Nation : …....................................................................................................
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État : ….......................................................................................................
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III. LES FORMES DU NATIONALISME
Questions :
1. L'auteur du document 2 est-il pour ou contre l'unification de l'Italie. Argumente ton
choix.
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Document 1.
"Qu'on ne parle plus d'Autriche et de Prusse, de Bavière et de Tyrol, de Saxe et de Westphalie mais
de l'Allemagne (...). Quelle est la patrie de l'Allemagne ? Nommez-moi cette grande patrie ! Aussi
loin que résonne la langue allemande, aussi loin que les chants allemands se font entendre pour
louer Dieu, là doit être la patrie de l'Allemand."
E. M. ARNDT, poète allemand, 1813, auteur entre autre de
"Le Rhin, fleuve allemand et non frontière allemande".
Document 2.
"Nous sommes un peuple de vingt et un à vingt-deux millions d'hommes, désignés depuis un temps
immémorial sous un même nom – celui du peuple italien – (…), parlant la même langue modifiée
par des patois moins dissemblables que ne le sont l'écossais et l'anglais, ayant les mêmes
croyances, les mêmes mœurs, les mêmes habitudes, fiers du plus glorieux passé politique,
scientifique, artistique qui soit connu dans l'histoire européenne, ayant deux fois donné à
l'humanité, un lien, un mot d'ordre d'unité, une fois par la Rome des empereurs, une autre quand
les papes n'avaient pas encore trahi leur mission, par la Rome papale.
Nous n'avons pas de drapeau, pas de nom politique, pas de rang parmi les nations européennes.
Nous n'avons pas de centre commun, pas de pacte commun, pas de marché commun. Nous sommes
démembrés en huit États indépendants l'un de l'autre, sans alliances, sans unité de vue, sans
contacts réciproques réguliers. Un de ces États, comprenant à peu près le quart de la péninsule
appartient à l'Autriche ; les autres, quelques-uns par des liens de famille, tous par leur sentiment
de faiblesse, en subissent aveuglément l'influence."
MAZZINI, L'Italie, l'Autriche et le Pape, 1845.
Document 3.
« La division de l'Autriche en territoires nationaux est très possible. Les territoires seraient dans la
plus grande partie presque homogènes. On pourrait garantir par les lois impériales les droits des
minorités dans les régions mixtes, assurer l'égalité des langues dans l'administration... Tout ce qui
reste du centralisme devrait disparaître. Le gouvernement central ne conserverait que les affaires
nécessairement communes, comme les affaires militaires, les grandes lignes de chemin de fer, les
postes, les télégraphes, la police, etc. A cela on pourrait ajouter l'institution de tribunaux
nationaux qui trancheraient tous les litiges entre les nations concernant les écoles, les emplois
publics, l'emploi des langues dans l'administration. »
BENES, Le problème autrichien et la question tchèque, Paris, 1908.