Chapitre 2 : Les réactions immunitaires du corps - Pavot

publicité
Chapitre 2 : Les réactions immunitaires du corps
I – Les différentes défenses du corps humain :
III2 – Activité 1
Les réactions rapides et lentes du système immunitaire
Problème
Comment notre corps réagit au contact des micro-organismes ?
Compétences
Mo.2
Les différents types de leucocytes (phagocytes et lymphocytes).
L'action des phagocytes et des lymphocytes.
I.1 – Ré.4 – Ré.7 – Co.1 + compétences de groupe
Correction : L’ouverture de la barrière naturelle mécanique (peau) permet à des micro-organismes de
pénétrer si la plaie n’est pas désinfectée. Le corps réagit alors, on parle de réaction inflammatoire et
des globules blancs = leucocytes interviennent pour défendre l’organisme (phagocytes et lymphocytes).
Au niveau d'une blessure, on peut trouver du pus. Il est formé de leucocytes et de micro-organismes
comme des bactéries. Des leucocytes qu'on appelle phagocytes viennent sur le lieu de la
contamination. On peut aussi remarquer dans le sanguin la présence des deux types de leucocytes
(phagocytes et lymphocytes) :
La première réaction du système
immunitaire est provoqué par les
phagocytes : c'est la phagocytose. Elle est
rapide mais non spécifique. Cette réaction
permet le plus souvent de stopper
l'infection. Une deuxième réponse est
enclenchée. On peut s'en apercevoir
lorsque Le médecin palpe les aisselles ou le
cou pour vérifier la grosseur des ganglions
qui situent à ce niveau. Effectivement,
lorsqu'il y a une infection les microorganismes rencontrent en circulant des
leucocytes
particuliers
appelés
lymphocytes. Ces lymphocytes naissent au
niveau de la moelle osseuse rouge et du
thymus puis sont stockés au niveau des
ganglions (un peu partout dans le corps). Lorsque des lymphocytes rencontrent des micro-organismes
(étrangers), ils se multiplient pour combattre ces micro-organismes ce qui fait gonfler les ganglions.
Bilan : Le corps réagit et reconnaît en permanence la présence d'éléments étrangers grâce à son
système immunitaire constitué de certains organes (comme les ganglions lymphatiques) et des
globules blancs (= leucocytes). Il existe deux types de réponse immunitaire :
• Une réaction rapide, la phagocytose, qui permet le plus souvent de stopper l'infection grâce
aux phagocytes. Elle est non spécifique.
• Une réaction plus lente, où d'autres leucocytes vont agir, les lymphocytes, et vont se
multiplier en grand nombre, ce qui entraîne le gonflement des ganglions.
II – L'action des lymphocytes B :
III2 – Activité 2
Les lymphocytes B et les anticorps
Problème
Comment notre corps réagit au contact des micro-organismes ?
Compétences
Mo.2
Notion d'antigène et de séropositivité. Libération d'anticorps par les
lymphocytes B neutralisant les antigènes et favorisant la phagocytose.
I.1 – Ré.10 – Ra.2 – Ra.6
Correction :
1 – On peut supposer que les LB libèrent dans le sang (sérum) des substances (molécules) permettant
de lutter contre les micro-organismes.
2 – Lorsqu'un micro-organisme contamine une personne, il présente au système immunitaire des
antigènes qui peuvent être reconnus par lui. Dans l'expérience du document 3, on observe que
lorsqu'on injecte des antigènes de salmonelles (bactérie), au bout d'environ une semaine, de nombreux
anticorps contre ces antigènes sont produits en grand nombre.
De plus d'après, d'après l'expérience de Nossal, les LB permettent d'immobiliser les bactéries de
salmonelles. Donc on peut penser que les LB produisent des anticorps qui permettent de rendre
inactifs les micro-organismes.
Le document 5 nous apprend que lorsqu'on produit des anticorps contre un antigène (ici hépatite B), on
est séropositif contre cet antigène. Or Rémy ne possède pas de LB à cause de sa maladie. Il ne peut
donc produire d'anticorps contre l'hépatite et est donc séronégatif.
3 – Voir schéma ci-dessous :
Schéma de la défense du corps par les anticorps
Bilan : Les lymphocytes B secrètent dans le sang des anticorps spécifiques (molécule en forme de
« Y ») d'un antigène. Ces anticorps se fixent aux antigènes permettant ainsi de neutraliser les
micro-organismes et favorisant la phagocytose. Une personne est dite séropositive pour un
anticorps déterminé lorsqu'elle présente celui-ci dans le sang.
III – L'action des lymphocytes T et VIH :
III2 – Activité 3
Les lymphocytes T et VIH
Problème
Comment agit le virus du SIDA sur le système immunitaire ?
Compétences
Les LT détruisent par contact les cellules infectées par un virus. Les
Mo.2 perturbations du système immunitaire lié le virus du SIDA et
prévention.
I.1 – Ré.10 – Ra.6
Correction :
1 – Les lymphocytes T (ou LT) ont pour fonction de détruire les cellules anormales (cancéreuses ou
infectées par un virus) par contact. Le virus du SIDA (VIH) infecte les LT et les phagocytes (en passant
dans le corps par les muqueuses) et va finir par les détruire.
Lorsqu'on regarde l'évolution de la maladie du SIDA, on constate d'abord que la charge virale
augmente fortement au cours du temps puis se stabilise quelques années et enfin augmente en
permanence. On constate en parallèle que la concentration de LT et d'anticorps anti-VIH augmentent
au début de l'infection par le VIH puis reste stable pour enfin diminuer quelques années plus tard.
En fait, on peut en déduire que étant la destruction des LT (et des phagocytes) par le VIH, les LT ne
peuvent pas détruire les cellules infectées par le VIH ainsi que les autres cellules infectées. Cela
provoque une destruction du système immunitaire. Cela provoque au final un grand nombre de
maladies qui ne se guérissent plus facilement avec un système immunitaire détruit.
2 – Voir le schéma ci-dessous :
Bilan : Le SIDA est dû à un virus (VIH) qui met le système immunitaire en échec en détruisant un de
ces acteurs le lymphocyte T. Ces lymphocytes s'accolent aux cellules infectées qu'ils reconnaissent
grâce à ces antigènes. Ils déclenchent ainsi la destruction des cellules infectées par un virus.
IV – Vaccination et mémoire immunitaire :
III2 – Activité 4
Mémoire immunitaire et réponse du système immunitaire face à la
vaccination
Problème
Comment la vaccination permet-elle de sauver des vies ?
Compétences
Mo.2
Principe de la vaccination. L'utilité de la vaccination et le principe de
mémoire immunitaire.
I.1 – I.3 – Ré.8 – Co.2 – Att.2
Correction :
1 et 2 – Voir ci-dessous :
Arguments en faveur de la vaccination
• Le tétanos est une maladie très mortelle si rien
n'est fait (vaccination) au bout de 8 jours en
moyenne, on peut en mourir.
• Lors de la première injection, le taux d'anticorps
augmente puis diminue au bout de 2/3 semaines.
Après la seconde injection d'antigènes, la réponse
est beaucoup plus rapide et également plus
Arguments en défaveur de la vaccination
• Le tétanos n'est pas une maladie aussi
dangereuse que ça.
• Pas besoin de se revacciner, une fois ça suffit.
• La vaccination n'est pas forcément efficace, on
peut s'en passer en plus certaines maladies ont
totalement disparu en France.
• A la base, la vaccination s'est dangereux car
importante. Ainsi lorsque l'organisme est c'est des micro-organismes qui peuvent rendre
confronté une seconde fois à un antigène, la malade dans les vaccins.
réaction immunitaire est plus rapide et donc plus • La préparation de certains vaccins sont
efficace, car une mémoire immunitaire a été créé dangereux.
(multiplication des lymphocytes B). Il est
important de se faire vacciner car le tétanos agit
plus vite (la mort) que la réaction immunitaire.
D'où l'importance de vérifier si on est à jour. La
mémoire est donc mise en route et si l’organisme
est ultérieurement confronté à cet antigène, la
réponse immunitaire sera plus rapide et efficace.
• Plein de cas dans le monde montrent qu'avec
l'arrêt de la vaccination, certaines maladies qui
semblent avoir disparu ne le sont pas et
reviennent en force. Comme on peut le voir pour
le tétanos, grâce à la vaccination, les cas de
maladie ont très très fortement diminue depuis
plusieurs décennies.
• Bien qu'aucun étude pour l'instant n'a montré
une réelle dangerosité des substances rajoutées
dans les vaccins, un effort est fait pour en limiter
la dose et en plus le rapport bénéfice/risques est
fort.
3 – Pour conclure, on arrive au fait que la vaccination est très bénéfique et qu'il y a plus d'avantages
que de risques. Il est ainsi très important de se faire vacciner pour sa santé mais aussi pour la santé des
autres (et éviter les épidémies voir les pandémies).
Bilan : La vaccination consiste à mettre en contact l'organisme avec un antigène (affaibli, incapable
de rendre malade) ce qui améliore la réponse immunitaire.
Les réactions de reconnaissances de l’antigène sont lentes mais certains lymphocytes B gardent en
mémoire leur rencontre avec l’antigène. Ainsi, les réactions spécifiques sont plus rapides et
efficaces lors d’une deuxième rencontre avec le même antigène : on parle de mémoire immunitaire.
La vaccination utilise cette mémoire immunitaire et permet de la stimuler pour que la réponse
immunitaire soit plus rapide et efficace. Des rappels sont nécessaires pour maintenir la mémoire à
un niveau suffisant.
Schéma-bilan : Voir ci-dessous.
1er rencontre avec un micro-organisme porteur d'antigènes
CONTAMINATION
INFECTION DE L'ORGANISME (milieu intérieur et/ou cellule)
Réaction du système immunitaire
Réaction rapide
(non spécifique)
Intervention
des phagocytes
Phagocytose
Réactions lentes
(spécifiques)
Intervention des
lymphocytes B
Sécrétion
d'anticorps
spécifiques
Intervention des
lymphocytes T
Contact
spécifique
avec les
cellules
Production de
lymphocytes
mémoires
Neutralisation des
antigènes par la
formation de
complexes antigènesanticorps
Destruction par
contact des
cellules
infectées par le
virus
Élimination des micro-organismes : disparition de l'infection
2ème rencontre avec
le même micro
-organisme
CONTAMINATION
Mise en jeu des
lymphocytes
mémoires
Réactions
spécifiques plus
rapides et plus
efficaces
Absence d'infection
Schéma-bilan : Réactions immunitaires du corps humain à la
suite d'une contamination
Téléchargement