COMPTE_RENDU_DE_DS__LE_SOLEIL_DES_SORTA

publicité
Compte rendu de l’évaluation : texte support Le soleil des Scorta,Gaudé.
1 Le continent dont il s’agit dans la formule « ce continent où les crasseux
comme nous étaient les bienvenus »est le continent américain.
L’expression « les crasseux » désigne de manière péjorative les émigrés italiens
qui quittent l’Europe pour L’Amérique. Cette désignation négative révèle leur
misère et leur détresse.
2 Les personnages attendent beaucoup de ce nouveau pays .Ils espèrent une
nouvelle vie, un nouveau monde : « espérant que tout là-bas soit différent, les
couleurs, les odeurs, les lois, les hommes »Pour eux « la vie commence » « le
monde commençait. »
3 a) Au cours de leur voyage, les personnages passent par des sentiments
divers. Ils éprouvent d’abord de la tristesse lorsqu’ils quittent l’Italie. « Comme
tous les autres, nous avons pleuré lorsque le bateau a quitté la baie de
Naples. »Puis ils sont envahis par la crainte « comme tous les autres nous nous
sommes tenus par la main pour ne pas nous perdre dans la foule. Comme tous
les autres, la première nuit, nous n’avons pu trouver le sommeil craignant que
des mains vicieuses ne nous dérobent la couverture que nous nous
partagions. »C’est ensuite l’espoir qui nait comme le souligne les verbes
« commencer » « rêver »et « espérer ».A leur arrivée, ils sont enthousiastes et
curieux « Tout le monde voulait voir la terre nouvelle. », « nous acclamions
chaque chalutier »Enfin, les personnages éprouvent un réel bonheur. « La joie
de ce jour-là, je ne l’oublierai jamais. »
Votre réponse doit être construite et illustrée par des citations correctes du
texte placées entre guillemets. Utiliser des mots de liaison pour marquer la
progression de votre réponse.
B) Le sentiment éprouvé par les émigrants est qualifié d’étrange car ils sont
envahis par la satisfaction et par le soulagement alors qu’ils devraient éprouver
de la crainte face à l’inconnu. Ils se sentent paradoxalement à leur place dans
un pays qu’ils ne connaissent pas. « Nous avions la conviction que nous étions
ici à notre place. »
4 Les deux temps utilisés sont l’imparfait : « nous criions » nous dansions »
« dirigeait » et le futur simple « je ne l’oublierai pas ».
L’imparfait est employé pour évoquer le passé de la narratrice, son souvenir. Il
évoque des actions longues, de second plan
dirigeait » ou répétitives « nous criions, nous dansions. »Le futur situe un fait
dans l’avenir par rapport au moment de l’énonciation.
5 Les deux phrases sont des phrases nominales (construites sans verbe).Elles
permettent de décrire de manière abrupte les miséreux qui ont tout perdu.
Elles suscitent la compassion du lecteur et renforcent le pathétique de la
situation.
Revoir la séance étude de la langue sur la phrase.P28
6 Domenico a raison lorsqu’il affirme : « la vie commence ».L’Amérique est
connue comme une terre d’accueil où tout est possible. Un continent qui offre
une possible réussite à ceux qui vivent misérablement en Europe. Ce rêve
américain a donné de l’espoir à ceux qui ont fui leur pays .Domenico se tourne
résolument vers l’avenir et croit à un nouveau départ : « espérant que tout làbas soit différent, les couleurs, les odeurs, les lois, les hommes ».
Réécriture.
Comme tous les autres, ils se sont tenus par la main pour ne pas se perdre dans
la foule. Comme tous les autres ,la première nuit, ils n’ont pas pu trouver le
sommeil, craignant que des mains vicieuses ne leur dérobent la couverture
qu’ils se partageaient.
Téléchargement