12.11.11 UE 2 Sujetpopulaire

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CORPORATION DES ETUDIANTS EN MEDECINE DE PARIS 6
TUTORAT DE PSA
SAMEDI 12 NOVEMBRE 2011
UE 2 : La cellule et les tissus
BIOLOGIE CELLULAIRE – HISTOLOGIE – BDR – BDD
SUJET
Durée : 1 heure 30
Documents et calculatrices interdits
A lire avant de commencer l’épreuve :
Vous disposez pour cette épreuve d’un fascicule qui comprend 33 pages en comptant celle-ci :
-
31 pages numérotées de 3 à 33 et comportant 76 QCM.
Les réponses aux QCM se feront sur une feuille prévue à cet effet.
Assurez-vous que le fascicule comporte bien 33 pages au total.
Dans le cas contraire, prévenez immédiatement un tuteur.
AUCUNE RECLAMATION NE SERA ADMISE PAR LA SUITE
Concernant la grille de réponse aux QCM :
Vous devez absolument utiliser un stylo ou un feutre noir pour la feuille de réponses en prenant soin de
remplir complètement les cases sans déborder.
Les feuilles de réponses remplies au crayon ne pourront pas être lues par le lecteur optique et
seront affectées de la note zéro.
En cas d’erreurs, n’hésitez pas à demander une autre feuille de réponses.
Pour toutes questions sur ce sujet, rendez-vous à la fin de l’épreuve en bas de l’amphi ou sur le
forum du Tutorat pour les poser. Bon courage ! 
Site du Tutorat : http://tutoratpsa.org/
Ne peut être vendu ou utilisé dans un but commercial sous peine de poursuite.
1
Au programme cette semaine :
 Biologie Cellulaire :
o Programme Complet
 Histologie :
o Programme Complet
 Biologie De la Reproduction
o Programme Complet
 Biologie du Développement
o BDA complète
o Gastrulation
o Neurulation
Bon Courage !
2
BIOLOGIE CELLULAIRE (22 QCM)
Exercice 1 :
Les cellules cancéreuses sont capables de migrer, ce qui leur permet de coloniser
d’autres tissus (métastases). La migration met en jeu notamment des pseudopodes,
protrusions cytoplasmiques similaires aux filopodes. La transition epithéliomésenchymateuse (TEM) est un autre processus clé puisqu’il permet aux cellules de se
détacher des épithéliums.
Le but de cet exercice est d’étudier la régulation de ces mécanismes et le rôle du
cytosquelette dans l’apparition de pseudopodes.
Tout d’abord, on souhaite savoir quelles protéines sont surexprimées dans les
pseudopodes, par rapport au reste de la cellule. Pour cela on dépose des cellules issues
de 6 tumeurs métastatiques (cellules MDA-231 et MDA-435 de cancers du sein, cellules
Du-145 de cancers de la prostate, cellules HT1080 de fibrosarcomes, cellules U-251 et U87 de gliomes) sur un filtre possédant des pores de 1µm de diamètre. Ainsi seuls les
pseudopodes passent à travers les pores tandis que les corps cellulaires ainsi que les
noyaux sont retenus par le filtre.
Des lysats des pseudopodes, des corps cellulaires et des noyaux sont alors effectués. On
analyse l’expression des ARNm et des protéines et on sélectionne 6 protéines
surexprimées dans les pseudopodes des 6 types cellulaires par rapport au reste de la
cellule: desmoyokine (AHNAK), prothymosine-α, RPL23, Septine-9, calgizzarine
(S100A11) et elF4E.
Les protéines rhotekine G, calsequestrine S (protéines des corps cellulaires) et RDIF-α
(nucléaire) sont des protéines contrôles.
Dans la première expérience, pour vérifier la localisation des protéines choisies, on les
marque par immunofluorescence et on regarde leur distribution dans les 6 types de
cellules (Figure 1A). On mesure également le coefficient de colocolisation de chaque
protéine dans chaque type cellulaire par rapport à l’actine (celle-ci étant localisée dans
les pseudopodes) (Figure 1B).
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1) Parmi les propositions suivantes d’après les figures 1A et 1B, quelle(s) est
(sont) celle(s) qui est (sont) exacte(s) ?
A. Parmi les 6 protéines, seules les protéines AHNAK, elF4E, Septine-9 et S100A11 sont
localisées dans les pseudopodes.
B. Les protéines prothymosine-α et RPL3 ne sont finalement pas surexprimées dans les
pseudopodes.
C. Les protéines AHNAK, elF4E, Septine-9 et S100A11 ont un plus fort coefficient de
colocalisation avec l’actine que les protéines prothymosine -α et RPL3 dans la
majorité des types cellulaires
D. Les protéines prothymosine-α et RPL3 sont intéressantes pour étudier le rôle
fonctionnel de protéines spécifiques des pseudopodes dans la migration des cellules
tumorales.
E. Les protéines AHNAK, elF4E, Septine-9 et S100A11 peuvent avoir un rôle dans la
fonction des pseudopodes, donc dans la migration des cellules tumorales.
On souhaite savoir si ces protéines sont ont un rôle dans la migration des cellules
tumorales. Pour cela, on transfecte des ARN interférents (siRNA) dirigés spécifiquement
contre les ARN de chaque protéine AHNAK, elF4E et S100A11 dans les 6 types de
cellules cancéreuses. Le niveau de production des protéines est étudié par rapport aux
cellules transfectées avec un siRNA contrôle, par immunofluorescence (Figure 2A).
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La superficie, la forme, la formation de pseudopodes, la migration, l’invasion et la
viabilité des cellules cancéreuses transfectées avec les différents siRNA ou non
transfectées (NT cells) sont également caractérisées (Figure 2B).
2) Parmi les propositions suivantes concernant les figures 2A et 2B, quelle(s)
est (sont) celle(s) qui est (sont) exacte(s) ?
A. Les résultats permettent de conclure qu’inhiber la production des trois protéines
entraîne une augmentation du nombre de cellules.
B. D’après la figure 2A, l’inhibition des trois protéines entraîne une réduction de la
production d’actine.
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C. On observe qu’inhiber la production des trois protéines entraîne une réduction de la
taille et un arrondissement des cellules.
D. Les trois protéines AHNAK, elF4E et S100A11 ont un rôle dans la formation des
pseudopodes, de la migration et de l’invasion des cellules.
E. Il est nécessaire d’inhiber les trois protéines AHNAK, elF4E et S100A11 pour observer
une réduction de la migration des cellules tumorales.
La TEM impliquant également un remodelage de l’interaction cellules/cellules des
cellules épithéliales, on souhaite savoir le rôle des trois protéines AHNAK, elF4E et
S100A11 dans ces interactions. Pour cela, on étudie l’expression de la E-cadhérine
(marqueur témoin de l’interaction des cellules épithéliales entres elles), de la Ncadhérine et de la vimentine (marqueurs de cellules mésenchymateuses) par western
blot dans les cellules métastatiques transfectées avec les siRNA dirigés contre les
protéines ou le siRNA contrôle (Figure 3A). On regarde aussi la localisation de la Ecadhérine et de la β-caténine par immunofluorescence dans les cellules.
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3) Parmi les propositions suivantes concernant les figures 3A et 3B, quelle(s)
est (sont) celle(s) qui est (sont) exacte(s) ?
A. La présence des protéines AHNAK, elF4E et S100A11 permet la production de la Ecadhérine et empêche la production de la N-cadhérine et de la vimentine.
B. En présence des protéines AHNAK, elF4E et S100A11, la localisation de la E-cadhérine
est périphérique.
C. La présence des protéines AHNAK, elF4E et S100A11 induit un changement de la
localisation de la β-caténine du noyau vers la périphérie des cellules.
D. Les protéines AHNAK, elF4E et S100A11 induisent les interactions entre les cellules
épithéliales et empêchent la transition épithélio-mésenchymateuse.
E. Les protéines AHNAK, elF4E et S100A11 induisent la transition épithéliomésenchymateuse et empêchent les interactions entre les cellules épithéliales.
Enfin, on veut savoir l’effet des protéines AHNAK, elF4E et S100A11 sur la dynamique de
la F-actine (actine filamenteuse). On mesure la densité de la F-actine dans les cellules
MDA-231 et HT-1080 transfectées avec les différents siRNA et traitées à la cytochalasine
au cours du temps. On détermine le T1/2, c’est-à-dire le temps nécessaire pour diviser la
densité initiale de F-actine par 2 (Figure 4A).
Dans une autre expérience, les cellules sont traitées ou non par du jasplakinolide (JP),
une drogue qui stabilise les microfilaments d’actine. Puis, on transfecte les différents
siRNA. On observe alors par immunofluorescence les microfilaments d’actine et les
protéines correspondantes aux siRNA transfectés (Figure 4B).
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4) Parmi les propositions suivantes concernant les figures 4A et 4B, quelle(s)
est (sont) celle(s) qui est (sont) exacte(s) ?
A. L’inhibition des protéines des pseudopodes induit une baisse de la densité de
l’actine, que ce soit avant ou après le traitement par la cytochalasine.
B. Le T1/2 des cellules auxquelles on a transfecté les siRNA est plus grand que pour les
cellules contrôles, ce qui signifie que la F-actine est plus dynamique.
C. Le traitement par le jasplakinolide empêche la diminution de la taille des cellules
ainsi que la disparition des pseudopodes malgré l’inhibition des protéines des
pseudopodes.
D. L’actine a bien un rôle dans la migration cellulaire, puisqu’elle est responsable de
l’apparition et du maintien des pseudopodes.
E. Les protéines AHNAK, elF4E et S100A11 sont des protéines régulatrices de la
migration cellulaire.
Exercice 2 :
Au grand hôpital (20 lits) de Piévou-Sur-La-Bousais, l'interne Tartempion, arrivé dernier
à l'ECN, est confronté à un malade auquel il n'était pas préparé, un enfant atteint par le
pemphigus. Tartempion se rappelle que cette maladie est due à une atteinte de certaines
jonctions intercellulaires mais ses faibles connaissances ne vont pas plus loin. Il se cache
dans un laboratoire pour une observation au microscope d'un échantillon de peau du
patient:
Les jonctions les plus proches du bord apicales semblent indemnes. Au milieu des
cellules toutefois on observe un détachement net, certaines cellules sont isolées ou
attachées très faiblement aux autres. Le colorant rose qu'il a par mégarde renversé sur
une des cellules a maintenant pourri l'ensemble de sa préparation, ce qui lui donne
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l'impression d'observer un gros chewing-gum, il éteint donc son microscope, s'assied
donc en position du lotus et réfléchit à ce qu'il vient d'observationner.
5) Parmi les propositions suivantes, laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) ?
A. On peut penser à partir de ces premières observations que le pemphigus est dû à un
disfonctionnement des jonctions serrées.
B. On peut penser à partir de ces premières observations que le pemphigus est dû à un
disfonctionnement des jonctions d'ancrage.
C. On peut penser à partir de ces premières observations que le pemphigus est dû à un
disfonctionnement des jonctions communicantes.
D. On peut conclure de ces premières observations que le pemphigus est dû à un
dysfonctionnement des desmosomes.
E. On n'en sait rien du tout on est les derniers à l'ECN je te rappelle... (Toutes les
propositions précédentes sont fausses).
6) Afin de raviver ses vagues souvenirs de cours sur les maladies rares et
mortelles, l'interne Tartempion pense à faire un test pour connaître
précisément le type de jonctions altérées par la maladie. Mais d'abord il
prend son goûter.
Quels tests lui permettraient de trancher définitivement ?
A. Un test au glucose que lui inspirerait sa tartine à la confiture de mûre.
B. Un test au calcium que lui inspirerait son verre de lait à la fraise.
C. Un test de localisation des microtubules que lui inspirerait la dépolymérisation
progressive de sa baguette de pain.
D. Un test de localisation des filaments intermédiaires que lui inspirerait le fil de
reblochon entre sa raclette et sa bouche.
E. Il a qu'à tester le goût et arrêter de nous faire ch**r... Je vote blanc et pis
m*rde.(Toutes les propositions précédentes sont fausses).
7) A propos des jonctions serrées :
A. Elles sont situées plus proche du bord basolatéral des cellules que les desmosomes.
B. Les claudines interagissent entre elles par des interactions hydrophobes, les
occludines par des interactions ioniques.
C. Les claudines interagissent entre elles par des interactions ioniques, les occludines
par des interactions hydrophobes.
D. Les jonctions serrées ont principalement un rôle d'attachement des cellules entre
elles.
E. L'interaction occludine-claudine est dépendante du Ca2+.
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8) A propos des interactions cellules-matrice:
A. Les intégrines sont les principales protéines de l'interaction cellule-matrice, elles sont
présente au niveau des hémidesmosomes ET des plaques d'adhésion focale.
B. Les intégrines sont reliées aux filaments intermédiaires au niveau des plaques
d'adhésion focale et à l'actine au niveau des hémidesmosomes.
C. La liaison de l'intégrine à son ligand nécessite un changement conformationnel, qui
dépend d'une cascade de signalisation intracellulaire, induite par un « corécepteur »
après sa liaison avec un ligand activateur.
D. La phosphorylation des intégrines permet leur liaison avec le cytosquelette.
E. En plus des intégrines, on peut trouver en dehors de tout complexe jonctionnel des
glycosaminoglycanes transmembranaires reliant épithélium et cellules.
9) Parmi ces propositions concernant l’apoptose, quelle(s) est(sont) la (les)
réponse(s) exacte(s) ?
A. Les prodomaines ne sont pas nécessaires au bon fonctionnement de l’apoptose,
d’ailleurs la procaspase 3 ne possède pas de prodomaine.
B. Toutes les procaspases nécessaires à l’apoptose s’auto-activent.
C. Une mutation du gène codant pour Bcl-2 entrainerait un excès d’apoptose.
D. Bcl-2 est une molécule pro-apoptotique.
E. La caspase 8 n’intervient que dans la voie des récepteurs de mort, pour la voie
mitochondriale ce sont les caspases 9 qui agissent.
10) Parmi ces propositions concernant la sénescence, quelle(s) est(sont) la
(les) réponse(s) exacte(s) ?
A.
B.
C.
D.
E.
Le gène daf-2 code pour le récepteur à l’insuline.
Le gène daf-16 n’agit que sur l’état de dormance, et donc la longévité du C. Elegans.
Sans daf-2 il n’y a pas de signalisation pour la voie de l’insuline.
Quand daf-16 est phosphorylé, la longévité du C. Elegans ne peut être augmentée.
Le gène foxo-3 est le seul gène clairement associé à la longévité chez l’Homme.
11) Parmi les propositions suivantes relatives aux ribosomes laquelle
(lesquelles) est (sont) exacte(s) :
A. Il existe des ribosomes libres et des ribosomes liés au réticulum endoplasmique, ces
deux types de ribosomes participent à la fabrication des mêmes protéines.
B. La biosynthèse des protéines se déroule dans le réticulum endoplasmique lisse.
C. Dans le RER ont lieu les modifications précoces des polypeptides et un contrôle
qualité.
D. Le REL constitue une réserve de Mg2+ et participe à la synthèse de lipides.
E. Les polysomes sont des regroupements de ribosomes libres qui assurent la
biosynthèse des protéines.
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12) Parmi les propositions suivantes relatives aux modes de sécrétion laquelle
(lesquelles) est (sont) exacte(s) :
A. Les grains de sécrétion peuvent contenir simultanément plusieurs protéines
sécrétoires.
B. La sécrétion constitutive comporte schématiquement 4 étapes : synthèse de
composants à sécréter, maturation de ces composants, accumulation des vésicules
de sécrétion et libération de ces vésicules après un signal.
C. La sécrétion constitutive n’existe que dans certains types de cellules.
D. La sécrétion régulée existe dans toutes les cellules.
E. Une des hypothèses concernant le tri des molécules vers la voie de sécrétion régulée
est le tri non sélectif donc ce serait une voie par défaut.
Exercice 4 :
Un chercheur travaille sur 2 protéines radiomarquées RM et co-RM qu’il injecte dans des
cellules de Xénope (=grenouille). Il sera amené à modifier les protéines RM et co-RM (=
RM muté et co-RM muté). Une altération de leur expression, de leur fonction ou de leur
transport empêche l’expression de multiples gènes de régulation. On étudie ici leur
localisation cellulaire. On observe les cellules quelques heures après l’injection.
Remarque : La leptomycine B est inhibiteur d’un type d’exportine.
Figure 1 :
Injection
cytoplasmique
RM
co-RM
RM muté
co-RM muté
Figure 2 :
Injection
nucléaire
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Figure 3 :
Injection
cytoplasmique
RM + leptomycine B
co-RM + inhibiteur de Ran GEF
13) Parmi ces propositions concernant le transport nucléo-cytoplasmique,
la(les)quelle(s) est (sont) exacte(s) ?
A.
B.
C.
D.
E.
RM et co-RM possèdent tous les deux une séquence NES
Dans la figure 2, le chercheur a uniquement rendu inactif la séquence signal de RM.
co-RM possède un poids moléculaire supérieur à 40 k Da.
La leptomycine B a un effet notable sur la translocation du RM.
Le chercheur a pratiqué la même modification (=mutation) sur RM et co-RM.
14) Parmi ces propositions concernant le transport nucléo-cytoplasmique,
la(les)quelle(s) est (sont) exacte(s) ?
A. La technique employée est celle de l’autoradiographie.
B. Si on avait remplacé la leptomycine B par un inhibiteur d’importine (Figure 3, RM),
on aurait obtenu la même image.
C. Si on avait injecté le RM muté (avec la même modification) dans le cytoplasme
(Figure 2, RM), on aurait obtenu la même image.
D. Si on avait injecté le RM muté (Figure 2, RM) + leptomycine B dans le noyau, on
aurait obtenu la même image que la figure 3 RM.
E. Toutes les réponses sont correctes.
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On décide de s’intéresser plus particulièrement à RM dont on connait mieux la fonction.
Le chercheur décide de transfecter dans des cellules de Xénope de la protéine GFP
("Green Fluorescent Protein") (A) et Tuto (C) fusionnées aux 100 (pour GFP) et 63 (pour
Tuto) premiers acides aminés de RM (B et D respectivement). Les marquages pour Tuto
ont été effectués avec un anti-corps anti-Tuto polyclonal produit chez le lapin.
15) Parmi ces propositions concernant le transport nucléo-cytoplasmique,
la(les)quelle(s) est (sont) exacte(s) ?
A.
B.
C.
D.
E.
La technique a nécessité l’utilisation d’un microscope électronique.
La technique de marquage employée pour Tuto est de l’immunofluorescence.
La séquence signal de RM est présente dans ses 63 premiers acides aminés.
La séquence signal de RM est présente dans ses 100 premiers acides aminés.
Tuto+63-RM aurait pu être transloqué dans le noyau de cellules dont le gène codant
pour le NTF-2 est non fonctionnel.
16) Parmi ces propositions concernant le noyau, la(les)quelle(s) est (sont)
exacte(s) ?
A. Le noyau est constitué d’une double membrane.
B. L’espace intermembranaire périnucléaire est en communication avec la cavité du
RER.
C. Les lamines constituant la lamina recouvrent la face externe du noyau et font partie
de la famille des filaments intermédiaires.
D. Le complexe de désassemblage est constitué de l’ensemble Nup358 + Ran GAP du
côté cytoplasmique.
E. L’exportine 1 intervient dans l’export des sous unités ribosomiques 60S et 40S.
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Exercice 5 :
Cet exercice porte sur l’action de la lumière sur des cellules de la rétine.
Rétine exposée à la lumière : perte de
cellules
Rétine normale
17) D’après les images ci-dessous d’observation de cellules de la rétine au
microscope, quelle(s) est (sont) la (ou les) proposition(s) exactes ?
Rétine exposée à la lumière
Rétine normale
A.
B.
C.
D.
E.
Ces cellules ont été observées à l’aide d’un microscope électronique.
Ce microscope permet d’étudier des cellules vivantes fixées.
Les cellules de l’image de droite pourraient être en apoptose.
Les cellules en apoptose libèrent leur cytosol dans le milieu extracellulaire.
L’apoptose est caractérisée par une absence de processus inflammatoire et de
cicatrisation.
On décide d’étudier la présence ou non de deux protéines intervenant dans le cycle
cellulaire et/ou dans l’apoptose ; dans les deux populations de cellules.
Dans les cellules normales (SK-N-BE(2)-C) et dans les cellules en apoptose (SH-SY5Y),
on marque à l’aide de la technique d’immunofluorescence les différentes protéines.
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18) D’après les données ci-dessus, quelle(s) est (sont) la (ou les)
proposition(s) exactes ?
A. Les résultats de cette expérience sont compatibles avec les images du qcm 1.
B. Dans les cellules en apoptose, P53 stimule Bax qui active, à son tour, la voie des
récepteurs de mort.
C. Dans les cellules apoptotiques, les dimères cdk/cycline sont inhibés.
D. Dans les cellules normales, Bcl-2 est activé.
E. Une cassure de l’ADN non réparée peut avoir stimulé la production de P53.
On décide ensuite de quantifier l’apoptose de ces cellules de la rétine. On regarde pour
cela, le pourcentage de cellules en sénescence et le nombre de cellules dans les cellules
normales (WT) et apoptotiques (BR), en fonction du temps (en heure).
19) D’après les deux graphiques précédents, quelle(s) est (sont) la (ou les)
proposition(s) exactes ?
A. Dans les cellules WT, il n’y pas de sénescence.
B. Dans les cellules Br., on constate une augmentation du nombre de cellules en
sénescence en fonction du temps, corrélée à une diminution importante du nombre
de cellules.
C. Toutes les cellules vont mourir par apoptose dans la lignée cellulaire Br.
D. L’apoptose dans les cellules WT est pathologique.
E. A t=5h, il y a environ 7 fois plus de cellules dans la lignée cellulaire WT que dans la
lignée Br.
20) D’après tous les documents et vos connaissances, quelle(s) hypothèse(s)
peut (ou peuvent) être envisagée(s) ?
A. La lumière peut agir sur les cellules rétiniennes en entrainant leur apoptose, par
endommagement de leur ADN (par exemple par réduction de leurs télomères).
B. L’exposition des cellules de la rétine à la lumière inhibe la production de P53.
C. La lumière provoque un arrêt du cycle cellulaire des cellules de la rétine.
D. Une mutation de l’ADN codant pour la protéine P53 la rendant inactive peut être
impliquée dans un processus tumoral.
E. Toutes les réponses sont vraies.
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21) Parmi les propositions suivantes concernant la première division
méiotique, quelle(s) est (sont) celle(s) qui est (sont) exacte(s) ?
A. Elle se nomme également division réductionnelle.
B. La prophase I se décompose en 5 stades qui sont dans l'ordre : leptotène, zygotène,
pachytène, diacinèse et diplotène.
C. Le complexe synaptonémal est complètement mis en place à la fin du stade zygotène.
D. Les crossing-over ont lieu au stade pachytène.
E. On observe les chiasmas au stade pachytène.
22) Parmi les propositions suivantes concernant les mitochondries, quelle(s)
est (sont) celle(s) qui est (sont) exacte(s) ?
A. Dans les spermatozoïdes, les mitochondries sont regroupées autour du flagelle.
B. Les enzymes du cycle de Krebs se situent dans l'espace intermembranaire.
C. Au cours de la mitose, les mitochondries se répartissent de façon à peu près
équitable entre les 2 cellules-filles.
D. Les mitochondries se multiplient toujours en phase S.
E. Les maladies mitochondriales résultent d'une transmission maternelle.
16
HISTOLOGIE (19 QCM)
23) Parmi ces propositions concernant les communications intercellulaires, laquelle
(lesquelles) est (sont) exacte(s) ?
A. Les hormones stéroïdiennes sont des molécules hydrophobes qui traversent
passivement les membranes pour activer leurs récepteurs intracellulaires.
B. Les prostaglandines, les thromboxanes et les prostacyclines sont des cytokines.
C. Les cytokines sont des molécules de signalisation ne pouvant avoir une action que
paracrine.
D. La neurocrinie est un mode de transmission ponctuelle de l’information qui se fait au
niveau d’une synapse.
E. Les molécules de signalisation peuvent aussi bien être hydrophobes qu’hydrophiles.
24) Parmi ces propositions concernant les cellules souches, laquelle (lesquelles) est
(sont) exacte(s) ?
A.
B.
C.
D.
L’état différencié est un état irréversible.
Les cellules souches sont des cellules indifférenciées capables de s’autorenouveler.
Il n’existe des cellules souches que chez l’embryon.
Les cellules souches embryonnaires correspondent aux cellules du bouton
embryonnaire au stade de mastocyte.
E. Les cellules osseuses, cartilagineuses, stromales et adipocytaires dérivent de cellules
souches mésenchymateuses.
25) Parmi les propositions suivantes, laquelle (lesquelles) est (sont)
exacte(s) ? L'acide hyaluronique :
A.
B.
C.
D.
E.
est un protéoglycane.
est constitué du dimère acide glucuronique – N-acétylglycosamine multiplié n fois.
ne présente jamais de groupements sulfates.
ne se lie qu'à des protéines de la matrice extracellulaire.
est retrouvé notamment dans les tissus cartilagineux.
26) Parmi les propositions suivantes concernant les cadhérines, laquelle
(lesquelles) est (sont) exacte(s) :
A. Les cadhérines sont des molécules d'adhérence cellule-cellule.
B. La N-cadhérine est retrouvée entre autres dans les nerfs périphériques.
C. On retrouve des cadhérines dans la portion longitudinale des disques intercalaires
des cardiomyocytes.
D. Les desmogléines sont des cadhérines particulières.
E. Toutes les réponses précédentes sont exactes.
17
27) Parmi les propositions suivantes concernant les entérocytes, laquelle (lesquelles)
est (sont) exacte(s) ?
A. Ils sont unis par des complexes de jonction comprenant depuis le pôle apical vers le
pôle basal : jonction serrée, desmosomes et zonula adherens.
B. Ils possèdent à leur pôle apical une bordure en brosse.
C. Le glucose diffuse librement à travers la membrane des entérocytes.
D. Ils ne sont pas reliés à la membrane basale par des intégrines sans formation
d’hémidesmosomes.
E. Ils présentent des jonctions communicantes à leur pôle apical.
28) Parmi les propositions suivantes concernant les cellules muqueuses caliciformes
et le mucus, laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) ?
A. Le mucus est constitué de mucines, protéines glycosylées avec des oligosaccharides
complexes.
B. Les mucines sont des glycoprotéines de grande taille, formées à 60% de sucres et à
20% de protéines.
C. Les cellules muqueuses caliciformes ont un REL abondant.
D. Les cellules muqueuses caliciformes présentent de nombreux grains de sécrétion à
leur pôle apical.
E. Le mucus joue un rôle de piège antibactérien.
29) Parmi les propositions suivantes concernant les épithéliums glandulaires,
laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) ?
A. On appelle cellules glandulaires des cellules sécrétrices de nature épithéliale.
B. Les épithéliums glandulaires sont faits de cellules épithéliales sécrétrices étroitement
juxtaposées et jointives, le plus souvent groupées en amas.
C. Il existe trois grandes variétés de glandes : exocrines, endocrines et amphicrines.
D. Un épithélium de revêtement formé uniquement de cellules glandulaires exocrines
est appelé épithélium glandulaire.
E. Une glande intra-épithéliale est un regroupement de quelques cellules glandulaires
dans un épithélium de revêtement.
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30) Parmi les propositions suivantes concernant les glandes exocrines, laquelle
(lesquelles) est (sont) exacte(s) ?
A. Les glandes exocrines comportent toujours une portion sécrétrice et un canal
excréteur.
B. Les cellules « séreuses » sont les cellules exocrines sécrétant des protéines
enzymatiques.
C. Le mucus est un gel très hydraté de mucines, protéoglycanes renfermant des milliers
de chaînes glycaniques.
D. Les neurones neurosecretoires et les cellules à pole muqueux fermé sont des cellules
glandulaires exocrines.
E. Toutes les propositions sont inexactes.
31) Parmi les propositions suivantes concernant les tissus conjonctifs, laquelle
(lesquelles) est (sont) exacte(s) ?
A. Un grand nombre de cellules libres du tissu conjonctif lâche provient du sang
B.
C.
D.
E.
et de la moelle osseuse hématopoïétique.
Les tissus conjonctifs fibreux denses peuvent être classés en 2 sous-groupes :
les tissus fibreux non orientés et les tissus fibreux orientés.
L’obésité peut être de type hyperplasique par augmentation du volume des
adipocytes.
Chaque adipocyte brun est au contact d’une terminaison nerveuse sympathique
noradrénergique.
Le mastocyte est rempli de très nombreuses et très volumineuses granulations
métachromatiques.
32) Parmi les propositions concernant les tissus conjonctifs, laquelle
(lesquelles) est (sont) exacte(s) :
A. Les mastocytes sont des cellules polynucléées de 8 à 20 µm de diamètre.
B. Les fibroblastes sont des cellules à noyau central, de forme étoilée ou fusiforme et
qui sont retrouvées de façon ubiquitaire dans toutes les variétés de tissu conjonctif.
C. Il existe des cellules nomades qui sont impliquées dans les réactions inflammatoires
et dans la défense immunitaire, acquise ou innée, de l’organisme.
D. Le tissu conjonctif lâche a pour rôle, entre autres, le remplissage et soutien des
tissus, le passage des nutriments à partir du sang, les processus de cicatrisations.
E. Le tissu réticulaire forme le stroma des organes hématopoïétiques.
19
33) Parmi les propositions suivantes concernant les tissus d’origine
mésenchymateuse, laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) ?
A. La MEC du tissu osseux est calcifiée et lui assure un rôle uniquement mécanique de
soutien.
B. Plus le tissu cartilagineux est épais, plus la densité cellulaire est grande.
C. Les macrophages en tant que cellules présentatrices d’anticorps peuvent intervenir
dans le déclenchement de la réaction immunitaire.
D. En ME, les adipocytes blancs apparaissent entourés d’une épaisse membrane basale.
E. Le tissu conjonctif lâche est impliqué dans les processus de cicatrisation grâce aux
propriétés des fibroblastes de division et de synthèse de macromolécules.
34) Parmi les propositions suivantes (concours 2010), laquelle (lesquelles) est (sont)
exacte(s) ? Chez l’adulte, la résorption osseuse par les ostéoclastes est favorisée
par :
A.
B.
C.
D.
E.
la parathormone (PTH).
la calcitonine.
les oestrogènes.
l’ostéoprotégérine ou OPG.
la vitamine D.
35) Parmi les propositions suivantes concernant le neurone, laquelle
(lesquelles) est (sont) exacte(s) ?
A. Ils sont constitués d’un noyau sphérique ainsi qu’un nucléole volumineux.
B. La génération du potentiel d’action dans les fibres nerveuses myélinisées se fait par
saut de nœud de Ranvier à nœud de Ranvier.
C. Les neurones matures sont des cellules hors du cycle cellulaire.
D. Les neurotransmetteurs regroupent neuromédiateurs et neuromodulateurs.
E. Le plus souvent l’élément pré-synaptique est une terminaison dendritique.
20
36) Parmi les propositions suivantes concernant les schémas ci-dessous,
laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) ?
A
B
Figure A
A.
B.
C.
D.
E.
Figure B
La légende B de la Figure B correspond aux réseaux dendritiques.
La légende E de la figure A correspond à l’élément post synaptique.
La légende A de la figure A correspond à l’élément post synaptique.
La figure A correspond au schéma d’une synapse.
Le neurone de la figure B est un neurone unipolaire dont le seul prolongement est
très ramifié.
37) Parmi les propositions suivantes concernant les flux axonaux, laquelle
(lesquelles) est (sont) exacte(s) ?
A. Le transport axonal lent concerne, entre autres, le virus de l’herpès.
B. Le flux axonal antérograde rapide prend en charge des organites entourés d’une
membrane.
C. Le flux rétrograde rapide fait lui aussi intervenir une kinésine.
D. Le flux antérograde rapide a une vitesse comprise entre 150 et 300 mm/j.
E. Les flux sont rendus possibles grâce aux microtubules.
38) Parmi les propositions suivantes concernant les ganglions nerveux,
laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) ?
A.
B.
C.
D.
E.
Les ganglions nerveux possèdent un stroma conjonctif
Les ganglions rachidiens contiennent les corps cellulaires des neurones en T .
Les ganglions spinaux contiennent les corps cellulaires des motoneurones spinaux.
Aucunes synapses ne se fait dans les ganglions parasympathiques.
Les cellules capsulaires sont situées dans l’enveloppe fibreuse du ganglion.
21
39) Parmi les propositions suivantes concernant le tissu musculaire strié
squelettique, laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) ?
A.
B.
C.
D.
La cellule musculaire striée squelettique possède plusieurs centaines de noyaux.
Au niveau des disques I des myofibrilles, les filaments épais sont seuls présents.
Le glucose pénètre dans le myocyte strié uniquement grâce au transporteur GLUT 1.
La contraction de la myofibrille striée répond à la modification des liaisons unissant
les filaments d’actine et de myosine.
E. Lors de la contraction, le Ca2+ contenu en concentration élevée dans les tubules T se
retrouve dans le cytosol.
40) Parmi les propositions suivantes concernant le tissu musculaire strié
cardiaque, laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) ?
A. Les cardiomyocytes possèdent un noyau unique et central.
B. La contraction des cardiomyocytes dépend entièrement du système nerveux.
C. Dans les cellules myocardiques, les jonctions adhaerens se trouvent dans la portion
longitudinale des disques intercalaires.
D. Les cellules cardionectrices se situent dans le nœud sino-auriculaire, le nœud
auriculo-ventriculaire et les branches du faisceau de His.
E. Les cellules myoendocrines sont pauvres en myofibrilles.
41) Parmi les propositions suivantes concernant le tissu musculaire lisse,
laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) ?
A.
B.
C.
D.
E.
Dans les léiomyocytes, le calcium provient en partie de l’espace extracellulaire.
Le domaine cavéolaire comporte le complexe dystrophine-protéines associées.
Dans le cytoplasme des léiomyocytes, on retrouve de la nébuline.
Les cellules musculaires lisses peuvent former des petits muscles individualisés.
Les cellules myoépithéliales s’observent dans l’appareil juxtaglomérulaire du rein.
22
BIOLOGIE DE LA REPRODUCTION (13 QCM)
42) Parmi les propositions suivantes concernant le cycle menstruel, quelle(s)
est (sont) celle(s) qui est (sont) exacte(s) ?
A. L’endomètre subit des modifications morphologiques dues à la sécrétion d’hormones
telles que l’œstrogène et la testostérone.
B. Le cycle menstruel est divisé en 3 périodes qui sont, dans l’ordre : la phase de
desquamation, la phase de sécrétion et la phase de prolifération.
C. Lors de la phase de réparation, on observe la prolifération de glandes au niveau de
l’endomètre.
D. Lors de la phase de sécrétion, le glycogène rejoint le pôle basal des cellules pour être
ensuite libéré dans la lumière des glandes.
E. Le cycle menstruel est synchrone avec le cycle ovarien.
43) Parmi les propositions suivantes concernant la folliculogénèse, indiquez
celle(s) qui est (sont) exactes ?
A. Chaque follicule contient un seul ovocyte.
B. Lors de la décharge ovulante de LH, ce sont les cellules de la corona radiata qui se
transforment.
C. Dans les follicules tertiaires, l’ovocyte est refoulé en périphérie de l’antrum.
D. La thèque interne apparaît dans le follicule secondaire et contient des cellules
sécrétrices de stéroïdes.
E. Après l’ovulation, la thèque interne est envahie par des capillaires sanguins
provenant de la granulosa.
44) Parmi les propositions suivantes concernant l’appareil génital masculin, quelle(s)
est (sont) celle(s) qui est (sont) exacte(s) ?
A. Le canal déférent a notamment un rôle de stockage des spermatozoïdes.
B. Le segment urétral le plus court est le segment prostatique.
C. Le phénomène vasculaire de l’érection est permis par des dispositifs de blocs situés
sur les artères et sur les veines.
D. L’épithélium des vésicules séminales est identique à celui de l’ampoule déférentielle :
c’est un épithélium prismatique simple.
E. La prostate sécrète environ 1/3 du volume de l’éjaculat
23
45) Parmi les propositions suivantes concernant le développement du flagelle,
laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) ?
A. Une des principales modifications cytologiques va être le développement du flagelle.
B. Les microtubules A d’un doublet sont reliés aux microtubules B du doublet suivant
par des liens de dynéine et par une protéine, la nexine, avec ses bras interne et
externe.
C. L’axonème est composé de neuf doublets de microtubules périphériques organisés
en cercle autour d’une paire de microtubules centraux entourés par une gaine
fibreuse.
D. L’axonème est analysable en microscopie optique.
E. L’axonème se forme à partir du centriole proximal
46) Parmi les propositions suivantes concernant la fécondation, quelle(s) est
(sont) celle(s) qui est (sont) exacte(s) ?
A. C’est la rencontre entre deux cellules diploïdes : le spermatozoïde qui est la gamète
male et l’ovocyte qui est la gamète femelle.
B. Elle va permettre d’aboutir à un nouvel individu dont toutes les cellules posséderont
le même génome, différent de celui des parents.
C. La rencontre des gamètes dépend uniquement de conditions chronologiques.
D. La période de fécondabilité est la période pendant laquelle un rapport sexuel peut
être fécondant et suivi d’une grossesse.
E. La période de fécondabilité se situe du 13ème au 17ème jour
47) Parmi les propositions suivantes concernant la traversée de la zone
pellucide, laquelle (lesquelles) est (sont) exactes ?
A.
B.
C.
D.
E.
La zone pellucide est épaisse de 10 microns environ
La pénétration résulte plus d’une action enzymatique que mécanique
La mobilité seule du spermatozoïde est insuffisante
Les enzymes acrosomiques dissolvent l’acide hyaluronique
Les enzymes acrosomiques rompent le pontage ZP1-ZP2/ ZP3
48) Parmi les propositions suivantes concernant la capacitation, quelle(s) est
(sont) celle(s) qui est (sont) exacte(s) ?
A.
B.
C.
D.
E.
La capacitation peut être obtenue par migration descendante.
Elle peut être induite par des œstrogènes.
In vitro, la capacitation peut être obtenue lentement par lavage.
Pour permettre la capacitation, le plasma séminal doit être éliminé.
L’albumine et les lipoprotéines induisent la capacitation.
49) Parmi les propositions suivantes concernant la formation des pronuclei
laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) ?
A. Le noyau spermatique gonfle pour atteindre 50 fois son volume initial.
B. Le pronucleus mâle est plus gros que le pronucleus femelle.
24
C. Le pronucleus femelle est formé de 23 chromatides et d’une membrane nucléaire.
D. Les pronuclei sont formés 6 à 7 heures après le début de la fécondation.
E. Ils occupent tout d’abord une position périphérique dans l’œuf fécondé.
50) Parmi les propositions suivantes concernant le blastocyste, lesquelles sont
exactes?
A. La morula commence à adsorber des liquides à partir de J4.
B. L’afflux liquidien commence par rejoindre les epaces intercellulaires de la morula,
puis les vacuoles intracytoplasmiques.
C. Le blastula prend le nom de morula dès lors que se crée une cavité en son centre.
D. A J5, jour de création du blastocyste, celui-ci présente 32 cellules, tandis qu’il en
présente 100 à 200 à J6.
E. La Masse Cellulaire Interne est excentrée dans le blastocoele, au contact de la paroi
trophoblastique.
51) Parmi la (les) proposition(s) suivante(s), la(es)quelle(s) est (sont)
exacte(s) ?
Au stade morula :
A.
B.
C.
D.
on peut observer l'éclosion.
l'absence de calcium inhibe l'initiation de la compaction.
l'absence de connexine 43 inhibe l'initiation de la compaction.
La compaction est initiée par une protéine de la famille des caténines : l'E-cadhérine
(uvomoruline).
E. Les blastomères internes issus du clivage d'un embryon de 8 cellules donneront
forcément la masse cellulaire interne et les blastomères périphériques uniquement
du trophectoderme.
52) Parmi les propositions suivantes concernant la formation de l'embryon
didermique, laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s)?
A. L'éclosion et le début de l'implantation ont lieu a jour 7, juste après la différenciation
de la MCI (masse cellulaire interne) et de la cavité amniotique qui a lieu a jour 6.
B. L'hypobaste (endoderme primitif) constitue le plancher du blastocoele.
C. L'épiblaste est constitué de plusieurs couches de hautes cellules cylindriques.
D. L'apoptose des cellules epiblastiques, sauf de celles au contact de la lame basale,
contribue a former la cavité amniotique.
E. Cette cavité amniotique croit jusqu'à entourer complètement l'embryon et forme la
future "poche des eaux".
25
53) Parmi les propositions suivantes concernant la pénétration des vaisseaux
et le langage moléculaire de l’invasion, laquelle (lesquelles) est (sont)
exacte(s) ?
A. Lors de la pénétration des vaisseaux, on assiste à une prolifération des cellules intravillositaires qui envahissent l’endomètre et le tiers interne du myomètre.
B. Les cellules trophoblastiques se lient aux constituants de la membrane basale et de
la matrice extra cellulaire par des récepteurs non spécifiques, les intégrines.
C. Les cellules trophoblastiques vont sécréter des enzymes protéolytiques : les
métalloprotéinases matricielles (MPP) et des inhibiteurs du plasminogène.
D. L’invasion de l’œuf est analogue à celle du processus tumoral, avec comme
différence que ce dernier est autorégulé par la sécrétion d’antagonistes des MPP.
E. Les MPP et activateurs du plasminogène digèrent le collagène de la membrane
basale et pénètrent dans le chorion.
54) Parmi les propositions suivantes concernant la sécrétion d’HCG lors de
l’invasion, laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) :
A. Le blastocyste préimplantatoire sécrète de l’hCG pour signaler sa présence à
l’organisme
B. L’hCG est composée de deux sous unités : alpha, qui est spécifique de l’hCG, et beta,
qui est commune à la LH, FSH et TSH
C. Le dosage de l’hCG, possible uniquement via les urines, signe l’implantation de
l’embryon (c’est pour ça qu’on fait pipi sur les tests de grossesse !)
D. L’hCG est d’abord synthétisée par le trophectoderme, puis par le cytotrophoblaste,
puis est sécrétée dans le sang maternel en fin de phase lutéale.
E. L’hCG agit comme un équivalent de la LH et permet la survie du corps jaune cyclique
et sa transformation en corps jaune gravidique
26
BIOLOGIE DU DEVELOPPEMENT (22 QCM)
55) Parmi les propositions suivantes concernant l’embryologie, les concepts et
l’analyse du développement, laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) ?
A. Selon la théorie de l’épigenèse, le développement ne nécessite que la croissance des
structures.
B. Pour Aristote, le développement est un simple accroissement de taille.
C. Robert Hooke montre en 1665 que le liège est constitué d’unités microscopiques :
cellulae.
D. Kaspar Friedrich Wolff décrivit les différents stades de développements chez le
poulet.
E. A la fin du 19ème siècle, la théorie préformationiste est abandonnée au profit de
l’épigenèse.
56) Parmi les propositions suivantes concernant les tissus fondateurs, laquelle
(lesquelles) est (sont) exacte(s) ?
A. Le plan d’organisation commun est constitué de 3 feuillets embryonnaires
concentriques : l’ectoderme, le mésoderme et l’endoderme.
B. La chorde est une structure définitive.
C. Le sclérotome est issu du mésoderme et donnera les os.
D. L’épiderme dérive de l’ectoderme.
E. Le sclérotome, l’hématome et le myotome appartiennent aux somites.
57) Parmi les propositions suivantes concernant les œufs mosaïques et les
œufs à régulations, laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) ?
A. La théorie de la détermination nucléaire a été énoncée par Weismann.
B. Selon la théorie de la détermination nucléaire, le devenir des cellules est
prédéterminé par les facteurs nucléaires qui se distribuent également dans les
cellules lors des divisions.
C. L’expérience de Hans Driesch chez l’oursin met en évidence un processus de
régulation des déficiences.
D. Dans le développement à régulation, c’est l’environnement qui régule la destinée des
cellules.
E. L’expérience de Spemann met en évidence l’existence de déterminants
cytoplasmiques en plus des déterminants nucléaires.
58) Parmi les conditions suivantes, laquelle (lesquelles) est (sont) requise(s)
pour qu’une molécule soit considérée comme un morphogène ?
A.
B.
C.
D.
E.
Les cellules doivent répondre indirectement à la molécule.
La molécule doit être non diffusible.
La différenciation des cellules doit dépendre de la concentration de cette molécule.
La molécule doit faire partie de la famille de TGF ß.
La morphogenèse peut être modélisée par le modèle du « drapeau français » de
Wolpert ou le modèle de « réaction-diffusion » de Turing.
27
59) Concernant les communications chez l’embryon, elles peuvent se faire par :
A.
B.
C.
D.
E.
Des jonctions gap.
Diffusion.
Contact direct.
Communication autocrine.
Téléphone.
60) Parmi les propositions suivantes concernant la formation des axes,
laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) ?
A. La polarité de l’embryon est contrôlée par des gènes dont les ARNm sont transcrits
pendant l’ovogénèse et traduits après la fécondation.
B. Lors de la rotation de symétrisation, le cortex bascule vers le point d’entrée du
spermatozoïde.
C. La rotation du cortex fait intervenir des microtubules qui s’organisent parallèlement
à l’axe PA-PV et qui perdurent après la fin de celle-ci.
D. La rotation corticale déplace uniquement des organelles et des protéines.
E. Suite à la rotation de symétrisation, la future région dorsale de l’embryon apparaîtra
du côté le plus sombre de l’œuf fécondé (face pigmentée).
61) Parmi les propositions suivantes concernant la rotation corticale, quelle(s)
est (sont) celle(s) qui est (sont) exacte(s) ?
A. Les UV permettent de bloquer la rotation corticale.
B.
C.
D.
E.
L’embryon 1 est ventralisé.
L’embryon 1 est normal.
L’embryon 2 est ventralisé.
L’embryon 2 est normal.
28
62) Parmi les propositions suivantes concernant l’induction mésodermique,
laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) ?
A. L’induction mésodermique préfigure l’axe dorso-ventral de l’embryon.
B. Lors de l’induction du mésoderme, l’hémisphère animal est inducteur, alors que
l’hémisphère végétatif est compétent.
C. Si on réalise une déplétion de l’ARNm β-caténine chez l’embryon, on observe la
formation de muscles et de chorde.
D. Les blastomères végétatifs les plus dorsaux induisent la formation de mésoderme
dorsal, tandis que les plus ventraux induisent la formation de mésoderme ventral.
E. Les blastomères végétatifs dorsaux forment un centre inducteur.
63) Parmi les propositions suivantes, quelles sont les structures données par
A+D1 ?
A.
B.
C.
D.
E.
Ectoderme
Epiblaste
Mésoderme dorsal
Mésoderme ventral
Endoderme.
64) Parmi les propositions suivantes concernant l’induction mésodermique, laquelle
(lesquelles) est (sont) exacte(s) ?
A. Il existe un effet de communauté qui permet de donner une identité régionale aux
cellules.
B. Les protéines Nodal sont présentes dans l’endoderme sous forme d’un gradient
d’ARNm : une faible concentration de cet ARNm induit du mésoderme dorsal. C’est
donc un morphogène.
C. La β-caténine (protéine multifonctionnelle) est un facteur de la transcription ayant
une action ventralisante.
D. La synergie des signalisations par les TGFs, les FGFs et les protéines Nodal permet la
mise en place de l’axe dorso-ventral de l’embryon.
E. L’induction mésodermique ne s’étudie que par des analyses in-vitro.
29
65) Parmi les propositions suivantes concernant la gastrulation, quelle(s)sont
les légendes fausses ?
A.
B.
C.
D.
E.
1-ectoderme
2-archentéron
3-lèvre dorsale du blastopore
4-bouchon vitellin
Aucunes.
66) Parmi les propositions suivantes concernant la neurulation, quelle(s) est
(sont) celle(s) qui est (sont) exacte(s) ?
A. Lors de la neurulation, on observe des phénomènes d’épaississement, de
soulèvement, de migration, d’enroulement, de fusion et de soudure.
B. La chorde induit l’épaississement de la plaque neurale et l’enroulement de la plaque.
C. La contraction apicale des microfilaments d’actine permet les déformations
cellulaires lors de l’épaississement.
D. L’acide hyaluronique intervient dans le soulèvement des bourrelets neuraux.
E. On observe l’étirement des microtubules lors de l’épaississement.
30
Greffe de la lèvre dorsale du blastopore radio-marquée en position ventrale
67) Parmi les propositions suivantes concernant l’expérience ci-dessus,
quelle(s) est (sont) celle(s) qui est (sont) exacte(s) ?
A.
B.
C.
D.
E.
On observe la formation d’une plaque neurale supplémentaire.
On obtient un tube neural non-marqué
On obtient une chorde non-marquée
On obtient une chorde marquée
Cette expérience montre que la lèvre dorsale du blastopore suffit à la formation du
tube neural.
68) Concernant l’expérience ci-dessus,
A.
B.
C.
D.
E.
On fait ici une expression ectopique.
Les tissus ventraux sont réduits.
On observe l’apparition de structures neurale en position dorsale.
On observe la formation d’un axe secondaire incomplet.
Cette expérience nous permet de conclure que le BMP est nécessaire pour le
développement des structures neurales.
69) Parmi les propositions suivantes concernant les signaux verticaux dans
l'induction neurale, quelle(s) est (sont) celle(s) qui est (sont) exacte(s) ?
A. La protéine frizzled est la forme soluble du récepteur frizbee.
B. Frizbee est le récepteur de Wnt. En le liant il l’empêche d’agir en tant que signal
dorsalisant.
C. Si on injecte Chordine en ectopique, on obtient juste de la ME et pas de tête.
D. Si on injecte Chordine et Frizbee en ectopique, on obtient de la ME et de la tête.
E. Il existe une synergie dans l’action de Chordine et Frizbee.
31
70) Parmi les propositions suivantes concernant la BCNE, quelle(s) est (sont)
celle(s) qui est (sont) exactes(s) ?
A.
B.
C.
D.
E.
Il s’agit de la région ventrale de la calotte animale.
Il contient nodal, cerberus et siamois.
Il contient chordin, nodal, noggin et siamois.
Il est situé au dessus du centre de Nieuwkoop chez une gastrula.
Il agit en synergie avec Niewkoop pour former du tube neural par induction sur les
cellules qui sont entrées dans l’embryon durant la gastrulation.
71) Parmi les propositions suivantes concernant la formation de la ligne
primitive, quelle(s) est (sont) celle(s) qui est (sont) exacte(s) ?
A. Si on marque les cellules de la zone marginale postérieure, on peut suivre leur
devenir et montrer qu’elles participent à la formation du nœud de Hensen.
B. La zone marginale postérieure chez l’oiseau correspond au centre de Nieuwkoop
chez les amphibiens.
C. Les mammifères Nodal -/- ne développent ni nœud de Hensen ni ligne primitive
D. Si l’on transplante des cellules du croissant de Koller dans une autre région de la
zone marginale on observe la formation d’ une ligne primitive ectopique.
E. La convergence des cellules de la zone marginale au niveau de la zone marginale
postérieure constitue un mouvement cellulaire majeur au cours de la formation de la
ligne primitive.
72) Parmi les propositions suivantes concernant la gastrulation (quelque soit
l’espèce), quelle(s) est (sont) celle(s) qui est (sont) exacte(s) ?
A. Lors d’un mouvement d’invagination, l’épithélium reste épithélial.
B. Lors de la formation de l’endoderme définitif, ce sont des cellules de l’endoderme
viscéral qui subissent le mouvement d’ingression.
C. Toutes les cellules de l’embryon viennent de l’épiblaste.
D. Lors de la gastrulation deux types de cellules s’individualisent à partir de l’épiblaste.
E. Le processus de contrôle de la gastrulation est très conservé entre les espèces sur le
plan moléculaire.
73) Parmi les propositions suivantes concernant la formation du mésoderme,
quelle(s) est (sont) celle(s) qui est (sont) exacte(s) ?
A. Les cellules du mésoderme proviennent du noeud uniquement.
B. Elles subissent l’ingression qui leur permette de se placer entre l'épiblaste et
l'endoderme.
C. Le mésoderme le plus près du domaine axial est le mésoderme para-axial.
D. Le domaine en contact avec le mésoderme para-axial constitue la pièce
intermédiaire.
E. Les cellules qui forment le futur cœur proviennent de la ligne primitive.
32
74) Parmi les propositions suivantes concernant l’évolution de l'ectoderme,
quelle(s) est (sont) celle(s) qui est (sont) exacte(s) ?
A. L'ectoderme subit un mouvement d'extension vers l'avant qui recouvre
progressivement l'ensemble du disque embryonnaire.
B. L'induction neurale est la différenciation de l'ectoderme en neurectoderme et
ectoderme de surface.
C. La lèvre dorsale du blastopore est capable de conférer a l'ectoderme ventral un
statut neural.
D. Sous l'influence de BMP4, les cellules ectodermiques se différencient en cellules
neurectodermiques.
E. Sous l'influence de noggin, les cellules ectodermiques se différencient en ectoderme
de suface.
75) Parmi les propositions suivantes concernant la neurulation, quelle(s) est
(sont) celle(s) qui est (sont) exacte(s) ?
A.
B.
C.
D.
Elle apparaît lors de la 3ème semaine.
Elle permet l'acquisition par l'épiblaste d'une identité neurale.
Elle permet la transformation de la plaque neurale en un tube neurale.
Le repliement de la plaque neurale et la cavitation d'un bourgeon plein aboutissent à
la formation d'un tube neurale.
E. Toutes les réponses précédentes sont fausses.
76) Parmi les propositions suivantes concernant la neurulation primaire,
quelle(s) est (sont) la (les) réponse(s) exacte(s) ?
A. Chez les mammifères, gastrulation et neurulation coexistent, réalisant le gradient de
différenciation céphalo-caudale.
B. La courbure de la plaque neurale dépend du réseau de microfilaments d'actine au
niveau spinal.
C. Lors de la courbure de la plaque neurale, certaines cellules adoptent une forme
conique tronquée à leur partie apicale, formant ainsi une charnière.
D. La neurulation spinale haute entraine la formation d'une charnière médiane et le
repliement des bords latéraux da le plaque neurale.
E. Au cours de la neurulation primaire, les tissus, au départ latéraux, de la plaque
neurale, prennent une position plus dorsale et convergent vers la ligne médiane.
33
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