d’une minute tant la difficulté à respirer est grande: s’il s’y attarde, il risque de
mourir, c’est pour cela qu’il se hâte de descendre une fois au sommet (ce qui
provoque souvent des chutes).
Comme on peut le voir l’altitude à des actions négatives, mais elle peut toutefois
avoir des actions bénéfiques sur l’homme. En effet, il n’est pas rare que des
sportifs de haut niveau passe un séjour d’une semaine ou plus à plus de 3000 m,
soit pour s’acclimater à cette altitude comme l’a fait Miguel Indurain en 1995 pour
les championnats du monde cycliste qui se déroulaient à plus de 3000 m, soit pour
accroître leur taux de globules rouges.
Les globules rouges transportent l’oxygène et plus on en a, plus le corps est
oxygéné, on a donc une meilleure condition physique au niveau de l’endurance.
Malheureusement, il y a un risque de mort : si on a trop de globules rouges, il se
peut que des caillots de sang se forment dans les veines qu’elles obstruent, d’où le
risque de phlébites.
Acclimatation:
Durée nécessaire à l’acclimatation pour un adulte :
Moins de 3000 m: quelques jours.
4000 à 5000 m: deux semaines.
Plus de 5000 m: plusieurs semaines.
En situation extrême, un alpiniste très bien acclimaté et psychologiquement très
résistant peut séjourner quelques jours à plus de 5000 m et quelques heures au
sommet de l’Everest (pression réduite au tiers de la normale), alors qu’un homme
placé brutalement dans des conditions semblables (caisson, dépressurisation d’un
avion) perd connaissance et meurt rapidement. La montée ou le séjour en altitude
peuvent entraîner un oedème pulmonaire ou cérébral pouvant être rapidement
mortel.