LIVRET DVD - REF. 840048, page 1-8 @ Normalize

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Réf : 840 048
Le peuplement du milieu
par les animaux
00 min 00 s
Introduction
Le milieu dans lequel nous évoluons quotidiennement, qu'il soit urbain, rural ou naturel, nous permet de côtoyer, à certaines périodes
de l'année, des espèces animales, dont l'abondance relative semble
souvent liée à des conditions climatiques favorables.
Ainsi, la belle saison paraît-elle particulièrement appropriée à l'apparition de nombreuses variétés d'insectes plus ou moins familiers,
comme les mouches, les abeilles ou les fourmis... Mais ce n'est pas
toujours la règle : un changement brusque de certains facteurs externes, comme la température, la présence d'un source de nourriture providentielle, une grosse pluie,... peuvent déclencher une pullulation subite de certains organismes qui passaient inaperçus
auparavant. Certains milieux vont alors être envahis plus ou moins
rapidement par une espèce animale bien particulière...
Comment les animaux font-ils donc pour accroître leurs populations
et envahir si rapidement tel ou tel secteur de leur milieu de vie ?
Quels mécanismes, quelles fonctions mettent-ils en oeuvre pour
augmenter efficacement leur nombre ? De quels moyens usent-ils
pour parvenir à coloniser de nouveaux territoires ?
C'est ce que ce film vous propose de découvrir, en s'intéressant à quelques exemples très communs, empruntés à notre environnement familier...
01 min 48 s
Les agrions
Dans tous les étangs et mares de nos campagnes, il est courant de
pouvoir observer de très nombreuses variétés d'insectes, mais il en
est dont la présence semble inévitable, pour ne pas dire obligatoire : en voici quelques exemples... Pourquoi ces insectes terrestres
préfèrent-ils vivre au bord de l'eau ? Entre les plantes aquatiques,
sous la surface de l'eau ou sur les débris végétaux du fond de l'étang,
on peut repérer, avec un peu d'habitude et de patience, des petits
organismes aquatiques, pourvus, comme les insectes de la surface,
de 3 paires de pattes : celle-ci est une larve d'Agrion, mais on la
nomme, plus poétiquement, "larve de demoiselle". Son aspect n'a
pourtant rien de très engageant.
03 min 00 s
Tapies sur le fond ou entre les algues, les larves de demoiselles paraissent toujours attendre quelque chose... Leur regard perçant
semble scruter en permanence chaque détail de leur environnement proche :
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en réalité, elles sont à l'affût de proies potentielles, et tout mouvement suspect autour d'elles attire leur attention.
L'extrémité de leur abdomen est ornementé de 3 organes transparents ressemblant à des feuilles : ce sont des organes respiratoires,
que l'on qualifie de trachéo-branchies.
Les larves n'ont pas toutes la même taille. Tout dépend de la date
de leur sortie de l’œuf pondu par une femelle. En fait, elles grandissent pendant toute la belle saison, selon un processus commun à tous
les arthropodes : les mues. Pour atteindre l'âge adulte, les larves devront subir entre 10 à 15 mues successives ! Parfois, leur développement complet s'étale sur 2 années consécutives, avec une période de
repos qui se prolonge pendant toute la mauvaise saison.
04 min 13 s
Au terme de sa vie larvaire, l'animal acquiert un comportement tout
à fait singulier : il cesse d'abord de s'alimenter, s'immobilise sur la
base d'une plante aquatique, et semble attendre un signal... Quelques
heures plus tard, commence alors une lente mais irrésistible ascension vers la surface. Quelques heures de plus, et la larve quitte sa demeure aquatique et entreprend l'escalade de la plante sur laquelle
elle avait pris position. Finalement, elle s'immobilise à quelques décimètres de la surface : que va-t-il se passer ? De la cuticule de la larve
s'extirpe un petit organisme apparemment semblable à la larve ellemême. Mais ce n'est qu'une apparence. Car l'animal qui s'extrait ici
n'aura bientôt plus grand-chose à voir avec la larve... Les 4 petites
expansions dorsales qui se sont dégagées des fourreaux visibles sur
le dos de la larve sont en réalité de futures ailes : quatre ailes minutieusement repliées, qui peu à peu se dilatent, se déplient, s'allongent pour laisser apparaître un très fin et très complexe réseau de
nervures. A force de s'allonger, les ailes finissent par dépasser en longueur l'abdomen de l'Agrion. Mais ce n'est pas encore fini : peu à
peu, c'est l'abdomen qui lui aussi commence à se dilater. Dans cette
course à l'allongement maximum, c'est lui qui va gagner et dépasser
les ailes. Finalement, la demoiselle aura triplé la longueur qu'elle possédait à sa sortie de l'eau : belle prouesse quand on sait que l'opération n'aura duré que 20 minutes ! L'insecte possède désormais des
yeux hémisphériques bien plus développés que ceux de la larve, un
abdomen grêle et très long, comportant 11 segments, et un apanage
inestimable : 4 ailes membraneuses qui vont lui permettre d'explorer
un monde tout nouveau : le milieu aérien. La transformation extraordinaire à laquelle nous venons d'assister est une métamorphose.
06 min 47 s
Dans les 2 ou 3 jours qui suivent, le corps de la demoiselle s'ornementera de couleurs très vives. Elle capturera ses proies au vol : petits insectes passant à sa portée, ou imprudents ayant eu la malencontreuse idée de se promener à proximité de son aire de repos.
Lorsqu'ils sont parvenus à maturité sexuelle, les agrions mâles et les
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agrions femelles se recherchent et s'accouplent. Ils deviennent alors
quasi inséparables, et on peut souvent les voir voler en tandem audessus de la surface des étangs. Le mâle maintient la femelle par l'arrière de la tête, et c'est souvent dans cette position originale que la
femelle va pondre ses oeufs dans l'eau, sous des végétaux ou à l'intérieur des tiges de plantes aquatiques. Quelques jours après la
ponte, des oeufs sortiront des larves minuscules, et tout pourra alors
recommencer...
07 min 55 s
Les pucerons
Au début du printemps, à l'époque où les plantes prennent leur
essor, il n'est pas rare de voir apparaître, à l'extrémité des jeunes
pousses, sur les tiges tendres ou les jeunes feuilles, une multitude de
petits insectes groupés, souvent de couleur noire ou verte : les pucerons. Ces minuscules animaux, dont la taille n'excède pas 2 à 3 mm,
se nourrissent de la sève sucrée qui circule dans les vaisseaux conducteurs de la plante sur laquelle ils ont élu domicile. Leur présence sur
les rosiers, certaines plantes potagères ou les arbres fruitiers, la rapidité avec laquelle ils les envahissent, sont souvent un sujet d'inquiétude pour les jardiniers et les horticulteurs.
08 min 54 s
Comment ces minuscules créatures peuvent-elles apparaître si brusquement sur les plantes ? Par quels mécanismes arrivent-elles à se multiplier à une vitesse aussi impressionnante ?
Le cycle annuel des pucerons comporte une succession de formes différentes. Des oeufs, pondus en automne, souvent à proximité des bourgeons, éclosent au printemps. Ils donnent naissance à des individus
femelles, dépourvus d'ailes, que l'on qualifie de "fondatrices".
Devenues adultes, et dès que les conditions de température sont suffisantes, ces fondatrices donnent directement naissance à de nouveaux
individus, beaucoup plus petits qu'elles, et ce, à raison de plusieurs
jeunes par jour. Ce phénomène original, qui ne fait pas intervenir de
mâle, ni d’œufs fécondés, est appelé "parthénogenèse".
10 min 02 s
Très efficace, ce mode de multiplication permet à une seule femelle
d'engendrer plusieurs dizaines à centaines d'individus nouveaux en
quelques jours seulement. Les jeunes ainsi nés sont déposés les uns à
côté des autres par la fondatrice, et s'alignent en rangs d'oignons,
où ils vont rester immobiles, leur rostre nourricier planté dans les tissus
de la plante, jusqu'à ce que le manque de place consécutif à leur croissance les oblige à se déplacer un peu plus loin. Mais cette promenade
forcée ne les emmènera jamais très loin : la grande majorité des pucerons ne quittera jamais la plante sur laquelle ils sont nés.
10 min 48 s
Jour après jour, les pucerons grandissent, par des mues successives,
jusqu'à devenir adultes, c'est-à-dire capables de se reproduire à leur
tour. De temps à autre, l'un de ces pucerons, contrairement à la plu-
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part de ses congénères, se voit pourvu d'ailes membraneuses. Ces
formes ailées, qui sont aussi des femelles, sont celles qui propagent
l'espèce de plante en plante.
Pendant tout l'été, l'alternance des formes ailées et des formes aptères se poursuit, ces dernières étant nettement plus abondantes que
les formes possédant des ailes.
11 min 30 s
A l'apparition de l'automne, apparaît une génération particulière, comportant à la fois des individus mâles ailés et des individus femelles aptères. Celles-ci sont ovipares, c'est-à-dire qu'elles pondent des oeufs,
contrairement aux fondatrices qui avaient la faculté d'être vivipares.
Après accouplement avec un mâle, les oeufs seront pondus et déposés
à des endroits stratégiques d'une plante-hôte, comme, par exemple,
à proximité de l'implantation des bourgeons.
Ces oeufs resteront en état de vie ralentie pendant tout l'hiver, et,
dès que les beaux jours réapparaîtront, ils écloront pour être le point
de départ de nouvelles générations de fondatrices... et des soucis récurrents des jardiniers...
12 min 33 s
Les mouches
Présentes de mars à novembre dans nos habitations, parfois même
pendant l'hiver, les mouches sont des insectes qui se sont particulièrement bien adaptées au milieu domestique. Ces insectes sombres,
au corps trapu, sont pourvus d'une seule paire d'ailes, qui servent à
la propulsion de l'animal, et lui permettent d'atteindre près de
10 km/h en vol battu.
En été, la population des mouches augmente considérablement.
Elles apparaissent souvent brusquement, par groupes plus ou moins
nombreux, alors que rien ne laissait présager leur arrivée. Pourquoi
ces apparitions sont-elles si subites ?
Il existe plus de 100 000 variétés de mouches dans le monde. Si certaines sont nuisibles pour les cultures ou les animaux, la plupart
sont cependant utiles. Certaines assurent la pollinisation des plantes
à fleurs. D'autres interviennent dans la transformation des détritus
et des déchets organiques en humus.
D'autres encore, et c'est là un rôle essentiel qu'elles jouent dans la
nature, font disparaître les cadavres et les ordures, empêchant par
là la prolifération des bactéries et les odeurs désagréables.
13 min 30 s
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Ici, au bord d'une route, un renard a été écrasé. Après plusieurs
jours passés en l'état, il est possible de se rendre compte de l'importance bénéfique des mouches sur les organismes morts. Les milliers
d’œufs pondus par les femelles, qui ont été attirées par des odeurs
de putréfaction, ont éclos et donné naissance à des milliers d'asticots, les larves des mouches. Ceux-ci ont accéléré la décomposition
du corps de l'animal. En une à deux semaines, il ne subsistera pratiquement plus rien de cette charogne, dont les tissus auront été ingérés par les larves. Seuls vestiges de l'animal, les os et les poils subsisteront à l'endroit où, quelques temps plus tôt, un renard a été
victime d'un accident de la route.
Certaines mouches sont particulièrement friandes de viande. Ici, sur
un morceau abandonné à l'air libre, il a été possible d'observer la
ponte de quelques femelles. Chez les mouches de nos contrées, la
période de reproduction est généralement l'été, lorsque les conditions de température sont optimales. Cependant une chaleur extrême,
supérieure à 30 degrés rend les mouches stériles.
15 min 10 s
Une seule mouche peut pondre jusqu'à mille oeufs par semaine, en
plusieurs pontes de quelques dizaines à centaines d’œufs chacune.
Lorsque la température est clémente, les oeufs éclosent en 24 à 48
heures après la ponte. Les toutes jeunes larves, qualifiées d'asticots,
sortent de leur gangue, et se mettent tout de suite à la recherche de
nourriture. En général elle n'est pas bien loin, les femelles ayant pris
le soin de pondre dans un endroit sombre et humide, riche en matières organiques, ou directement sur un cadavre... En quelques jours
seulement, les larves vont acquérir une taille considérable: 4 à 5 fois
plus longues et 100 fois plus lourdes qu'à la naissance. Elles passent
l'essentiel de leur vie à manger et à accumuler des réserves nutritives,
en restant souvent au voisinage les unes des autres.
16 min 16 s
Au dernier stade de sa vie larvaire, l'asticot cesse de s'alimenter,
s'immobilise, et se recouvre en quelques dizaines de minutes d'une
carapace rigide, qui va prendre la forme d'un petit tonneau : c'est
une pupe. Pendant 7 à 15 jours, selon la température du milieu, la
pupe ne va pas changer d'aspect. A peine va-t-elle s'assombrir un peu.
Mais, tout à coup, cette minuscule boite va s'ouvrir, un peu comme
une boite de conserve, et laisser s'échapper un nouvel organisme,
pourvu de pattes, et d'yeux immenses : une mouche adulte, pas encore prête à s'envoler, car ses ailes auront d'abord besoin de se déployer et de sécher. Mais ce ne sera l'affaire que de quelques dizaines
de minutes. Après cela, toutes les jeunes mouches, qui ont éclos les
unes après les autres, s'envoleront au loin, et partiront à la recherche
de leur premier repas...
17 min 33 s
Les grenouilles
Au début du mois de mars, dans les étangs, les mares ou le bras mort
de certaines rivières, il est courant de rencontrer, à proximité des rives
et juste sous la surface de l'eau, des amas de plusieurs centaines à
milliers de boules gélatineuses. Ces amas sont des pontes de grenouilles rousses. Au début de l'été, ce sont d'autres grenouilles, les
grenouilles vertes, qui pondront à leur tour des milliers d’œufs en
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milieu aquatique. Comment les grenouilles font-elles pour coloniser
les plans d'eau disséminés un peu partout dans une même région ?
Les oeufs qui ont été fécondés par un mâle, s'ils ne sont pas dévorés
par un prédateur ou desséchés par l'évaporation partielle du milieu
de ponte, vont être le point de départ d'une aventure qui va débuter
juste en-dessous de la surface de l'eau...
18 min 52 s
Environ 4 jours après la fécondation par un mâle, les œufs ont donné
des embryons, qui éclosent, et quittent leur gangue muqueuse. Ils
resteront à la surface de celle-ci pendant encore quelques heures.
Dans les branchies filamenteuses qui sont apparues de part et d'autre
de leur tête, il est possible de voir circuler du sang.
Durant les premiers jours de leur existence, l'aspect des larves va se
modifier considérablement. Les branchies finissent par être recouvertes
par un repli de la peau et deviennent internes, en même temps que
le jeune batracien prend l'aspect globuleux que nous lui connaissons.
A ce stade, il est essentiellement végétarien et mène une vie totalement aquatique.
19 min 26 s
Chez les amphibiens, la larve, ou têtard, présente une particularité
originale : comme chez de nombreux insectes, elle doit subir l'épreuve
de la métamorphose avant de pouvoir se transformer en adulte.
En quelques semaines, sa morphologie va radicalement se transformer : des membres vont apparaître, d'abord à l'arrière, puis à l'avant
de l'animal.
En même temps, l'organisme entier du batracien se prépare à passer
de la vie aquatique à la vie terrestre.
20 min 08 s
A terme, c'est-à-dire quelques mois plus tard, la queue va régresser,
et la petite grenouille va faire son apparition.
Elle commencera alors à quitter son milieu d'origine pour s'aventurer
sur les bords de la flaque ou de l'étang dans lequel elle avait passé
son enfance.
Devenue adulte, ses 4 pattes et son aptitude à respirer dans l'air vont
lui permettre de s'aventurer plus loin, à la recherche de nourriture,
à travers les bois et les prairies, et souvent par temps humide.
C'est aussi de cette façon qu'elle voyagera vers d'autres mares pour
y trouver, peut-être, le ou la partenaire indispensable à la perpétuation de son espèce..
21 min 02 s
Les oursins
Sur les côtes rocheuses de l'Atlantique et de la Méditerranée, à
quelques mètres sous la surface de l'eau vit un petit animal sphérique, hérissé de piquants, et parfois dangereux pour les baigneurs :
l'oursin.
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Peu mobile, cet animal semble avoir un espace vital strictement limité à quelques mètres-carrés de surface.
Pourtant, dans certaines zones côtières, sa pullulation impressionnante pose un problème intéressant : comment un organisme aussi
lent et sédentaire peut-il parvenir à coloniser des dizaines de km de
côtes ?
22 min 00 s
L'observation de son cycle de développement va nous permettre de
trouver la solution. Au printemps, moment où débute la reproduction, les oursins femelles libèrent des millions de petites boules
oranges dans l'eau de mer.
L'agitation de l'eau due aux vagues et au courants disperse ces futurs oeufs un peu partout dans la zone côtière. La production, par
les oursins mâles, de cellules reproductrices également dispersées au
hasard dans le milieu marin, permet seulement à un nombre très restreint d’œufs d'être fécondés.
Les pertes d'éléments reproducteurs sont énormes.
On peut alors comprendre pourquoi ces animaux en produisent autant au départ.
22 min 58 s
Dans les jours qui suivent la formation des oeufs, des jeunes vont se
développer et donner naissance à des larves douées de la capacité
à se mouvoir.
Les innombrables cils qui recouvrent leur corps leur permettent de
nager activement, mais leur taille, qui n'excède pas quelques millimètres, ne leur permet pas de franchir de grandes distances.
En fait, ce sont les courants marins et les remous de l'eau qui vont
les propager loin de leurs parents et le long des côtes.
Comme chez les exemples précédents, la larve d'oursin va devoir subir
une métamorphose, non pour changer de milieu de vie, mais pour
acquérir la morphologie typique de son espèce.
Le jeune oursin qui a réussi à passer ce cap difficile ressemble alors
à une minuscule sphère, d'1 à 2 mm de diamètre, qui n'est plus capable de nager.
Il va alors se fixer sur le fond rocheux, puis commencer sa nouvelle
vie, très sédentaire, où son aptitude à voyager au gré de l'humeur
de la mer ne sera plus qu'un lointain souvenir... de jeunesse...
24 min 32 s
Conclusion
En résumé, pour se multiplier et réussir à envahir un milieu de vie,
parfois même des territoires tout nouveaux, il faut d'abord être en
grand nombre : c'est là qu'intervient la reproduction.
Ensuite, il faut être capable de voyager efficacement, que ce soit de
façon passive, grâce aux courants d'air ou aux courants d'eau, ou
de manière active, en utilisant des pattes, des ailes ou des organes
adaptés à la nage.
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C'est là le rôle d'une 2e fonction : la locomotion. Ainsi devient-il possible de s'éloigner de son lieu de naissance et de fonder, plus loin,
une nouvelle tribu ou une nouvelle colonie.
En fait, peut-être n'est-ce qu'un moyen de quitter ses parents pour
ne pas trop leur porter ombrage... à moins que, à l'instar des fourmis,
abeilles et autres insectes sociaux, il soit préférable de rester groupés
et solidaires, de façon à augmenter les chances de survie de chacun...
25 min 47 s
Générique
Réf : 840 048
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