Les auxiliaires

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L
Stratégies de lutte alternatives contre
les nuisibles :
Lauréat des Rubans Bleus de l’Ecologie 2003
Ensemble des moyens de lutte contre les
ennemis des cultures ne faisant pas
intervenir de produits chimiques
Les auxiliaires
Définition
Les auxiliaires sont des organismes vivants dits « utiles ». Ils luttent contre les organismes
nuisibles des cultures.
Qui sont-ils ?
Parmi les auxiliaires, on retrouve les prédateurs, les parasitoïdes et les maladies d’origine
microbienne.
Les prédateurs
Ce sont des animaux carnivores capturant et consommant des proies qui sont tuées
rapidement.
Ils sont généralement plus gros que leurs proies avec un régime alimentaire assez peu
spécifique. Selon le cas, larves et adultes ou seulement les larves ont un comportement
prédateur.
Quelques exemples de prédateurs
Les coccinelles
Coccinelle adulte
Nymphe de
coccinelle
Larve de coccinelle
Les chrysopes
Larve de
chrysope
Chrysope adulte
Ponte de
chrysope
Groupe important de prédateurs de pucerons, de
cochenilles, d’acariens, d’aleurodes.
Les larves de coccinelles ont un aspect très différent des
adultes. En fin de développement, les larves de
coccinelles se transforment en nymphes immobiles,
facilement repérables sur ou sous les feuilles.
Prédateurs de pucerons, d’œufs de papillons, de jeunes
chenilles, d’acariens, de cochenilles, d’aleurodes.
Les larves de chrysopes et chez certaines espèces les
adultes, sont d’actifs prédateurs relativement
polyphages.
Une larve est capable de consommer durant son
développement (15 à 20 jours) jusqu’à 500 pucerons.
Les syrphes
Syrphe adulte
Larve de Syrphe
Les punaises mirides
Macrolophus
caliginosus
Cyrtopeltis sp.
Les punaises Orius
Punaise orius au
stade larvaire
Punaise orius adulte
Prédateurs de pucerons et de jeunes chenilles.
Très voraces, les larves consomment au cours de leur
développement (10 jours en moyenne) de 400 à 700
pucerons. Elles peuvent détruire systématiquement les
colonies à tous les stades, y compris les ailés.
Les adultes se nourrissent de pollen ou de nectar.
La présence de fleurs en abondance dans
l’environnement cultural favorise l’installation des
syrphes.
Les punaises mirides (Macrolophus caliginosus) piquent
essentiellement des hémiptères comme les pucerons et
les larves d’aleurodes.
Ces punaises ont la particularité d’avoir aussi un régime
phytophage, en suçant la sève de la plante, ce qui leurs
permet d’y rester en l’absence de proies.
La punaise orius mesure environ 2 mm de long. Elle est
le principal prédateur du Thrips palmi et des thrips en
général. Elle consomme aussi des pucerons, des larves
d’aleurodes et d’autres insectes qu’elle pique avec le
rostre.
La larve de couleur jaune orangé a le même régime
alimentaire que l’adulte.
Fédération REgionale de Défense contre les Organismes Nuisibles de la Martinique
Siret n°31 408035900 032 APE 0161Z Agrément Ministériel n°HS/AS/APP – 0416 du 25.2.46
du Ministère de l’Agriculture
Rte du Lycée agricole Croix Rivail – 97224 DUCOS
Tél. : 0596 73 58 88 – Fax : 0596 71 77 42
E-mail : [email protected] – Site : www.fredon972.fr
Les parasitoïdes
Ce sont essentiellement des hyménoptères (guêpes) de petite ou très petite taille dont les
larves se nourrissent aux dépens de larves d’autres insectes. L’insecte hôte est ainsi tué
progressivement et non brutalement comme c’est le cas avec les prédateurs.
Guêpes parasitoïdes de pucerons et
cochenilles
Les pucerons parasités par les guêpes deviennent immobiles,
se gonflent, prennent une coloration dorée et sont appelés
momies.
La guêpe femelle insère un œuf à l’intérieur ou sous le corps
de la cochenille.
Après éclosion, la larve se développe jusqu’à l’état de
nymphe. La guêpe se nymphose à l’intérieur de l’hôte et
l’adulte s’échappe après avoir foré un trou.
Momie de puceron
avec le trou de sortie
du parasitoïde
Momie de cochenille
avec les trous de sortie
Guêpes parasitoïdes d’aleurodes
Larves
d’aleurode
Les parasitoïdes d’aleurodes mesurent moins d’1 mm et sont
donc difficiles à observer.
Leur présence est fondamentale dans la régulation des
populations d’aleurodes (lutte biologique).
Ces guêpes parasitoïdes ne s’attaquent qu’aux larves
d’aleurodes.
Les entomopathogènes
Ce sont des micro-organismes, tels que les champignons, bactéries, virus qui s’attaquent aux
insectes. Ils sont à l’origine de maladies chez les insectes ravageurs et sont bénéfiques à
l’agriculture à ce titre.
Les Paecilomyces
Les Paecilomyces sont des champignons qui se développent
notamment sur les adultes d’aleurodes où ils forment un
feutrage blanc.
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Autres auxiliaires
Les araignées
Les araignées sont des prédateurs polyphages très répandues sur
les cultures. Elles s’attaquent directement à leurs proies ou les
capturent à l’aide de toiles.
Les chauve-souris
Elles peuvent jouer le rôle d'auxiliaires des cultures puisqu'une
seule d'entre elles peut consommer jusqu'à 3000 insectes par nuit.
Les nématodes parasites d’insectes
Les Nématodes sont des vers microscopiques filiformes de
tailles très diverses renfermant un grand nombre d’espèces dont
certaines sont parasites d’insectes.
Aspect général des nématodes (INRA)
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