Le doc.1 représente l’évolution des hormones ovariennes en fonction du temps au cours d’1
cycle normal et d’une gestation.
Je vois qu’au cours d’un cycle normal,
- Les oestrogènes présentent un pic pré-
ovulatoire (avant 21/09) et un post-
ovulatoire
- La progestérone présente un pic post-
ovulatoire.
- Les taux chutent à la fin du cycle et les
règles apparaissent.
Au cours du cycle suivant
- La phase pré-ovulatoire se déroule
normalement, puis, suite à l’ovulation,
une grossesse débute
- Les taux d’oestrogènes et de
progestérone augmentent fortement et
se maintiennent à taux très élevés le
10/11!: + de 2 fois le taux max du cycle
pour les oestrogènes et + 2mg/mL pour
la progestérone.
-
Je sais que les oestrogènes sont produits par
le follicule en croissance au cours de la phase
préovulatoire puis par le corps jaune après
l’ovulation en mélage avec de la
progestérone!:
La regression du corps jaune fait diminuer les
taux d’hormones, l’utérus n’est plus stimulé,
les règles éliminent la muqueuse développée
au cours du cycle.
Nous avons bien là les dosages hormonaux
d’un cycle normal.
Sachant que les O. et P. sont produits par le
corps jaune nous pouvons dire qu’au cours
d’une grossesse débutante, le corps jaune ne
dégénère pas et se maintient, maintenant puis
augmentant le taux des hormones ovariennes
qui assurent le maintien de la muqueuse
utérine et permettant le bon déroulement de
la gestation..
Le doc. 2 représente le résultat d’expériences d’injection d’hormones ovariennes et de prise de
RU 486 sur la muqueuse utérine de lapine impubères.
Je vois que
- Seules les injections successives d’O
puis P permettent un développement et
une maturation de l’endomètre.
- L’absorption de RU 486, en plus,
empêche la mise en place du cycle
utérin
Je sais que les hormones ovariennes produites
par le follicule en croissance (O) puis le corps
jaune (O+P) stimulent le bon déroulement du
cycle utérin,
Je peux dire que les O, en phase pré-
ovulatoire stimulent l’épaississement de la
muqueuse utérine, puis les O et la P stimulent
la dentellisation, la vascularisation et le
maintien de la muqueuse en phase post-
ovulatoire.
La RU 486 empêche l’action des hormones
ovariennes.
Le doc 3a représente les résultats de marquages radioactifs réalisés avec de la progestérone et
de la RU 486 marquée.
Je vois que
- La RU 486 se fixe sur l’endomètre
autant que la progestérone.
- Si on injecte d’abord de la RU 486, on
voit que la fixation de la progestérone
est moindre.
Sachant la progestérone est une hormone
cible qui agit sur des cellules cibles grâce à
une fixation sur des récepteurs spécifiques
Je peux dire que RU 486 et P. ont les mêmes
cellules cibles!: se fixent sur les mêmes
récepteurs présents sur les cellules de
l’endomètre.
Nous confirmons que RU 486 et P. se fixent
sur les mêmes récepteurs que la
progestérone!; prenant sa place
Le doc. 3b est une représentation en 3D des molécules de P. et de RU486.
Je vois que
- Ces 2 molécules présentent une partie
identique, partie qui correspond au site de
fixation de la P. sur son récepteur.
Nous confirmons que la P. et la RU 486 ont la
capacité de se fixer sur les mêmes récepteurs,
d’entrer en compétition.
Si la RU 486 ne joue pas le même rôle sur les
cellules cibles elle va donc avoir un effet anti
progestatif, empêchant l’action de la P.!: