• Les dispositions personnelles (aversion ou non vis-à-vis de la publicité, implication vis-à-vis
de la catégorie de produit, implication vis-à-vis de la marque, cervicalement gaucher ou
droitier … etc)
• Le stimulus ( Le message, type de communication – cognitive ou affective, attraction,
consistance, agrément … etc)
2- Dispositions vis-à-vis de la publicité TV en général
De nombreuses études comportementales ont abouti à diviser l’attitude des consommateurs vis-à-
vis de la publicité télévisée en 4 profils distincts :
1- Les joueurs : C’est généralement le groupe d’individus le plus important. Il est composé de
ceux qui voient la publicité TV à la fois comme un divertissement et comme un challenge,
il est de ce fait plus sensible à une communication « codée » qu’à une communication
basique.
2- Les approbateurs : Ce groupe se compose de ceux qui trouvent la publicité TV à la fois
divertissante et instructive. Ils ne se posent pas de questions à propos des motivations de
la communication.
3- Les non-impliqués : Ils ont la même approche que les approbateurs à cette différence
qu’ils ne trouvent pas d’intérêt dans la publicité TV.
4- Les désapprobateurs : Il ne voient pas l’intérêt de la publicité TV et refusent par principe
ce qu’elle implique dans ses intentions. Ils présentent un risque d’implication inversée
c'est-à-dire de résistance active.
Ces 4 groupes profilistiques se retrouvent répartis dans toutes les couches de la population et
représentent de ce fait en eux même une cible importante de communication. Il parait donc
difficile de rejeter ou d’ignorer les 2 dernières catégories.
Dans une étude réalisée en 2002, trois chercheurs, Brace, Edwards & Nancarrow ont cherché à
savoir dans quelle mesure l’on pouvait impliquer la totalité de sa cible de communication.
Dans ce qui suit nous allons tenter d’exposer brièvement leur recherche et leurs conclusions.
RECHERCHE
Attirer l’attention de la cible n’est pas suffisant pour assurer l’efficacité d’une campagne. Pour
atteindre un degré d’efficacité raisonnable, il faut impliquer cette cible.
Bond & Brace ont émis l’hypothèse qu’il était possible d’impliquer les 4 groupes : joueurs,
approbateurs, non-impliqués et désapprobateurs.
Samuels & Silman pour leur part ont suggéré qu’une planification pluri-médias pouvait améliorer
la couverture de ces 4 segments.
Brace, Edwards & Nancarrow se proposent donc de prouver ce qui suit :
• Hypothèse 1 : Il n’y a pas nécessairement homogénéité dans l’attitude des segments cités
plus haut d’un média à l’autre ;
• Hypothèse 2 : Une communication spécifique peut toucher chacun des 4 segments cités
plus haut.