Démétrius, qui était chez eux en otage, et qui les conjurait de lui rendre justice, disant que Rome était sa mère, et les
sénateurs ses pères.
89. C’était une pratique constante, comme on peut voir par l’histoire.
90. Voyez comme ils se consuisirent dans la guerre de Macédoine.
91. Ils en agirent de même avec les Samnites, les Lusitaniens et les peuples de Corse. Voyez, sur ces derniers, un
fragment du livre I de Dion.
92. Ils en agirent de même avec Viriate : après lui avoir fait rendre les transfuges, on lui demandât qu’il rendît les armes ; à
quoi ni lui ni les siens ne purent consentir. (Fragment de Dion.).
93. Les présents que le sénat envoyait aux rois n’étaient que des bagatelles, comme une chaise et un bâton d’ivoire, ou
quelque robe de magistrature.
94. Florus, livre III, chapitre IX. — Divitiarum tanta fama erat, ut victor gentium populus, et donare regna consuetus, socii
vivique regis confiscationem mandaverit.
95. Ils cachaient autant qu’ils pouvaient leur puissance et leurs richesses aux romains. Voyez là-dessus un fragment du
livre I de Dion.
96. Ils n’osèrent y exposer leurs colonies ; ils aimèrent mieux mettre une jalousie éternelle entre les Carthaginois et
Massinisse, et se servir du secours des uns et des autres pour soumettre la Macédoine et la Grèce.
97. Denys d’Halicarnasse le rapporte, livre VI, chapitre XCV, édition d’Oxford.
98. On est encore effrayé quand on considère que les nations qui font à présent des royaumes si redoutables, toutes les
Gaules, toutes les Espagnes, la Grande-Bretagne presque tout entière, l’lllyrique jusqu’au Danube, la Germanie jusqu’à
l’Elbe, l’Afrique jusqu’à ses déserts affreux et impénétrables, la Grèce, la Thrace, la Syrie, l’Égypte, tous les. royaumes de
l’Asie mineure, et ceux qui sont renfermés entre le Pont-Euxin et la mer Caspienne, et les autres que j’oublie peut-être,
ou que je ne veux pas rapporter, n’ont été durant plusieurs siècles que des provinces romaines. (Bossuet. Discours sur
l’Histoire universelle, troisième partie, chapitre VI).
99. Frontin, Stratagèmes, livre II, dit qu’Archélaüs, lieutenant de Mithridate, combattant contre Sylla,mit au premier rang
ses chariots à faux ; au second sa phalange, au troisième, les auxiliaires armés à la romaine : « Mixtis fugitivis Italiæ quorum
pervicaciæ multum fidebat. » Mithridate fit même une alliance avec Sertorius. Voyez aussi Plutarque, Vie de Lucullus.
100. Mithridate l’avait fait roi du Bosphore. Sur la nouvelle de l’arrivée de son père, il se donna la mort.
101. Voyez Appien, de Bello mithridatico. [102] Voyez Plutarque, dans la Vie de Pompée ; et Zonaras, livre II. [103] Les
patriciens avaient même en quelque façon un caractère sacré : il n’y avait qu’eux qui pussent prendre les auspices.
Voyez dans Tite-Live, livre VI, la harangue d’Appius Claudius. [104] Par exemple, il n’y avait qu’eux qui pussent triompher,
puisqu’il n’y avait qu’eux qui pussent être consuls et commander les armées. [105] Zonaras, livre II. [106] Origine des
tribuns du peuple. [107] Le peuple, qui aimait la gloire, composé de gens qui avaient passé leur vie à la guerre, ne
pouvait refuser ses suffrages à un grand homme sous lequel il avait combattu. Il obtenait le droit d’élire des plébéiens, et
il élisait des patriciens. Il fut obligé de se lier les mains, en établissant qu’il y aurait toujours un consul plébéien : aussi
les familles plébéiennes qui entrèrent dans les charges y furent-elles ensuite continuellement portées ; et quand le
peuple éleva aux honneurs quelque homme de néant, comme Varron et Marius, ce fut une espèce de victoire qu’il
remporta sur lui-même. [108] Les patriciens, pour se défendre, avaient coutume de créer un dictateur : ce qui leur
réussissait admirablement bien ; mais les plébéiens, ayant obtenu de pouvoir être élus consuls, purent aussi être
élus dictateurs ; ce qui déconcerta les patriciens. Voyez dans Tite-Live, liv. VIII, comment Publilius Philo les abaissa
dans sa dictature : il fit trois lois qui leur furent très préjudiciables. [109] Les patriciens ne conservèrent que quelques
sacerdoces, et le droit de créer un magistrat qu’on appelait entre-roi. [110] Comme Saturninus et Glaucias. [111] On peut
voir comme ils dégradèrent ceux qui, après la bataille de Cannes, avaient été d’avis d’abandonner l’Italie ; ceux qui
s’étaient rendus à Annibal ; ceux qui, par une mauvaise interprétation, lui avaient manqué de parole. [112] Note
supprimée : Le cens en lui-mème, ou le dénombrement des citoyens, était une chose très sage ; c’était une
reconnaissance de l’état de ses affaires et un examen de sa puissance : il fut établi par Servius Tullius. Avant lui, dit
Eutrope, liv. I, le cens était inconnu dans le monde. (Édition de 1734.) [113] Cela s’appelait Ærarium aliquem facere aut in
coeritum tabulas referre. On était mis hors de sa centurie, et on n’avait plus le droit de suffrage. [114] Tite-Live, livre
XXIX. [115] Valère Maxime, livre II. [116] La dignité de sénateur n’était pas une magistrature. [117] Livre I. [118] Livre
IV, 15, et suiv.. [119] Appelé turba forensis. [120] Voyez Tite-Live, livre IX. [121] Les fonctions des censeurs ne se
bornaient pas à cette appréciation et à cette distribution morale des individus qui composaient la république ; ils en
faisaient encore le dénombrement : et « par-là, dit Bossuet, Rome savait tout ce qu’elle avait de citoyens capables de
porter les armes, et ce qu’elle pouvait espérer de la jeunesse qui s’élevait tous les jours. Ainsi elle ménageait ses forces
http://www.sacra-moneta.com Propulsé par Joomla! Généré: 20 April, 2017, 04:09