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8.4.1 Essaie par liaison d’un colorant
Dans un tel essaie, on utilise un colorant qui fluoresce après liaison à 
l’ADN à double brins. 
Puisque de plus en plus de molécules d’ADN à double brins sont produites 
après chaque cycle d’ACP, l’intensité de fluorescence augmente.
Les colorants se lient soit entre les bases appariées ou au sillon mineur de 
la double hélice d’ADN.
(D’après A. Manz, N. Pamme & D. Iossifidis, Bioanalytical Chemistry, 2004)
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8.4.2 Essaie basé sur des sondes
Cette méthode est basée sur la 
dégradation d’une sonde cible par 
l’activité exonucléase 5’-3’ de la 
polymérase.
La sonde est un court oligonucléotide
dont la séquence est complémentaire à 
une région de l’ADN cible se trouvant 
entre les deux amorces.
Un fluorophore est attaché au bout 5’ de 
la sonde et l’extincteur est lié au bout 3’.
La proximité de l’extincteur réduit la 
fluorescence du fluorophore.
La sonde est ajoutée au mélange 
réactionnel et se lie à l’ADN dénaturé. 
Sa fluorescence est éteinte.
Durant l’élongation des amorces, le 
fluorophore est enlevé de la sonde due 
à l’activité exonucléase de la 
polymérase. Le fluorophore libéré 
fluoresce dans le mélange réactionnel.
L’intensité de fluorescence est 
directement proportionnel au nombre de 
cycles d’amplification (i.e. nombre de 
molécules amplifiées).  
(D’après A. Manz, N. Pamme & D. Iossifidis, 
Bioanalytical Chemistry, 2004)