Thème 8 : IMMUNOLOGIE
LYCEE TAIBA/I.C.S. DE MBORO
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Thème 8 : IMMUNOLOGIE
* * *
L’immunologie est la science
qui étudie l’ensemble des réactions de défense de l’organisme.
Mais de nos jours, cette science s’occupe aussi de l’étude des
dysfonctionnements et des aides qu’on peut apporter aux réactions de
défense de l’organisme.
Ce faisant, elle désigne l’étude de l’ensemble des sciences qui tendent à
maintenir l’intégrité de l’être vivant, à rétablir cette intégrité lorsqu’elle
est compromise, à étudier et à prévenir les dysfonctionnement des
réactions de défense de l’organisme.
Elle permet l’étude de l’ensemble des moyens naturels ou artificiels qui
assurent l’immunité de l’organisme qui s’articule non, au tour du système
immunitaire.
-LEÇON- 1- LE SYSTEME IMMUNITAIRE
INTRODUCTION :
Le système immunitaire est un ensemble complexe formé d’organes spécialisés, de cellules
et de substances spécifiques ou non, qui circulent à travers le corps pour assurer la
protection et l’entretien de l’organisme pour que chaque entité de ce dernier puisse jouer
correctement son rôle.
I- NOTION D’INTEGRITE
Louis Pasteur, à l’aide ses travaux en microbiologie, a mis en évidence l’existence des
microbes pathogènes, dans les différents milieux de vie des êtres vivants (aérien,
aquatique, souterrain). Ce faisant, à l’instar des autres êtres vivants, est en contact
permanent avec ces microorganismes. Mais le plus souvent cette cohabitation ne fait guère
l’objet de pathologies (infection voire maladies). Cet état normal que l’organisme humain
tente de maintenir, face aux actions de stabilisatrices des microbes, est appelé intégrité.
Mais pour se faire, l’organisme à la possibilité de réagir contre tout corps étranger grâce à
sa faculté de :
- Se défendre convenablement contre ce qui lui est étranger, le non soi, dans la
perspective de le neutraliser et de le rejeter ;
- Reconnaître et de protéger ce qui lui est propres, le soi.
Remarques 1: Différence entre soi et non soi.
a- Le non soi définit comme étant l’ensemble des molécules différentes du soi qui
présentent dans l’organisme, déclenchent des réactions immunitaires spécifiques ou non
spécifiques. Ces molécules peuvent être du milieu extérieur ou représentés des molécules
du soi modifié (exemple cellules cancéreuses, cellules mortes ou infectée par un
endoparasite).
Les antigènes sont des corps qui possèdent au niveau de leur surface membranaire des
arrangements moléculaires différents de la structure superficielle des composés normaux
de l’organisme hôte, déclenchent une réaction immunitaire spécifique.
Les molécules du non soi capable d’induire une réaction immunitaire son appelées antigènes.
En réalité l’organisme ne répond qu’à une partie restreinte immunologiquement
représentatif de l’antigène, le déterminent antigénique ou épitope ou site antigénique. Ce
dernier peut correspondre qu’à quelques oses (unité de constitution des sucres) ou acides
aminés, véritable marqueurs d’identité de l’antigène. Un antigène peut avoir plusieurs
déterminants antigéniques, ex. éléments de membrane cellulaire ou de molécules isolées …
Un antigène, véritable agresseur de l’organisme, se caractérise par deux propriétés :
- Il est capable de déclencher une réponse immunitaire : c’est immunogénicité ou
caractère immunogène lié d’abord à leur caractère étranger puis à leur taille.
- Il est capable de r&agir de façon spécifique avec les éléments cellulaires ou
immoraux du système immunitaire : c’est la spécificité antigénique.
b- Par contre le soi se définit comme étant un ensemble de molécules propres à l’individu
qui détermine génétiquement sa carte d’identité biochimique et qui est unique à l’exception
des vrais jumeaux. Ces derniers sont portés par les membranes biologiques ou libérés dans
l’organisme et constituent ainsi des marqueurs biologiques spécifiques. Ces marqueurs
fondamentaux de l’organisme (soi), sont portés par les membranes des cellules de
l’organisme. Ils s’agissent :
b1- Des antigènes d’histocompatibilité ou molécules HLA (human leucocyte antigènes) chez
l’homme, qui résultent de l’expression d’un ensemble de gènes qui forme le complexe
majeurs d’histocompatibilité ou CMH. Le terme HLA provient du fait que ces antigènes ont
été découverts pour la première fois sur la membrane cytoplasmique des leucocytes.
Les molécules du système HLA sont des glycoprotéines dont certaines sont enchâssées
dans la membrane et font saillies à l’extérieur des cellules (sites de fixation). On les range
en trois classes :
- Les molécules HLA de classe I : Codées par les gènes A, B et C elles existent à la
surface de toutes les cellules nucléées (dotées d’un (ou de) noyau (x)) de l’organisme.
Ce sont des antigènes de « transplantation », véritables molécules du soi.
- Les molécules HLA de classe II localisées principalement sur les leucocytes
(macrophages, lymphocytes), elles sont codées par le gène D. Elles jouent un rôle
fondamental dans la reconnaissance du non soi et la régulation des réponses
immunitaires.
- Les molécules HLA de classe III codées par les gènes comprise entre les gènes D
et B elles sont solubles et ce sont surtout les constituants du complément (système
immunitaire non spécifique).
b2- Le système ABO : L’appartenance à un groupe sanguin est déterminée par une
glycoprotéine présente à la surface des hématie, appelée agglutinogène. Celle-ci peut se
présentée principalement sous trois formes : A, B et O (cf. cours hérédité humaine).
B3- Le système Rhésus : Sur la membrane des cellules sanguines se trouve aussi une
agglutinine d’un autre type : l’agglutinine Rhésus. Lorsqu’elle est présente, on dit que
l’individu est Rhésus positif au cas échéant il est Rhésus négatif (cf. cours hérédité
humaine).
Remarque 2:
- En cas de greffes, les molécules HLA du donneur deviennent la cible des réactions
immunitaires du receveur.
- Certains de ces molécules varient d’un individu à un autre et caractérisent le groupe
tissulaire de chacun.
- Les molécules du système HLA jouent un le fondamental dans le déclenchement des
réactions immunitaires en s’associant à des fragments de molécules étrangères à
l’organisme (non soi d’origine interne ou externe).
- Dans chaque cellule, des enzymes découpent en fragments peptidiques une partie des
protéines présentes dans le cytoplasme. Chaque peptide (de 8 à 15 acides aminés) se lie à
une molécule HLA formant un complexe peptidique qui migre à la surface de la cellule.
La cellule assure ainsi une exposition permanente d’un échantillon de son contenu
peptidique, ce qui permet une véritable surveillance immunitaire.
Dans le cas les peptides présents proviennent de protéines étrangères introduites dans
la cellule par phagocytose ou des protéines codées par des gènes mutés (soi modifié) ; les
complexes peptidiques HLA sont repérés par des cellules spécialisées capables de
reconnaître la modifications des marqueurs du soi. Une réaction immunitaire contre ce non
soi est déclenchée, elle constitue la défense naturelle la plus importante.
II- NOTION D’IMMUNITE
Observations :
- Certains êtres vivants supportent le contact voire l’ingestion de germes pathogènes pour
d’autres sans être malade.
- D’autres ne contractent jamais une maladie alors qu’ils sont porteurs et transmetteurs de
microbes pathogènes pour d’autres.
- Un enfant qui a déjà eu la coqueluche ne contracte plus cette maladie. Et l’injection de
sérum de ces malades guéris (convalescent) à d’autres personnes peut empêcher la maladie
de se déclarer chez ces derniers.
- Les chiens ne contractent jamais le charbon.
- La poule n’a jamais le tétanos pathologique.
Interprétation :
Ces êtres vivants sont respectivement aptes à se défendre contre les germes pathologiques
causes de la maladie qu’il ne contracte jamais : on dit qu’ils sont doués d’une immunité.
Ils peuvent respectivement développer cette immunité de deux manières :
A- IMMUNITE NATURELLE
Soit par une neutralisation indifférente de différentes agresseurs, il s’agit d’un état de
résistance inné lié aux caractères héréditaires de l’individu : cette immunité est qualifiée
de naturelle et elle fait intervenir entre autre les barrières anatomiques, les réactions
inflammatoires … Elle dépend de l’espèce et des fois de l’individu et elle n’est pas en général
spécifique.
B- IMMUNITE ACQUISE
Soit par suite de contact avec un germe : On parle d’immunité acquise. Celle-ci est
déclenchée dans l’organisme par la présence de corps étrangers. Ces antigènes provoquent
dans l’organisme :
- La production de cellules immunitaires effectrices et spécifiquement dirigées contre les
antigènes ;
- la sécrétion de substances spécifiques de défense : anticorps anatoxines.
Elle est donc spécifique, se développe lentement et elle est plus ou mois durable en fonction
des individus et des germes.
Remarque :
Contrairement à l’immunité acquise qui est active, l’unité naturelle est passive car
l’organisme n’a guère besoin d’être en contact avec les germes pathogènes pour l’acquérir.
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