
 Activité audiovisuelle Au-delà du PIB 
 
Synthèse des réponses attendues : 
Partie 1 : 
Dans les années 1970, la pêche était à son apogée. Puis, dans les années 1980 des signes de 
surpêche apparaissent mais aucune décision n’est prise par les autorités pour limiter la pêche 
de cabillaud. Le stock de cabillaud tombe à 1% de son niveau historique.  
Le PIB peut donc être trompeur. Il s’appuie sur des ressources non durables. 
 
2. la tempête de janvier 1998 a fait 30 morts et détruit des millions d’arbres. Des familles ont 
été  privées  d’électricité…le  montant  des  dégâts  a  été  estimé  à  1.6  milliards  de  dollars. 
Paradoxalement, cette catastrophe a impacté positivement le PIB du fait des investissements 
réalisés pour réparer les dégâts. 
Le  PIB  comptabilise  donc  comme  création  de  richesse  des  activités  nuisibles  pour 
l’homme et la planète. 
 
 
3. La croissance britannique est plus importante que celle des autres pays européens. Londres 
est le centre mondial de la finance. Square Mile : région la plus prospère d’Europe alors qu’à 
Betnan Green, à 1 km de là, la moitié des enfants ont des parents sans emploi.  
La croissance du PIB n’implique pas une réduction des inégalités. 
 
 
  
4. Lord R.Layard invite les pouvoirs publics à prendre davantage en considération le bonheur 
des individus et d’intégrer cette dimension dans les indicateurs de richesse. La croissance ne 
s’accompagne  pas  nécessairement  d’une  hausse  du  bien-être.  Le degré  de  satisfaction  des 
individus (dans le mariage, dans les relations avec les autres…) baisse à mesure que le revenu  
augmente.  
La croissance du PIB ne signifie donc pas nécessairement une amélioration du bien-être. 
 
 
5.  Différents indicateurs tels que les  Community  Accounts  (Terre  Neuve  au  Canada)   ou 
encore le CIW (à Messinger en Ontarrio au Canada) ont été mis en place. Ils visent à dépasser 
les  limites  du  PIB  en  prenant  en  compte  des  dimensions  mal  appréhendées  par  le  PIB : 
prospérité certes mais aussi durabilité du progrès, santé, éducation, bien être…ce que certains 
spécialistes  (économistes,  sociologues,  philosophes)  comme  J.Gadrey,  F.Jany-Catrice  ou 
encore D.Méda nomme la vrai richesse. 
 
Carte mentale à faire à la main : au centre on place la notion centrale (limite du PIB) et les 
différentes  branches  représentent  respectivement  chacune  des  limites.  Les  éléments  vu 
précédemment dans le cours sont ajoutés : non prise en compte de l’économie domestique…