DOSSIER SPECTACLES SCOLAIRES 2016-2017 Contact : Marie Cronier Théâtre Boris-Vian 1 bis rue Jean-Rostand 44220 Couëron 02 40 38 58 80 [email protected] Depuis septembre 2014, la Ville de Couëron et le théâtre Boris-Vian dédient spécifiquement la programmation spectacle vivant aux enfants, aux jeunes et à leurs familles. Cette aventure se poursuit en 2016 / 2017, douze spectacles présentés en séances scolaires rythmeront l’année, ces représentations ont pour nous une grande importance. Au cours de l’année scolaire, chaque élève a l’occasion de découvrir au moins un spectacle. Pour lui, cela signifie devenir spectateur avec ses plaisirs et ses obligations, aiguiser son esprit critique, découvrir de nouvelles disciplines. Les portes du théâtre sont également ouvertes à d’autres groupes, aux centres de loisirs, centres sociaux-culturels et structures de la petite enfance qui souhaitent enrichir leurs activités par la découverte des arts de la scène. Afin que nos jeunes découvreurs d’émotions profitent pleinement de ces instants privilégiés, il est important qu’ils y soient préparés. Explorer des textes, des images ou encore des affiches en amont de leur venue est essentiel pour que les élèves profitent pleinement du spectacle. C’est pourquoi, nous proposons à l’encadrant plusieurs pistes pédagogiques élaborées à partir des œuvres présentées, facilitant ainsi la rencontre avec le spectacle. De plus, quatre itinéraires culturels et six actions de sensibilisation sont également proposés afin d’enrichir la découverte des arts de la scène. Notre rôle commun est d’éduquer les plus jeunes au spectacle, de leur apprendre les règles particulières que l’on observe lorsque nous franchissons le seuil d’un théâtre : la nécessité d’être silencieux, le respect des artistes qui jouent devant eux, qui les entendent et sentent leur agitation ou leur attention. Nous sommes soucieux de vous accompagner dans cette démarche, c’est pourquoi vous trouverez sur le site internet de la ville de nombreux documents pédagogiques vous permettant de préparer vos élèves à leur venue au théâtre : http://www.ville-coueron.fr/theatre-boris-vian/scolaires,452.html Nous sommes également à votre disposition si vous désirez de plus amples informations sur l’un ou l’autre des spectacles proposés ou si vous avez une demande spécifique. En retour, nous serions ravis de recevoir les commentaires des élèves sur les spectacles, de connaître leurs impressions, de découvrir le fruit de leur venue dans ce lieu magique... Nous vous souhaitons à tous une très belle saison 2016-2017. L’équipe du théâtre Boris-Vian 1 Sommaire par niveau PETITE-SECTION : - L’avoir ! Ode chantée au savon, Cie ACTA Geminus, Cie UBI p.19 p.21 MOYENNE-SECTION : - Popopolska, Chapi Chapo et les petites musiques de pluie Bynocchio de Mergerac, Bouffou Théâtre Kube, Cie DK 59 Geminus, Cie UBI p.3 p.7 p.13 p.21 GRANDE-SECTION : Popopolska, Chapi Chapo et les petites musiques de pluie Bynocchio de Mergerac, Bouffou Théâtre Kube, Cie DK 59 p.3 p.7 p.13 Au pied de la lettre #2 Kube, Cie DK 59 La Petite fille aux allumettes, Pan ! La compagnie Goupil, Les compagnons de Pierre Ménard p.11 p.13 p.15 p.23 Au pied de la lettre #2 Kube, Cie DK59 La Petite fille aux allumettes, Pan ! La compagnie Goupil, Les compagnons de Pierre Ménard p.11 p.13 p.15 p.23 Le Sable dans les yeux, Niouton’ Théâtre Au pied de la lettre #2 La Petite fille aux allumettes, Pan ! La compagnie Goupil, Les compagnons de Pierre Ménard p.5 p.11 p.15 p.23 Le Sable dans les yeux, Niouton’ Théâtre Sublime, Cie Arcosm La Petite fille aux allumettes, Pan ! La compagnie Flaque, Cie Defracto Happy-Manif (les pieds parallèles), David Rolland Chorégraphie p.5 p.9 p.15 p.17 p.25 - Le Sable dans les yeux, Niouton’ Théâtre Sublime, Cie Arcosm La Petite fille aux allumettes, Pan ! La compagnie Flaque, Cie Defracto - Happy-Manif (les pieds parallèles), David Rolland Chorégraphie p.5 p.9 p.15 p.17 p.25 - CP : - CE1 : - CE2 : - CM1 : - CM2 : - 2 PoPoPolska Chapi Chapo et les petites musiques de pluie MS-GS Cinéconcert OCTOBRE 40 minutes VEN. 14 OCT. – 14h00 Théâtre Boris-Vian Après La petite fabrique de jouets, Chapi Chapo et les petites musiques de pluie imaginent PoPoPolska !, un ciné concert accessible dès 4 ans. Pour cette seconde création, les quatre musiciens adeptes de la toy-music ont de nouveau travaillé autour de quatre courts métrages d’animation polonais, pour lesquels ils ont imaginé une bande son un brin mélancolique, parfois psychédélique, et même électronique… Ces films dont les héros sont un éléphant multicolore, une jeune femme rêveuse, un petit chien qui cherche des copains ou encore le bouton outsider d’une boîte à couture, parlent notamment de différence et de tolérance. Cette forme de spectacle qui permet aux plus jeunes spectateurs une initiation au 7ème art plait également aux plus grands qui peuvent prendre la pleine mesure du talent de ces artistes atypiques et de leurs jouets musicaux. Jouets, percussions, guitare, flûte, trompette, mélodica : Pascal Moreau Jouets, flûtes : Patrice Elegoët Jouets, guitare : Bertrand Pennetier Jouets, accordéon, guitare, mélodica : Tangi Simon Son : Christophe Galès 3 Les films : Une aventure en rayures (1960 - 11’) d’Alina Maliszewska Dans ce court-métrage, un éléphant multicolore tente de s’intégrer à la horde de ses pairs, qui ne semblent pas goûter sa différence. Face à ce rejet, il se résout à l’imposture, camouflant sa robe chamarrée pour se fondre dans ce moule monochrome. Finalement découvert, et chassé du groupe, la rencontre avec une autre originalité finira par rompre son isolement. Milenka (2001 - 4’) de Joanna Jasinka La rêveuse Milenka se languit dans sa petite maison au milieu des pâturages, elle aurait bien besoin d’un compagnon… C’est en arrosant sa plante en pot qu’elle fera apparaître celui qui la prendra sous son aile et l’élèvera vers de plus beaux cieux : vue d’en haut, la terre est bien plus gaie. Rexie le polyglotte (1967 - 10’) de Lechoslaw Marszalek Ce film nous raconte l’histoire d’un sympathique petit chien qui cherche à se faire des copains : mais chez ses maîtres fermiers, personne ne parle la même langue, ce qui génère bien des incompréhensions. Devenu docteur èscaquètement, glougloutement, cacardement, grognements et autres cris de basse-cour, ce diplomate interprète résoudra bien des conflits. Boutons (1964 - 7’) de Teresa Badzian Réalisé par la créatrice de La surprise, ce film préliminaire de La petite fabrique de jouets, met également en scène des objets. Ici, boutons, fils et aiguilles sont les personnages d’une autre histoire d’exclusion : ce ballet de mercerie, où chacun se regroupe par genre et par taille et où le modèle unique ne trouve jamais sa place, nous dit combien la différence peut être sœur de solitude. Pour susciter l’intérêt des élèves : Préparer les enfants à être des spectateurs : qu’est-ce qu’un théâtre, qu’est-ce qu’un spectacle ? Jouer à trouver les bonnes et les mauvaises attitudes du spectateur. Apprendre ou rappeler les règles du spectateur. La « Toy-music » - www.cadenceinfo.com/musique-jouets.htm Histoire du cinéma et de la musique au cinéma – www.emc.fr/pdf/cinema_muet.pdf Activités autour des bruitages (pluie, chevaux, épées…) Activités autour des jouets (faire une exposition de jouets – réfléchir aux sons et à la musique que nos jouets nous permettent de créer). Réflexions autour des thématiques des films : différence, tolérance,… Dossier pédagogique disponible sur le site de la ville : http://www.ville-coueron.fr/theatre-boris-vian/scolaires,452.html 4 Le sable dans les yeux - CRÉATION Niouton’ Théâtre CE2-CM Marionnettes NOVEMBRE 50 minutes JEU. 17 et VEN. 18 NOV. 14h00 Théâtre Boris-Vian Bord de plateau proposé à l’issue de la représentation Dans la forêt, une maman louve et son petit sont à la recherche d'enfants à déguster. Tom, dont le fils a disparu, veut en interdire l'accès aux autres enfants. Il ne cesse pourtant d'y croiser Margot, 10 ans, avec sa brouette remplie de petits mouchoirs brodés.... Dans ce spectacle, fort d'un texte poignant, également plein d'amour et d'espoir, les comédiens nous donnent à voir (et à vivre) la profondeur du lien filial et de la relation à l'autre. Par le biais de trois histoires qui s’entrecroisent, ce texte de Bénédicte Couka aborde les thèmes de la relation parent/enfant, la justice dans la nature et le regard de l’autre. Texte : Bénédicte Couka Direction artistique et fabrication des marionnettes : Eline Léquyer Mise en scène : Odile Bouvais Interprétation : Rémi Lelong et Eline Léquyer Scénographie : Caroline Cordier Lumières : François Poppe Univers sonore : Carine Léquyer 5 Présentation de l’auteur : Nantaise d’adoption, Bénédicte Couka est née en 1965. Elle a suivi une formation d’institutrice et une licence en musicologie. Après avoir été professeur des écoles, elle enseigne aujourd’hui le piano. Le sable dans les yeux est son premier texte de théâtre jeune public. Il est publié aux éditions Lansman, dans la collection « Théâtre à vif ». Ce texte a reçu le prix littéraire Annick Lansman 2012, ce qui lui a permis d’être repéré dans les milieux de la littérature jeunesse. Ce prix, créé en mémoire d’Annick Lansman – cofondatrice de la maison d’édition Emile Lansman – est destiné à sélectionner un texte francophone pouvant à la fois constituer la base d’un spectacle de qualité pour des publics de moins de 13 ans et participer au développement du plaisir de lire du théâtre. Extrait : Le sable dans les yeux, Bénédicte Couka, Editions Lansman Le louveteau : Qu’est-ce que j’ai faim maman ! La louve : Je sais, je sais mon mignon. Le Petit que nous avons dévoré hier n’était pas bien grassouillet, mais il s’est assis à la table tout de suite. Le louveteau : Oh oui, tout de suite. La louve : Avec les tout petits c’est toujours plus facile. Le louveteau : Pourquoi c’est toujours plus facile Maman ? La louve : Parce qu’ils sont encore naïfs et beaucoup moins méfiants. Il suffit de préparer une belle table. Comme pour un jour de fête, avec quelques lampions qui brillent. Ça leur rappelle Noël. Quelques décorations par-ci, par-là. Et… et… Le louveteau : … et un cadeau surprise ! La louve : Exactement, le cadeau surprise, c’est ça qui les fait s’asseoir. Et tu le sais bien mon mignon, j’ai des principes. Le louveteau : Oui, ne jamais commencer le repas avant que nos convives soient assis. La louve : C’est bien, mon mignon, tu apprends vite. C’est une règle qu’il faut absolument respecter. Je m’y suis toujours tenue. Mais avec les grands… Le louveteau : Avec les grands ? Pour susciter l’intérêt des élèves : L’histoire de la marionnette au théâtre. Travail autour du texte : lire des extraits en classe, imaginer comment pourraient être les personnages, les paysages et les dessiner. Réflexions autour des thématiques du spectacle : la différence, la maladie, la relation parent/enfant, les lois de la nature… Itinéraire, actions de sensibilisation et formation en lien avec le spectacle : Itinéraire culturel n°5 : Vivre l’expérience du théâtre par l’oralisation de textes dramatiques Action de sensibilisation n°5 : Autour du spectacle Le Sable dans les yeux Action de sensibilisation n°8 : La pensée en ébullition Formation n°1 : Découverte et oralisation des textes contemporains 6 Bynocchio De Mergerac Bouffou Théâtre MS-GS Conte et marionnettes DECEMBRE 45 minutes VEN. 16 DEC. 10h00 et 14h00 Espace de la Tour à Plomb Malheur dans la famille de Mergerac, le prince est né sans nez ! Indigne de la lignée royale, l’héritier est abandonné dans les bois. Il grandit parmi les animaux, rencontre une princesse et décide, au nom de l’amour, de partir à la recherche du précieux appendice. En route, il trouve deux menuisiers doués mais un peu sots qui rêvent eux aussi d’être aimés au-delà de leurs différences. Et dans cet univers de bois tendre, l’âme de Bynocchio trotte sur des copeaux d’humour... Ecrit et mis en scène : Serge Boulier Musique et bruitages : Alain De Fillipis Interprètes, en alternance : Raoul Pourcelle et/ou Stéphane Rouxel et/ou Frédéric BARGY 7 La compagnie : BOUFFOU Théâtre est une compagnie professionnelle qui, depuis 1986, crée et présente en France et à l’étranger des spectacles de marionnettes pour enfants et adultes. Toujours dans une recherche de proximité et de partage d’émotions avec le public, Serge Boulier, directeur artistique de la compagnie, s’attache à mettre en scène jeu d’acteurs et marionnettes au service de propos qui tentent d’ouvrir de nouvelles portes vers de « possibles ailleurs ». Créer des spectacles dits « Jeune public » est en effet l’occasion pour la compagnie de rassembler enfants et parents autour d’un imaginaire, pour qu’ils partagent des émotions et, pourquoi pas, profiter de cet instant pour que les adultes s’interrogent sur leurs relations avec les enfants. « Depuis plus de vingt ans, BOUFFOU Théâtre tente de mieux comprendre et de questionner le monde contemporain à travers des propositions théâtrales liées à l’art de la marionnette. Nous ne faisons pas de création « jeune public » mais des spectacles pour enfants… visibles par les adultes ! » S. BOULIER Personnages : Martin et Mathurin – Un Roi – Une Reine – Un couple de Néanmoins – Bynocchio – Deux Bœufs à Roulettes – Un cheval à Bascule – Une Danseuse Etoile – Un Raton Laveur Moqueur – Un Loup ! Hou ! Hou – Un Nez de Clown – Un Ministre à Bonnet d’Ane – Une Baleine à Voile – Un Sphinx – Un Soupçon de Dérision – Et… L’AMOUR Pour susciter l’intérêt des élèves : Préparer les enfants à être des spectateurs : qu’est-ce qu’un théâtre, qu’est-ce qu’un spectacle ? Jouer à trouver les bonnes et les mauvaises attitudes du spectateur. Apprendre ou rappeler les règles du spectateur. L’histoire de la marionnette et du théâtre d’objets. Travail autour du conte. En petits groupes, les élèves imaginent une histoire inspirée d’un conte et la présentent aux autres élèves en utilisant des objets ou des dessins découpés pour faire les personnages et les décors. Réflexions autour des thématiques du spectacle : la différence, les relations familiales, le handicap… 8 Sublime Compagnie Arcosm CM Danse FEVRIER 50 minutes Dans le cadre du Festival Nijinskid danse et jeune public Proposé par ONYX La Carrière, la Ville de Saint-Herblain et la Ville de Couëron MAR. 7 FEV. 14h00 ONYX – Saint-Herblain (Mêmes conditions que pour un spectacle au Théâtre Boris-Vian) Qui ne s’est jamais admiré dans un miroir ? Qui n’a jamais fait la grimace devant son portrait photographié, mal à l'aise face à cet « étranger » ressemblant mais auquel il est pourtant impossible de s'identifier pleinement ? Les images occupent de plus en plus de place dans nos vies, elles nous assaillent et nous consument à mesure qu’on les consomme. Nous participons aussi de cette multiplication des images, idoles et icônes, on cherche à se faire mieux que l’on est, à sublimer l’image de soi que les autres perçoivent lorsque nous arpentons la grande scène du jeu social, avec ses codes, ses critères sélectifs et normés, ses enjeux. Gare au vertige, bousculons les clichés, renversons les tendances, amusons-nous de nos différences et de nos subjectivités ! Conception et mise en scène : Thomas Guerry et Camille Rocailleux Interprétation : Anne-Lise Binard, Tatanka Gombaud, Lucille Mansas et Marion Parrinello Création Lumière : Bruno Sourbier Création Son : Olivier Pfeiffer Costumes : Charlotte Pareja Scénographie : Samuel Ponc 9 Note des metteurs en scène : « Nous travaillons quotidiennement avec beaucoup d'énergie à embellir notre image, nous la façonnons dans la volonté sans cesse de sublimer notre vie. Nous sommes tout autant fabricants d’images que consommateurs d’images. Notre quotidien en est envahi, nous zappons d’une image à l’autre : écrans, souvenirs, panneaux d’affichage (sucettes), photos entre amis, etc. Le procédé d’écriture du spectacle se calque à ce procédé social et réutilise le principe du « zapping d’images ». » Thomas Guerry et Camille Rocailleux La compagnie : Fondée à Lyon en 2001, la compagnie est codirigée par Thomas Guerry, danseur et chorégraphe et Camille Rocailleux, percussionniste, pianiste et compositeur. Ils se sont donnés comme axe principal de recherche toutes les formes de croisements et de passerelles entre différentes disciplines et langages artistiques. Les multiplicités d’emboîtements entre la musique, le chant et la danse en sont les fondements. La voix, comme matière, rythme, mélodie, timbre, grain, participe étroitement à l’univers musical et vient donner couleur, contours et théâtralité aux personnages. Les interprètes sont considérés dans leurs savoirs-faire et compétences spécifiques, mais sont aussi invités à explorer d’autres champs d’expression moins familiers. Ainsi, ces espaces d’expérimentation provoquent des dynamiques nouvelles où se trouvent rassemblées dans le même temps des pratiques extrêmement maîtrisées, mais aussi des « fragilités » précieuses et indispensables, sortes d’effractions sensibles et émotionnelles. Pour susciter l’intérêt des élèves : Travail autour de la danse : faire ressortir la définition de la danse dans l’esprit des élèves en faisant appel à la représentation qu’ils s’en font, aux spectacles qu’ils auraient déjà vus… Travail autour des thèmes du spectacle : l’apparence, inviter les enfants à réfléchir sur l’image qu’ils renvoient d’eux-mêmes. La consommation d’images, questionner les enfants sur leur rapport aux images (TV, internet, publicités…), réfléchir à la place de l’image dans notre société. Formation en lien avec le spectacle : Formation n°2 : Danse avec le chorégraphe Gilles Verièpe 10 Au pied de la lettre #2 Ambra Senatore et Loïc Touzé CP-CE Danse FEVRIER 1 heure Dans le cadre du Festival Nijinskid danse et jeune public Proposé par ONYX La Carrière, la Ville de Saint-Herblain et la Ville de Couëron MER. 8 FEV. 10h00 Maison des arts – Saint-Herblain (Mêmes conditions que pour un spectacle au Théâtre Boris-Vian) Comment passer du texte à la chorégraphie ? Des mots aux pas ? Deux chorégraphes d’esthétiques et de générations différentes, Ambra Senatore et Loïc Touzé, tentent de répondre au défi de confronter la danse et la littérature avec le même duo de danseurs mais dans deux courtes pièces bien singulières. Il s’agit en premier lieu d’un jeu avec les mots, le rythme, la narration et l’imaginaire, car les deux chorégraphes ont le champ libre pour transformer, détourner, contourner le texte et donner toute sa place au corps. Chorégraphies : Loïc Touzé / Ambra Senatore Assistante : Aline Braz Da Silva Interprétation : Bryan Campbell, Simona Rossi Création lumière : Fausto Bonvini Musique de Voici Ulysse sur son bateau : Jonathan Seilman 11 Les deux pièces : Ambra Senatore : Quante Storie Ambra Senatore s’est appuyée sur l’univers d’un auteur jeunesse qui a marqué de nombreuses générations en Italie : Gianni Rodari. En dialogue constant avec les interprètes, Simona Rossi et Bryan Campbell, Ambra Senatore a lancé de multiples pistes de travail basées sur leur rencontre à tous les trois, leurs univers et celui de l’auteur, avec le désir commun de partager, de projeter des histoires, et d’ainsi mettre en jeu l’imaginaire des enfants. S’est ainsi construit une pièce où le mouvement rencontre la parole, où les histoires se racontent et se dansent, où mots et mouvements se croisent et s’entrecroisent. Un extrait de texte de Gianni Rodari a été conservé dans la pièce, où il est question d’une histoire perdue dont personne ne se souvient. Mais en réalité les histoires sont partout, il suffit d’y prêter attention et de les raconter… Loïc Touzé : Voici Ulysse sur son bateau En italien, Ulysse veut dire « odysseo ». Ulysse contient donc son propre voyage. Les deux interprètes sont tous les deux Ulysse, son épopée mais aussi toutes les autres créatures de son mythe. Ils parlent et figurent par le corps. Entre danse, texte et bande sonore, apporté par le musicien Jonathan Seilman, la pièce s’attache à ne jamais perdre le fil principal du mythe d’Ulysse : l’épopée d’un homme qui ne veut pas oublier qui il est (un homme façonné par sa terre, sa famille, sa femme…). D’après le livre de Murielle Szac : Le feuilleton d’Ulysse, éd. Bayard Jeunesse (2015) Pour susciter l’intérêt des élèves : Travail autour de la danse : faire ressortir la définition de la danse dans l’esprit des élèves en faisant appel à la représentation qu’ils s’en font, aux spectacles qu’ils auraient déjà vus… Travail autour du livre de Murielle Szac, de l’histoire d’Ulysse. Imaginer des gestes ou des postures qui pourraient symboliser les personnages. Jeu : distribuer des phrases issues de livres pour enfants aux élèves et leur demander de créer une courte chorégraphie qui pourrait les illustrer. En petits groupes ou seuls les enfants présentent leur phrase chorégraphiée aux autres élèves. Formation en lien avec le spectacle : Formation n°2 : Danse avec le chorégraphe Gilles Verièpe 12 Kube - CRÉATION Cie DK59 MS -GSCP-CE1 Danse FEVRIER 50 minutes Dans le cadre du Festival Nijinskid danse et jeune public Proposé par ONYX La Carrière, la Ville de Saint-Herblain et la Ville de Couëron JEU. 9 FEV. 14h00 VEN. 10 FEV. 10h00 et 14h00 Théâtre Boris-Vian Bord de plateau proposé à l’issue de la représentation En 2014, le théâtre Boris-Vian accueillait Le carnaval de Saëns, pièce qui revisitait avec fluidité et énergie l’œuvre de Camille Saint Saëns. Pour sa nouvelle création, le chorégraphe Gilles Verièpe s’inspire librement des abstractions de Malevitch, Mondrian et Rothko. Telle une œuvre picturale dansée, Kube mêlera vidéo, musique électronique et danse contemporaine pour tenter de pousser les limites de l’imaginaire. Un duo de danseuses évoluera dans un contexte d’abstraction où des tableaux colorés feront pour ainsi dire vaciller les espaces. Comme devant un tableau en 3D, les spectateurs auront l’impression d’entrer au cœur de la peinture, de s’immiscer dans l’œuvre. Gilles Verièpe signera là une nouvelle pièce vive et généreuse, libre et rigoureuse, qui mettra en valeur l’écriture ciselée et créative de sa danse. Chorégraphie : Gilles Verièpe Assistant à la création : Sylvain Rembert Danseuses : Bi Jia Yang et Yulia Zhabina Musique : Vlad Roda Gil Art numérique : Fabien Maheu Lumière : Paul Zandbelt Costumes : Arielle Chambon Construction décor : Fred Fruchart 13 Note d’intention de Gilles Verièpe : Dans Kube, l’osmose de la danse et de la vidéo contribuera à évoquer la dynamique des corps, des couleurs, des espaces et invitera le spectateur à des partages, des découvertes, des voyages intérieurs. Pour faire émerger ces sensations, je m’inspirerai librement de la dynamique des lignes et des couleurs de Mondrian, de la force géométrique de Malevitch et de l’immersion colorée de Mark Rothko. Mon travail de création vise à faire ressortir ce fonds commun de l’abstraction propre aussi bien au style de ces artistes qu’à la forme de ma danse. Mon intention est en quelque sorte de mettre en scène l’abstraction pour libérer la puissance de l’imaginaire, du ressenti, de l’émotion. Par cette création, je veux confirmer mon choix esthétique, constant : l’abstraction de ma chorégraphie exalte la possibilité des corps d’exprimer ce que le verbe tait. Alliée à un art abstrait par définition – la musique – et à un art abstrait par choix spécifique – la vidéo – ma danse, au cœur de ce nouveau duo, veut montrer que l’abstraction est le gage de l’évocation des sens, des sensations, des sentiments, dans la liberté de l’intime. Dans cette optique, mon travail chorégraphique ne partira pas d’un thème ou d’un motif, mais d’aspects formels : le corps, le temps, l’espace et la musicalité, autour des fondamentaux de la danse contemporaine. Pour susciter l’intérêt des élèves : Préparer les enfants à être des spectateurs : qu’est-ce qu’un théâtre, qu’est-ce qu’un spectacle ? Jouer à trouver les bonnes et les mauvaises attitudes du spectateur. Apprendre ou rappeler les règles du spectateur. Travail autour de la danse : faire ressortir la définition de la danse dans l’esprit des élèves en faisant appel à la représentation qu’ils s’en font, aux spectacles qu’ils auraient déjà vus… Travail autour des œuvres picturales de Mondrian, Malevitch et Mark Rothko. Dessiner « à la manière de… » Ecoute de musique électronique et numérique : comparer avec d’autres styles musicaux, imaginer des gestes ou des dessins (cf. ci-dessus) en lien avec la musique. Itinéraires, actions de sensibilisation et formation en lien avec le spectacle : Itinéraire culturel n°3 : Danse contemporaine avec le chorégraphe Gilles Verièpe Itinéraire culturel n°4 : Danse contemporaine autour du spectacle Kube Itinéraire culturel n°13 : Formes et couleurs Action de sensibilisation : Coffret jeux du FRAC Formation n°2 : Danse avec le chorégraphe Gilles Verièpe 14 La petite fille aux allumettes Pan ! (La compagnie) CP-CE-CM Théâtre MARS 45 minutes LUN. 6 MARS 10h00 et 14h00 MAR. 7 MARS 10h00 Théâtre Boris-Vian Bord de plateau proposé à l’issue de la représentation Créer une pièce solaire sur la pauvreté et l’exclusion, c’est l’exploit qu’accomplit Pan ! La Compagnie. Combien d’enfants se sont-ils sentis perdus, désemparés, à la fin du conte d’Andersen ? « Ah bon, elle meurt ? » Franchement, était-il raisonnable de laisser à un adulte le soin de choisir la fin de l’histoire ? C’est la question que la Compagnie PAN ! a choisi de poser à des groupes d’enfants de 5 à 12 ans. Et le résultat, c’est Andersen, la fatalité en moins, les questions en plus. Dans cette version interprétée par un chœur de quatre comédiens, rien n’est édulcoré, mais l’humour bouscule et la tendresse renverse. Texte : Julie Annen, avec l’aide de Fabrice Melquiot D’après : Hans Christian Andersen Mise en scène : Julie Annen Jeu : Salvatore Orlando, Peter Palasthy, Viviane Thiébaud, Mathieu Ziegler Voix de la petite fille : Elio Tarradellas Scénographie, costumes et accessoires : Prunelle Rulens dit Rosier Construction décor : Marc Defrise Création sonore : Michel Zurcher Lumières : Christophe Pitoiset 15 Mot de l’auteur : « Quand j’avais 14 ans, suite à une faillite suivie d’une expulsion, mes parents, mon petit frère et moi avons vécu toute une année dans un camping-car. (…) La précarité, l’isolement, la honte et les questions sans réponses compréhensibles ont été mon quotidien pendant ces quelques mois. Un séjour de misère qui fut ma plus grande faille et qui devint une force insoupçonnable. Dix ans plus tard, quand j’ai mis au monde mon premier fils, je me suis fait cette promesse de tout faire pour lui éviter de vivre ce genre de chose. Je lui ai soigneusement tu cet épisode de mon épopée familiale jusqu’au jour où il reçut pour son anniversaire une série de petits livres. Je n’avais jamais lu La petite fille aux allumettes. (…) Toujours est-il que la fin de ce conte nous a laissés médusés mon fils et moi. Et il fallut trouver des réponses à ses questions sans bien être certaine d’avoir répondu aux miennes. Je me suis dit que le temps était peut-être venu d’ouvrir ce chapitre et de raconter cette histoire, de donner une voix à cette enfant que j’étais à l’époque et qui comme tous les « marginaux », « laissés pour compte », « exclus » ou peu importe le nom qu’on leur donne, s’est trouvée condamnée à la solitude et au silence. » « Maman, toi, tu racontes des histoires ? Pourquoi tu changes pas la fin ? Pourquoi est-ce que tu ne la sauves pas ? » Julie Annen Extrait : La petite fille aux allumettes, Julie Annen, Editions Lansman La petite fille : Oh. Le poêle à bois de mémé. Exactement comme quand j’étais petite. Il n’a pas changé. Le poêle : Et si pourtant. J’ai été remplacé par le fourneau à mazout. Tu ne te rappelles pas ? La petite fille : Ah si, c’est vrai. Et tu parles maintenant. Comme tu es beau. Le poêle : Merci. Mon Dieu que j’ai chaud. J’ai passé toute la journée à m’activer devant une grosse femme qui faisait cuire des dindes à tour de bras. Ouvrir le four, le refermer, ouvrir encore, refermer, ouvrir, fermer, ouvrir, fermer… Avaler la moitié de la forêt sous forme de bûches. Et chauffer, chauffer, allez vas-y chauffe, chauffe. Climat tropical à l’intérieur du poêle ! Le poêle chante et danse. La petite fille : Tu as de la chance. J’ai si froid. Le poêle : C’est vrai, tu es toute pâle et tu as l’air gelé. Approche-toi de moi, je vais te souffler dessus pour te réchauffer. La petite fille : J’arrive pas. Trop froid. Mais. Oh non, fichu briquet ! Tu vas rester allumé oui ! Pour susciter l’intérêt des élèves : Lecture du conte La petite fille aux allumettes d’Andersen. Imaginer ce que serait l’histoire si elle était écrite aujourd’hui. Travail autour du texte de Julie Annen : lire des extraits en classe, les faire jouer une ou deux scènes. Quelle différence entre le conte et la pièce ? Réflexions autour des thématiques du spectacle : la précarité, la pauvreté… Travail autour de l’affiche : proposer aux élèves d’imaginer l’affiche d’un tel spectacle. Puis leur présenter l’affiche : qu’est-ce qui est représenté ? Qu’est-ce que cela évoque ? Dossier pédagogique disponible sur le site de la ville : http://www.ville-coueron.fr/theatre-boris-vian/scolaires,452.html Itinéraires, actions de sensibilisation et formation en lien avec le spectacle : Itinéraire culturel n°5 : Vivre l’expérience du théâtre par l’oralisation de textes dramatiques Action de sensibilisation n°8 : La pensée en ébullition Action de sensibilisation n°9 : Découvrir l’envers du décor Formation n°1 : Découverte et oralisation des textes contemporains 16 Flaque Compagnie Defracto CM Jongle MARS 1 heure VEN. 17 MARS 14h00 Théâtre Boris-Vian Bord de plateau proposé à l’issu de la représentation Il y a du jonglage. Il y a du mou. Il y a des flaques. Bien décidés à chahuter les codes du jonglage, les deux compères de Defracto se lancent dans la danse et développent un langage corporel jonglé qui badine avec l’absurde, sous le regard d’un imperturbable DJ. Trajectoires improbables, ratés fantastiques, chutes et plongeons spectaculaires, voilà de la jonglerie moderne et réjouissante ! De et avec : David Maillard, Eric Longequel, Guillaume Martinet Jonglage : Guillaume Martinet, Eric Longequel Régie Plateau : David Maillard Mise en scène : Johan Swartvagher Regard extérieur jonglage : Jay Gilligan Création Lumière : David Carney 17 Note de la compagnie : Il y aura du jonglage et du scotch. Le jonglage offre son lot de règles et d’enjeux autour desquels nous pouvons construire cette démarche. La chute, la technique, le nombre d’objets, sont autant de codes acquis à l’imaginaire collectif, avec lesquels nous pouvons jouer. On peut créer un jonglage sans attrape. On peut jongler sans jamais contracter les bras. On peut jongler sans objet. On peut créer une performance circassienne avec un seul objet et un seul lancer. On peut avoir 40 balles sur scène, et jamais n’en jongler plus que 3. On peut certes rater une chorégraphie mais on peut aussi chorégraphier un raté. Et si l’on rate cette chorégraphie, est-ce un échec ou un double succès ? Il y aura du mou et des chutes. Le travail corporel jonglé de Flaque se situe à mi-chemin entre le cartoon et le butô. Corps élastiques, balles explosives, rattrapes torturées et ratés fantastiques. Les corps tombent plus que les balles, et l’enjeu de l’attrape est la motivation première de chaque mouvement. La notion d’efficacité est bousculée. Le chemin le plus rapide entre 2 points n’est pas une droite, le mouvement le plus rapide pour attraper une balle n’est pas de tendre le bras, mais d’engager l’ensemble du corps vers la balle avec un maximum de mollesse. Notre ambition est de créer un langage corporel et jonglé. La relation du corps à l'objet dans l'espace et le temps nous est jonglée. On s'amuse de tout ce qui peut vivre de cette pratique qui nous touche. Jongler est notre manière d'être au monde. Jouer et l’envie d’exprimer nous amènent en scène et notre passion de la jonglerie nous fournit les outils pour créer notre langage. Pour susciter l’intérêt des élèves : Travail sur l’évolution des arts du cirque. Travail autour du titre du spectacle : qu’est-ce que cela évoque pour les enfants ? Les amener à réfléchir à la question du corps, de l’apprentissage (difficile ?) d’une discipline sportive Fabriquer des balles de jonglage (à l’aide de semoule ou riz rond et de ballons de baudruche) et expérimenter la jongle avec les enfants. 18 L’Avoir ! Ode chantée au savon Compagnie ACTA PS Création musicale et visuelle MARS 30 minutes MER. 29 MARS 10h00 JEU. 30 et VEN. 31 MARS 9h30 et 10h45 Théâtre Boris-Vian L’avoir ! Ode chantée au Savon est un poème sonore pour 6 bassines, 2 mouchoirs, un drap et 13 savons, ponctué d’images. Au fil de l’eau, du son et des projections, les deux artistes évoquent la rencontre ancestrale… mais improbable, entre l’eau et le savon, cette sorte-de-pierre… S’agit-il de L’avoir ou de lavoir ? Peu importe, ici, on lave les soucis, on savonne les idées toutes faites, on lessive le quotidien pour donner à la vie tout son éclat. Un moment jubilatoire qui nous conduit dans l’intimité de nos mémoires, en mille gestes sédimentés, recueillis pour un dialogue entre deux musiciens, un baryton et un percussionniste. Mise en scène : Laurent Dupont Chanteur : Justin Bonnet Percussionniste : Maxime Echardour Vidéaste : Sébastien Sidaner Régisseur : Bernard Beau Costumier : Gaëtan Leudière 19 Note du metteur en scène : « L’avoir » est le reflet des échanges partagés autour d’une table avec l’eau et le savon, entre des groupes d’enfants, des auxiliaires et des parents au cours de résidences dans des lieux Petite Enfance du Val d’Oise et de la Seine Saint Denis… temps « suspendus » du plaisir, où fusaient les éclats, les rires, les paroles, les histoires, dans une co-construction des imaginaires ! « L’avoir » s’inspire du « Savon » un poème de Francis Ponge. Sa forme n’est pas figée, elle s’élabore au fil du temps, imprévue, mouvante. Joyeux et subtil, ce poème ne se laisse ni saisir, ni enfermer. Le produit est à la fois fini, et pas fini ou infini, comme l’usage qu’il en est fait. « Pierre sensible, compliquée et douée d’une dignité particulière… » dont nous nous sommes emparés avec les trois artistes – deux musiciens et un plasticien/vidéaste – pour explorer toutes les pistes possibles, formelles, visuelles et sonores, qu’elle évoque : une provocation pour bousculer nos habitudes et nos idées toutes faites pour questionner une nouvelle forme d’écriture adressée aux enfants petits et aux adultes qui les accompagnent. Un projet partenarial, transversal et de co-construction entre parents, artistes et personnel de la petite enfance autour d’un enjeu artistique de création. Laurent Dupont Pour susciter l’intérêt des élèves : Préparer les enfants à être des spectateurs : qu’est-ce qu’un théâtre, qu’est-ce qu’un spectacle ? Jouer à trouver les bonnes et les mauvaises attitudes du spectateur. Apprendre ou rappeler les règles du spectateur. Discuter autour du savon : qu’est-ce que c’est, à quoi il sert, où est-ce qu’on en trouve ? Amener les élèves à expérimenter le savon : sous la forme solide, il ressemble à une pierre, mais lorsqu’on le met en contact avec de l’eau, il mousse… En groupe, imaginer une histoire qui raconterait le voyage d’un savon. Ecouter des chants polyphoniques et des musiques du monde. Action de sensibilisation en lien avec le spectacle : Action de sensibilisation n°7 : Autour du spectacle « L’avoir ! Ode chantée au savon » 20 Geminus Compagnie UBI PS-MS Danse AVRIL 30 minutes JEU. 27 AVRIL 9h45 et 10h45 Théâtre Boris-Vian Et si notre reflet dans le miroir prenait subitement vie ? Conçu comme un conte chorégraphique fantastique Geminus évoque cette étape majeure de la construction de soi. De cette rencontre improbable entre deux êtres qui ne font qu’un, c’est le rapport avec soi-même et les autres que suggère les échanges, les conflits, les moments de tendresses et de partage. La compagnie UBI rejoue l’aventure de la reconnaissance de soi et de l’autre avec humour, poésie et délicatesse. La danse, la manipulation et la composition musicale s’amusent avec les reflets pour écrire une fable où grandir est magique. Direction Artistique : Sarosi Nay Chorégraphes : Sarosi Nay et Alessandra Piccoli Interprètes : Alessandra Piccoli et Laëtitia Lanoë Dramaturge : Lou Cope Composition musicale : Edouard Leys Scénographe : Camille Riquier Création lumière : Cyrille Guillochon Costumière: Myriam Rault Technicienne : Alice Gill-Kahn 21 La genèse du projet : Avec l’envie de travailler sur un spectacle tout jeune public à partir de 3 ans, Sarosi Nay et Alessandra Piccoli, chorégraphes et danseurs contemporains de la Cie UBI, ont d’abord cherché quels étaient les grands évènements, phénomènes, sentiments qui traversent la vie d’un enfant à cet âge-là. Ils se sont vite retrouvés face à cette grande problématique de la reconnaissance de soi, de la construction identitaire, en prenant le stade du miroir comme point de départ. Cette problématique permet aussi d’ouvrir la réflexion aux plus grands ; les questions du moi, du nous, de l’ensemble revient sans cesse dans la vie de tout être humain. Dès les premiers jours de vie, nous sommes prêts à participer à la communication. Tous nos sens sont en adaptation vers l’ouverture aux autres. Vers la socialisation. En parallèle et dès 6 mois, l’enfant commence son processus de reconnaissance de lui-même. En général, cette étape est dite l’étape du miroir. Pour le tout-petit, le miroir c’est d’abord un outil. A travers le jeu, le miroir lui permet de se reconnaître comme une personne distincte sur le plan physique mais aussi sur le plan des émotions. Il trouve tant d’intérêt et de plaisir à envoyer la main, à donner des bisous ou à faire des grimaces devant le miroir. Et à 24 mois, l’enfant se reconnaît dans un miroir. Il se reconnaît aussi sur une photo ou dans une vidéo. A présent, il sait qu’il est une personne distincte et à part entière. L’image qu’il se fait de lui et celle que lui renvoie le miroir ne feront bientôt plus qu’une. C’est aussi autour de cette période que l’enfant entrera dans la phase d’opposition face à ses parents : je dis « non », donc j’existe ! Dans Geminus, nous choisissons de parler de l’identité et du rôle que joue l’altérité dans notre construction en tant qu’individu. Nous mettons en avant le passage d’une personne se pensant seule et non identifiée à sa socialisation avec l’autre, en l’occurrence sa différenciation, et à son autonomie. Pour susciter l’intérêt des élèves : Préparer les enfants à être des spectateurs : qu’est-ce qu’un théâtre, qu’est-ce qu’un spectacle ? Jouer à trouver les bonnes et les mauvaises attitudes du spectateur. Apprendre ou rappeler les règles du spectateur. Travail autour de la danse : faire ressortir la définition de la danse dans l'esprit des élèves en faisant appel à la représentation qu'ils s'en font, aux spectacles qu'ils auraient déjà vus… La compagnie ne souhaite pas que soient dévoilés aux élèves les jeux de miroir et les thèmes avant le spectacle. Au retour, vous pourrez donc aborder : o les thèmes de l’identité, de la peur, de la dispute. o La pratique de la danse par l’exercice du jeu du miroir (en duo, face à face, l’enfant reproduit les gestes de son camarade) Dossier pédagogique disponible sur le site de la ville : http://www.ville-coueron.fr/theatre-boris-vian/scolaires,452.html Formation en lien avec le spectacle : Formation n°2 : Danse avec le chorégraphe Gilles Verièpe 22 Goupil Les compagnons de Pierre Ménard CP-CE Théâtre musical MAI 45 minutes VEN. 19 MAI 10h00 et 14h00 Bord de plateau proposé à l’issue de la représentation « GOUPIL » est un spectacle jeune public destiné à tous à partir de 6 ans, où se mêlent théâtre, musique, mime et langue des signes. Dans une réécriture singulière et pleine d’humour du célèbre roman de Renart, Samivel propose de redécouvrir les aventures du rusé Renart, toujours à l’affût d’un bon coup pour ridiculiser son oncle affamé le loup Ysengrin, un loup très fort mais pas très clairvoyant. Dans un dispositif scénique épuré, le récit nous est donné à voir et à entendre par un quatuor, comme quatre instrumentistes : un conteur-lecteur-vociférateur, deux comédiennes-mimes-signeuses en LSF (Langue des signes française) et un musicien-bruiteur. Les comédiennes jonglent avec les métamorphoses et se muent à vue en loup affamé, en renard facétieux, en poussin désinvolte, en moineau anglais ou en fourmi pressée. Texte : Samivel Mise en scène et voix : Nicolas Fagart Corps et langue des signes : Isabelle Florido et Sabrina Dalleau Musique et sons : Maxime Dupuis Lumières : Nicolas Fagart 23 La compagnie : Créée en 2003, La Compagnie s’est défini un objectif simple et ambitieux, à savoir, la promotion de l’Art littéraire. Pour cela, ils privilégient l’adaptation d’œuvres contemporaines et non-théâtrales (correspondance, nouvelles, poèmes…). Par ailleurs, les Compagnons de Pierre Ménard travaillent sur l’élaboration d’un vocabulaire corporel issu de la langue des signes et du mime. L’œuvre Goupil de Samivel : Samilvel, né le 11 juillet 1907 à Paris, mort le 18 février 1992 à Grenoble, est un écrivain, poète, graphiste, aquarelliste, cinéaste, photographe, explorateur et conférencier. Réécriture singulière et pleine d’humour du célèbre Roman de Renart, Goupil propose de redécouvrir les aventures du rusé Renart, toujours à l’affût d’un bon coup pour ridiculiser son oncle affamé le loup Ysangrin, un loup très fort mais pas clairvoyant. Divisé en quatre chapitres correspondant aux quatre saisons, nous suivons les deux principaux protagonistes dans plusieurs aventures. Extrait : Goupil, Samivel, Editions Hoëbeke « Et tout justement j’aperçois sur la route un bel attelage. Foi de Renard je gage qu’il apporte mon repas… et j’ai comme un vague soupçon qu’il pourrait s’agir de poisson… Pas d’erreur ! La brise me boute un parfum de très haute graisse. Des anguilles ! C’est ma faiblesse ! Vite courons jusqu’à la route. Tout de mon long je m’y étends, immobile ; et je fais le mort. Vous allez voir, maintenant, comme le poisson mord ! » Pour susciter l’intérêt des élèves : Travail autour de l’affiche : proposer aux élèves d’imaginer l’affiche de ce spectacle en leur donnant seulement le titre. Puis leur présenter l’affiche : qu’est-ce qui est représenté ? Qu’est-ce que cela évoque ? Aborder le conte Le Roman de Renart (Attention, le conte n’est pas forcément adapté pour les enfants dans sa totalité) et travailler sur les recueils de récits du Moyen-âge (histoire des jongleurs et trouvères…) Lire des extraits de Goupil de Samivel et faire des jeux de mise en situation. Travail autour du mime : ce que peut dire le corps. Travail autour de la communication par la Langue des Signes. Comment communique-t-on entre êtres humains ? Il existe plusieurs manières de communiquer, quelles sont-elles ? Dossier pédagogique disponible sur le site de la ville : http://www.ville-coueron.fr/theatre-boris-vian/scolaires,452.html Action de sensibilisation en lien avec le spectacle : Action de sensibilisation n°6 : Autour du spectacle Goupil 24 Happy Manif (Les pieds parallèles) David Rolland Chorégraphie CM Danse MAI 45 minutes LUN. 22 et MAR. 23 MAI 10h00 et 14h00 Hors les murs – La Gerbetière Happy Manif (les pieds parallèles) se présente comme une déambulation chorégraphique enchantée et décalée propice à la bonne humeur générale, un jeu de rôle grandeur nature. Pour cette création, David Rolland s’associe à Valeria Giuga, danseuse de la compagnie afin de créer une Happy Manif dédiée aux chorégraphes convoquant la nature comme source d’inspiration, depuis la fin du XIX° siècle. Guidés par la bande son diffusée par un casque et par les deux danseurs, les élèves voyageront à travers l’histoire de la danse : du ballet romantique aux improvisations de la danse contemporaine en passant par les performances farfelues des pionniers de la post-modern danse, le tout, les pieds bien parallèles ! Conception : David Rolland et Valeria Giuga Composition musicale et montage sonore : Roland Ravard 25 Le concept : Une déambulation audio-guidée, avec une bande sonore délivrée dans des casques Happy Manif est une déambulation audio-guidée. Chaque participant se voit remettre un casque HF. Le casque délivre une bande sonore contenant des musiques mais surtout la voix du chorégraphe qui est préenregistrée. Omniprésente, la voix de David Rolland propose avec attention des déplacements, des actions chorégraphiques précises, des indications d’improvisation avec plus ou moins d’espace de liberté. Des saveurs musicales éclectiques Une fois le groupe équipé de casques, la bande son est lancée : celle-ci contient un savant mélange de musiques électro composées par Roland Ravard ainsi que des extraits de musiques ou de dialogues de films, le répertoire classique voire les plus grands tubes pop internationaux. Des spectateurs interprètes : une expérience à vivre plutôt qu’à regarder Les spectateurs/participants se retrouvent interprètes d’une partition délivrée par le casque. Le fait d’exécuter les mouvements proposés n’engendre pas forcément une forme spectaculaire, qui peut être regardée par quelqu’un qui ne porte pas le casque. Un double guidage : une voix préenregistrée et des danses in situ Les deux chorégraphes proposeront aux participants d’entrer dans la danse en interprétant les indications vocales entendues dans le casque ou en imitant directement l’un ou l’autre au cours de séquences chorégraphiées. La voix favorisera à la fois des moments de contemplation (regarder un même paysage en écoutant différentes musiques) et des temps d’expérimentation physique (vibrer comme une feuille, apprendre à faire onduler ses bras…) Un parcours dans l’histoire de la danse Happy Manif (les pieds parallèles) évoque différents courants de la danse occidentale à travers le prisme du rapport des chorégraphes aux éléments naturels : de la notion de nature ou de « geste naturel », en passant par l’idée de paysage, sans compter les explorations sur les ondulations de l’eau et de la végétation, ou encore, les recherches sur des formes d’animalité. Pour susciter l’intérêt des élèves : Travail autour de la danse : faire ressortir la définition de la danse dans l'esprit des élèves en faisant appel à la représentation qu'ils s'en font, aux spectacles qu'ils auraient déjà vus… Inviter les enfants à réfléchir à la notion de spectacle : un spectacle doit-il forcément être joué dans un théâtre ? Existe-t-il d’autres lieux de représentation ? La forme à laquelle ils vont assister est atypique, préparer les élèves à accueillir ce spectacle. Découverte de la Gerbetière : l’histoire du lieu, son utilisation, Jean-Jacques Audubon, inspiré également par la nature. Travail autour d’œuvres inspirées par la nature : Les Quatre saisons de Vivaldi, des tableaux d’Edouard Manet, de William Turner, … Dossier pédagogique disponible sur le site de la ville : http://www.ville-coueron.fr/theatre-boris-vian/scolaires,452.html Formation en lien avec le spectacle : Formation n°2 : Danse avec le chorégraphe Gilles Verièpe 26