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Tout consultant éventuel qui aurait besoin de clarifications à propos du document d'invitation à soumissionner peut 
en informer par écrit l'entité du PNUD chargée des achats à l'adresse indiquée dans l'invitation à soumissionner ou 
par  e-mail  à  l'adresse :  offres.gn@undp.org. Des exemplaires  écrits  de la  réponse de l'organisation (incluant une 
explication de la demande de clarification mais sans identification de la source de la demande) seront envoyés à tous 
les  consultants  éventuels  qui  auront  reçu  les  documents  d'invitation  à  soumissionner.  Tout  consultant  éventuel  
intéressé est invité à présenter sa proposition technique et financière en hors taxes (HT) (un original et 4 copies) et 
libellé en Dollars américains dépôt ou par email, conformément aux clauses et conditions du document de sollicitation  
 
1) Contexte : 
La Basse Guinée est la première zone économique du pays (CPDN, 2015) et abrite 37,84 % de la population (RGPH3, 
2014), elle contribue à 24% de la production nationale de riz. Le potentiel des terres agricoles du littoral est de 1,3 
millions d'hectares dont 380.000 hectares sont cultivés chaque année (INDC, 2015). Une variété de cultures (arachide, 
riz, fonio, manioc, patates, légumes, orangers, manguiers, palmiers, etc) est pratiquée en arrière mangroves. Sur les 
385 000 ha de mangrove, plus de 140 000 hectares ont été convertis en plaines rizicultivables (INDC, 2015). L’économie 
et  les  moyens  de  subsistance  de  la  Basse  Guinée  sont  largement  tributaires  de  la  production  agricole  et  de 
l’exploitation des ressources naturelles. Les principales activités économiques de la région sont l’agriculture, la pêche, 
la  sylviculture,  l’arboriculture,  l’agroforesterie,  l’élevage,  l'exploitation  minière  et  le  transport  maritime  comme 
indiqué  dans  le  "  Rapport  national  sur  L’Environnement  Marin  et  Côtier  "  2006.  Combiné  avec  la  pression  de  la 
population déjà existante sur les terres, la période de jachère de ces zones a été considérablement réduite.  
 
En outre, les plaines rizicoles souffrent d'une faible maintenance, et les différentes vannes de régulation des eaux dans 
les plaines et les canaux sont généralement dans un état inutilisable. La pêche est également une activité économique 
importante le long de la côte. Elle emploie, directement et indirectement, environ 150.000 à 200.000 personnes selon 
la FAO, 1997. La satisfaction des besoins en énergie dans les zones rurales et les principales villes, principalement pour 
les utilisations domestiques, le fumage du poisson, l’extraction traditionnelle du sel, repose en grande partie sur les 
ressources forestières, particulièrement les forêts de mangroves et les forêts côtières. Cela a largement contribué à la 
dégradation des forêts de mangroves, estimée à un taux annuel de 4,2 % (CPDN, 2015). Les mangroves jouent un rôle  
de  protection  contre  l'invasion      des  terres  rizicoles  et  autres  terres  agricoles  en  zones  côtières.    Les  scenarios 
climatiques prévoient que les zones côtières seront affectées par l'élévation du niveau de la mer, les inondations et 
l'intrusion saline. L’agriculture dans ces zones, est extrêmement vulnérable,  a l’élévation du niveau de la mer et des 
concentrations de  sel dans le sol. Le PANA (2007) et les CPDN (2015) ont identifié la  région côtière comme étant 
particulièrement  vulnérables  aux  effets  du  changement  climatique  principalement  en  raison  de  divers  facteurs 
préexistants dans la région, notamment: la destruction actuelle de la  forêt de mangrove, la faible application des 
réglementations  existantes,  les  pressions  démographiques,  l'urbanisation,  la  pollution  industrielle  et  agricole,  les 
conflits fonciers et l’insuffisance de capacités pour lutter contre la dégradation de l'environnement. Par conséquent, 
les problèmes de développement en zone côtière incluent: (i) les menaces sur les écosystèmes (déforestation des 
mangroves, la perte de l'habitat et des espèces); (ii) l'érosion côtière; (iii) l'intrusion saline; (Iv) la pollution marine et 
côtière; et (v) l'épuisement progressif des stocks de poissons. 
 
Problèmes induits par les changements climatiques 
 
Selon plusieurs scénarios climatiques, la région côtière connaîtra une augmentation de la température, accompagnée 
d’un accroissement de la variabilité des précipitations et une diminution des volumes précipitations. D'ici 2100, les 
températures  devraient connaître une augmentation allant de 0,2 à 2.00C (sensibilité 1.50C); de 0,3 à 3.00C (sensibilité 
2.50C) et enfin de 0,4 à 4.50C (sensibilité 4.50C)
. En plus des hausses de températures, il est prévu une perturbation 
du régime pluviométrique et une baisse des quantités des précipitations qui pourrait atteindre 18,2 % en 2050 et 20% 
d'ici 2100. Il est également prévu une hausse du niveau de la mer. Selon des scenarios différents, le niveau de la mer 
pourrait augmenter entre 15 cm à 78 cm d'ici 2100. Les principaux impacts prévus du changement climatique sont les 
 
 Il convient de noter que les modèles de changements climatiques varient considérablement et donc leurs estimations concernant 
le changement de température et la quantité de précipitations varient aussi.