On ne peut pas parler de Napoléon III sans évoquer rapidement ses origines qui
conditionnent en partie sa ligne de vie.
Peu de temps après son mariage avec Napoléon I°, Joséphine de Beauharnais n’a pas de bons rapports
avec la famille Bonaparte. Pourtant, elle souhaite avoir des relations harmonieuses avec cette famille qui la jalouse,
voire la hait. Aussi, elle organise une nouvelle alliance entre les familles Bonaparte et Beauharnais en mariant sa fille
Hortense le 4 janvier 1802 à Louis Bonaparte, l’un des frères cadets du Premier Consul, né le 2 septembre 1778, de 5
ans son aîné (arbre généalogique). Ainsi, avec ce mariage, Hortense devient la belle-sœur de sa mère et de son beau-
père, lequel est aussi son père adoptif.
Naissance de Louis-Napoléon.
Le couple Louis et Hortense a trois fils : Napoléon-Louis-Charles Bonaparte
qui ne vécut que 4 ans1/2, Napoléon-Louis qui vécut de 1804 à 1831 (et dont je vous
parlerai dans quelques instants) et Charles-Louis-Napoléon futur Napoléon III qui vécut
du 20 avril 1808 jusqu’au 9 janvier 1873. Concernant ce dernier enfant, doutant de sa
paternité, Louis Bonaparte ne reconnut Charles-Louis-Napoléon que sous la pression
de son frère Napoléon I°.
Le mariage s’avère vite désastreux, Hortense déjà très volage est
follement éprise du Général Duroc, aide de camp de l’Empereur, tandis que Louis
souffre d’une obsession de la persécution et d’une maladie vénérienne jamais soignée.
Il tourmente sa femme. Ils se séparent, Hortense tombe amoureuse de Charles de
Flahaut, aide de camp de Murat, fils naturel de Talleyrand, dont elle a un fils naturel
également prénommé Charles (1811-1865), futur duc de Morny qui devient ainsi le demi-frère du futur
Empereur. Incidemment, il faut vous préciser que Talleyrand eut plusieurs enfants naturels, parmi ceux-ci il y eut
aussi le peintre Eugène Delacroix.
Au début de sa vie, Charles-Louis-Napoléon part en Hollande son père devient Roi de Hollande. Mais
comme Hortense a eu un enfant naturel, le mariage se disloque. Son père après la chute de l’Empire part en Italie. La
reine Hortense se retire à Arenenberg en Suisse au bord du lac de Constance, c’est qu’elle éduque ses enfants. Elle a
pu trouver ce lieu de villégiature grâce à l’Empereur Alexandre de Russie, qui est proche de sa mère l’Impératrice
Joséphine. Elle est connue, là-bas, sous le nom de la Duchesse de Saint Leu, titre que lui a conféré le roi Louis XVIII,
toujours sous la demande expresse de l’empereur Alexandre I°.
Les années s’écoulent mais Charles-Louis-Napoléon veut incarner le bonapartisme.
Il ne peut malheureusement pas rentrer en France où les lois d’exil de 1815 suite au traité de Vienne n’ont
pas été abrogées par la révolution de juillet 1830, la chute des Bourbons et l’avènement de Louis-Philippe.
Au cours de l’année 1830, les habitants de la Romagne, province appartenant à l’église, se sont voltés.
Les deux fils légitimes de la reine Hortense prennent les armes pour la cause de la liberté. Le fils aîné (Napoléon Louis)
meurt de maladie en Italie pendant l’insurrection de 1831, ainsi du rang de cadet, Charles-Louis-Napoléon passe à celui
d’aîné et de chef de famille.
Presque en même temps, arrive de Rome, la nouvelle de la mort de l’Aiglon (1832) (fils de Napoléon I°), qui,
sous le nom dérisoire de duc de Reichstadt, finit une destinée mélancolique en décédant de la tuberculose. De ce fait,
c’est à Charles-Louis-Napoléon qui alors se fait appeler ensuite du décès de son frère Louis-Napoléon qu’échoit le
glorieux et périlleux héritage de l’idée impériale.
Durant sa période italienne, Louis-Napoléon rencontre en Italie, Madame Gordon, déjà veuve, actrice d’un
certain mérite et qui ne manque pas de beauté. Louis-Napoléon lui fait miroiter amour, gloire et renommée, au point de
lui faire abandonner une carrière lui ayant permis de gagner une belle petite fortune. Elle sera malheureusement
dilapidée dans l’affaire de Strasbourg que je vais maintenant vous conter. Louis-Napoléon l’abandonnera par la suite, la
laissera mourir seule à l’hôpital Beaujon à Paris dans un dénuement total selon les historiens du second Empire.
Après quoi, il retourne à Arenenberg, il interroge, il écoute, il unit ses renseignements. Sans qu’il n’en
laisse rien paraître ; des projets se forment dans son esprit.
En attendant que ceux-ci prennent corps, Louis-Napoléon se fiance avec sa cousine Mathilde, fille du roi
Jérôme de Westphalie, dernier frère de Napoléon I°. Il faut dire qu’il ne craignait pas la consanguini !
1° échec : Strasbourg
Mathilde part pour Florence pour préparer son mariage. Pendant ce temps, Louis-Napoléon se rend
secrètement à Strasbourg, il se fait prendre en flagrant délit de coup d’Etat et de provocation à la sédition militaire ;
montrant ainsi que le parti bonapartiste a désormais un chef. La tentative de Louis-Napoléon, le 30 octobre 1836,
n’aboutit pas mais il n’a que 28 ans ! Il a essayé de soulever les corps de troupe il s’est ménagé des intelligences. Le
régiment d’infanterie reste muet aux exhortations du prince et la journée se termine lorsque Louis-Napoléon reprend le
chemin de Paris, non pas en qualité de triomphateur, mais simplement entre deux gendarmes.
Louis-Philippe, fort embarrassé de ce prisonnier, qu’un procès peut rendre populaire, juge préférable de
l’éloigner. Pour ce faire, quelques jours après, une frégate embarque Louis-Napoléon pour l’Amérique avec prière de ne
pas revenir en France et de se tenir tranquille.
Les quasi-fiançailles du prince avec sa cousine Mathilde se trouvent de facto rompues et le silence se fait
sur l’imprudent.
La mort de sa mère, la reine Hortense (le 5 octobre 1837), à laquelle il est
tendrement attaché, ramène Louis-Napoléon en Suisse, puis en Angleterre.
C’est que Louis-Napoléon rencontre Miss Hariett Howard , femme belle et
fortunée qui lui fournit une bonne partie de l’argent nécessaire à la tentative échouée de
Boulogne que je vais maintenant vous narrer.
2°échec : Boulogne (6 août 1840)
Louis-Napoléon a loué un bateau à Londres, y a embarqué un certain nombre de désœuvrés, recrutés
vaille que vaille et déguisés en soldats, des vivres, des proclamations, de l’argent, un état-major empanaché, tout
normalement ce qu’il faut pour réussir.
Mais, l’échec est immédiat, absolu, définitif. Dès les premières minutes, tout espoir est perdu et il a même
de surcroît perdu la face.
Il est ramené à Paris, enfermé à la Conciergerie il commence l’apprentissage de la captivité et prend
contact avec la Justice de son pays. Cette fois, le roi Louis-Philippe ne craint pas pour son trône, le fait juger par la
Chambre des pairs, réunie en cour souveraine qui le condamne à la tention perpétuelle dans une enceinte fortifiée :
la forteresse de Ham en Picardie. Il reste prisonnier 6 ans où il aura des relations avec sa blanchisseuse. Cette prison est
humide ; sa santé se détériore et il se plaindra par la suite de nombreux rhumatismes.
Au printemps 1846, il a l’opportunité de s’évader en plein jour en s’habillant en maçon. Le soir même, il
franchit la frontière belge, et quelques jours plus tard, il est de nouveau à Londres.
Il y rencontre l’accueil le plus flatteur auprès de l’aristocratie britannique. L’annonce de la révolution de
février 1848 ouvre pour lui des espérances immenses. Deux jours après la proclamation de la République, il prend le
paquebot pour la France.
Le grand tournant
Comme je vous l’ai indiqué tout à l’heure, une loi votée en 1815 interdisait aux Bonaparte l’accès du
territoire français, mais aux élections de 1848, 5 départements : la Seine, la Corse, la Charente-Inférieure, la Sarthe et la
Moselle le choisissent comme leur représentant à l’Assemblée. De ce fait, celle-ci ne peut plus traiter l’élu en quantité
négligeable. Il vient donc à l’Assemblée mais ne se fait pas véritablement remarquer par ses interventions. Se pose
rapidement l’élection au suffrage universel du Président de la République. Deux candidats se trouvent en présence :
Louis-Napoléon Bonaparte et Cavaignac, Général d’Afrique, homme honnête, mais dont l’aspect rugueux refroidit vite
l’enthousiasme des électeurs.
Le 10 décembre 1848, l’homme qui, deux ans auparavant, s’évadait comme un malfaiteur de prison est élu
Président de la République avec plus de cinq millions et demi de suffrages sur sept millions et demi de votants.
Bien vite le Prince-Président, comme il est alors appelé, comprend qu’il n’est pas aisé de gouverner à côté
d’une assemblée ombrageuse, et encore moins contre elle. L’Assemblée finit même par adopter à son égard une
attitude d’opposition systématique.
Louis-Napoléon Bonaparte, Président de la République française depuis trois ans, tient à conserver le pouvoir à
quelques mois de la fin de son mandat, sachant que la Constitution de la Deuxième République lui interdit de se
représenter. Il faut dire qu’il a tenté de faire modifier la constitution mais malheureusement sans résultat. Pour arriver à
ses fins, il doit s’en donner les moyens par la force, d’où le fameux coup d’Etat du 2 cembre 1851.
Le coup d’Etat : le 2 décembre 1851
Quand Paris s’éveille à l’aube du 2 décembre 1851, des affiches couvrent les murs, annonçant la dissolution de
l’Assemblée Nationale et convoquant le peuple à se prononcer par un plébiscite sur une nouvelle constitution inspirée
de celle du Consulat. Elle appelle à la tête de l’Etat un président, aux pouvoirs illimités, nommé pour 10 ans. La masse de
la population ne proteste ni même ne s’indigne compte tenu que l’Assemblée est tombée dans un discrédit absolu. Le
coup d’Etat est fomenté et organisé par son demi-frère le duc de Morny.
Les deux journées suivantes, les choses tournent plus mal pour Louis-Napoléon, la résistance s’organise. Les
républicains le mettent hors la loi, des barricades s’élèvent mais les insurgés sont vite anéantis et de nombreux morts
sont à déplorer.
De ce terrible baptême, un régime nouveau va naître, un régime de tranquillité et de paix sociale. Mais la
liberté, celle de la presse, de la parole, de la pensée ne sont plus que des souvenirs. Le corps législatif impuissant est
réduit au silence. Le Sénat est composé de personnalités choisies parmi les plus illustres lesquelles sont nommées par le
Prince-Président.
Un an plus tard, le 2 décembre 1852, jour anniversaire du sacre de Napoléon I et de la bataille
d’Austerlitz, la République devient un Empire et son chef est Napoléon III. Un plébiscite ratifie le sénatus-consulte
par 7 825 000 approbations contre un peu plus de 253 000 non.
Pour la préparation de ce coup d’Etat, Miss Howard avancera de nouveau au futur Empereur une très
grosse somme d’argent. Pour la remercier de ses services, celle-ci recevra de Napoléon III, une fois Empereur, un titre
de comtesse et la propriété du Château de Beauregard que Mme de Montespan, l’une des favorites de Louis XIV avait
fait bâtir, et une somme d’argent conséquente. Il faut dire que cette femme a aussi contribué à élever les enfants que le
futur empereur avait eus de sa blanchisseuse lorsqu’il était enfermé au fort de Ham. Toutefois, cette Miss Howard ne
remplit pas selon lui les conditions pour devenir impératrice, aussi va-t-il se mettre en quête de trouver une épouse
digne de son rang.
Un mariage d’amour
Pour ce faire, il doit se marier avec une femme issue de la haute
noblesse. Il fait plusieurs tentatives avec des jeunes filles de la maison Holstein
puis du Prince de Hohenzollern, mais sans résultat. Il décide de faire un mariage
d’amour avec Mademoiselle Eugénie de Montijo de Palafox de Guzman (née le 5
mai 1826, de 18 ans sa cadette), comtesse de Téba , jeune andalouse dont la mère
est écossaise et qui est, en outre, dotée d’une magnifique chevelure blonde. Elle
tient une place brillante dans la société parisienne. Leur mariage est célébré à
Notre Dame, le 29 janvier 1853, Napoléon III a alors 45 ans.
Le 16 mars 1856, l’Impératrice met au monde un fils, qui est salué du
beau titre de Prince impérial.
Eugénie va ressusciter les fastes de la Cour. Elle se comportera avec
dignité dans son rôle d’Impératrice. Avec le temps, elle instrumentalisera son
mari, qui d’ailleurs, en prenant de l’âge, lui cédera de plus en plus souvent pour
avoir la paix.
Cherchant à faire reconnaître la France parmi les grandes nations et surtout supprimer dans la mémoire de
ses contemporains le triste traité de Vienne de 1815, Napoléon III, après son mariage, cherche une respectabilité.
L’occasion lui en est donnée lors de disputes entre chrétiens occidentaux et orientaux pour le contrôle des lieux saints :
point de départ de la guerre de Crimée.
La guerre de Crimée
Cette guerre de Crimée va opposer, du 4 octobre 1853 au 30 mars 1856, la Russie à une coalition formée
de l’Empire Ottoman, de la France, du Royaume-Uni et du Royaume de Sardaigne. Le conflit se déroule essentiellement
en Crimée autour de la base navale de Sébastopol. Il s’achève par la défaite de la Russie formalisée par le traite de Paris.
Celui-ci entraîne peu de changements territoriaux, il marque toutefois la fin du concert européen contre la
France créé par le Congrès de Vienne de 1815.
Cette guerre terminée, la France se compte de nouveau parmi les grandes
nations. Cela n’échappe pas à Cavour, Président du Conseil du Royaume de Piémont-
Sardaigne, homme habile s’il en est. Connaissant le penchant de l’Empereur pour les belles
femmes il envoie la jeune comtesse Virginia de Castiglione avec son mari à Paris. Elle n’a
alors que 19 ans. Sa mission est de séduire l’Empereur afin que ce dernier soutienne Victor-
Emmanuel II, roi de Piémont-Sardaigne, dans sa volonté d’unifier l’Italie, composée alors de
nombreuses provinces. L’ayant remarquée à l’occasion de festivités, Napoléon la fait inviter à
une soirée mémorable prévue le 27 juin 1856 (soit à peine 3 mois après le fin de la guerre de
Crimée) au château de Saint-Cloud. Sur le carton il est précisé aux invitées de venir
vêtues « en robe montante et en chapeau, parce qu’on s’y promènera sur le lac et dans un
parc ». Virginia tient parole ! Elle débarque vêtue d’une ébouriffante robe transparente de
mousseline. L’Empereur, bien entendu, est impressionné. La soirée commence par de la
musique, se poursuit par un feu d’artifice, puis vient le souper. Comme le temps est agréable, les invités se
dispersent pour effectuer des promenades sur le lac. Napoléon III l’invite sur sa barque, sous l’œil étonné des
autres invités. Le couple s’éloigne de la rive et n’est de retour qu’à 3 heures du matin. Quand ils réapparaîssent, on
remarque la mise de la jeune femme « un peu chiffonnée ». A leur vue, l’Impératrice pâlit de rage, alors que, sans
aucune gêne, Virginia arbore un sourire béat. Elle demeurera la maîtresse de l’Empereur (qui n’a seulement que 30 ans
de plus qu’elle) pendant plusieurs mois avant qu’elle ne soit remplacée par la Comtesse Walewska. Elle sera par la suite
expulsée de France, Napoléon III n’interviendra pas pour la sauver.
Comme prévu, durant cette période, la Comtesse de Castiglione incite Napoléon III à rencontrer Cavour
lequel réussit à arracher l’engagement de la France aux tés du Royaume de Sardaigne en échange de la Savoie et du
Comté de Nice. Il s’agit des entretiens secrets de Plombières. Toutefois, l’entrée de la France dans les hostilités tarde,
mécontentant les Italiens.
Aussi, le 14 janvier 1858, Napoléon III et l’Impératrice, se rendant à l’Opéra, vont être l’objet d’un attentat. Ils
n’échappent que par miracle aux bombes jetées sous leur voiture qui font de nombreuses victimes. L’enquête de police
permet de découvrir l’auteur : un dénommé Orsini, agitateur politique italien.
Par la suite, Napoléon III voulait que soit appliquée à l’Italie dont le nom n’existait même plus que dans le
langage des poètes et des conjurés politiques, sa théorie des nationalités., c’est-à-dire qu’il n’y ait qu’un seul royaume
pour administrer la mosaïque péninsulaire, conséquence du traité de Vienne de 1815. Aussi, il se décide à intervenir par
les armes en faveur de cette nation, en laquelle il voit sa seconde patrie et pour laquelle il a déjà combattu en 1830
alors qu’il n’avait que 19 ans.
Au printemps 1859, Napoléon III déclare la guerre à l’Autriche, qui opprime l’Italie. Ce sera la guerre d’Italie.
La guerre d’Italie
En fait, c’est une guerre de prestige pour l’Empereur. Il commande en personne l’armée qu’il a envoyée au-
delà des Alpes. S’il ne se révèle pas un grand chef de guerre comme son oncle, il fait du moins reconnaître à tous ses
qualités de sang-froid, d’impassibilité, de maîtrise absolue de soi.
Il y a d’abord la bataille de Magenta (4 juin 1859), puis celle de Solferino (24 juin 1859), cette dernière est
une grande victoire, mais le nombre de tués est impressionnant. Aussi en est-il marqué, il prend alors l’initiative d’un
armistice. C’est la première fois dans l’histoire que le vainqueur offre au vaincu une suspension d’armes, mettant un
terme aux hostilités entre la France et l’Autriche. Lors de la bataille de Solferino, assiste un correspondant de guerre, un
jeune Suisse Henry Dunant, qui créera par la suite La Croix Rouge.
De la guerre de 1859, la France gagne deux provinces, toutes deux d’ailleurs depuis longtemps orientées
vers elle, puisque les Français les ont occupées au 16°siècle sous Henri II, sous Henri IV au 17° siècle, puis sous Louis XIV
de 1703 à 1713 sans oublier sous la Révolution et le premier Empire de 1792 à 1814.
Napoléon III ne tient pas la totalité de ses engagements avec son armistice
puisqu’il ne libère pas Venise occupée par l’Empereur d’Autriche. Cavour en est très
contrit. Toutefois, après des pourparlers intervenus lorsqu’il est revenu au pouvoir (il
avait é exclus du Gouvernement pendant quelques mois), un plébiscite triomphal
consacre ce double rattachement en 1860, bien connu des Savoyards. Au-delà des Alpes
nait le royaume d’Italie, qui fixe sa capitale à Florence, en attendant de pouvoir
s’installer à Rome.
Toujours, sans désemparer et pour mettre en avant sa grandeur et surtout
pour ne pas souffrir la comparaison avec son oncle ; il se lance dans l’aventure mexicaine
l’année suivante en 1861.
L’aventure mexicaine (8 décembre 1861 21 juin 1867)
Avec le Mexique commence le déclin, comme cela l’a épour Napoléon lorsqu’il s’était lancé dans le
guêpier espagnol. A l’origine de l’intervention, il s’agit de remplacer le régime instable établi au Mexique par une
monarchie solide, placée sinon sous la suzeraineté, du moins à l’ombre de l’Empire français. Napoléon III est poussé par
son demi-frère, le duc de Morny qui a des intérêts financiers dans cette opération. L’Empereur pense créer une nation
1 / 8 100%
La catégorie de ce document est-elle correcte?
Merci pour votre participation!

Faire une suggestion

Avez-vous trouvé des erreurs dans linterface ou les textes ? Ou savez-vous comment améliorer linterface utilisateur de StudyLib ? Nhésitez pas à envoyer vos suggestions. Cest très important pour nous !