Enquête étiologique

publicité
ENQUÊTE ETIOLOGIQUE DES
BRONCHECTASIES
Huguette Lioté
Hôpital Tenon - Paris
SPIF 2004
Pourquoi une enquête étiologique?
• L ’ identification de la cause doit permettre
une amélioration
– de l ’approche thérapeutique spécifique
Recommandations de prise en charge CF, chir, Ig-IV...
– du pronostic : âge moyen de DC 66 ans vs 40 ans
en 1940, on peut mieux faire.
– de la prévention
• diminution de l ’incidence chez l ’enfant
• collective : programmes de Santé Publique
• individuelle : conseil génétique
Question d ’actualité en 2004
• Le profil des bronchectasies a changé
• TDM plus accessible, plus performant permet le
diagnostic de formes souvent plus précoces
(suppurations modérées voire minimes PR, RCH...)
• Le profil étiologique a évolué (pays
développés)
•
•
•
•
Politique vaccinale
Maîtrise de l ’endémie tuberculeuse
Large recours à l ’antibiothérapie
Performance des tests Dc (maladies génétiques et
systémiques)
• Nouvelles pathologies (VIH, greffes...)
-----> Quel bilan pour quel patient?
Enquête étiologique
•
•
•
•
Pathogénie
Catalogue des étiologies
Données épidémiologiques
Critères diagnostiques pour chaque
étiologie
• Quelle stratégie pour quel patient ?
Pathogénie des bronchectasies
Charge bactérienne
Altération des défenses
des voies aériennes de
l ’hôte
Inflammation
chronique
Lésions tissulaires
Le cercle vicieux de Peter Cole (UK)
Pathogénie des Bronchectasies
Hypothèse de Peter Cole
• Facteurs liés à l’hôte: altération du mucus,
de la fonction ciliaire, des mécanismes
immuno-inflammatoires des VA
• Facteur exogène: contamination, colonisation puis l ’ infection bactérienne qui
pérennise la réaction inflammatoire locale
rompant l ’équilibre lésion-réparation de
l’épithélium
• Faire l ’enquête étiologique revient à
identifier le facteur lié à l ’hôte
Classification physiopathologique
Congénitales
• Structure
– Williams-Campbell
– Mounier-Kuhn
– Marfan, Ehler Danlos
• Ciliature
– dyskinésie ciliaire
primitive (DCP)
• Mucus
– mucoviscidose (CF)
• Déficit immunitaire
– humoral, cellulaire
Acquises
• Obstructions
– corps étranger, tumeur,
compression
• Séquelles d ’infection
– Virus, mycoplasme
– tuberculose...
• Séquelles d ’inhalation
– MCT, toxiques, RGO...
• Déficit immunitaire
– ABPA, VIH, greffe, LNH,
maladies systémiques
Données épidémiologiques
• But : orienter l ’enquête selon le
terrain
• Questions
– Quelle distribution générale des
étiologies ?
– Quelles variations historiques ?
– Quelles variations selon l ’âge ?
– Quelle distribution géographique ?
Etiologies chez l’enfant
Incidence < 5 à 15 nx cas/an sur 5 centres en France et GB
Séries Rétrospectives
Etiologies
Glauser
1966
N= 187
Nikolaïzik
1994
N= 41
Valingot
2000
N=47
Infection
47%
32%
58%
Génétique
et ID
7%
44%
19%
7 DCP,11 ID, 6 malf.
ID
Inconnue
29%
2%
11%
Etiologies chez l’adulte
Séries rétrospectives
Etiologies
Ellis 1981
Ecosse
Nicotra 1996 Derrien 1996
USA Texas
Rennes
116
40 ans
123
57 ans
127
> 60 ans
Infections
50%
55%
29%
Génétique
-
4,1%
7%
CF- DCP- α1AT
2 DCP- 2 CF - 4α1AT
Dysimmunité
-
3%
15%
Inconnue
44%
30%
49%*
Etiologies chez l ’adulte
Séries prospectives
Verra
Pasteur
Créteil 1991
Cambridge 2000
38 (48 ans)
150 (50 ans)
infection
-
36%
inconnue
73%
53%
DCP
13%
2%
CF
5%
2,7%
7,8%
7,3%
déficit Ig
0%
4-8%
génétique
26%
16-20%
N (âge)
Young
Populations particulières à
haute prévalence
• Pays en voie de développement: Afrique
noire, Asie du Sud-Est, Inde (Sri-Lanka):
pas de vaccins, endémie tuberculeuse…
• Tribu indienne d ’Alaska: f. génétique X et
conditions de vie
• Polynésiens de Nouvelle Zélande: DCP
sans situs inversus
• Afrique du Nord: DCP
Données épidémiologiques
CONCLUSIONS
• 50% étiologies inconnues
• 30% de séquelles d ’infections quelque soit l ’âge
et la date des études
• Maladies génétiques plus nb chez l ’enfant et
dans les séries récentes
• Mais atteignent 20% à 25% dans les séries
prospectives chez l ’adulte
• « Quand on cherche on trouve »
• Variations géographiques (raisons génétiques et
environnementales)
Analyse étiologique
• 3 questions pour chaque étiologie
– Quelle est sa réalité (fréquence) en
2004?
– Sur quel terrain la rechercher?
– Quels sont les arguments cliniques et
paracliniques pertinents pour le
diagnostic?
----> Prise en charge spécifique
ETIOLOGIES
• Mécaniques : obstructions bronchiques
• Séquelles d ’infection et d ’inhalation
• Maladies génétiques
• Maladies dysimmunitaires
Obstruction bronchique
mécanique
• Intrinsèques
– CE, tumeurs bénignes (carcinoïde), broncholithiase
• Pariétales
– cicatrices bronchiques sténosantes (Sd du LM)
– Maladies du collagène : Sd de Mounier-Kuhn, WilliamCampbell, Ehler-Danlos
• Extrinsèques
– compression GG
– distorsions post-opératoire ou traumatiques
• Bronchofibroscopie +++
• 1 / 3 fibroscopie chez l ’enfant (Chang Thorax 2002)
DDB localisées ----> chirurgie +++
ETIOLOGIES
• Mécaniques : obstructions bronchiques
• Séquelles d ’infection et d ’inhalation
• Maladies génétiques
• Maladies dysimmunitaires
Séquelles d ’infection 1
– Rougeole 5 - 10% Coqueluche 5 - 20% *
• diminue avec la vaccination
• pas de séquelle coqueluche post-vaccinale
• anamnèse, sérologie, DDB diffuses >LI
– Mycoplasma pneumoniae
• 8 DDB / 38 pts suivis 2 ans Kim 2000
• sérologie
– Responsabilité des autres germes?
Adénovirus, VRS, grippe, Bactéries
• Diagnostic rétrospectif encore + difficile
• Pour : immaturité pulmonaire immunologique du No
• Contre : 20% pathologie ORL et 13% autres étiologies
associées*, antibiothérapie
*Pasteur, Ellis, Nicotra
Séquelles d ’infection 3
• Tuberculose
– 3 / 150 (Pasteur GB Est), 7 / 158 (Ellis Edinbourg)
– population de migrants (Asie du Sud-Est)
– mécanismes
• séquelles fibreuses parenchyme (LS, post, asym)
• cicatrice de granulome endobronchique ou de ganglion
fistulisé: syndrome du lobe moyen ou de Brock
• broncholithiase
– Histoplasmose (Sarcoïdose...)
• mêmes mécanismes
– Mycobactéries atypiques
• Xenopei, Kansasii, MAIC
• cause ou conséquence ?
« Syndrome du lobe moyen »
post-tuberculeux
Broncholithiase
histoplasmose
tuberculose
Séquelles d ’inhalation
• Liquide gastrique
– Malposition cardio-tubérositaire
– Sd Mendelson
– RGO pas clair
• Gaz
– Fumées : brûlés
– Toxiques : mercure, cocaïne…
• Anamnèse +++
ETIOLOGIES
• Mécaniques : obstructions bronchiques
• Séquelles d ’infection et d ’inhalation
• Maladies génétiques
•
•
•
•
Mucoviscidose
DCP,
Déficit en Ig
déficit α1AT, Syndrome de Young
• Maladies dysimmunitaires
Mucoviscidose
Fréquence
• 1/2500 N chez les Caucasiens
• Génétique
• 400 mutations du gène codant la protéine CFTR
• la plus fréquente Δ F508
• phénotype variable (respiratoire, pancréatique, …)
• Chez l ’adulte
• 3 à 8% des étiologies des DDB ds les études
prospectives Pasteur 2000, Verra 91, Hubert 2004
• moins grave / enfant
• rarement Δ F508 homozygote
Mucoviscidose
Clinique adulte*
– 46 / 601 DDB - 31 ans (16 - 56) - sex ratio: 1
– histoire familiale 20% Fratrie
– Tableau varie selon la mutation
• DDB kystiques diffuses avec bouchons muqueux
100%
• symptomatologie ORL : sinusite, polypose…100%
• infections HI - Staph - Ps.A
• TVO sévère VEMS < 56%
• insuffisance pancréatique (stéatorrhée) 24%
• azoospermie obstructive : 11/24
• *D.Hubert 2004 (sous presse JCF)
Mucoviscidose avec dilatation des bronches
Mucoviscidose : dilatation des
bronches
Mucoviscidose avec dilatation
des bronches et bouchons muqueux
Mucoviscidose
•
Test sueur (méthode de référence Gibson et Cooke)
• + si Cl > 60mmoles/l
• faux + désH2O sévères et 4% sujet N
•
Détection mutation du gène CFTR
• batteries de 9, 31 ou complète
• + si 2 mutations détectées
•
•
•
DDP nasale + test pharmodynamique : pas en routine
Dépistage TIR, PAP : pas de valeur chez l ’adulte
Etude Cochin positivité
•
•
•
•
•
Test sueur : 80% (70 à 140 mmoles/l)
Screening 31 mutations : 39%
Analyse génétique complète : 78%
Combinaison 1+2: 91%
Combinaison 1+3: 98%
– 3 Δ F508 homozygotes et 33 hétérozygotes
Mucoviscidose
• Stratégie diagnostique
• 1er temps: Test sueur + Détection 31
mutations
• 2ème temps : Analyse génétique complète
si forte suspicion clinique ou discordance
• Prise en charge spécifique
• Conf. Consensus - Chest Janvier 2004
• Conseil génétique
Dyskinésie ciliaire primitive
Fréquence
• Autosomique récessive ou dominante à
pénétrance variable
• UK : 1/15 000 N
• Japon : 1 / 30 000
• Age de découverte 4 à 51 ans sur 90 cas (association de pts)
• Fréquence chez adulte Etude prospective de Verra 1991
• 5 / 38 soit 20% DCP (2,3% mucoviscidose)
• Prévalence > Afrique du Nord
Dyskinésie ciliaire primitive
Clinique Cowan - Am J Med Sci 2001
– Syndrome
•
•
•
•
histoire familiale
DDB 100%
ORL 100%
situs inversus ou
dextrocardie 50%
• infertilité : GEU, spz
immobiles
– Evolution
• plus lente / CF
• - de P. Aeruginosa
– Conseil génétique
Dyskinésie ciliaire primitive
Tests Diagnostiques
•
•
•
Premier temps
Test saccharine
– collaboration, CI si
infection, répéter si
négatif
– N< 60mn
Etude du battement ciliaire
– qualitative et quantitative sur
brossage nasal / bronchique
•
– CBF = 11-16 Hz
NO expiré nasal bas?
Dyskinésie ciliaire primitive
• Deuxième temps
•
Étude de la Structure ciliaire
– contexte clinique évocateur
– CBF <11 Hz
– et/ ou anomalie qualitative du
battement
– et/ou saccharine >60 mn
– analyse de > 50 cils, + si > 10%
de cils anormaux
– répéter (Iif ou IIaire)
•
5 pts de Verra (30 sections / pt)
• > 50% de cils anormaux
• bras de dynéïne 100% pts et
76% des cils en moyenne
• liens de nexine 12% des cils
Syndrome de Kartagener
Mutation
Mutation unique
unique du
du Chr
Chr 5p15
5p15 -- p14
p14
locus
locus codant
codant chaine
chaine lourde
lourde des
des bras
bras de
de dynéïne
dynéïne
Déficit immunitaire congénital
• Déficit en Ig et sous classes Ig à révélation
tardive chez l ’adulte
• déficit commun variable : γgb <5g/l avec déficit IgG
constant +/- en IgA (70%) et en IgM (82%)
• déficit isolé en IgA
• déficit en IgG 1, 2, 3, 4 (seuil de normalité?)
• Clinique
•
•
•
•
•
•
contexte familial
pneumopathies récidivantes
TDM 42 à 79% de DDB (2 séries) - 50% symptomatiques
adénopathies, HSM
Dg différentiel : lymphomes, LLC, dysglobulinémies
Déficits de l ’immunité cellulaire exceptionnels chez l ’adulte
(Granulomatose aseptique)
Déficit immunitaire congénital
• Leur responsabilité dans les bronchectasies est
controversée
– Etude prospective - Stead Clin Exp immunol 2002
• 56 DDB (3 DICV, 9 IgG4 et 5 autres SC Ig)
• 1/ 29 non réponse au Pneumovax
– Etude prospective (Pasteur 2000)
• 150 DDB (1 DICV, 3 déficits IgA, 1 en IgM, 6 SC Ig dont 1 sévère)
• 6/11 non réponse au Pneumovax
• Etude des Ig non systématique quantitative et
qualitative (au mieux)
------> Traitement par IgIV des DICV ++
Autres
maladies génétiques?
• Déficit en α1AT responsabilité controversée
• Pasteur : 0 / 150 DDB, phénotypes identiques à la
population UK
• Verra : 0 / 38
• Lopez : 5 / 127
• Derrien : 5 / 127
• Syndrome de Young
• DDB
• Sinusite
• Azoospermie
• Pas de DCP, ni mucoviscidose
– Inné ou acquis? Responsabilité du mercure?
ETIOLOGIES
• Mécaniques : obstructions bronchiques
• Séquelles d ’infection et d ’inhalation
• Maladies génétiques
• Maladies dysimmunitaires
– ABPA
– Maladies systémiques:
• Maladie Rhumatoïde
• Maladies inflammatoires Digestives (MID)
• Sjogrën
– Déficit immunitaire acquis
• VIH, hémopathies, greffes
ABPA
•
•
Etude prospective de Pasteur
7,3% (11/ 150) ABPA très
probables
Tableau évocateur
– Femme âgée
– Asthme (moules
bronchiques)
– Fièvre et Sd inflammatoire
– Imagerie
• infitrats pulmonaires labiles,
opacités digitiformes
• impactions mucoïdes,
bronchocèles
ABPA : impactions mucoïdes
ABPA
DDB proximales, bilatérales, LS
Post-opératoire
ABPA
• Arguments du Dc 11 ABPA / 150 DDB Pasteur
•
•
•
•
•
Eosinophilie : 1/11
sérologie : 8/11
IgE totales : 10/11
IgE spécifiques : 11/11
IgG spécifiques : 2/11 (vs 60% séries
historiques)
• Aspergillus ds l ’expectoration : 1/11
• Traitement : Corticothérapie / Itraconazole (Angrill
Curr Opin Infect Dis 2001)
Maladie Rhumatoïde
• C ’est une réalité
– Prévalence 30% à 50% au TDM (Perez, Despaux 1998)
– PR = 300 000 pts en France
• Symptomatique 1 fois / 2
– F > M à partir de 30 ans
– DDB précède, révèle ou suit la PR (selon les séries)
– TDM : bilat, > périphériques, associées à atteintes bronchiolaires
(reflet d ’une maladie de la muqueuse respiratoire)
• Arguments diagnostiques si DDB révélatrice
– Signes extra-respiratoires : articulaires…
– FR : Latex, Waler-Rose aspécifiques
– Ac anti-CCP : anticorps anti protéines cycliques citrullinées
(Meyer 2003) Se : 60% Sp : 98%
– Mutation ΔF508 hétérozygote : 4/26 DDB+PR (Puéchal 96)
Maladie Rhumatoïde
• PR / DDB illustre bien le schéma de Cole ?
– F. lié à l ’hôte:
• MR est une maladie générale à tropisme bronchique
• Hyperplasie lymphoïde des parois bronchiques et
bronchiolaires avec desquamation épithéliale et exsudats
fibrineux ds la lumière Hayakawa 1996
• altération des défenses épithéliales
– F. infectieux favorisé par l ’ID de la PR, des CS, IS et
anti-TNF
• DDB aggrave le pronostic : risque de DC à 5 ans
augmente de 50% Swinson 1997
Maladie Rhumatoïde
Syndrome de Sjogrën primitif
– Exocrinopathie autoimmune, F > M, après 45 ans
– DDB souvent tardive (prévalence ?) mais parfois révélatrice
– Critères diagnostiques
• xérophtalmie : clinique, Schirmer, Rose-Bengale
• xérostomie : clinique, BGSA (infiltration λplasmocytaire)
• signes extra-respiratoires de connectivite (articulaire,
cutané, vasculaire, multinévrite, néphrite tubulointerstitielle)
• Anti-ECT
– anti-Ro / SSA : Se 30 à 60% Sp 100%
– anti-La / SSB : Se 20 à 40% Sp 100%
– Scores diagnostiques de San Diego et Européen Cain - Clin
Chest Med 1998
Maladies Inflammatoires Digestives
• RCH >> Crohn (Camus 2000)
– DDB = 25% des manifestations respiratoires (18 cas)
– Suppuration avec lésions trachéobronchiques (fibro et
TDM)
– TVO non réversible sous β2
– Infiltration bronchique lympho-plasmocytaire incste
– survient après la MID (85%) quand celle-ci est contrôlée
par le traitement médical ou chirurgical (glissement vers
les autres organes de l ’endoderme?)
– traitement non codifié: sensible aux Cs inhalés, si
inefficace LBA méthylprèdnisolone ou Cs oraux
•
Maladie coeliaque exceptionnelle
Autres maladies systémiques
Raretés
•
•
•
•
•
SPA (DDB par traction)
Polychondrite atrophiante post-sténotique
LED
Amylose
Syndrome des ongles jaunes
•
•
•
•
DDB
lymphoedème
chylothorax
polyarthrite
• Sarcoïdose?
Syndrome des ongles jaunes
DDB, lymphoedème, polyarthrite
Déficit immunitaire acquis
Bronchectasies des patients VIH
• Fréquence > population générale = 15 à 20%
• 25 / 285 pts brésiliens, 26 / 164 enfants de Brooklin
NY Chest 1997
• pourrait augmenter du fait de l ’amélioration du
pronostic sous antirétroviraux
• Clinique Bard 1998, Vershese 1994
•
•
•
•
•
CD4 < 100
suppuration bronchique et ORL précède les DDB
évolution très rapide avec TVO sévère
infections à HI, P. Aeruginosa, StreptoP
Infiltration lymphocytaire péribronchique + LIP
16/26...
Déficit immunitaire acquis
• Greffés
• moelle osseuse, poumon, rénale,
hépatique…
• association bronchiolite
• responsabilité de la GVH
• LNH, LLC, MALT...
Démarche étiologique initiale
• Anamnèse
– origine géographique ou séjours à l’étranger
– histoire familiale
– atcd personnels (vaccin, tuberculose, VIH, IS…)
•
•
•
•
Contexte ORL et extra-respiratoire
RP (situs inversus) - TDM thorax et sinus
Bronchofibroscopie
Biologie : NFS, IgE totales, EPP, HIV
Diagnostic évident -----> Stop
Démarche diagnostique II
Quel bilan pour quel patient?
- Sujet agé
- Migrants
- DDB localisées
- Sujet jeunes
- DDB diffuses,
signes ORL
- Histoire familiale
- Infertilité …
- Moins jeunes
- DDB diffuses
- extra-respiratoires
Infections
CF
DCP
Déficit en Ig
ABPA
PR
Sjögren
MID
Si -- continuer
CONCLUSIONS
• Le profil étiologique s ’est modifié dans les pays
développés:
– diminution des infections
– reconnaissance des maladies génétiques et
dysimmunitaires
• Progrès à faire (30 à 50% de cause inconnue)
• Il semble qu ’il faille aborder les bronchectasies
diffuses non comme une entité bronchique mais
comme une maladie de la muqueuse des voies
aériennes
ETIOLOGIES
•
•
•
Lésions bronchiques locales
• post-infectieuses
• obstacles mécaniques, chir.
• malformations congénitales
• syndrome d ’inhalation
Maladies génétiques
• mucoviscidose
• dyskinésie ciliaire primitive
• déficit en IH ou Cellulaire
• a1AT, Sd Young
Maladies dysimmunitaires
• ABPA
• Maladies systémiques: PR, RCH,
Sjogrën
• VIH, hémopathies, greffes
Séquelles d ’infection 2
•
Pasteur 2000 Cambridge 150
pts - 44% infections (2/3 de
l ’enfance)
• 40 pneumopathies
• 32 coqueluches
• 20 rougeoles
•
Ellis 1981 Edinbourg
158 pts - 51% infections
• 11 coqueluches
• 3 rougeoles
•
Nicotra 1996 Texas 123 pts
55% infections
• 35 pneumopathies
• 7 coqueluches
Téléchargement