De nouveaux aleurodes trouvés au Québec apprécient notre flore

DÎNERS
BOTANIQUES
Jeudi 9 avril 2015
12h20 – 13h15
Local 3408
Pavillon Paul-Comtois
C’est pour tous !
C’est gratuit !
« De nouveaux aleurodes trouvés au Québec
apprécient notre flore – conséquences
phytosanitaires. » par Jean Denis Brisson
Les aleurodes : de fausses mouches
Dans le langage populaire, les aleurodes sont
des «mouches blanches». Leur surnom prête à
confusion car non seulement les aleurodes
n’appartiennent pas à l’ordre des Diptères (les
mouches), mais ils n’en possèdent pas le
caractère autopomorphique essentiel, soit celui
de posséder une seule paire d’ailes.
Les aleurodes sont assignés à l’ordre des
Hémiptères par la présence de deux paires
d’ailes similaires (comme les pucerons et les
cochenilles).
Aperçu taxonomique des aleurodes
De par la nature de leur rostre (stylet) à insertion
postérieure et placé entre les coxa antérieures, on
place les aleurodes plus précisément au sous-ordre
des Sternorryncha qu’ils partagent avec les pucerons.
Les aleurodes constituent l’une des premières familles
de la super-famille des Aleyrodoidea. Les quelque
1550 espèces d’aleurodes décrites n’appartiennent
qu’à une seule famille, celle des Aleurodidae. Dans le
catalogue semi-phylogénétique des Hémiptères du
Canada de Maw et collab. (2000 : v), la famille des
Aleurodidae est la première famille énumérée.
Les aleurodes introduits au Québec
À l’intérieur de la famille des Aleurodidae, les
aleurodes sont répartis en trois sous-familles :
-Aleurodicinae, Aleyrodinae et Udamoselinae.
En ce qui concerne les 6 espèces introduites au
Québec, elles sont toutes assignées à la sous-
famille des Aleyrodinae.
Le genre type Aleyrodes Latreille, 1796 appartient
à cette sous-famille de même que le très répandu
genre Trialeurodes Cockerell, 1902. C’est le cas
aussi des espèces du genre Bemisia Quaintance
et Baker, 1914.
Les aleurodes détestés
Sous notre climat, les aleurodes sont bien connus
des horticulteurs autant par les amateurs que par
les professionnels de l’industrie horticole.
Les premiers les détestent pour les dommages
esthétiques sous les feuilles. En effet, de la même
façon que le font les pucerons et les cochenilles, le
miellat des nymphes entraîne souvent le dévelop-
pement sur le feuillage et les fruits d’une fumagine
associée à diverses espèces de champignons
(Capnodium oleaginum, C. salicinum = Fumago
salicina, etc.).
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