, ils prévoient d’organiser une grande fête pour
réunir tous ceux qui pensent que l’avenir de
Görlitz/Zgorzelec doit se jouer en commun.
Rediffusion le 17 juillet à 15.15
32 - A RTE MAGAZINE n° 28 - 5 juillet > 11 juillet 2003
Fax
ARTE partenaire
de Paris Cinéma
(2-15 juillet 2003)
Une grande famille du cinéma.
23.05 Profils
Les Verhoeven
Cinéastes et metteurs
en scène
Documentaire de Felix Moeller
(Allemagne, 2003-1h01mn)
BR
De Berlin à Munich en passant par New York
et Hollywood, l’histoire des Verhoeven se
déroule sur scène, devant et derrière la
caméra… Portrait de famille à l’occasion des
65 ans de Michael Verhoeven, le 13 juillet.
Elle illustre à elle seule soixante-dix ans de
théâtre et de cinéma en Allemagne : depuis
trois générations, la famille Verhoeven a
une prédilection pour la scène et la caméra. “L’ancêtre”, Paul Verhoeven, acteur,
metteur en scène et réalisateur, est né en
1901. Il fait ses preuves au théâtre puis se
lance dans la réalisation à partir du milieu
des années 30. Un travail qu’il poursuit
sous le Troisième Reich, puis dans
l’Allemagne du miracle économique, surtout avec des films destinés à divertir le
grand public. Il dirige ensuite des années
durant le très prestigieux théâtre des
Münchner Kammerspiele.
Son fils Michael Verhoeven est né en 1938.
Enfant et adolescent, il joue aux côtés de
son père et d’autres acteurs célèbres outreRhin. En 1954, il tourne avec Julien Duvivier
Marianne de ma jeunesse. Michael laisse
ensuite de côté sa carrière d’acteur pour
devenir médecin, au grand dam de son
père. Mais il revient au cinéma en 1967 en
réalisant un premier film, Paarungen, où il
réserve le premier rôle à Paul. Au Festival
de Berlin de 1970, Michael provoque un
beau scandale avec O.K., qui dénonce l’intervention américaine au Viêt-nam. Il interroge à plusieurs reprises le passé nazi de
l’Allemagne, notamment dans la Rose
blanche (1982), Das Schreckliche Mädchen
(1989) et Mutters Courage (Ma mère
Courage), hommage à sa propre mère.
L’épouse de Michael Verhoeven est la star
allemande du cinéma et de la télévision
Senta Berger, qui a également fait carrière
à Hollywood. Leurs fils Simon et Luca sont
acteurs… mais ont parfois du mal à percer
à l’ombre de parents aussi célèbres. Lis
Verhoeven, la sœur de Michael, est comédienne et metteure en scène de théâtre.
Elle a épousé l’acteur Mario Adorf, et leur
fille Stella est… actrice.
Interviews, extraits de films de différentes
époques et archives familiales inédites forment la trame de ce documentaire qui fait
le portait d’une famille de la balle et parcourt soixante-dix ans d’histoire allemande.
> Le BuSsonier
La chaîne européenne s’associe
au premier Festival Paris Cinéma.
Du 4 au 6 juillet, le bus ARTE,
Le BuSsonnier, fera plusieurs
escales dans la capitale.
Il sera un lieu privilégié
de rencontres et d’échanges.
Le public pourra y découvrir
des courts métrages de la chaîne
et gagner des places de cinéma
pour le festival.
> Le prix ARTE
à Paris Cinéma
La chaîne remettra le Prix ARTE
à l’un des films de la sélection
officielle. Ce prix consiste
en une promesse d’achat
qui permettra au distributeur
français d’investir dans
la campagne de promotion du film.
Cette opération est proposée par
la délégation au développement
culturel d’ARTE. Tout au long
de l’année, celle-ci initie et
accompagne des centaines
de manifestations et d’événements
dans toute la France dans le but
de provoquer des rencontres,
de découvrir des créateurs
et des artistes, de soutenir
les nouvelles tendances,
d’accompagner la diversité
des expressions et de rendre
la culture accessible
à tous les publics.
Contact presse :
Martina Bangert - 01 55 00 72 90
[email protected]
Michael Verhoeven en tournage.
A RTE MAGAZINE n° 28 - 5 juillet > 11 juillet 2003 - 33
ARTE FRANCE
Communication
Téléphone 01 55 00 77 77
Fax 01 55 00 77 00
Service de presse
Fax 01 55 00 73 52
ARTE Éditions, ARTE Vidéo
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01 55 00 70 83
[email protected]
ARTE G.E.I.E.
Directrice de la communication
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01 55 00 70 35
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01 55 00 70 63
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Françoise Lecarpentier (partenariats) 01 55 00 71 28
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01 55 00 73 10
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Nadia Refsi
Rima Matta (assistante)
Spectacles/Metropolis
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Cécile Braun (assistante)
01 55 00 70 41
[email protected]
01 55 00 70 23
[email protected]
01 55 00 70 40
[email protected]
01 55 00 70 45
[email protected]
01 55 00 70 44
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Cinéma/ARTE France Cinéma
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Soirées thématiques
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03 88 14 22 55
Minitel
3615 ARTE
(1,29 F/mn)
Internet
www.arte-tv.com
www.artepro.com
www.arteradio.com
> ARTE Magazine
et les dossiers de presse
des programmes
sont téléchargeables
sur www.artepro.com
Presse et relations publiques
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03 88 14 21 45
Responsable marketing et sponsoring
Paulus G. Wunsch
03 88 14 21 43
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03 88 14 22 45
03 88 14 21 61
ARTE DEUTSCHLAND TV
Téléphone (49) 7221/93690
Communication et marketing
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RTBF
Téléphone (32) 2 737 25 57
Communication
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ARTE MAGAZINE
Publication d’ARTE France
ISSN 1168-6707
01 55 00 70 42
[email protected]
Myriam Harleaux (assistante)
01 55 00 70 43
[email protected]
Dorothée van Beusekom (assistante)
01 55 00 73 25
[email protected]
Rédacteur en chef
Olivier Apprill et/ou Nicolas Bertrand
01 55 00 70 58
[email protected]
01 55 00 70 56
[email protected]
Fiction
Virginie Doré
Secrétaire de rédaction
Anne-Claire Bouzanne
01 55 00 73 83
[email protected]
Florence Bouché (assistante)
Service téléspectateurs
Directeur du développement
et de la coordination
Hans-Walter Schlie
03 88 14 20 02
Multimédia
Albrecht Frenzel
Service de presse
Documentaires
Céline Chevalier
Téléphone 03 88 14 22 22
01 55 00 70 46
[email protected]
01 55 00 70 48
[email protected]
Forum, Le dessous des cartes, Archimède,
câble et satellite
Martina Bangert
01 55 00 72 90
[email protected]
ARTE Info, Reportage, Reportage GEO
Nadia Refsi
01 55 00 70 23
[email protected]
Fichier presse
Myriam Harleaux
01 55 00 70 37
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Service photo
Elisabetta Zampa
01 55 00 70 50
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Olivier de Clarembaut (assistant)
01 55 00 70 49
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Geneviève Duigou (assistante)
01 55 00 70 53
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Maquettiste
Hélène Villebasse
01 55 00 70 55
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Scanneriste
Armelle Ritter
01 55 00 70 57
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Collaboration Jacqueline Letteron,
Catherine Weinzorn, Josie Mély,
Esther Lehoczky, Camille Melin,
Mary-Fleur Tordjmann
Crédits photos : Photo : X-DR. Toute reproduction
des photos sans autorisation est interdite.
© Couverture : Jens Ziehe/Jüdisches Museum Berlin
Directeur de la publication : Jérôme Clément
Exemplaire n° 28 jeudi 12 juin 2003
Impression STIPA, Montreuil
La semaine prochaine (29)
(Attention, ces programmes et ces horaires peuvent être soumis à des modifications)
Samedi 12 juillet
19.00 Les clés de la ville
19.45 ARTE Info
20.00 Le dessous des cartes
20.10 Météo
20.15 Architectures
20.45 L’aventure humaine :
Sur les traces de Shiva
21.40 Musica : La Traviata (1),
en direct d’Aix-en-Provence
23.20 Metropolis
23.50 Musica : La Traviata (2),
en direct d’Aix-en-Provence
00.35 La lucarne : Vagabonding images
01.20 Augustin, roi du kung-fu (r)
02.45 L’esprit du jeu (r)
Pacifique justice
Mercredi 16 juillet
19.00 Maestro
19.45 ARTE Info / Météo
20.15 Danse : City Dance (2)
20.45 Thema : La piscine, avec le film
le Maître nageur
de Jean-Louis Trintignant
00.55 Metropolis (r)
01.45 Il était une fois la Mésopotamie (r)
02.40 Mauvais rêve (r)
19.00 7 en route
19.45 ARTE Info / Météo
20.15 ARTE Reportage
20.45 Les mercredis de l’histoire :
Fausto Coppi
22.15 Musica : Triptyk, spectacle de Bartabas
23.35 Ciné-découverte : Le voyage
au Kafiristan, de Donatello Dubini
01.20 Pacifique justice (r)
02.45 Bloody Christmas (r)
02.40 Le chant des brumes (r)
Lundi 14 juillet
Jeudi 17 juillet
19.00 7 en route
19.45 ARTE Info / Météo
20.15 ARTE Reportage
20.45 Ciné-lundi : Selon Matthieu,
de Xavier Beauvois
22.25 Grand format : Pacifique justice
23.45 Court-circuit (le magazine) n° 129
00.35 Une vraie jeune fille (r)
02.05 Babylone secrète (r)
19.00 7 en route
19.45 ARTE Info / Météo
20.15 ARTE Reportage
20.45 Ciné-jeudi : Drôle d’endroit pour
une rencontre, de François Dupeyron
22.15 Thema : La recherche de l’immortalité
00.35 L’équipée belle (r)
02.20 David et Goliath (r)
02.25 La défaite du rouge-gorge (r)
Dimanche 13 juillet
Mardi 15 juillet
19.00 7 en route
19.45 ARTE Info / Météo
20.15 ARTE Reportage
20.45 Thema : Les touristes,
nouvelle cible du terrorisme ?
23.00 Fiction : La nuit du mensonge
23.50 Il était une fois la Mésopotamie (r)
00.25 Unloved (r)
02.20 Lune ascendante (r)
Vendredi 18 juillet
19.00 7 en route
19.45 ARTE Info / Météo
20.15 ARTE Reportage
20.45 Fiction : Né sous X
22.10 La vie en face : Vas-y Pfafadnam !
23.05 Profils : Giacometti, d’argile et de feu
00.15 Seule (r)
01.55 À la piscine (r)
Une fois par an,
en Polynésie,
des magistrats issus
de la métropole voyagent
d’île en île pour rendr e
la justice. Jean-Luc Leon
a filmé les séances
de ce tribunal forain.
Un documentaire tragicomique qui montre
comment se cherche
la vérité, et la par t
de malentendus
qui l’accompagne…
“Grand format”,
le lundi 14 juillet à 22.25.
28
ARTE G.E.I.E.
2a, rue de la Fonderie
67080 Strasbourg cedex
Tél. 03 88 14 22 22
ARTE France
8, rue Marceau
92785 Issy-les-Moulineaux
cedex 9
Tél. 01 55 00 77 77
ARTE Deutschland
(Allemagne)
Schützenstraße 1
76530 Baden-Baden
Tél. 00 49 7221 9369-0
RTBF (Belgique)
52, Boulevard Reyers
1044 Bruxelles
Tél. 00 32 2 737 25 57
TVE (Espagne)
Torrespaña
Alcade Sainz de Baranda, 92
28007 Madrid
Tél. 00 34 1 346 88 45
SRG SSR idée suisse
(Suisse)
Giacomettistrasse 3
case postale 26
3000 Berne
Tél. 00 41 31 350 91 11
TVP (Pologne)
17, J. P. Woronicza St
00-999 Warszawa
Tél. 00 48 22 547 85 01
ORF (Autriche)
Würzburggasse 30 A
1136 Wien
Tél. 00 43 1 87878-0
YLE (TV1) (Finlande)
Radiokatu 5, Helsinki
FIN-00024 Yleisradio
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