JBXRfoQ
de
Tùvronxf
m
LUNDI
27
JANVIER
1919
28
e
Année
-
M
0
9.505
I
G
cent.
ORGANE
DE
D3F3NS3
SOCIALE
ET
RELIGIEUSE
f
0
DIREOHDN,
25,
ruo
Roquelaine
TOULOUSE
NOTE-EXPRESS
ii'lijvitatioi)
déciii)
"H
LES
JOLI
par
f\i
spécial
TÊféres
et
déjà
U
est
rossible
de
répondre
taicnt
a
i
esuruu
M
v,
Princ
cs.
par
lié
pour
le
15
février
à
ftte
de
Prmc
-
0
«
s0
.
à
Î7ie
des
Princes
LE
PÉRIL
DE
L'AIR
Notre
excellent
ami
M.
Pierre
d'Welles
pu-
biie
dans
l'Action
Française
ce
très
intéres-
sant
article
gue
nous
croyons
devoir
repro-
duire
in
extenso
:
Oui
vicmlra
'Anvarcmmenl
personne.
r
f
riZce
Lvoft
et
M.
Sazonott.
qui
reprè-
,
MJ^r*
Paria
lès
deux
gouvernements
de
toura
cl
7,
CaTcaT
(amiral
KoHchak)
et
d'Ekatcrrnadar
(général
Dcnikinc),
ont
âè-
a
^tlorrnAUment
qu'Us
n'iraient
Va*,
car*
Test
Pas
possible
de
concilier
la
civilisation
'et
f
anarchie.
Or
voici
<tue-
de
son
côté
le
gouvernement
lolciieviste
paraît
peu
désireux
d'être
au
voyage
:
Parce
qu
'une
telle
conférence
ne
saurait
amener
l'apaisement
en
Russie
;
Parce
que
seules
des
compétitions
terri-
toriales
pourraient
être
utilement
résolues
a
Vile
Prinkipo,
alors
que
les
différends
quf
di-
visent
les
Russes
ne
sont
pas
des
différends
territoriaux.
Ces
anarchistes
ne
manquent
pas
de
logique.
'On
ne
peut
avouer
plus
explicitement
que
le
aroblùme
russe
n'est
autre
chose
que
la
lutte
rie
l'ordre
contre
le
désordre.
.
Rien
n'est
jilus
évident
;
et
vouloir
concilier
cette
antinomie
ne
veut
sortir
du
domaine
du
têve.
y
a-t-il
d'autre
part.
QUCIQUC
chance
de
voir
mroclamer
la
trêve
désirée
par
le
président
H/l'Uson
et
dont
il
lait
la
condition
nécessaire
la
réunion
de'
l'extraordinaire
conférence
gxCil
a
iiwjinèe
?
Pus
davantage.
a
La
proposition
d'une
cessation
des
hostili-
ïês
qui
ne
fut
point
faite
durant
la
période
nous
éprouvions
des
difficultés
sérieuses,
est
mise
en
avant,
proclame
Tehilcherinc.
au
mo-
ment
même
où.
les
forces
de
la
réaction
flé-
chissent
de
plus
en
plus.
»
Donc
pas
de
trêve
avant,
que
l'adversaire
soit
écrasé.
Mais
c'est
exactement
ce
que
pensent
MM
Sazonoff
et
le
vrihec
Lvoff.
qui
ne
voient
pas
de
solution
en
dehors
de
l'écrasement
des
hommes
qui.
après
avoir
livré
la
Russie
aux
'Allemands
à
Brest-Litovsk.
y
ont
répandu
la
terreur
et
l'anarchie.
'
Or,
les
forces
qui
fléchissent
pour
le.
mo-
,meni
en
Esl
'wni.e
'ne
sont
pas
les
forces
de
réaction,
niais
les
bandes
que
Trolskii'a
cru
devoir
aller
encourager
de
sa
présence.
Et,
daulre
part,
l
'Ukraine
vient
de
se
join-
dre
aux
groupes
qui
sont
en
guerre
contre
le
gouverne
menti
des
Soviets.
Ainsi
le
rendez-vous
de
l'Ile
des
Princes
ap
parait
comme
un
immense
coup
d
yeau.
^
Ce
sera
autant
de
gagné
pour
la
Conférence
"de
la
Paix.
Cclle-ci
,ne
va
donc
plus
se
trouver
en pré-
sence
que
de
deux
solutions
:
Ou
bien
fixer
d'ores
et
déjà
les
limites
de
ntourer
d
'un
cordon
sanitaire
et
:sie
cuire
dans
son
jus.
la
Russie
laisser
la
l
Ou
vrend
le
gouverni
les
faire
c
"
nisês
qui
s
tion
et
la
<
Or,
le
pt
affirmation
des
décisions
en
ce
qui
concerne
icnt
de
la
Russie
et
assister,
pour
uter,
certains
«
des
groupes
orga-
dispulent
présentement
la
direc-
nduite
de
la
Russie
».
'nient
Wilson
n'a
vas
retiré
son
suivant
laquelle
l'Europe
cl
la
monde
ne
peuvent
être
en
paix
si
la
Russie
ne
l'est
vas.
On
l'ai
prêle,
d'autre
part,
l'intention
de
ne
reconnaître
en
Russie
qu'un
gouvernement
-établi
.qui
endosserait
la
dette
russe.
C'est
donc
à
la
seconde
solution
qu'il
va
se
'trouver
accule.
;
Et
une
nouvelle
entrée
en
campagne
sera
le
f
iremier
résultat
tangible
de
la
Conférence
de
a
Paix.
PECH-DAVY.
«
;
e*c
Le
Bolchevîsme
La
guerre...
mats
ils
la
préparent
déjà.
nous
aussi,
nous
aurons
notre
revanche.
Nous
reviendrons
dans
dix
ans.
quinze
ans
;
La
prochaine
guerre
se
gagnera
dans
les
airs.
La
ocemièie
whrase
est
du
maréchal
Foch
;
il
l'a
"prononcée
à
l'Académie
des
Sciences
son
avis
sur
la
possibilité
d'une
nouvelle
guerre
avec
l'Allemagne
lui
était
demandé.
La
seconde
a
été
recueillie
pendant
les
jours
qui
ont
suivi
l'armistice,
sur
les
lèvres
mêmes
des
soldats
et
des
indésirables
'germains
quittant
l'Alsace-Lorraine
:
ils
l'appellent
:
unser
ver-
lorenes
Land.
La
troisième,
enfin,
proférée
ipar
d'influents
personnages
d'outre-Hhin,
a
été
pubiée
dans
las
journaux,
jointe
à
des
considérations
sur
l'avenir
de
l'air
et
.lanéces.
sitô
du
développement
des
constructions
aé-
riennes.
Ces
(propos
méritent
réflexion
:
ils
devien-
nent,
menaçants,
si
nous
tenons
compte
de
l'expérience,
acquise
si
durement,
de
l'esprit
allemand,
de
l'état
actuel
de
la
navigation
aérienne,
des
.facilités
dans
l'avenir
d'une
agression
par
la
voie
de
l'air.
Pendant
longtemps,
nous
avons
identifié
l'Allemagne
et
l'ordre
;
ipar
suite,
le
long
de
ces
quatre
années
de
guerre,
nous
nous
som-
mes
étonnés
de
trouver
associés
l'ordre
et
la
barbarie.
M.
Ferrero.
le
célèlbre
historien
ita-
lien
de
Rome,
a
donné
dans
son
Génie
latin
la
clef
de
l'anparente
contradiction
en
con-
formité
A
toutes
les
vues
de
l'Action
Fran-
çaise
:
l'ordre
est
le
sens
de
la
mesure
;
la
pensée
allemande,
anarohkpie,
les
appétits
allemands,
démesurés,
ne
connaissent
ni
bor-
nes,
ni
limites.
Voilà
-pourquoi,
si
le
Germain
est
battu,
il
n'est
pas
le
moins
du
monde
abattu
:
ses
es-
poirs
ont
été
déçus,
il
le
reconnaît,
il
ne
re-
nonce
pas
;
il
chercihera
à
faire
mieux
en
Rappliquant
à
la
tache
avec
une
ténacité
ac-
crue
par
l'aiguillon
de
l'échec.
Sa
première
victoire
depuis
l'armistice,
il
vient
de
la
rem-
porter
en
domptant
la
révolution
son
heure
viendra,
il
l'espère.
La
terre
et la
mer
lui
sont
durement
disputées
:
il
lui
reste
l'air
!
Les
imaginations
-bien
Connues
de
Benson
le
romancier
anglais,
dans
Je
Maître
de
Terre,
ne
sont
plus
un
mythe
:
voici
que
nous
es
touchons
du
doigt.
Il
y
a
quelques
mois
les
Allemands
envoyaient
un
zeppelin
vers
le
petit
territoire
de
leur
Est-Africain
Allemand
encore
entre
leurs
mains
:
ils
espéraient
sau-
ver
leur
commandant
en
chef
:
le
plateau
sur
lequel
devait
atterrir
le
dirigeable
fut
'pris
I
^U
e
tr
r
?X
a!
^
ées
avant
son
arrivée.
Par
'épée
dans
f™J
]
l
l
Jf,
,i°P
c
p
?
!
'.
n
reçut
ce
"e
nouvelle
au-
l
^Mf
'Î!
1
DA
î
yss
nl
e
:
revenant
sur
ses
pas,
il
i
ralliait
la
Bulgarie,
son
point
de
déioart,
après
un
vol
sans
arrêt
de
7.200
kilométras
II
v
a
quelques
murs,
dans
le
Malin.
M
de
La
Vanlv
demandait
la
livraison
des
zeppelins
par
l'\l
teP?
:
t,
awè
?
lui
-
les
su)Per-zarwlins
se-
raient
capables
de
couvrir
en
100
heures
une
distance
de
.8.9»)
kilomètres,
alors
m^Ham
Ses
63
*
SéParé
de
New
"
York
S
&W
Voua
donc
un
ouitil
déjà
dangereux
si
iérieZ
f
,?
n
^°
ssedera
e
puissante
flotte
Amen™
r
commerce,
des
Lutt-Haraburg-
America
Ce
jourdà,
nou
s
serons
à
la
merci
d
une
attaque
presque
immédiate
;
rien
n'em
1
«chera
d'moffensifs
dirigeables,
puisque
le
dirigeable
aura,
paraît-il,
la
supériorité
sur
les
aéroplanes
pour
les
forts
tonnages,
rien
ne
les
empêchera
de
porter
des
bombes
dans
leurs
cales,
plus
puissantes
qu'elles
n'ont
ja-
mais
été.
'
wsm
LA
Nous
:s
Etudiants
I
la
ïioloin
Le
Eolcttevisi
en
Aussi
.
JLes
bolchevistes
viennent
de
lancer,
'jjans
le
monde,
par
radio-télégramme,
un
document
d'une
importance
capitale.
'
Sa
longueur
nous
empêche
dte
Je
repro-
duire
in
extenso,
et
d'ailleurs
il
contient
jun
abondant
verbiage.
Sa
portée,
toutefois,
est
considérable.
iÇe
n'est,
en
effet.,
rien
de
moins
qu'un
'jtppel
à
la
révolution
universelle,
contre
•toute
-civilisation,
i.
Les
bolchevistes
convoquent
à
un
con
éfrès
international
tous
les
partis
prolé'
itariens
révolutionnaires.
Les
principes
dont
ils
se
réclament
sont
pBux
qu'ils
ont
eux-mêmes
mis
en
prati-
que,
et
ceux
des
spartaciens.
Quajit
à
leur
programme,
il
tient
en
ïruelques
articles,
quei
voici
:
,
La
période
actuelle
est
la
période
He
l'effondrement
'et
de
la
dissolution
di
tout
:1e
système
capitaliste
mondial.
La
tache
du
prolétariat
consiste
au
Jjourcl'hui
à
s'emparer
de
suite
du
pou-
voir
gouvernemental.
Ce
pouvoir
signifie
.^anéantissement
de
l'appareil
actuel
o>
Rouvernemeut,
pour
le
remplacer
par
ï
appareil
du
pouvoir
prolétarien.
Un
nouvel
appareil
gouvernemental
mit
s
emparer
de
la
dictature
de
la
classe
ouvrière.
&
La
dictature
du
prolétariat
doit
ame
«!mi
ex
P
r
,
opriat,on
immô
diate
du
capita
brivêe
suppression
de
la
propriété
;
iiste
K
ru
1
£
aSR
,
urer
la
révolution
^intérieur
et
à
l'extérieur,
pour
apporter
«cours
aux
autres
fractions
nationTs
Me
£ésa,mie™.
de
la
bourgeoisie
et
de
ses
h
o
^J'
0Ur
fixé
'
,
dtins
res
Pace
de
quelques
heuies,
venu
s
de
partout,
des
croiseurs
aériens,
rapides
et
innombrables
seront
réu-
nis
en
esoadres
à
des
points
déterminés
sui-
vant
leur
position
à
l'heure
de
l'appel
des
ordres
préparatoires
et
un
appel
de
ï
S F
suffiront.
L'organisation
sera
bien
faite
n'en
doutons
pas
:
au
moment
convenable
des
ultimatums
seront
adressés
aux
divers'
gou-
vernements,
tandis
que
les
routes
d
e
l'air
seront
barrées,
les
aérodromes
détruits
les
voies
de
communication
terrestres
coupées
les
grands
ports
et
les
grandes
villes
survo-
lées
par
de
puissantes
escadrilles,
sou
s
peine
de
représailles
terribles,
il
faudra
accepter
la
conception
allemande
du
inonde
et
nous
savons
ce
que
cela
veut
dire
!
Mais
nous
allons
nous
faire
livrer
les
Zep-
pelins.
Et
l'avenir
?...
Mais
nous
nous
défen-
drons...
Il
n'y
a
pas
d'autre
remède
à
une
attaque
brusquée
que
de
la
.prévoir
et
de
l'é-
craser
dans
son
germe.
Et
d'autre
part,
nous
no
pouvons
pas,
à
moins
die
revenir
à
la
bar-
barie,
entretenir
de
coûteuses
escadrilles
de
combat
.d'innombrables
artilleries
contre
aéronefs,
de
gigantesques
filets...
Avec
la
remise
entre
nos
mains
des
Zeppe-
lins
actuellement
construits,
du
secret
de
l'alliage
d'aluminium
qui
fait
la
valeur
de
leur
armature
métallique,
il
faut
imposer
aux
Allemands,
comme
pour
les
sous-marins,
l'interdiction
absolue
construire
dirigea-
bles
et
aéroplanes
au-dessus
d'un
certain
ton-
nage
:
pas
de
navires
aériens
hors
de
chez
eux.
pas
de
compagnie
allemande
de
trans-
port
international
;
aux
Alliés,
le
contrôle
absolu
de
l'air
et
des
constructions
aérien-
nes
:
la
plus
élémentaire
des
prudences
exige
ces
conditions.
Prenons
g'arde
:
nous
.gommes
aujourd'ui
les
maîtres
:
que
nous
reservo
demain
?
A
quoi
nous
servirait
d'avoir
gagné
la
guerre,
d'avoir
éloigné
Paris
des
barbares,
de
dési-
rer
le
Rhin
même
commie
barrière,
si,
de
gaieté
de
cœur,
nous
donnions
à
nos
ennemis
séculaires
avec
la
liberté
de
l'air,
le
pouvoir
de
tourner
tous
les
obstacles
1
L'isolement
superbe
de
la
Grande-Bretagne,
l'éloigne-
ment
du
Nouveau-Monde
perdent
leur
va-
•eur:
le
monde
devient
trop
petit
1
Souvenons-nous
de
la
Prusse
après
Iéna
!
Tierre
d'WRLI.ES.
COMPOSITION
DES
COMMISSIONS
Paris,
:?G
janvier,
avons
déjà
donné
les
noms
des
délé-
gués
qui
représenteront
les
grandes
puis-
sances
dans
la
commission
de
la
Société
des
Nations.
Voici
ceux
des
délégués
dos
quatre
autres
commissions
:
Responsabilités
de
'a
guerre
:
Etats-Unis
:
les
deux
délégués
n'ont
pas
encore
été
nom-
més
;
Empire
britannique,
sir
Gordon
Ho-
wart,
attorney
général
:
le
deuxième
délé-
gué
n'est
pas
désigné;
France
:
MM.
Tardiou
et
Larnaude
;
Italie
:
le
sénateur
Scialoja,
le
député
Raimondo
;
Japon
:
les
deux
délé-
gués
ne
sont
pas
désignés.
Commission
des
réparations
:
Etats-Unis
:
MM.
Pariiich,
Davis,
Mac
Cormick
;
Empire
britannique
:
MM.
Hughes,
Simund,
lord
Cunlisao
;
France
:
MM.
Klotz,
Loucheur,
Lebrun
;
Italie
:
MM.
Salandra,
d'Amc-
glio,
et
un
troisième
délégué
;
Japon
:
MM.
Mokri
Magaoku,
Frikin.
Législation
internationale
du
travail
:
Etats-
Unis
:
MM.
Hurley,
Gompers
;
Empire
bri-
tannique
:
MM.
Barnes,
Malcolin
de
Lavi-
gne
;
France
:
MM.
Colliard.
Loucheur
;
Italie
:
MM.
Mavor,
des
Planches.
Cabrini;
Japon
:
MM.
Otichiau,
Oka.
Régime
des
ports
:
voies
fluviales
et
ferrées:
Etats-Unis
:
M.
Wiiite
et
un
deuxième
délé-
gué
;
Empire
britannique
:
M.
Siston
et
un
deuxième
délégué
;
France
:
MM.
André
Weiss
et
Claveille
;
Italie
:
MM.
Crespi,
di
Martino
;
Japon
:
MM.
Yyamakawa,
colonel
Sato.
VIOLATÏ0NS
ET
RÉPARATIONS
Paris,
26
janvier.
Voici
le
texte
du
projet
de
résolution
con-
cernant
les
violations
des
lois
de
la
guerre
en
vue
d'une,
présentation
à
la
Conférence
de
la
paix
:
«
Qu'une
commission
composée
de
deux
représentants
pour
chacune
des
cinq
grandes
puissances
et
de
cinq
représentants
à
élire
par
les
petites
puissances
soit
nommée
pour
faire
une
enquête
et
un
rapport
sur
les
points
suivants
:
«
Responsabilité
des
auteurs
de
la
guerre
:
Faits
concernant
les
violations
des
lois
et
coutumes
de
la
guerre,
commises
par
les
forces
de
l'Empire
allemand
et
de
ses
alliés
sur
terre,
sur
mer
et
dans
les
airs,
au
cours
de
la
présente
guerre
;
Degré
de
res-
ponsabilité
pour
ces
crimes,
visant
des
mem-
bres,
pris
en
particulier,
des
forces
ennemies
y
compris
des
membres
des
états-majors
gé-
néraux
et
d'autres
individualités
si
haut
pla-
cées
qu'elles
'soient
;
4'
Constitution
et
pro-
cédure
du
tribunal
approprié
pour
mettre
en
jugement
ces
crimes
;
Toutes
antres
affai-
res
analogues
ou
connexes
aux
points
men-
tionnés
ci-dessus,
qui
pourraient
apparaître
au
cours-
de
l'enquête
1
et
que
la
commission
jugera
utile
ou
convenable
de
prendre
en
ronsidération.
»
Voici
d'autre
part,
le
texte
du
projet
de
ré-
solution
concernant
la
question
des
répara-
tions,
pour
être
présenté
à
la
Conférence
de
la
paix
:
«
Qu'une
commission
de
trois
représentants
au
plus,
pour
chacune
des
cinq
grandes
puis-
sances,
et
de
deux
représentants
au
plus
par
puissance
pour
la,
Belgique,
la
Grèce,
la
Po-
logne
la
Roumanie
et
la
Serbie,
soit
nommée
en
vue
d'étudier
et
de
présenter
un
rapport
:
s
Sur
le
montant
des
réparations
que
le»
puissances
ennemies
devront
payer
;
Sur
leurs
capacités
de
paiement.
;
Sur
la
méthode,
la
forme
et
l'époque
à
laquelle
le
paiement
devra
être
effectué.
»
UNE
BELLE
MANIFESTATION
A
LA
SORtëONNE
Paris,
2G
janvier.
•Sous
les
auspices
de
l'Effort
de
la
France
et
de
ses
alliés,
une
manifestation,
dite
des
Etudiants
de
la
Victoire,
a
eu
lieu
cet
après-
rtifel
à
la
Sorbonne,
en
présence
du
président
die.
la
République
et
sous
la
présidence
de
M.
Paul
Deseiianel.
La
vaste
salle
était
absolument
oomible.
M.
Deseiianel
a
pris
la
parole.
Parlant
de
la
question
sociale,
il
a
déclaré
que
la
France
devait
aiborder,
sans
retard,
les
jurablèmes
vitaux
:
assurance
à
la
natalité,
assurance
contre
la
maladie
et
l'Invalidité,
assurance
pour
vieillesse,
accession
de
plus
en
plus
large
et
de
plus
en
plus
facile
des
travailleurs
au
capital,
à
la
'propriété
et
à
l'épargne,
organisation
des
associations
pro-
fessionnelles,
organisation
du
crédit,
etc.
Abordant
la
question
religieuse,
il
a
invité
tous
les
Français
à
avoir
pour
leurs
convic-
tions
réciproques
non
pas
de
la
tolérance,
mais
du
respect.'
«.
Si,
de
part
et
d'autre,
le
respect
est
sin-
cère,
sans
arrière-pensée,
nous
aurons
beau-
coup
fait
déjà
pour
la
paix
sociale
et
pour
la
grandeur
du
pays.
»
Après
avoir
constaté
que
la
Constitution
de
p.875
a
duré
plus
longtemps
que
les
Cons-
titutions
antérieures
depuis
la
Révolution
française,
qu'elle
a
résisté
au
conflit
mondial,
M.
Deschanel
a
dit
:
«'
Elle
a
des
défauts
:
elle
renvoie
trop
vite
les
ministères
;
les
partis
extrêmes,
qui
ne
sont,
pas
unis
pour
cette
besogne,
doivent
l'aire
un
examen
de
conscience.
»
Abordant
ensuite
la
question
de
l'enseigne-
ment,
l'orateur
a
déclaré
:
«
Il
faut
que
nous
donnions
à
la
France
un
enseignement
non
chauvin,
mais
national.
J*'
Allemagne
a
su
organiser
des
universités
;
profitons
des
leçons,
perfectionnons
nos
mé-
thodes.
«
Pour
travailler,
il
nous
faut
la
paix
:
s'il
est
bien
de
repousser
l'Invasion,
il
est
mieux
de
l'empêcher.
Tant
que
les
Allemands
tiendront
l'accès
de
nos
routes
d'invasion,
tanrt
qu'ils
pourront
accumuler,
de
ce
côté-cl
du,
Rhin,
les
moyens
d'agression,
le
monde
ne
sera
pas
tranquille.
Puis,
des
garanties
internationales,
nos
alliances
doivent
survi-
vre
à
la
guerre
;
elles
ne
seront pas
moins
fécondes
pendant
la
paix.
Ix>s
trente
Etats
qui
ont
rompu
avec
l'Allemagne
sont
le
noyau
tout
formé
d'une
organisation
nouvelle
du
monde.
«•
L'eff
royaWe
bouleversement
d'où
nous
sortons
doit
être
suivi
d'une
étape
vers
une
civilisation
-dus
haute
;
et
la
encore
ce
sera
la
gloire
de
la
France
d'avoir,
la
première,
montré
le
chemin.
L'avenir,
n'en
doutez
pas,
es
la
justice.
Travaillons
de'
toutes
nos
for-
ces
à
en
hâter
l'avènement.
«
Enfin
c'est
mon
dernier
mot
pour
faire
tout
cela,
il
faut
vivre
;
or,
si
nous
con-
tinuons
de
restreindre
volontairement
notre
natalité
et
de
nous
laisser
décimer
par
l'al-
coolisme,
la
tuberculose
et
d'autres
fléaux,
dans
cinquante
ans
l'Allemagne
aura
plus
de
120
millions
d'habitants
et
la
France
à
-peine
40
:
un
contre
trois.
Donc,
sans
un
énergique
effort
sur
nous-mêmes,
nous
som-
mes
perdu.
«
Vous
qui
êtes
les
heureutx,
vous
devez
donner
l'exemple.
Permettez-nous
de
vous
en-
rôler
dans
notre
grande
croisade,
la.
première
de
toutes,
la
croisade
pour
la
.
vie
!
»
Après
M,
Deschanel,
ont
pris
successivement
la
parole
:
M.
Lucien
Poincarô,
Vice-recteur
de
l'Académie
de
Paris;
M.
Lafferre,
ministre
de
l'instruction
publique
;
M'
Henri
Robert,
bâtonnier
de
l'Ordre
des
avocats
<
M.
Durasme
président
de
l'Association
générale
des
étu-
diants.
tin
brillant
concert
a
suivi.
UN
DÉFICIT
DE
QUARANTE
MILLIARDS
DE
ROUBLES
Berne,
26
janvier.
Le
budget
du
gouvernement
Wolch,«vlste
•russe
pour
1919
présente
un
déficit
de
qua-
rante
milliards
de
roubles
sans
compter
le
déficit
spécial
des
Postes
et
Télégraphes.
LIBÉRATION
DES
OFFICIERS
"FRANÇAIS
Stockholm.
26
janvier.
M.
Duchesne,
consul
de
France
a
Pétro-
grad.
vient
d'arriver
à
Helsingfors.
Il
an-
nonce
que
tous
les
officiers
français
détenus
à
Pétrograd
et
à
Moscou
sont
libérés,
sauf
trois
dont
la
libération
est
prochaine.
Un
convoi
de
30
Français,
des
instituteurs
en
majorité,
est
arrivé
en
Suède
d'où
il
se
rendra
en
France.
LE
SLESWIC
CENTRAL
DEMANDE
SA
RÉUNION
AU
DANEMARK
Copenhague,
26
janvier.
Des
pétitions
signées
par
un
grand
nom-
bre
d'habitants
des
cantons
du
Sleswig
cen-
tral
ont
été
remises
au
gouvernement
da-
nois,
qui
est
sollicité
de
faire
les
démarches
nécessaires
auprès
de
l'Entente
pour
que
les
populations
du
Sleswig
central
obtiennent,
à
la
Conférence
de
la
Paix,
le
drfflt
de
faire
connaître
par
un
vote
libre
leur
désir
d'être
réunies
au
Danemark.
Les
signataires
de
ces
pétitions
invoquent
le
programme
du
président
Wilson
relatif
au
droit
des
nations
de
disposer
de
leur
sort,
programme
qui
est
accepté
par
le
gouverne-
ment
allemand
comme
base
de
paix.
LA
SÉANCE
DE
LUNDI
Paris,
26
janvier.
Lundi
après-midi,
il
sera
procédé
à
la
no-
mination
dos
représentants
des
petites
puis-
sances
au
sein
des
commissions.
Lundi
matin,
le
Comité
de
la
Conférence
se
réunira
à
nouveau
et
poursuivra
l'examen
des
problèmes
territoriaux.
M.
Henrv
Simon,
ministre
des
colonies,
y
assistera.
La
question
des
colonies
alleman-
des
d'Afrique
y
sera
abordée.
Le
Voyage
à
l'Ile
des
Princes
L'ATTITUDE
DES
BOLCHEVISTES
Stockholm,
26
janvier.
D'après
une
enquête
dans
les
milieux
bol-
chevistes,
il
résulte
que
le
but
moral
pour-
suivi
par
M.
Wilson,
dans
sa
proposition
d'une
Conférence
russe
aux
îles
des
Princes,
échappo
comiplôlement
aux
bolchevistes
qui
considè-
rent
M.
Wilson
comme
le
représentant
des
gTands
trusts
américains.
Deux
courants
se
dessinent
dans
le
gouver-
nement
bolcheviste
:
les
uns
voudraient
l'aide
économique
des
Alliés,
comime
autrefois
celle
des
Allemands,
à
n'importe
quel
prix.
Us
seraient
prêts
à
accorder
de
grands
avantages,
notamment
aux
Américains.
M.
Litvinofî
parlait
déjà
dans
son
offre
de
paix
de
concessions
minières
et
les
bolchevis-
tes
laissent
entendre
qu'ils
donneraient
aux
futurs
concessionnaires
le
droit
d'exterritoria-
lité
pour
garantir
l'ordre
des
entreprises.
Mais
à
côté
de
ce
courant
un
autre
plus
fort
se
manifeste
;
il
est
certain
que,
grisés
par
ce
nouveau
succès
et
cette
invitation
à
la
Conférence,
qu'ils
considèrent
comme
la
re-
connaissance
du
gouvernement
des
Soviets
les
bolchevistes
continueront
la
politique
des
phrases
révolutionnaires
et
utiliseront
les
séances
de
la
Conférence
pour
la
propagande
universelle.
Ils
feront
probablement
les
deux
simultané-
ment
:
savoir
des
offres
d'affaires
aux
Amé-
ricains
et
l'agitation
révolutionnaire
pour
les
peuples
occidentaux.
Gomme
leur
situation
militaire
actuelle
est
mauvaise,
ils
sont
émerveillés
du
répit
nou-
veau
que
leur
donne
la
Conférence
;
ils
re-
doutent
que
les
gouvernements
antiboldhevls-
tes
refusent
d'aller
à
la
Conférence
ou
n'ac-
ceptent
pas
d'armistice
qui,
en
effet,
risque-
rait
de
démoraliser
les
armées
sibériennes
et
esthoniennes.
Us
ne
croient
nullement
à
possibilité
d'une
entente
entre
les
différents
gouvernements
et
ne
la
désirent
pas.
L'essentiel
pour
eux
est
do
montrer
au
peu-
ple
qu'ils
sont
traités
sur
le
pied
d'é-galité
par
les
Alliés.
Si
les
Alliés
ne
demandent
pas,
outre
la
sus-
pension
des
hostilités,
la
cessation
de
la
guerre
civile,
qui
se
traduirait
par
le
rétablis-
sement
de
la
liberté
de
parole,
de
réimion
et
de
la
presse,
les
bolchevistes
pourront
uti-
liser
la
proposition
de
la
Conférence
exclusi-
vement
pour
consolider
leur
dictature
Cette
dernière
opinion
est
celle
des
démo-
crates
et
socialistes
suédois.
LeMouvemeni
Monarchiste
au
Portugal
A
LA
FRONTIÈRE
ESPAGNOLE
n
m
*AIA
Madrid.
26
janvier.
On
télégraphie
de
Vigo
:
rtnlP
euX
ém
A
ss
,
aires
de
M.
Païva
Conccïro,
dont
un
militaire,
sont
arrivés
à
Vigo
pouf,
se
mettre
en
rapport
télégraphiquement
avec
les
monarchistes
portugais
do
Madrid.
„Ji
/
monarchistes
portugais
qui
se
trou-
valent
dans
les
villages
de
la
frontière
anrl-
juit
a
Vigo
et,
bien
qu'ils
ne
veuillent
paa
iaire
de
déclarations,
il
est
évident
qu
'ils
juient
leur
pays
parce
que
la
cause
roya-
liste
est
perdue.
«
Des
voyageurs
rapportent
que
l'agitation'
est
grande
à
Valença
et
dans
d'autres
vil-
ïoSri
°
n
cr
?
it
<
î
ue
les
monarchistes
s'apprà
tent
à
se
retirer.
»
1
LES
CHEFS
MONARCHISTES
ARRÊTÉS
....
,
Madrid,
26
janvier.
On
télégraphie
de
Lisbonne
:
Les
chefs
monarchistes
ont
été
arrêtés
ï
Vigo.
LA
SITUATION
A
PORTO
On
mande
chiste
:
Madrid
26
janvier,
de
Porto,
de
source
monar-
Les
fommunications
restent
coupées
avec
Lisbonne
;
la
mobilisation
armée
sa
pour-
Erlwi
s
.b
?
taillon
,s
civils
ont
été
organisés
}
la
ville
est
tranquille.
Il
y
a
cependant
quel!
ques
morts
et
des
blessés
;
environ
300
offi-
ciers
ont
été
faits
prisonniers
:
un
ré»iinent
a
être
dissous.
Le
gouvernement
provisoire
a
annulé
tou-
tes
les
lois
promulguées
par
la
République
j
il
envoie
des
troupes
à
Avoiro
Villareal
et
sur
d
autres
points
restés
fidèles
à
la
Répu-
blique.
LE
ROI
MANUEL
Paris,
2
G
janvier.
On
mande
de
Vigo,
à
l'Agence
Bavas,
qu«
le
roi
Manuel
serait
entré
en
Portugal,
ce
ma-
tin,
six
heures,
en
franchissant
la
rivièrs
Mïno,
à
Gamina.
Mais,
d'autre
part,
l'Agence
Reuler
a
vu,
ce
matin,
le
secrétaire
privé
du
roi
qui
lui
a
dit
que
celui-ci
n'a
présentement
aucune
inten-
tion
de
se
rendre
au
Portugal
et
qu'il
est
en
ce
moment
à
.Londres.
7o
T"
-
l
raents
de
ce
prolétariat
g
.
Ç
6
*
moyens
fondamentaux
de
la
lutte
v»,
*
es
f'tiO
'Us
en
masse
du
prolétariat,
Muant
jusqu'à
la
lutte
ouverte,
à
main
ar-
pée,
contre.
le
pouvoir
gouvernemental
dit
capitalisme.
Aux
Pays
reconquis
UNE
BELLE
CÉRÉMONIE
A
STRASBOURG
Strasbourg,
%
janvier.
Le
maréchal
Pétain,
commandant
en
chef
des
armées
de
l'Est,
est
venu
aujourd'hui
à
Strasbourg
pour
remettre
le
cordon
de
grand-
officier
do
la
Légion
d'honneur
au
général
Gouraud.
La
cérémonie,
simple
et
impressionnante,
s'est
déroulée
devant
la
statue
,du
général
Kléber.
Tout
Strasbourg
était
sur
pied.
Le
nouveau
maire,
l'avocat
Pfersdorff,
avait
eu
à
cœur
d'apporter
ses
félicitations
au
général
Gou-
raud.
qui
jouit
d'uno
grande
popularité
dans
tous
les
milieux
alsaciens.
Les
maisons
étaient
pavoisées
et la
foule
a
fait
une
chaleureuse
ovation
au
maréchal
et
au
général.
Un
défilé
a
eu
lieu
après
la
cérémonie.
L'Exécution
de
l'Armistice
LA
DÉMISSION
DE
VON
WINTERFELD
Genève,
2G
janvier.
On
a
annoncé
la
démission
du
général
von
Winterteld
de
ses
fonctions
de
membre
de
la
commission
d'armistice.
Le
motif
de
cette
démision
est
le
suivant
:
Au
cours
de
la
dernière
réunion
pléniérc
de
la
commission,
une
déclaration
du
maré-
chal
Foch
fut
lue
par
le
général
Nudant,
Le
maréchal
Foch
annonçait
qu'en
vertu
de
l'accord
conclu
lors
de
la
dernière
prolonga-
tion
à
partir
du
23
janvier
l'occupation
des
îôtcs
do
pont
sur
le
Rhin
deviendra
effective
I.o
général
von
Winterfeld
déclara
:
«
J'ai
déjà
dit
au
général
Nudant.
dans
un
entretien
privé,
que
jo
verrais
dans
l'occupa-
tion
d'une
téte
de
pont
une
tellé
méfiance
contre
le
travail
de
la
commission
que
le
jour
un
tel
ordre
serait
donné
je
doman
derais
à
être
relevé
de
mes
fonctions.
«
Ce
moment
est
désormais
arrivé.
»
Le
général
Nudant
répondit
:
«
Je
ne
connais
pas
les
raisons
qui
ont
déterminé
le
maréchal
Foch
à
i
rondrc
cotte
mesure
:
je
suis
presque
siir
qu'elle
n'est
eu
aucune
façon
motivée
riar
la
manière
d'agir
de
la
commission.
»
I
Le
reste
du
document
est
rt?latif
à
la
lactique
qu
'il
convient
d'adopter
à
l'égard
,nes
socialiste».
A
l'égard
des
socialistes
patriotes,
le
combat
sans
merci.
Pour
les
autres,
il
faut
s'efforcer
de
les
diviser,
ij
Les
holrbpvlstes
6num6rent
ensuite
les
flivers
groupes
et
partis
russes
qu'il
con
£ient
de
convoquer
au
Congrès
intornatio
P*
M
n'y
en
a
pas
moins
do
31.
:
Ce
documeal
demeurera
dans
l'histoire
Pomme
le
premier
exemple
d'un
appel
h
I*
guorrici
des
classes
«t
à
l'inmirrc-clion
,
{•"dressé
a
tous
les
peuples
du
monde
par
I
dre
en
France
pour
contribuer
aux
travaux
igouvomcment
de
fait,
I
de
restauration
de
la
région
de
Lille.
Les
Troupes
françaises
en
Belgique
Bruxelles,
26
janvier.
La
division
ifrancaise
commandée
par
le
gé-
néral
Dégoutte,
qui
depuis
son
arrivée
a
cmi-
quis
les
sympathies
unanimes
do
la
popula-
tion,
va
partir
-prochainement.
Ello
va
se
ren
'ifi
revêt
une
signification
particulièrc-
P™
511
!
prave
fi
l'heure
iles
gouvorne-
Fhents
do
1'F.ntonte
viennent
do
faire
aux
partis
organisés
de
la Russie
l'invitation
nue
l'on
sait.
T/état-anajor
de
la
division
a
donné,
hier
soir,
uno
fête
Intime
d'adieu
;
la
mustnun
du
386"
d'infanterie,
arrivée
la
veille
do
Thlelt.
a
donné
un
concert
public,
place
do
Brouckùre,
en
présence
d'un
nombreux
public,
qui
a
fait
un
chaleureux
accueil
«ax
soldats
français.
Le
RâvitaillemQat
de
Tlurops
New-York,
26
janvier.
Au
cours
du
débat
qui
a
eu
lieu
au
Sénat
sur
le
crédit
de
cent
millions
de
dollars
de
mandé
par
M.
Wilson
pour
le
ra.vitatHemenl
de
l'Europe,
trois
sénateurs
républicain:
MM.
Penroso,
Johnson
et
Poinldoxh-r
se
Bi
n
prononcés
énerKiquement
contre
cette
wro
position.
Ils
ont
déclaré
'due
s'il
était
rvclK'
ment
question
de
soumettre
les
bolcheviks
d'Europe
en
les
ravitaillant,
on
faisait
coin
plètemont
erreur.
M
Johnson
demande
que
les
noms
de;
ipcuplcs
appelés
ù
bénéficier
du
crédit
fUSSen
rendus
'publics.
D'autres
orateurs
ont
attaqué
M.
Iloover
déclarant
qu'il
désirait
envoyer
de
la
viande
de
conserve
on
Allemasno
pour
en
débarra-
ser
les
packers
do
Ghicapro
et
amener
la
sta
l
Wlisation
des
prix
en
Amérique,
sE.mpts
line»
LEDEBOUR
EN
COUR
D
ASSISES
Berne
.20
janvier.
On
mande
de
Berlin
à
la
Gazette
de
Franc-
fort
que
le
Ledebours
sera
traduit
devant
la
Cour
d
'assises
sous
l'inculpation
de
rébel-
lion.
LE
CAPITAINE
SADOUL
EN
ALLEMAGNE
Zurich,
26
janvier.
Une
dépêche
de
Berlin
sifmale
que
le
ca-
pitaine
français
Sadoul
vient
de
faire
un
séjour
à
Berlin,
Brème
et
Hambourg
en
mis-
sion
de
propagande
pour
le
compte
de
Lé-
nine.
L'ASSEMBLÉE
NATIONALE
CONVOQUÉE
POUR
LE
6
FEVRIER
Bâle.
26
janvier.
On
mande
de
Berlin
:
«j
Le
Moniteur
de
l'Empire
publie
une
ordonnance
du
23
janvier
convoquant
l
'As-
semblée
Nationale
pour
le
6
février,
à
Wei-
mar.
»
UN
AVERTISSEMENT
D'EBERT
AUX
PARTIS
BOURGEOIS
Berne,
20
janvier.
Au
cours
d
'une
interview,
Ebert,
président
du
.gouvernement
de
Berlin,
a
prévenu
les
élé-
ments
••bourgeois,
l'Assemblée
Nationale,
ou'ilri
ne
sauraient
jamais
devenir
un
instru-
ment
de
réaction
socialdémocrate.
11
s'opposera
à
toute
tentative
de
rclour
en
arrière
et
il
affirme
que
de
l'Assemblée
Na-
tionale
devra
sortir
une
Allemagne
nouvelle
qui
sera
douce
aux
déshérités
d'hier.
Toute
réaction
serait
le
signal
d'une
nou-
velle
révolution
qui
éterniserait
une
situation
économique
que
le
pays
ne
peut
supporter
plus
longtemps.
'
ht
Sort
de
SWKaiser
IL
SERAIT
ENVOYÉ
EN
EXIL
Londres.
26
janvier.
Les
journaux
publient
des
dépêches
d'Ams-
terdam
disant
que
les
gouvernements
alle-
mand
et
hollandais
sont
parvenue
à
un
ac-
cord
qui
concerne
la
position
de
l'ex-Kniser
qui
serait
envoyé
en
exil
dans
les
Indes
néer-
lan
Baises.
!
LE
KAISER
VOUDRAIT
REVENIR
A
BERLIN
Londres.
26
janvier.
De
Berlin
au
Dat
(y
Mail
:
Un
journal
berlinois
a
fait
paraître
une
édition
spéciale,
rapidement
enlevée
dans
les
i
ues.
en
raison
de
la
nouvelle
sensationnelle
qu'elle
contient.
(Je
journal
affirme
que
le
kaiser
et
sa
famille
entendent
retourner
en
Allemagne,
pour
y
vivre
comme
simples
particuliers,
aussitôt
nue
l'Assamblée
Nationale
aura
redonné
au
pays
UJM
Constitution
légale.
GUILLAUME
II
DÉFENDU
PAR
LEiS
SOCIALISTES
Berne,
26
janvier.
11
est
remarquable
que
l'organe
officieux
du
Gouvernement
socialiste,
la
Gazette
gene-
raÙ
<V
l'Allemagne
du
Xord,
.prenne
avec
ar-
,l,.,ir
la
défense
de
Guillaume
II
et
proteste
roipro
le
mémoire
de
MM.
Larnaude.
et
de
Lapradelle
nui
conclut
à
la
mise
en
accu-
satton
de
l
'ex-erapereur.
ueutwhe
AUacnu'iiir
y.citung
aiflrme,<juo
dans
l'état
actuel
du
droit
international,
11
ësl
impossible
de
poursuivre
Guillaume
11
,l'.
v
;i!it
la
r..,iir
de
justice
les
principes
juri-
diques
qui
seront
promulgues
par
la
Société
,l.
'
Nations
ne
pouvant
avoir
un
erret
«
iJÉntento
peut,
en
abusant
de
son
pou-
voir
iucer
et
condamner
Guillaume
II
;
mfkîa
en
,irW
Mlant
ainsi,
elle
agira
contrairement
au
droit,
i
ques
contre
f
oionais
Amsterdam,
26
janvier.
D'après
un
télégramme
du
Bureau
de
presse
de
Breslau,
le
Conseil
national
de
Breslau
annonce
que
les
troupes
tchèques
se
sont
em-
parées
d'Odenberg,
après
en
avoir
chassé
les
Polonais,
à
la
suite
d'un
combat
violent.
EN
SERBIE
COMPLOT
CONTRE
LE
RÉGENT
Borne,
26
janvier.
Les
journaux
annoncent
que
46
person-
nes
ont
été
arrêtées,
à
Sarajevo,
pour
com-
plot
contre
le
prince
Alexandre,
régent
de
Serbie.
Ce
sont,
pour
la
plupart,
des
musul-
mans
et
des
Croates
et
un
socialiste
serbe.
POUR
LES
OFFICIERS
DÉMOBILISÉS
Paris,
26
janvier.
L
e
gouvernement
s
e
préoccupe
de
la
situa,
tion
spéciale
des
officiers
qui
vont
être
ren-
dus
successivement
à
la
vie
civile
par
la
dé-
mobilisation,
et
dont
beaucoup
n'avaient
pas
encore
de
situation
avant
la
guerre
ou
dési-
rent
en
avoir
une
plus
conforme
à
leurs
apti-
tudes.
La
même
question
se
pose
pour
des
soldat?
et
des
sous-officiers
ayant
une
instruction
supérieure.
Le
ministre
du
travail
avait
convoqué
hiei
après-midi,
pour
examiner
les
mesures
à
prendre
à
cet
égard,
les
représentants
des
grandes
administrations
patronales
et
des
administrations
publiques,
susceptibles
d'ai-
der
le
ministre
du
travail
et
le
Sous-secrétai
re
d'Etat
de
la
démobilisation
pour
le
place-
ment
de
ces
officiers
au
moment
de
leur
dé-
mobilisation.
Lesdits
représentants
se
sont
engagés
à
recueillir
auprès
des
adhérents
de
leurs
orga-
nisations
tous
les
renseignements
nécessai-
res
sur
les
emplois
qui
pourraient
être
offerts
à
ces
officiers
et
les
moyens
de
leur
faciliter
l'accès
à
ces
emplois
lorsque
une
préparation
spéciale
serait
nécessaire.
ALLEMANDS
ET
HOLLANDAIS
Bruxelles,
£6
janvier.
V
Indépendance
Belge
dit
que
la
Chambre
de
commerce
hollandaise
a
tenu
son
assemblée
générale,
à
laquelle
ont
assisté
une
soixan-
taine
de
membres
seidement
sur
six
cents.
La
réunion
a
rejeté
par
37
voix
contre
SQ
uno
proposition
de
radiation
de
toutes
les
firmes
allemandes
et
des
alliés
des
Alle-
mands,
ainsi
que
des
membres
de
la
Cham-
bre
qui,
pendant
la
guerre,
ont
trafiqué
avec
les
Allemands.
eass
les
usines
ai
y-uewe
UN
MEETING
DE
CHOMEURS
Paris,
26
janvier,
Un
meeting
de
chômeurs
et
de
chômeuse*
des
usines
de
guerre
a
eu
lieu
samedi
après-
midi.
Après
de
nombreux
discours,
l'assemblée
a
voté
un
ordre
du
jour
demandant
que
les
chômeurs
ayant
travaillé
pour
les
intendan-
ces
anglaises
ou
américaines
bénéficient
d'indemnités
de
licenciement
identiques
à
celtes
accordées
par
le
gouvernement
fran-
çais.
La
Conférence
Africaine
LA
BELGIQUE
ET
LES
COLONIES
AFRICAINES
Bruxelles,
26
janvier.
Parlant,
de
la
prochaine
réunion
de
la
con-
férence
africaine,
le
journal
le
Soir
rappelle
la
participation
de
la
Belgique
aux
opéra-
tions
militaires
en
Afrique,
et
ajoute
que
l'affirmation
prêtée
au
ministre
des
colonies
belge,
lors
de
son
récent
voyage
à
Londres,
que
la
Belgique
n'entend
pas
se
préoccuper
du
litige
africain,
est
totalement
fausse.
Le
Soir
dit
que
la
Belgique,
d'accord
avec
la
France
et
l'Angleterre,
prendra
officiellement
l'initiative
de
propositions
de
revision
de
l'acte
de
Berlin.
A
l'Académie
des
Sciences
LES
MEMPRES
NON
RÉSIDENTS
Paris,
26
janvier.
fine
commission,
chargée
de
dresser
une
liste
de
candidats
pour
la
place
de
membre
non
résident,
vacante
a
l'Académie
des
scien-
ces,
adressé,
en
comité
secret,
la
liste
de
pré-
sentation
suivante,
portant
en
première
ligne
M.
Kilian,
professeur
à
la
Faculté
des
scien-
ces
de
Grenoble
;
en
deuxième
ligne,
"M.
Cos-
serait,
professeur
à
la
Faculté
des
science»
de
Toulouse
;
en
troisième
HKne,
cx-œqnio
et
par
ordre
alphabétique,
MM.
Barbier,
de
Lyon,
de
Forcrnnd
de
Coiselet,
de
Montpellier,
et
de
Sparte,
de
Lyon,
tous
correspondant»
de
la
Compagnie.
L'élection
aura
lieu
demain
lundi.
La
Situation
en
Espagne
L'AUTONOMIE
DE
LA
CATALOCNE
Barcelone,
26
janvier.
L'Assemblée
de
la
Manconmiunidad,
après
avoir
introduit
dans
la
séance
d'aujourd'hui,
quelques
amendements
dans
le
statut
de
l'au-
tonomie,
a
été
d'accord
pour
rejeter
le
pro-
jet
d-e
la
commission
e.xtiapailemcntaire
nommée
par
le
gouvernement
du
comte
de
Romanonas.
Elle
a
déclaré
que
seul
le
statut
rédigé
par
l'Assemblée,
répond
aux
a
s
pi
ra-
tions
d?.
la
Catalogne
;
elle
a
donc
invité
les
parlementaires
catalans,
à
demander
aux
municipalités,
aux
députations
provinciales
et
aux
citoyens,
leur
concours
pour
l'établis-
sement
de
ce
statut.
Une
délégation
de
parlementaires,
a
la
suite
de
cette
décision,
s'est
rendue
à
la
pré-
fecture
pour
protester
contre
l'attitude
de
la
police
au
cours
des
manifesta
ions
qui
eurent
lieu
en
faveur
de
l'autonomie.
On
remarque
dans
ta
foule
beaucoup
d'ou-
vriers
et
de
jeunes
filles
portant
la
cocarde
catalane
;
les
maisons
sont
pavoisées
AU
MAROC
L'ÉTAT
DU.
GÉNÉRAL
POEMYRAU
Rabat,
2X3
janvier.
L'état
de
santé
du
^nôral
Poamyrau,
blessé
au
cours
du
coanbat
livré
au
Tafllalct.
j.araît
inquiétant.
Un
épanchement
pleural,
déter-
miné
par
la
présence
du
projectile
dans
le
ipournon.
s'est
produit
;
on
craint
uno
pleu-
résie
pulmonaire.
.
Cependant,
la
diminution
de
la
fièvre,
dans
Iflmati-'
Aérienne
LE
RAVITAILLEMENT
PAR
AVION
Paris,
2X3
janvier
La
première
ligne
Paris-Valenciennes
a
été
ouverte
le
23.
En
quelques
heures,
les
avions
ont
enleva
tout
le
stock
préparé
par
l'Intendance
mili-
taire
en
vivres
et
couvertures
.
Bien
aue
le
premier
jour.
0.000
boîtes
de
lait
ont
été
transportées.
.
.
Paris-Maulxiixge
est
en
service
depuis
hier
;
les
terrains
pour
Paris-Douai
ont
été
recon-
nus
;
la
ligne
fonctionnera
dans
deux
ou
trois
jours.
LA
TRAVERSÉE
DE
LA
MÉDITERRANÉE
EN
AVION
(Marseille,
26
janvier.
iLe
lieutenant
pilote
aviateur
Henri
Rogot.
qui
tente
la
traversée
de
la
Méditerranée
en
avion,
de
Marseille
à
Alger,
par
les
Iles
lia-
léares,
sans
arrêt,
a
pris
son
vol
cette
nuit,
à
2
h.
05.
du
camp
d'aviation
de
Miramas,
a
51
kilomètres
de
Marseille
.
Le
lieutenant
Hoget
est
accompagné
<îu
ca-
pitaine
Coli.
,
„.„
.
..
Il
s'agit
d'un
voyage
de
SOO
kilomètres
au-
dessus
de
la
mer,
en
passant
par
les
îles
Baléares,
mais
sans
atterrissage.
le
lieutenant
pilote
Henri
Roget
et,
le
capi-
taine
Coli
ont
atterri,
sans
incident,
à
du
matin,
sur
1
hippodrome
de
Russefn
Dey.
'"ua
traversée
s'est
effectuée
normalement,
avec
grand
vent.
.
.
Les
deux
aviateurs
sont
repartis
dans
la
matinée,
par
la
vole
des
airs,
pour
regagnée
la
France.
ROCHEFORT
PARIS
LIÈCE
EN
BALLON
SPHÉRIJUE
Bruxelles,
26
janvier.
J.'Eloile
Rclgc
annonça
que
l'aéroiiuuto
aviateur
belge
Demuyter
a
fait
une
longua
traversée
en
ballon
sphérique.
Parti
de
Rochefort
dans
la
soiréo,
Il
C
passé
au-dessus
de
Parts
à
minuit,
et
a
attarri
à
Liè-ge
avant
le
jour.
11
était
acxompagnft
do
quatre
passagers,
dont
l'un
descendit
'
Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés
WStPSrsWBBWB
î
*y
I
03
PRISONNIERS
LES
DERNIERS
RAPATRIEMENTS
Brest,
26
janvier.
Le
vapeur
Almeria,
venant
a'AileTna^
Wrivé
à
Brest
avec
sept
officiers
e
soldats,
dont
12
Herbes.
il
avait
a
boni
dix
malades
qui ont
transportés
à
l'hôpital
maritime
Cherbourg,
87
janvier.
Le
vapeur
allemand
Sierra
Ventât»
g
ra-
patrié,
à
l'arsenal,
hier
après-midi,
1.895
l'i'an-
tais
et
320
Italiens.
,
...
Le
vapeur
italien
Bucnos-Ayres
a
rapatrie
4
l'arsenal,
2.172
Français
et
70
Italiens,
dont
«»
malades
alités.
Un
troisième
vapeur,
le
Re
d'itfllia.
est
ar-
rivé
en
rade
avec
des
rapatriés.
Le
débarque-
ment
aura
lieu
ce
matin.
LES
INSTRUCTIONS
EN
COURS
LE
LIEUTENANT
HERVÉ
TRANSFÉRÉ
A
NANTES
Nantes.
2fi
janvier.
Le
lieutenant
Hervé,
qui
a
été
transféré
de
Bordeaux
à
Nantes,
a
subi
un
interroga-
toire
sur
le
fond
au sujet
duquel
on
garde
le
secret
le
plus
rigoureux
„•
On
dit
toutefois
que
le
lieutenant
Hei.e
s'est
défendu
avec
énergie
en
déclarant
que
des
faits
qui
lui
sont
reproches,
certains
sont
inexacts
et
d'autres
dénaturés
ou
considéra-
blement
.exagérés.
INTELLIGENCE
AVEC
L
ENNEMI
26
janvier,
secrétaire
de
Pari:
L'Allomand
Hoolz,
ancien'
*Âbvssinie,
et
son
complice
l'Autrichien
Car-
meich
ont
été
interrogés
hier
après-miai,
par
capitaine
Mangm-Bocquct,
officier
wumorteur
au
2.»
conseil
de
guerre.
Ils
vien-
nent,
d'être
inculpés
d'intelligence
avec
1
en-
Tous
deux
avaient
été
récemment
condam-
nés
par
le
conseil
de
guerre
de
Paris
à
la
détention
perpétuelle'
pour
avoir
tenté
««emparer,
avec
une
troupe
qu'ils
avaient
recrutée
de
Djibouti.
di
de
de
partisans
notre
possession
AC
capareurs
'et
Paris,
26
janvier.
Le
service
des
fraudes
a
découvert
que
des
producteurs
de
province,
au
lieu
d'envoyer
'leurs
produits
sur
les
marchés
réguliers,
hal-
les
centrales
et
commissionnaires,
adres-
saient
directement
leurs
marchandises
à
des
marchands
qui
revendaient
clandestinement
le
beurre'
15
à
20
francs
le
Uilo,
et
les
œufs,
Je
750
à
7S0
francs
le
1.000,
au
lieu
de
630
à
é6Ô
fr.,
cours
noirmal.
Hier
les
inspecteurs
ont
amené
au
com-
missariat
de
M.
Lavaysse
un
boulanger
de
Montmartre,
qui
vendait
dans
son
arriére-
boutique
du
beurre,
à
raison
de
20
fr.
le
^On
a
égaltment
arrêté
un
représentant
de
commerce
de
la
rive
gauche,
qui
revendait
du
beurre
on
taxi-auto,
chez
des
particu-
liers
au
prix
de
16
a
18
fr.
le
lùlo.
Pur
le
marché
Bdgar
Quinet,
les
inspec-
teurs
ont
arrêté
un
marchand
qui
vendait
le
beurre
18
fr.
le
Kilo.
_
,«.-_!,«
Tous
ces
individus
ont
été
remis
en
liberté
ot
invités
à
se
tenir
tastice.
,
,
. .
Cinquante-deux
commissions
rogatoircs
ont
êié
délivrées
contre
les
producteurs
ds
pro-
LA
CONFÉRENCE
DES
ASSOCIATIONS
INTERALLIÉES
Paris,
£6
janvier.
On
sait
que
les
Associations
française,
anglaise,
américaine
et
italienne
pour
la
Société
des
Nations
ont
décidé
de
se
réu-
nir
en
ume
Conférence
pour
élaborer
un
projet
commun
de
Société
des
Nations.
La
première
réunion
de
cette
Conférence
a
eu
lieu
hier,
a
4
h.
30
du
soir,
sous
la
présidence
de
M.
Léon
Bourgeote.
De
nom-
breux
délégués
des
différents
pays
alliés
étaient
présents.
Nous
citerons
notamment
:
MM.
Painlevô,
Ribot.
Jules
Roche,
Albert
Thomas,
d'Estournelles,
de
Constant,
Paul
Strauss,
Ferdinand
Buisson,
Doumer,
Go-
dait,
Aujard,
Paul
Appel,
doyttfi
de
la
Fa-
culté
des
Sciences.
Weiss
et
de
La
Pradelle,
professeurs
à*
la
Faculté
de
Droit
;
Lar-
naude,
doyen
de
la
Faculté
de
Droit
;
le
général
Hallier,
sous-chef
d'état-major
;
M.
Barnes,
délégué
britannique
à
la
Confé-
rence
de
la
Paix
;
lord
Robert
Cecil,
Hen-
derson
et
J.-H.
Thomas,
du
parti
travail-
liste
anglais
;
le
major
D.
Davies,
de
la
Chambre
des
Communes
;
Hamilton
Holt,
délégué
de
la
Société
américaine
pour
la
Ligue
des
Nations
;
Vandervelde,
délégué
belge
à
la
Conférence
de
la
Paix,
etc..
M.
LÉON
BOURGEOIS
SOUHAITE
LA
BIENVENUE
AUX
DÉLÉGUÉS
•M.
Léon
Bourgeois
a
souhaité
la
bienve-
nue aux
hôtes
de
l'Association
française.
Il
a
d'abord
adressé
son
salut
aux
représen-
tants
do
l'Association
américaine
qui
ré-
pondant
à
l'émouvant
appel
du
président
Wilson,
ont
traversé
l'Atlantique
pour
affir-
mer
qu'après
avoir
pris
la
part
la
plus
no-
ble
et
la
plus
désintéressée
à
la
grande
guerre,
le
peuple
américain
entendait
don-
ner
son
concours
absolu
à
la
grande
cause
de
la
paix
;
à.
l'Association
anglaise,
qui
resserre
encore
entre
la
France
et
le
'Royaume-Uni
les
liens
que
le
sang
versé
en
commun
pendant
quatre
années
a
formés
pour
toujours
entre
les
deux
nations
;
à
l'Association
italienne,
qui
a
tenu
à
venir
affirmer
ici
la
communauté
des
pensées
et
des
sentiments
qui
ont
uni,
sur
le
même
champ
de
bataille,
les
deux
grandes
sœurs
latines
pour
le
triomphe
de
leurs
revendi-
cations
nationales.
Struxfano,
que
nous
n'avions
pas
vu
à
l'ouvrage
depuis
5
ans,
fournit
une
partie
merveilleuse
;
il
est
actuellement
dans
une
forme
splcndide
;
sa
passe
sèche
et
nette
a
la
mêlée
:
la
puissance
et
la
précision
de
son
service
à
la
touche
font
de
lui
l'un
des
meilleurs
demis
de
mêlée
que
k>
rugby
fran-
çais
est
produit.
Bioussa.
quoique
fort
handicapé
par
ses
glorieuses
blessures,
est,
toujours
le
joueur
élégant
et
scientifique
que
nous
avons
connu.
Mounic
nous
montra
une
forme
que
nous
étions
loin
de
lui
soupçonner.
Delricu,
meilleur
que
jamais,
joua
la
tou-
che
de
superbe
façon.
Gay.
très
adroit,
possède
toujours
son
joli
coup
de
botte.
Allons
!
que-
voilà
de
jolies
réserves
pour
nos
Stadistes.
Excellent
arbitrage
du
sympathique
Dugès,
ancien
arrière
stadiste.
LYNX.
LES
GRANDS
MATCHES
46*
division
britannique
bat
Stade
français
par
5
points
h
rien.
Club
athlétique
de
la
Société
générale
et
de
l'Union
sportive
et
amicale
de
Clichy
font
match
nul
par
2
points
à
2.
.^iiori
ing-Cub
de
Choisy-le-Roi
bat
Cercle
athlétique
de
Vitry
par
6
buts
à
1.
Légion
Saint
Michel
bat
Association
sportive
française
par
3
buts
à
1.
Gallia
Club
bat
Paris-Université-Club
par
2
put
s
à
1.
Rueil-Alhlétkiue-Club
bat
C.
S.
des
Sourds-
Muets
par
3
huts
à
rien.
Le
match,
qui
devait
mettre
en
présence
le<
Bacing-Club
de
France
et le
Naional-Rugby-
Club,
na
pas
eu
lieu,
le
terrain
étant
igelé.
Nouvelles
religieuses
<BO
VUE
BBS
ËCOIiRS
D'ORIENT.
Demain,
il
S
horcrcs,
ii
l'oratoire
M.-J>
de
Na'/rufth,
m
Pn*-
llnpe-JPtol
messe
pour
les
nwmtwe-t
associés
l'Œuvre.
Allocution.
«r
»ûtc
et
ibénéd
letton.
Notre
Clergé
à
l'honneur
Ne
k'îimh
H
,a
Température
Du
janvier
1919
Situation
générale
:
temps
froid-,
ciel
couvert,
avec
brouillards;
neige
dans
ta
stations
oiev©es
;
Température
:
minîma,
3"
-,
à
midi,
î
;
maxinia,
0".
Probabilités
:
temps
brumeux,
et
froid.
LA
LIBERATION
DES
RESERVISTES
DES
CLASSES
AUXILIAIRES
POUR
BLESSURES
Paris,
27
janvier.
Nous
recevons
la
note-
suivante
Par
un
additif
à
l'ordre
particulier
de
dé-
mobilisation
2-,
du
21
janvier,
concernant
les
3°,
4°,
et
échelons,
le
président
du
Conseil
ministre
de
la,
guerre,
fait
connaî-
tre
que
:
Les
militaires
classés
dans
le
service
auxiliaire
par
suite
de
blessures
de
guerre,
appartenant
aux
classes
1905
à
1911,
feront
partie
du
échelon
et
seront
ainsi
cSémobi-
a
la
disposition
de
la
i
lises
avec
ie
s
classes
1303
et
1904.
Los
militaires
classés
dans
le
service
auxiliaire
par
suite
de
blessures
de
guerre,
appartenant
aux
classes
1912
à
1317,
feront
partie
du
échelon
et
seront
démobilisés
avec
lias
classes
1305
et
1908.
Note.
La
décision
que
l'on
vient
de
lire
n'est
pas
seulement
un
additif
à
la
circulai-
re
du
21
janvier
19M,
mais
encore
un
rect'fi-
catif
h
celle
du
16
décembre
1918
en
vertu
Je
laquelle
tous
les
hommes
de
la
réserve
de
l'ac-
tive
avant
été
classés
i
ans
le
service
auxi-
liaire
à
la
suite
de
Mesures
de
guerre
sont
assimilés
à
la
plus
jeune
classe
de
la
terri-
toriale.
Or
cette
classe,
190S,
fait
parv.j
du
échelon.
LE
MAUVAIS
TEMPS
LA
HESCS
A
PARIS
Paris,
36
janvier.
Depuis
ce
matin,
8
heures,
la
neige
tombe
«ans
discontinuer.
Une
couche
blanche
cou-
vre
les'
toits
et
les
rues
;
la
circulation
est
for-
tement
gênéé.^
"
f
j
ELLE
EMPÊCHE
LE
DÉPART
DE
L'AÉROBUS
Paris,
26
janvier.
Par
suite
de
la
neige
et
de
la
brunie,
l'auto-
rité
militaire
a
interdit
le
déport
de
laerobus
Farina»,
qui
devait
tenter
ce
matin
le
raid
Paris-Londres.
, , .
.
En
conséquence,
le
départ
est
retarde
]Us-
uu
ce
que
le
temps
soit
favorable.
Du
26
janvier.
le
vapeur
remorqueur
Le-Niolê,
qui
avait
été
coulé
en
Tade
de
Toulon,
le
long
de
l'épa-
ve
du
cuirassé
la
Libel
le,
a
été
renfloué
par
le
pontont
t
Allas,
après
une
semaine
dopéra-
j_
i,e
conseil
municipal
de
Metz
a
adopté,
i
•\
l'unanimité
une
motion
déclarant
Metz
I
marraine
de
'la
ville
de
Pont-à-Mousson.
|
Les
Ukrainiens
ont
promis
do
libérer
j
le
capitaine
français
Villaine
et
le
citoyen
j
belge'
Hedonut.
I
M.
et
Mme
Wilson
sont
partis,
à
huit
heures
ce
matin,
pour
visiter
le
bois
Belleau
ou
combattirent
victorieusement
les
premiè-
res
divisions
américaines
;
dans
l'après-midi
ifs
visiteront
Reims.
Z*.
Le
commissaire
du
gouverneur
du
tri-
bunal
régional
de
Metz
a
séquestré
les
biens
do
rex-K
&iser
en
Alsace
et
Lorraine.
_
Le
prince
de
Galles
et
le
prince
Albert
sont
arrivés
à
Bruxelles
;
ils
sont
les
hôtes
l
î
_
r
°Ainsi
qu'on
l'avait
annoncé
les
trans-
ports
ont
repris
aujourd'hui
d'une.
f»con
•iorniale
dans
toute
la
région
parisienne.-
_
Le
nroduit
net
du
placement
des
Bons
le
la
Défense
Nationale
s'est
élevé
pour
la
première
quinzaine
de
janvier
à
1.123
mil-
itons.
•<!>
.
ûm
iss
Képsi
aefâsieas
A
REIMS
Beims.
26
janvier.
La
neige
tombe
en
abondance,
et,
sous
le
linceul
blanc,
Reims
paraît
plus
tragique
encore.
Le
président
et
Mme
Wilson,
acclamés
par
la
foule,
traversent
les
rues
en
ruines.
Us
sont
reçus
sur
le
parvis
de
la
Cathé-
drale
par
le
cardinal
et
visitent
en
détail
le
monument,
s'arrètant
notamment
devant
le
transept
un
obus
de
380
a
failli
causer
des
dégâts
irréparables
au
cours
du
bom-
bardement
d'avril
1917.
Des
sapours
du
gé-
nie
ont
édifié,
sous
les
obus,
un
contrefort.
Le
cardinal
a
affirmé
solennellement
que
jamais
les
tours
ne
furent
utilisées
dans
un
but
militaire.
Le
président
a
répondu
;
«
l'ai
toujours
cru
do
même.
»
M.
Wilson
a
reçu
du
maître-verrier
Si-
mon
la
reproduction
d'un
vitrail.
M.
Wil-
son
a
fait,
malgré
le
mauvais
temps,
le
tour
de
l'édifice.
A
son
départ,
il
a
été
de
nouveau
accla-
Le
président
est
allé
ensuite
visiter
le
fort
de
la
Pompelle.
LE
RETOUR
A
PARIS
Paris,
26
janvier.
Le
président
et
Mme
Wilson,
de
retour
de
leur
pèlerinage
dans
les
régions
dévastées
sont
arrivés
hier
soir,
a
h.
30,
à
hôtel
de
la
rue
Monceau.
Leur
voyage
effectué
sans
incident.
Le
Relèvement
économique
VERS
UNE
CONFÉDÉRATION
GÉNÉRALE
AGRICOLE
Justement
émue
>par
la
persistance
de
la
crise,
économifiuo,
la
'Fédération
agricole
do
la
région
toulousaine
a
convoqué,
en
une
assemblée
irténcéré
qui
s'est
tenue
bler
matin,
de
0
heures
a
midi,
m
siège
de
la
Société
d'agriculture,
rue
Sanit-
Antotnc-dn-T.
toutes
les
organisations
axroîession-
meMes
intéressées.
.
. .
Cette
réunion,
fort
Intéressante
a
tous
les
points,
do
vue,
présidée
par
M.
HiiRpoIy
te
I
(aurons,
prési-
dent
do
la
Société
d'agriculture,
s'est
ouverte
par
la
lecture
du
remairiTuaMe
raioxu-t,
do
M.
le
mar-
quis
de
Palaminy
sur
la
situation
agricole
dans,
notre
pays
et
l'avenir
do
l'agriculture.
Cette
étudo
d'un,
si
puissant
intérêt
et
sur
la-
aueilo
nous
nous
réservons
do
revenir
a
obtenu
lo
plus
vif
et
le
plus
légitime
succès.
11
a
été
ensuite
procédé
a
la
discussion
de
l'or-
dre
du
jour.
Les
diverses
questions
concernant
ravitaillement
ont
particulièrement
éveillé
l'atten-
tion,
de
l'Assemblée.
A
signaler
la
judicieuse
in-
terventlem
do
M.
Coaizinet
qui
a
fait
ressortir
ce
que
présente
d'arbitraire
le
système
de
la
«paru-
tion
imposée
aux
communes
comme
aux
départe-
ments
et
celui
do
3a
réquisition.
Ce
double
système,
a
exposé
l'orateur,
a
abouti
à
favoriser
les
In
ton.
môdiaires
véreux.
11
taut
obliger
les
propriétaires
a.
faire
la
déclaration
de
leurs
denrées;
cetto
décla-
ration
devrait
être
afflcliée
et
l'Etat
pourrait
do
la
sorte
s'assurer
de
ce
qui
lui
est
nécea-airo
i'ius
d'inquisition,
de
visite
domiciliaire
du
gen-
darmes
!
M.
Tunrol,
ancien
ministre
des
travaux
publics,
a
démontré
la
nécessité
impérieuse
pour
les
popu-
lations
rurales
de
choisir
judicieusement
leurs
re-
présentants
aux
Assemblées
politiques.
«
Si
vous
n'y
prenez
pas
garde,
a
déclaré
M.-
Tunnel,
la
re-
présentation
de
ce
pays
va
être
antiagricole
!
En-
voyez
à
la
-Chambre
des
agriculteurs
et
non
pas
des
politiciens
!
»
(Vives
approbatioits.'l
Tout
naturellement
la
discussion,
s'est
alors
orlen.
tée
vers
les
moyens
do
meilleurs
propagande.
ES
l'on
a
envisage
la
création
d'une
vaste
Fédération
*trou,i>ant
tous
les
syndicats
agricoles,
une
sorte
do
Confédération
générale
de
l'Agriculture,
MM.
Eeniaury,
Savignol,
de
Beaumont
et
do
PaMmlny
Ont
topjî
.
a
.
tour
demandé
l'extc-rwiorv
de
ces
syndicats.
3,1
Asribrolse
Rendu,
avec
l'autorité
qui
s'attache
i
son
titre
de
jurésident
du
Syndicat
central
des
agriculteurs
do
la
Haute^Garonne,
a
insisté
sur
la
base
même
de
cette
Confédération
qui
est
le
Syn-
dicat
communiai.
M.
Anihroisa
Rendu
a
annoncé
la
création
prochaine
d'TOe
coopérative
agricole,
les
cultivateurs
trouveront
à
bon
compte
tenu
les
avantages
matériels
désirables.
H.
Bonjiaïous.
.
Il
nous
faut
rester
dans
le
cadre
professionnel
avec
pour
base
lo
Syndicat
communal.
»
*
M.
le
marquis
de
Palaminy
a
fait
ensuite
émet-
tre
des
vœux
concernant
la
suppression
des
taxa-
tions
et
des
répartitions,
la
réfaction
du;
matériel
des
chemins
do
fer
et
de
batellerie
a
confier
à
l'Un.
dr.istrio
privée,
la
création
de
services
automobiles
interdépartemontaux
sous
la
directian
comb^méo
T-Administration
et
des
Chambres
do
commerce.
Le
vceit
concernant
l'utilisation
des
poudreries
pour
la
fabrication
de
l'azote
et
de
l'acide,
sulfn-
rltfhe
a
motivé
une
savante
Intervention
do
M.
le
Professeur
Fabie.
11.
Honoré
Le-y^ue,
sénateur,
a
appuyé
lo
witt-
«<soe
de
la
for.nration
d'-une
C.
G.
T.
agricole
et
préconisé
la
résistance
aux
empiétements
d'un
Etatisme
do
plu?
en
plus
envahissant,
\t
Turrel
a
défendu
lo
projet
présenté
par
M.
de
Palaminy
tendant
a
faire
stenaler
par
dos
orsa-
ntemes
départementaux
a
former
aux
r.,rocureu.rs
do
la
RtiranMiquo'
les
actes
réprêhensibles
commis
ivi.r
certains
industriels
ou
eommercants.
ceux-ci
n'hésitent
pas
à
compliquer
te
prcMcme
do
la
crise-
des
transports
en
paralysant
1e
transît.
«
C'est
honteux
co
qui!
so
produit
sur
certains
ré-
seaux,
s'est
écrié
M.
Tutrrel.
Des
vsçurûns
sont
mis
à
la
dlfinosition
de
ceux
assez
fortunés
pour
y
mettre
lo
prix
!
»
•M.
Cazal.
axent
commercial
a
la
Compagnie
d'Orléans.
Stcna-lez
inons
ces
faits.
Us
ne
se
re-
nouvelleront
plus
!
»
(Ainpla.ud'âsemen.ts.)
t,'e.rd,re
du
tour
ayant
été
ôpuisé,
M.
Ili.ppolyte
T
yn'ens
a
levé
cette
séance
qui
ne
peut
avoir
mu
d'iienreux
effets
pratiques
dans
un
très
pro-
chain
avenir.
L.
B
mmes
particulièrement
heureux
d'annon-
cé*
que
M.
l'iufcé
Couzier,
vicaire
à
Salnt-Ptcrrc,
mobilisé
aux
armé;/;
d'Orient,
a
reçu
la
decaratlen
fie.iiùe
de
«
la
Miséricorde
».
Cette
dt.corauon
e.si
destinée
a
récompenser
le
ûéveiaioroent
dont
11.
cou-
zler
a
été
prodigue
dans
l'hôpital
du
retimaïu-
beroum.
iprès
de
Salonlque,
dont
11
éta.t
le
quasi
gestionnaire.
Nous
prions
M.
l'aimé
Co-.r/ier,
qui
honore
avec
tant
d'autres
le
clergé
toulousain,
d'agréer
l'expret-sion
de
nos
meilleurs
compliments.
A
la
Section
Toulousaine
d'Action
Française
LES
PROBLEMES
DE
LA
PAIX
CONFERENCE
DE
M.
DESPE
RAMONS
Hier,
à
8
heures
fort
exactement,
a
eu
lieu,
au
siège
de
la
Section
toulousaine
d
Action
iraiicaise.la
réunion
que
nous
avons
annoncée
et
au
cours
laquelle
notre
excellent
ami,
M.
André
Dcsvéramons.que
les
auditoires
tou-
lousains
entendent
chayue
fois
avec
un
plaisir
accru,
a
donné
une
très
intéressante
confé-
rence
sur
les
.problèmes
de
la
paix,
dont
mal-
heureusement
il
n'a
pu
développer
complète-
ment
que
la
première
partie.
L'orateur
a
été
présenté
dans
les
termes
les
plus
délicats
par
M.
d'Welles,
président
de
la
Section
toulousaine,
qui
a
rappelé,
avec
émo-
tion,
tous
les
liens
qui
rattachent
iM.
Despéra-
mons
à
Toulouse,
le
souvenir
de
son
père
et
le
sacriace
de
son
flis,
tombé
au
otiamp
d
hon-
neur
au
cours
de
la
grande
guerre.
Le
devoir
de
chaque
Français,
a
dit
M.
Des-
péramons,
à
l'heure
nos
diplomates
et
nos
gouvernants
-discutent
-autour
dte
la
table
de
la
Conférence
les
conséquences
de
la
défaite
al-
lemande,
est
de
créer
autour
d'eux
une
atmos-
phère
do
nature
à
appuyer
les
droits
qu'ils
sont
chargés
de
faire
valoir
;
à
montrer
aux
représentants
des
nations
alliées
que
les re-
présentants
de
la
France
ont
l'opinion
du
pays
derrière
eux.
Nous
devons
aller
à
la
Conférence
comme
un
peuple
victorieux.
Lés
droits
que
nous
réclamons
à
l'heure
du
règlement
des
comp-
tes,
nous
les
tenons
de
notre
situation
de
voi-
sins
les
plus
immédiats
de
l'Allemagne,
sou-
mis
périodiquement,
au
cours
des
siècles,
a
ses
brutales
agressions
;
nous
les
tenons
de
la
vaillance
de
nos
soldats,
nobles
héritiers
do
toutes
les
tra-ditions
françaises
et
dont
von
Kiuolt
a
pu
dire
:
«
Nous
avions
tout
ptrévù
siècles
la
politique
française,
celle
de
la
Monarchie
capétienne
en
particulier,
reven-
diquant
constamment
la
rive
gauche
du
Rhin
et
progressant
Vers
le
tlanc
par
Metz,
Toui
et
Verdun,
plus
lard
.par
l'Alsace
et
Strasbourg,
enfin
»-ar
Mayencc
et
Coblentz.
Quant
aux
sentiments
des
populations,
ils
étaient
telluncnt
français
qu'on
a
les
ad-
mettre
en
1>!01
au
sein
do
la
patrie
"
après
plusieurs
refus
et
sur
leurs
réitérées-
:
«lie»
plébiscitèrent
deu:
poléon
et
lui
fournirent
ses
mei
dats.
Si
donc
il
y
a
attentat
con
Jonté,
c'est
en
1814
qu'il
a
c'est,
une
injustice
à
réparer
été
contint
comme
les
tança
iso
nstances
fois
Na-
urs
sol-
leur
vo-
et
an-
Petite
Correspondance
DEUX
VIEUX
ABONNES,
Nous
avons
principe
absolu
do
no
pâmais
pulhlier
tes
eomntiT
niellions
anonymes.
VeitUllez
nous
donner
votist
nom
ot
votre-
adresse;
nous
publioions
ensuiu,
vo-
tre
lettre.
11
se
peut
que
sous
la
contrainte
alleman-
de,
les
sentiments
des
Rhénans
aient
été
modifiés
et,
noue
n'avons
pas
l'intention
de
les
annexer
contre
leur
«ré.
Donc,
nous
oc-
cimerons
un
territoire
qui
est
nécessaire
ft
notre
défense
et
quant
aux
populations,
nous
les
attendrons,
nou
s
causerons
Pour
celles
qui
crieront
:
c
Vivo
la
France
!
»
nous
les
admettrons
individuellement
ou
par
grou-
pes,
a.nrès
un
stao-e
suffisant
dans
1--'
famille
française.
A
ceux
qui
crieront
:
«
Vive
l'Al-
lemagne
!
»
noms
d'rons
:
c'est
sur
l'autre
rive,
veuillez
traverser.
Et
elles
trouveront
ce
traitement
bien
doux
-par
rapport
à
celui
qu'ont
subi
nos
popula-
tions
du
Nord
et
à
celui
que
l'Allemagne
vic-
torieuse
aurait
imposé
h
l'Artois,
a
la
Pi-
cardie
et
à
la
Champagne
annexés
à
l'Em-
pire.
Mais
le
tempg
passe
et
M.
Despéramons
ne
peut
qu'indiquer
succinctement
les
autres
problèmes
de,
la
Paix.
Le.
plus
important
est
la
connaissance
et
la
surveillance
de
ce
qui
se
passera
de
l'autre
cOtô
du
Rhin.
La
situation
a
empirée
depuis
qu'ont
été
écrits
VHistoire
de
deux
Peuples
et
les
Tron-
çons
du
Serpent.
Auionwt'hui,
l'Al'emwno
vaincue
va
se
retrouver
forte
de
ses
70
ou
80
millions
d'habitants,
surtout
si
elle
annexait
l'Autriche
allemande,
ce
qmo
nous
ne
devons
permettre
"
AVIS
DE
DÉCÈS
Mesdemoiselles
Marie
et
Eugénie
DAGRAS,
Madame
et
Monsieur
Marius
DAGRAS.
négo-
ciant
;
Madame
et
Monsieur
Jean
DAGRAS
ei
leurs
entants.
Monsieur
Charles
DAGRAS
ont
la
douleur
de
faire
part
à
leurs
umis
e|
connaissances
de
la
perte
cruelle
qu'ils
vien-
nent
d'éprouver
en
la
personne
de
Monsieur
Auguste
DAGRAS
décédé
le
26
janvier
1919,
a
l'âge
de
19
ans,
muni
des
Sacrements
de
l'Eglise,
et
le*
prient
de
vouloir
bien
assister
à
ses
obsè-
ques,
qui
auront
Ijeu
a
Toulouse,
le
ma
Ui
i&
janvier
1919.
à
2
heures
du
soir,
sur
la
pa<
roissc
Saint-Etienne.
On
se
réunira
à
la
maison
mortuaire,
19,
Port
Saint-Etienne.
Les
personnes
qui,
par
oubli
ou
omission,
n'auraient
pas
reçu
de
lettre
de
faire
part,
sont
priées
de
considérer
le
.présent
avis
coin.,
me
en
tenant
lieu.
Pompas
Funèbres
Générales,
7.
r.
Latayetto,
T.
10-34
Monsieur
et
Madame
de
RAYMOND,
Mes-
demoiselles
Anita
et
Angèle
de
RAYMOND
re-
ligieuses
;
Madame
veuve
Pierre
MIGNoiSAC
ont
la
douleur
de
faire
part
à
leurs
amis
el
connaissances
de
la
perte
cruelle
qu'ils
viea.
nent
d'éprouver
en
la
personne
de
Madame
Cécile
de
RAYMOND
Née
de
LUPPE
et
les
prient
de
vouloir
bien
assister
à
se«
Saint-
Michel
On
se
réunira
à
la
maison
mortuaire
Allées
baint-Michel,
il
bis.
Il
ne
sera
pas
fait
d'autre
invitation
i
aucun
prix
:
de
plus
l'Autriche-
,
„(,..-„•
;
--
------
-
*
BWt
Hongrie
n'existe
pas.
l
a
Russie
est
en
décom-
0
,V,«
eq
'i
6s
o
<ï
l!
1
auront
heu
le
lundi
27
janvief
position
et
l'Allemagne
ne
va
plus
être
entou-
i,
™wvs
et
demie,
sur
la
paroisse
rée,
en
dehors
de
la
France
que
par
des
peu-
ples
en
formation,
Pologne,
Bohême,
Yougo-
slavie,
sur
lesquelles
elle
aura
vite
fait
si
nous
n'y
prenons
garde,
d'étendre
ses
ten-
tacules.
D'autres
problèmes
territoriaux
nous
sol-
licitent,
Syrie,
Maroc,
car
il
faudra
bien
re-
viser
un
traité
dont
Jaurès
disait
:
«
Nous
avons
internationalisé
tous
le
9
profits
et
nous
n'avons
nationalisé,
que
les
charges
»
P^fin
il
v
«.
,i
e
la
réparation.
Il
faut
que
l'Allemagne
pale.
(
o
iibien
?
Le»
est
mations
i
variées.
1250
milliards
disent
les
uns,
875
mil
Monsieur
Henri
FREJAVILLE
;
Monsieur
et
Madame
SIR1AY
;
Mesdemoiselles
Marguerit*
et
Jeanne
SIR1AY.
ont
la
douleur
de
faira
parts
à
leurs
amis
et
connaissances
de
la
perte
cruelle
qu'ils
viennent
d'éprouver
en
la
sont
des
plus
!
personne
de
tout sauf
l'héroïsme
du
soldat
français
qui,
1
liards
dit
la
Banque
Suisse qui
paraît
s'aip
battu,
repoussé,
n'en
pouvant
plus,
manquant
'
'
de
munitions
comme
de
vivres,
se
redresse
tout
à
coup
à
l'appel
du
clairon
et
repart
in-
fatigable
en
sens
inverse
jusqu'à
la
vic-
toire.
»
Et
nous
los
leur
devons,
malgré
notre
im-
préiparation
officiellement
reconnue.
•Nos
droits,
nous
les
tenons
encore
de
tout
ce
que
nous
avons
souffert,
do
nos
départe-
ments
ravagés,
de
nos
1.200.000
morts,
de
nos
000.000
mutilés,
du
sacrifice
des
uns,
des
souf-
frances
des
autres,
des
larmes
de
la
plupart
d'entre
nous.
Ouols
sont
tlonc
les
problèmes
qui
s'imposent
à
1
attention
ries
négociateurs,
quels
sont
res
droits
que
nous
devons
faire
valoir
à
la
Con-
férence
?
Tout
d'abord
des
revendications
territoria-
les.
Et
sériant
le
problème
comme
il
l'a
été
au
cours
de
notre
histoire
nationale,
M.
Cespé-
ramons
examine
successivement
la
question
V
e
,1-Alfce-l.oriaino.
<ui
bassin
de
la
Sarre,
de
la
riva
gauche
du
Rhisi,
La
question
oit
Jieui
«renient
réglée
en
ce
qui
concerne
l'Alsace-Lorraine
;
l'Allemagne,
en
nous
déclarant
la
guerre,
a
déchiré
le
!
traite
cto
Francfort
et
nous
avons
repris
pu-
i
rement
et
simplement
notre
bien
;
nous
l'a-
t
yons
repris
sans
avoir
recours
auv
firmes
=an--,
lesanellfla
«ertains
'--nln-ient
nés
jÀir
!i«
!
réaniii'
!
ÎI
possibie.
«
Le
plébiscite
est
fait
»,
puyer
sur
des
documents.
Se
basant
sur
l'énormité
du
chiffre,
nos
socialistes
disent
:
elle
ne
pourra
pa$
payer
;
peut-être
pourrait-elle
payer
le
tiers,
tant
vaut
ne
rien
lui
demander
du
tout.
Mais si
elle
ne
paie
pas,
c'est
noms
qui
de-
vrons
payer
;
notre
budget
devrait
être
porté
pour
cela
à
20
milliards
et
chacun
de
nous
devrait
verser
a
l'Etat
la
moitié
des
revenus
de
son
travail.
Or
l'Allemagne
peut
écono-
miser
15
milliards
sur
son
budget
;
personne
d'entre
nous
ne
supporterait
qu'on
ne
souf-
frît
pas
un
peu
pour
payer
la
différence.
Nous
ferons
le
errante
de
cr-
mi'*
>1
le
doit
;
nous
la
ferons
payer
par
acomptes,
nous
saisirons
poin
ce*u
les
gages
iicvusca
res
et
nous
irons,
s'il
le
faut,
jusqu'à
l'expropria-
tion.
Il
y
a
un
dernier
problème,
celui
de
la
responsabilité
personnelle
des
auteurs
de
la
guerre
;
il
est
nécessaire
que
ceux-ci
suppor-
tent
les
conséquences
pénales
de
leurs
cri-
mes
mais
qui
ne
doit
venir
qu'après
le
reste.
Que
l'Allemagne
oaie
d'abord
et
qu'elle
ne
pn
'sco
A
-opori»
venir
noue
dire
'<»
auteurs
responsables
de
la
guerre
ont
été
puni?,
nous
sommes
quittes.
Cette
conférence,
au
cours
de
laquelle
1
ora-
teur
a
montré
une
fois
de
plus
la
précision,
l'élégance
et
la
chaleur
qui
l'ont
toujoers
fait
'particulièrement
goûter
du
public,
a
été
chaleureusement
applaudie.
Monsieur
Jea
S
i
FRÉJAVILLE
et
les
prient
de
vouloir
bien
assister
à
ses
ob
sèques,
qui
auront
lieu
le
mardi
38
janviei
1919,
a
2
heures
de
l'après-midi,
sur
la
-pa-
roisse,
Sainte-Germaine.
On
se
réunira
à
la
maison
mortuaire,
avet-
nuo
Crampel,
-4.
Il
ne
sera
pas
fait
d'autre
invitation.
<,7*i
S
DE
N
EU
VAINE
r
orra
teurs.
cerne
nous
lion.
i'Aisa
rialj
et
de
En
ce
qi
nos
droits
ni
I
:0]1J:US
L.
CB
de
3
pas
de
discussion
en
ce
qui
con-
ilCe-
t
.on«»,„
.w;..iv.
.
..
AUe-
taspé-
preparep
la
revanene.
îa
Sarre,
eurent
e-
trait,,i
de.
1815
et,
puisque
l'on
est
en
train
de
répa-
rer
las
anciennes
injustices
en
Pologne,
en
Bavieroet
ailleurs,
on
doit
également
réparer
eèiie-là.
Le
bassin
uc
m
odvru
lioao
.av
.w**
DM»
Université
de
Toulouse
CRÉATION
DE
COURS
SPÉCIAUX
L'UniA-orsito
de
Toulouse
recevra
très
j>rocliain-o-
ment
1
500
étudiants
faisant
partie
de
l'armée
arnéricain-e
qui
suivront
dans
nos
Facultés
des
cours
spéciaux
organisés
à
leur
intention.
M.
Cowdery,
n«ro1jcsseur
am
«
Oberlin
Collège
»,
a
été
<Méguo
nar
la
Comnni-ssion
d'éducation
<i©
l'Y.
M.
O. A.
ipour
remplir
auprès
d'eux
lo
rôle
de
totour
et
do
conseil.
Madame
DOAZAN
-NANCY
;
Messieurs
Henr*
et
Armand
DOAZAN
;
Mademoiselle
Made
leine
DOAZAN
;
Madame
veuve
Félix
DOA-
ZAN
:
Monsieur
et
Madame
Philippe
DOA-
ZAN
et
leurs
enfants,
préviennent
leurs
pa-
rents,
amis
et
connaissances,
qu'un
serv.ee
de
neuvaine
sera
célébré
pour
le
repos
dl
l'âme
de
Monsieur
C-rtende
DOAZAN
Maire
de
yiUariès
(Haute-Garonne)
le
jeudi
30
janvier,
à
10
heures
et
demie,
eu
l'église
de
Villariès,
ainsi
que
le
service
d'an,
niversaire
de
Monsieur
Félix
DOAZAN
Il
ne
sera
pas
fait
d'autre
invitation.
REMERCIEMENTS
avec
la
fr
rfi".
Sarrelvuck
et
Sarre
levés
;
«n
sait
pourquoi
C
'est
-que
les
A.
1WM
;
en
1815,
Lan-
jiiis
nous
furent
en-
PETITS
FAITS
leur
s'est
Ai
De
notre
correspondant
particuticr
:
Puy-l'Evé-quc,
20
.janvier.
i
e
coupable.
André
ltouvenot
est
à
Mar-
mande
il
liabite
Agén
et
est
âgé
de
30
ans.
toïès
avoir
divorcé
à
23
ans,
il
s
est
remarie.
Vt
y
a
six
ans,
avec
Jeanne
Cbadelec,
sa
vtc-
'
Celle-ci,
ne
pouvant
supporter
sa
brutalité,
rentra
chez
elle.
v
.
.
Rouvenot
mécanicien-chauffeur,
fut
mobi-
lisé
à
l
'Arsenal
de
Toulouse
:
c'est,
de
qu'il
revint
chez
sa
bello
uière
pour
réclamer
cer-
Aw'lvé
cnë/.
celle-ci,
H
la
trouva
avec
sa
femme,
assise
au
coin du
feu.
H
prétend
qu'une
discussion
s
éleva
ou
su-
jet
de
quelques
objets
qui
lui
étaient
contes-
Y-s
et
alors,
de
doux
balles
de
revolver,
U
Massa
mortellement
sa
belle
mère
et
tira
une
nuire
ballo
sur
sa
femme,
qui
ne
fut
pas
at-
ëinto
niais
il
se
précipita
sur
elle
avec
un
routeau,
qu'il
lui
plon.ffçn
dans
le
côté
gau-
"
L'assassin
mit
le
feu
;\
trois
lits,
puis
si-
mula
un
suicide
en
se
Jetant
dans
la
rivière
il
peu
près
sans
eau.
*
M'i'êté
par
ln
gendarmerie.
Rouvenot
fut
conduit
il
Piu-H'.vcque
:
sur
lui
furent
trou-
v'ées
trois
lettres
adressée
Tune
à
son
colo-
nel,
l'autre
au
procureur
do
la
Itépubliquc
et
ln
troisième
à
son
père.
Dans
éès
lettres,
le
misérable
annonce
que
•le
graves
choses
vont
se
passer
;
donc
11
tivait
prémédité'
son
mauvais
coup.
UME
DÉFAITE
DES
BOLCHEVIKS
Rue
dépèelie
Wolff,
datée
de
Kovno
25
jan-
vier,
annonce
que
les
troupes
lithuaniennes
auraient
infligé
une
défaite
aux
bolcheviks,
à
35
kilomètres
^
l'est
de
Kovno
et
auraient
lait
pins
de
prisonniers.
Les
Lithuaniens
mar-
cheraient
sit'r
Vilna.
Uo
not.
a
Cahort
NOS
CONFRÈRES
ces»
av«c,
un
vif
plaisir
que
nous
avons
relevé
duns
le
dernier
mouvement
de
la
Légion
d'honneur
du
ministère
des
travaux:
punîtes,
le
nom
de
notre
excellent
ét
sympa-
thique
confrère
M.
Marius
Richard
**
c
a
taire
général
du
groupement
des
intérêts
économiques
de
la
prisse
quotidienne,
fran-
çaise,
secrétaire
général
de
l'association
Française
pour
le
développement
de
1
ou-
tillage,
national,
élevé
nu
grade
d'officier.
M.
Marins
Richard
qui,
durant,
la
guerre,
&
rendu
îi
la
pressa
française
les
plus_
signa
lés
services,
est
le
nlvis
aime
"
dévoué
des
cont
EN
SERBIE
ETAT
GRAVE
DU
ROI
PIERRE
Râle,
27
janvier.
On
mande
de
Laibach
:
Le
roi
Pierre,
dont
l'état
de
santé
avait
em-
piré
en
ces
derniers
jours,
a
ou
une
seconde
attaque.
Le
prince
héritier
s'est
rendu
immé-
diatement
auprès
de
lui.
La
Viande
de
boucherie
LA
TAXATION
SUR
PIED
ET
A
LA
CHEVILLE
Arrôté
do
M.
le
-préiet
do
la
Hante-Garoa-nc,
en
dato
<lu
13
janvier,
qui
fixe
ainsi
qu'il
suit
les
Drlsnlimitus
dai
liétail
à
la
production
et
des
vian-
des
à
la
cirovllle
:
Prix
du
bétail
à
la
production
Animaux
de
l'espèce
bovine,
Bœute
et
tau-
reaux
de
tous
âges
et
vaches
ayant
au
i>lus
t
ans
:
V
qualité,
'2
fr.
10;
S-*
1
fr.
70;
S",
1
tr.
35;
vaches
âiïées
do
plus
<lo
i
ans
:
1"
qualité,
i
fr.
O0;
2*.
1
fr.
»;
3",
1
fr.
23.
Veaux
:
1"
qualité,
i!
fr.
00,
lo
tout
lo
Mlo.
/ini»iati.>;
de
l'espèce
bovine.
Agneaux
et
mou-
tons
:
1"
qualité,
2
fr.
70;
2*.
2
fr.
10;
3*.
f
fr.
61).
«rebis
:
1"
qualité,
2
fr.
40
;
2*.
1
fr.
&)
;
3*.
1
fr.
40,
le
tout
lo
liilo.
Animaux
de
l'espèce
porcine.
Porcs
pesant
plus
do
120
Mlos
:
i
fr.
S0.
Porcs
pesant
de
SO
ù
120
kilos
:
-4
i-r.
&0.
Porcs
.ursant
moins
do
SO
1(1
los
:
4
fr.
10.
Truies
ot
verrats
:
4
fr.
20.
le
tout
.lo
lillo.
Prix
de
la
viande
à
la
cheville
Btevrfs
de
tous
âges
et
vacïiCi?
ayant
4
ans
:
1"
qualité,
4
fr.
30;
S*,
3
fr
70;
3'
Yj'ciiics
âgées
do
plus
de
i
ans
:
1'
i
fr.
.10;
2",
S
fr.
CO;
3*.
3
tr.
Veau.
lit»,
5
fr.
30
0
fr.
»;
2'
ltté.
6
fr.
1"
qiunKté
Agneaux
et
moutons
:
,1
fr.
20;
3",
3
tr.
83.
BreMs
20;
2',
4
fr.
90;
3",
3
fr.
80.
-
«
tr.
70,
lo
tout
lo
kilo.
au
pinj
3
tr.
«0
qualiU;
:
1"
qua.
1
qualité
:
l"
qua.
-
Porcs
nhle
et
lo
plus
Nous
lui
ad
ifsion
liien
cor-
FOOTBALL
RUGBY
A
TOULOUSE
Le
Stade
Toulousain
(mixte)
bat
le
Castres*
Olympique
par
81
points
15
essais,
3
butej
ù
3
points
(1
essai).
L'équipe
première
du
Stade
étant
en
dépla-
cement
à
Pau,
c'est
l'équipe
seconde
qui
Joua
contre
les
Castrais.
Cette
-partie
fut,
en
tous
points,
splendide-.
IJCS
Castrais
possèdent,
une
liolle
équipe,
puissante,
bien
en
souffle,
mais.
hier,
elle
avait
affaire
à
trop
forte
partie,
car
les
Tou-
lousains
étaient
renforcés
par
Stnixianu,
llioussa.
Mounic,
Delrieu
et
lia
y.
La
présence
de
tous
ces
brillunis
Joueurs
d'avant-guerre,
changea
complètement
la
physionomie
du
jeu
que
nous
Sommes
àc£OU*
tumés
a
voir
depuis
quelques
années.
Nous
revîmes,
hier,
du
vrai
rugby.
Plus
de
ces
horribles
cafouillages
l'on
se
martelle
les
côtes
plus
de
plaquages
sensationnels
après
lesquels
l'homme
reste
étendu
sur
lo
ground,
niais
tous
Us
loueurs
n'ayant
qu'une
préoOCU
J
nation
;
in
fliger
l'homme
pour
le
ballon
et
ouvrir
à
outrance.
I.a
qualité
du
jeu
fourni
par
les
stadistes
fut,
eupérioure
Les
lignes
arrière»,
constam-
ment
en
acllon,
nous
firent
admirer
toute
uno
gamme
'In
combinaisons
exécutées
avec
Conseil
Municipal
L/*
conseil
mtmiûtoal
s?,
réunira
en
sosatoH
extraoïxiinaire,
aujoiuMl'îiul
linnil
in
Jamler
cou-
ra,nt.
il
i>
Iwwircs
du
soir.
OlKSve
du
ion-»-
:
Indemnité
de
cliûmase.
-alors
avaient
voulu
laisser
aux
lianes
de
la
France
cette
blessure
ouverte
par
laquelle
il
était
facile
de
l'en-
**ais
il
n'est
nas
missi-We
<m?
vWa*
n-a.n
çaises
;
que
ces
places
fortifiées
par
Vaumn
no
soient
pas
rendues
à
la
mère-patrie.
,
le""
«rei»
à»
1815
;
ils
li
»
<
s^
W
e
«H«.'i'
Reste
la
rive
gaucùe
du
Rhin.
il
semole
<.ue
xon
.
MB
,
jj^j'ler
si
'
l'on
en
pane,
on
le
fait
seulement
avec
des
'
circonlocutions,
dès
péripnrases,
une
timidité
enllu
eau
donnent
nuu.res'
-
n.
,.ae
u
^,
U
o
ne
gp
-Dir
-as
.«
MIS
iortJS.de
i>uue
dJ
Olt.
'
On
invoqué
contre
l'annexion
des
payscls-
rbenaiis
ic
uron
ut.>
iieiàu»
u
u
>^vo
«ex
CI
eux-
mêmes,
et
si
quelqu'un
émet
l'hi.poûiese
d'une
volonté
des
populatioais
cisrbénanes
do
«e
voir
réunies
à
la
France,
on
déclare
grave-
ment
:
«
i
\ous
ne
voulons
pas
les
annexer
•GST
elles
en
sont
'-"''-{rnes.
»
Il
faut
cependant
oser
parler
sôrieuse-
meiit.
La
Rhin
est
et
a
toujours
été
la
frontière
naturelle
de
la
France.
Le
droit
de
monter
la
garde
sur
le
Rhin
nous
le
tenons
du
fait
que
nous
sommes
les
voisins
d'une
race
de
proie
-qui,
maintes
fois
au
cours
des
siècles
et
cinq
fois
depuis
la
Ré-
volution,
a
envahi
notre
territoire
;
tous
les
traités
que
l'on
pourra
signer
a
la
suite
de
la
Conférence
de
la
paix
ne
nous
empêcheront
pas
de
rester
la
terre
promise
à
la
Germanie
barbare
et
affamée,
et
contre
ces
menaces
re-
nouvelées
d'invasion,
le
seul
bouclier
efficace
est
notre
armée.
On
-conçoit,
dans
la
ques-
tion
de
la
rive
gauche
du
Rbin
deux
phases
dôgermanisation
des
pays
cisrtiénans-
franci-
sation
dos
mêmes
nays.
On
est
à
peu
près
d'accord
sur
]a
première
phase
et
sur
la
nécessité
qu'il
n'y
ait
plus
un
soldat
allemand,
plus
une
forteresse
alle-
mande
sur
la
rive
gaucho
du
Rhin
sinon
mê-
me
dans
une
profondeur
de
30
kilomètres
le
long'
de
la
rive
droito
;
car
c'est
que
l'Allemagne
prépare
et
de
qu'elle
lance
ses
agressions.
Et
certains
en
sont
arrivés
à
la
thèse
des
trois
frontières,
politique,
économique
et
mi-
litaire,
dont
la
première
resterait
celle
de
1815.
Mais
il
ne
suffit
pas
qu'il
n'y
ait,
pas
un
soldat
allemand
sur
la
rive
gauche
du
Rhin
;
il
est
nécessaire
que-
l'armée,
charg-éo
de
garder
le
Rhin,
ait
des
vues
sur
la
rive
droi-
te,
donc
qu'elle
occupe
les
pays
de
la
rive
gauche
;
et
comme
il
faut
éviter
les
frictions
et
les
complications
de
l'occupation
d'un
pays
fût-il
neutralisé,
l'armée
française,
qui
campe
sur
la
rive
gaue.be
du
Rhin,
doit
se
trouver
en
territoire
français.
11
y
va
des
intérêts
des
Alliés
comme
des
nôtres
;
le
colonel
Rcpmgton
n'éerivait-ii
pas
ivee-iu,!»cnt.
:
«
La
Manche
doit
être
défendue
sur
le
Rhin
».
Et
M.
Despéramons
montre
au
cours
des
COMMENC.EM.EiNT
D'INCENDIE.
Hier
matin,
veirs
i
il.
20,
un
commencement
d'incendie
s'est
dé-
claré
au
n*
131
do
la
Grand'rue-Saint-Miciie],
dand
l'atelier
do
clrarpen-te
do
-M.
Ducros.
Le
feu
a
nris
naissance
à
la
uoutre
maîtresse
qui
soutient
la
toituro
et
dont
l'extrémité
so
trouve
en
faco
d'uno
cheminée
de
la
maison
portant
lo
n"
138
do
la
ruo
des
Récoliete,
appartenant
à
M.
Artis.
Oo
feu
a
été
rapidement
étetet
s
>ar
les
pomip-iers
do.
la
caserne
centrale.
Les
dégâts,
évalués
i
300
francs
environ,
sont
couverts
aiar
une
Compagnie
di'assu-
rances.
DEUX
VOLEUSES.
Le
commissaire
de
uolice
du
-i"
arrondissement
a
mis
à
la
ddsr«ositkm
du
procureur
de
la
RéjniMiquo
les
nommées
Julia
Co.
cagne,
épouse
Aoatia,
42
ans,
domestique,
sans
do-
micile
fixé,
et
Jeam
,j
.Fontasié,
39
ans.
caiiffon-
ndèro
amiaulante,
sans
domicile
fixe,
inculpée
do
vol.
TROUVAILLES.
Réclamer
:
au
Bureau
des
éaaw»,
un
bloc-express
et
un
iparapluie;
à
M.
Pierre
Soureubilta,
rue
du
Quatre-Septembre,
9,
un
ane;
à
-Mme.
Daressy.
rue
Sainte-Marie,
17,
un
parte-monnaie
avec
potito
somme;
à
Mme
Fournil,
ruo
du
Poids-de-l'Iiu/ile,
3,
un
portefeuille-
à
M.
Loubens,
Hôtel
de
l'Opéra,
place
du
Capitole,
i,
un
ciiiien
avec
collier.
Les
familles
""EMAUX
et
ERARD
remercient
sincèrement
les
personnes
qui
leur
ont
témoi-
gné
des
marques
do
sympathie
à
l'occasiofi
du
décès
de
Monsieur
Louis
DEMAUX
Ancien
industriel
Ancien
artilleur
mobile
de
la
Haute-Garonm
[Siège
de
Belforl
1870-71)
La
mess©
de
neuvaine
sera
célébrée
dan<
la
plus
stricte
intimité.
P®£os>«4
Funèbres
VA
«ina-ai©s,
7.
r.
Latayette.
T.
10-3»
AVIS
D'ANNIVERSAIRE
Monsieur
Eîio
DORRES,
pharmacien
da
l
r
»
classe
:
Madame
Elie
DORRES
née
AN-
MUES
et
leurs
enfants
Jean
et
Renée
;
Ma-
dame
Henri
REY,
née
DORRES
;
Monsieui
Henri
REY
et
leur
fils
Gérard,
aux
arméesj
les
familles
RICHARD.
CONSTANS,
ROCHE-
FORT,
ANDRIES,
PEYTCU,
RBCOUIE,
SA.
GNE,
MARGERY,
RUMEAU,
RLANCHARD.
DELASSUS
et
CRASTE
prient
leurs
amis
ei
connaissances
de
vouloir
bien
assister
à
1*
messe
d'anniversaire
de
Madame
veuve
DORBES
Née
Marie
JULLIA
qui
sera
célébrée,
nour
le
repos
de
son
finie
mardi
28
janvier
1919,
à
10
heures
du
matin
6
l'église
de
Notre-Dame
du
Taur.
11
ne
sera
pas
fait
d'autre
invitation.
On
se
réunira
à
l'église.
AVIS
ET
CONVOCATIONS
Jt&DXION
DES
COMMERÇANTS
DEMOBILISES
Les
commerçants
démobilisés
qui,
du
fait
do
la
mobilisation,
ont
été
mis
dans
i
'impossibilité
de
payer
les
effets
souscrits
antérieurement
au
t
août
l9J<i,
et
ont.
par
suite,
bénéficié
des
mora-
toires,
sont
invités
à
se
rendre
à
la
réunion
qui
aura
lieu
demain
mardi
58
janvier,
i
9
Jicures
du
soir,
salle
du
V
étage
du
café
Aindrau,
place
du
Ordre
du
jour
:
Constitution
d'un
comité
de
dé-
tenÊo
«les
nieratorlés.
R. A.
T.,
TERRITORfiAUX
HT
RÉSERVISTES
DE
L
ACTIVE.
Réunion
générale
ce
soir
lundi
à
a
h.
30,
i
(Tanclennc
Faculté
das
Lettres,
rue
de
Bentusat.
POMPES
FUNÈBRES
GÉNÉRALES
(Convois,
transports,
cercueils,
lettres,
eta»
Organisations
de
services
pour
soldat»
7.
Rue
Lafapette.
Téléphone
io
&>uronnes
morttiates.
Cbeix
à
dt>mlelM
en
nclielinit,
DU
BON
A
LOTS
PANAMA,
MI)!t>rn>émeQI
à
la
loi
tpMlla
du
12
mars
pnyublo
DIX
fr.
en
«(inscrivant
cl
le
solde
par
inensnnllléa
prn.liinl
deux
un3.
Dos
It;
vorsoin.,
on
ritvinnt
seul
|iroprlét»!ro
du
tllro
JJBirae
s'il
était
payé
complut
at
l'on
a
droit
0
la
totalité
du
lot
gagné.
Tûuttilri
l
'nnama
von
gafhfitH
Ni
Htnbourii
d
400
jr.
p.
vol»
do
tirage.
Les
LOT8
PANAMA
affreat
370
lliajtes
donnant
les
lotH
ci
-deasons
137
Lois
fie
500.000
francs
136
-
250.000
-
274
-
100.000
-
2/4
-
1O.000
-
274
Lois
île
5.000
francs
1.375
-
2.000
-
14.150
-
1.000
81.175
400
Total:
170.645.000
fr.
-
Tirage
le
15
FÉVRIER
1919
On
participe
toua
los
tiragoa
fuoqu'n
oo
quo
le
numéro
eorte.
Xumena
de
suite
Sécurité
absotue
liste
gratuite
après
Tirage
\M
dsmaadaai
«ont
reçues
Ju^n'nn
16
FÉVRIER
191»,
midi'
mantiht-f
.ostt
de
Dix
ù-anoa
à
M.
IX>UBAKESSF,
directeur
du
Crédit
Familial
Algérien,
to,
rue
d
lcly,
ALGER.
OROS
LOT
DE
BOO.OOO
FRANCS,
LE
15
FÉVRIER
uoursetuomerences
A
L'INSTITUT
CATHOLIQUE
Cours
publics
Lundi
33
janvier,
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',
heures.
«
La
législation
d,u
mariage
d'-anrùs
le
nouveau
code
do
droit
cano-
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dtrimants
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par
3/6.
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Le
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devant
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raison
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professeur.
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Bralima-ni-smc.
Littérature
et
phllosoiphte
religieuses
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littérature
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du
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Maladies
Intimes
et
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récents
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anciens,
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Cystite,
Rétrécissements,
Maladie.»
de
vessie,
Coliques
néphrétiques.
Incontinence
d'urînea
et
élites
maladies
de
votas
urt»
nairôs
SCTU
radicalement
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pa'
les
PILULES
DU
DOCTEUR
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Le
llacon,
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fr.
Envoi
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contre
mail*
ont
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de
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tr.
33.
Dépôt
:
Pharmaolli
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9.
rue
de
Kémusat.
ToulouM.
très
cher
Vieux
dentiers,
argenterie,
bijoux
meu-
bles
anciens,
reconnaissances
Mont-de-Piété<
Félix,
antiquaire.
18.
ruo
Saint-Etienne.
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Locations,
Ventes.
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Maisons.
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l'usage
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câblés,
échevaux
LINS,
tissages
et
filtories
TISSUS.
Lainages
ot
Draperies
BONNETERIE
tous
genres
LINCERIE
RUBANS
sorRéa
et
glacés
LAINES
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L.
WELCOMME;E.
MORO
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