LE ROLE DES PHILOSOPHES ET DES MEDIAS DANS LA RENAISSANCE ET LA RELANCE DES ECONOMIES AFRICAINES Par Didier VEKA DE L’OBJET Par ce sujet, nous pensons, et projetons de, présenter, non seulement ce que devrait être l’impact ou le rôle des acteurs africains de la philosophie et des médias, devant des économies, ou mieux, d’une économie de l’Afrique, qui s’engage à, soit renaître, soit se relancer, mais aussi, présenter ce qu’a été jusque hier le rendu de ces derniers. A savoir, philosophie et médias. Mais alors, qu’entend-t-on par RELANCE DE L’ECONOMIE ? Avant de définir, à l’intention de tous, la relance de l’économie, renseignons premièrement que l’Afrique est le continent qui a le plus profité de l’augmenta�on récente de l’aide. Car, si 36% a cons�tué, en 1999, la part de l’Afrique dans l’aide mondiale, notons qu’en 2003, elle est remontée à 46 %. Aussi, l’Afrique, d’après « les Perspectives économiques africaines », est frappée de plein fouet par la crise financière internationale. Et, celle-ci a grandement affecté les économies africaines avec une croissance du PIB chutant de moi�é, soit d’un taux prévu de 5,7% à 2,8% en 2009. Enfin, la poli�que de relance ou plan de relance est un ensemble de mesures de poli�que économique, qui s’effectue par des dépenses publiques supplémentaires et de réduc�on de certains impôts, et donc dégradant le solde public, décidées par le gouvernement d’un pays ou d’une zone économique, dans le but de provoquer une « relance économique », c’est-à-dire une augmentation de l’activité économique et une réduc�on du chômage lors des périodes de faible croissance ou de récession. DE L’ANTITHESE A LA POLITIQUE DE RELANCE Les philosophes comme les professionnels des médias n’ignoreraient pas d’avouer, sur le toit, que les politiques de relance creusent également les déficits et la de�e publique. C’est à cet effet qu’une mise en œuvre des politiques de rigueur s’avère nécessaire pour ramener le déficit à des niveaux raisonnables, en vue de la diminution de l’inflation. Rappelons que de nombreux pays l’ont utilisée, afin de contrer les effets de la crise économique de 2008. Revenant droitement à notre article, CONSTATONS… Il est clairement remarqué que les philosophes africains sont d’abord moins actifs et peu connus dans la région. Par ailleurs, l’on constate que les médias africains ont juste basculé, atterri, et informé du côté de la poli�que, et de la publicité, sans oublier. Des articles, livres, émissions ne se sont presque pas évertués à aborder abondamment dans les sujets économiques, et moins, de relance, ou renaissance économique. Des points, quelques fois, soulevés sans expertise, et encore brièvement, pourtant, grands sujets d’Afrique. QUELS SONT LES DEFIS DE L’AFRIQUE ECONOMIQUE? L’économie africaine se doit de surmonter les obstacles ci après : conflits politiques, démocratie déficitaire, famines et épidémies. En d’autres termes, c’est les traits caractérisant, en résumé, l’histoire récente de l’Afrique. Néanmoins, pour la plupart des pays africains, les perspectives économiques n’ont pas été, depuis des longues années, aussi favorables. Cependant, malgré une année difficile en 2004, à savoir, la catastrophe humanitaire dans la région du Darfour au Soudan, l’effondrement économique du Zimbabwe et les conflits en Côte d’Ivoire ainsi que dans certaines par�es de la République démocratique du Congo, etc., l’activité économique en Afrique a tout de même progressé de plus de 5 %, pour atteindre son plus haut niveau depuis huit ans. LA FAIBLESSE DES PHILOSOPHES AFRICAINS Les professionnels de la philosophie se sont plus distingués dans l’enseignement de l’histoire de celle-ci, sinon, dans les cabinets politiques, sans réellement impacter sur la relance de l’économie africaine, eux qui devraient, de façon plus éclairée, donner de la ma�ère à diffusion aux professionnels de médias et autres écrivains. C’est ainsi que Henry David Thoreau, dans « Walden, ou la vie dans les bois », dira: « Il y a de nos jours des professeurs de philosophie, mais pas de philosophes ». Et, même, l’opinion internationale, par l’UNESCO, pense d’ailleurs que la souffrance devrait avoir des limites, et ne pas atteindre le niveau auquel elle se trouve de nos jours ! C’est aux philosophes d’en avertir les siens, au lieu de se cloitrer dans l’enseignement des doctrines et histoire de la philosophie et des religions. FACE A L’ELITE EUROPEENNE, que rapporte l’intellectuel africain ? L’élite européenne publie, par contre, que, de janvier à avril, l’exporta�on des États-Unis vers la Chine a augmenté de 42 %, tandis que la croissance n’a été que de 13 % dans l’autre sens. En même temps, l’exporta�on japonaise a également connu une forte croissance, en raison surtout des demandes venues de Chine. Les experts es�ment par ailleurs que les avoirs chinois constants en crédits publics de pays européens et des États-Unis cons�tuent également une grande contribution à la reprise de l’économie mondiale. Et, qu’en est-il d’actualités dans la presse économique africaine ? Et quels sont donc, nos OBJECTIFS POURSUIVIS DANS CET ARTICLE OU CONTRIBUTION ? Pourquoi voulons-nous parler du rôle des philosophes et des médias dans la renaissance et la Relance des économies africaines ? Certes, il est évident que nous souhaiterions être invité à participer aux conférences, colloques, journées, séminaires, ateliers qui touchent au développement de l’Afrique, cependant, en ce qui concerne nos objectifs,… - Quant à nous, l’objectif plus spécifique et plus concret que nous préconisons est celui de mettre en place un magazine africain de publication bilingue (français et anglais) qui traiterait des questions économiques, de manière plus technique, et experte, faisant participer tous les solides cerveaux africains, dorés d’économie et garnis de philosophie. Celui-ci, pensons-nous, devra bénéficier de l’appui des organisations, institutions scientifiques, groupes d’études, ou coopérations d’obédience africaine. LES MEDIAS Notons, cependant que, c’est depuis presque un siècle que la presse écrite, la radio, la télévision, puis aujourd’hui l’Internet, sont venus s’ajouter définitivement au rythme quotidien de l’humanité. Le grand intérêt des médias étant, alors, d’informer rapidement et largement la plupart de la population des faits «importants» et des évènements, du pays et du monde en�er, l’humanité, grâce à son poste de télé ou de radio, son ordinateur, ou encore son journal, dispose, dès lors, d’un compte-rendu des tout derniers événements qui lui permet de se tenir au courant de la situation mondiale et nationale. L’on professe également que les médias devraient nous aider à comprendre l’actualité en interprétant les faits, et même, plus complètement. En plus, les intellectuels africains devraient établir plus d’agences de presse économique que de lu�es et fanatismes politiques et de publicité d’alcool et de télécommunication. De cet ordre, nous soulignons, pour notre magazine, qu’il jouera le rôle similaire à celui de l’écrivain philosophe du social, la�n, dit Tacite, qui dans son œuvre « De Germania » chantait les exploits, la droiture ou le conformisme du mariage chez les Germains, disons, Allemands face à la méconduite, à son époque, des peuples la�ns. L’auteur exaltait les étrangers pour inciter son peuple à la bonne révolu�on. Bref, notre magazine chantera les exploits des économies fortes, réussies, pour ainsi inciter l’africain au redressement ou recadrage. Nous avons opté pour la créa�on de ce magazine, et, en français, par le fait que, jusque hier, la philosophie économique pouvait passer pour une activité intellectuelle réservée à quelques grandes figures de la science. Aujourd’hui, en revanche, le questionnement cri�que de l’économie est le fait d’un nombre sans cesse croissant d’économistes. Aussi, il s’adresse actuellement à un public de plus en plus large. Et, quant aux revues spécialisées en philosophie économique, elles sont non seulement rares mais ont en outre l’inconvénient d’être plus en langue anglaise, et, d’ignorer le vaste patrimoine philosophique francophone. MOYENS D’ETUDES Nous avons procédé, d’abord, sur Internet, par la lecture de la presse africaine d’informations générales, où une panoplie d’ou�ls de diffusion poli�que et de publicité était disponible, par rapport aux supports économiques. Ensuite, étant nous-mêmes, gestionnaire du site Internet www. bas-congo.cd dans le département de la presse et communication du cabinet du Gouverneur du Bas-Congo en République Démocratique du Congo, nous avons, facilement, accès, et ce, tous les jours, à la presse écrite, audiovisuelle et virtuelle d’Afrique et du monde, en général. De ce fait, il ressort, de notre observa�on, une pluralité « plus abondante » de supports et sujets politiques devant un taux moindre d’ou�ls et de points techniquement économiques. Toutefois, l’histoire reconnait des colloques économiques en Afrique, tels que LES ÉCONOMISTES AFRICAINS EN COLLOQUE, qui s’est tenu, en 1987, à Ouagadougou au Burkina Faso, du 21 au 25 avril, avec une contribution de CODESRIA Dakar, par Thandika Mkandawire, dans son sujet d’un riche débat « Crise, ajustement et transforma�on dans l’agriculture africaine ». Au sujet du taux moindre de la PRESSE ECONOMIQUE, Jean-Pierre Pont a écrit : « J’ai découvert l’Afrique en 1952, avec mes parents diplomates, explique le Français, fondateur du magazine « Vivre à l’Étranger », qu’il a revendu il y a quelques années. Au total, j’ai vécu dans une dizaine de pays. Du coup, je suis allé traîner en Afrique centrale et de l’ouest où j’ai découvert l’absence totale de presse économique. » Le créneau était tout trouvé ! Le projet a vu le jour ce�e année à Abidjan, où le magazine gratuit « Côte d’Ivoire Économie » est désormais distribué à 10.000 exemplaires tous les mois. Le financement est assuré par la publicité. « On fait de l’informa �on économique sectorielle, précise Jean-Pierre Pont, businessman à lune�es, le verbe haut, on parle aussi bien de téléphonie, de transports que d’éducation et d’emploi. Les annonceurs nous ont suivis. On a été à l’équilibre dès le départ. Nos colonnes sont ouvertes aussi bien aux leaders d’opinion et au monde de l’économie qu’aux jeunes étudiants. » A titre de rappel, définissons : LE PHILOSOPHE, Selon Platon, est celui qui se distingue entre tous les hommes, pour délier au plus haut point possible l’âme du commerce du corps. Aristote trouve que c’est le potentiel spéculateur sur toutes choses, lorsque Bergson dit du philosophe qu’il est celui qui crée la solution, alors nécessairement unique, du problème qu’il a posé à nouveau par cela même qu’il a fait un effort pour le résoudre, et à Édouard Le Roy de confirmer dans « La pensée intuitive, en 1929 » que le philosophe est essentiellement l’homme d’un triple effort : effort de cri�que, vers la pleine clarté de la conscience, effort de spécula�on, vers une connaissance profonde, in�me, désintéressée du réel, effort de sagesse, vers le discernement des réalités spirituelles et des valeurs idéales. Concluons en disant que d’après Paul Valéry, dans « Entretiens », est philosophe tout homme, de quelque degré de culture qu’il soit, qui essaye de temps à autre de se donner une vision d’ensemble, une vision ordonnée de tout ce qu’il sait, et surtout de ce qu’il sait par expérience directe, intérieure et extérieure. La vocation des philosophes et des médias dans une économie africaine qui renaît et se relance est aussi de VULGARISER LES NOTIONS ECONOMIQUES ci après : Comme l’informa�on ne concerne pas que l’érudit ou l’élite, les médias devraient vulgariser des notions économiques de base, à l’exemple de : indicateurs relatifs à la santé économique, Produit Intérieur Brut, Revenu national brut, consommation globale, droit des consommateurs, épargne, investissements, inflation, taux de chômage, indicateur de développement humain, seuil de pauvreté, etc. Et pourquoi ne pas éclairer l’opinion africaine sur des institutions comme : OMC, FMI, La Banque Mondiale qui, par exemple, participe souvent aux plans de sauvetage élaborés par le second pour venir en aide aux pays connaissant une crise financière temporaire, renseignant qu’elle regroupe ainsi deux en�tés, à noter la BIRD (banque internationale pour la reconstruction et le développement, chargée de fournir des financements à long terme aux Etats dans le cadre d’opéra�on de développement, puis l’AID (agence internationale de développement) dont l’activité de financement se concentre sur les pays pauvres en leur apportant des crédits sans intérêts. Pour la Contribution scientifique Didier VEKA Diplômé es Lettres&Philosophie, Université Kongo (RDC) - Ecrivain indépendant, ancien rédacteur à Echos d’Afrique (Journal en RDC), actuellement webmaster de www.bas-congo.cd, Site officiel de la province du BasCongo, en RDC au Cabinet du Gouverneur, 00243 998211357- [email protected], web designer et infographe indépendant.