d`accompagnement

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1
Interactions
plantes / microorganismes
à travers quelques
exemples
Université de Bourgogne, UFR SVTE
Claire OLIVE
PAF - 12 janvier 2017
Schématisation de l’interaction entre une
plante et des bactéries pathogènes
et symbiotiques (D’après Grant et al., 2006).
Introduction : les notions de plante et micro-organisme
Rhodobiontes
(Algues rouges)
2
Ulvophytes
(Algues vertes)
Lignée verte
Chlorobiontes
Charophytes
Embryophytes
(Archégoniates)
Haptophytes
(Coccolithophoridées)
Diatomées
Straménopiles
Phéophycées
Lignée brune
(Algues brunes)
Dinophytes
Oomycètes
(Mildiou de la vigne)
Alvéobiontes
Ciliés
(Paramécies)
Apicomplexés
Organismes photosynthétiques
Euglénobiontes
Champignons sens large
Eumycètes
Opistochontes
Métazoaires
Mycétozoaires
(Myxomycètes)
Phylogénie simplifiée des Eucaryotes
d’après Lecointre et Le Guyader (2006)
Introduction : les notions de plante et micro-organisme
Notre perception du monde microbien
1700
1800
1900
3
2000
Temps (années)
Vie microbienne
A. van Leeuwenhoek (1632‐1723)
Phylogénie moléculaire et
classification naturelle
E. Zuckerkand & L. Pauling (1965)
Woese et al. (1977, 1990)
Microbiologie
environnementale
Introduction – les notions de plante et micro-organisme
L’écologie moléculaire, entre
biais et puissance
4
Techniques actuelles d’écologie moléculaire : comment connaître la
diversité microbienne écosystémique ?
Introduction – les notions de plante et micro-organisme
5
*
*
*
*
*
Acquisition
pluricellularité
Introduction - Différents lieux d’interaction
Les interactions au niveau
de la phyllosphère
6
Photographie de
trichomes à la
surface foliaire de
tomate observée au
microscope
électronique à
balayage (d’après
Ojanen-Reuhs et al.,
1997).
1 mm
Colonisation
d’une feuille de tomate
par X. axonopodis pv.
vesicatoria. La flèche
indique la localisation
préférentielle des
massifs bactériens au
niveau des trichomes.
Introduction - Différents lieux d’interaction
Les interactions au niveau
de la phyllosphère
7
Micrographie (microscope
confocal à fluorescence)
de la flore microbienne
naturelle de la
phyllosphère de Haricot
(Phaseolus vulgaris).
20 mm
Marquage fluorescent par
Live BacLight, qui confère
une fluorescence verte aux
bactéries Gram-négatives et
une florescence rouge aux
bactéries Gram-positives.
Introduction – Différents lieux d’interaction
Les interactions au niveau
de la phyllosphère
8
Composition des communautés bactériennes identifiées dans la
phyllosphère du seigle (Lolium perenne) et de l’olivier (Olea europea) (d’après
Hirano et Upper, 2000).
Introduction – Différents lieux d’interaction
Les interactions au niveau
de la rhizosphère
9
Observation microscopique
de bactéries marquées au
DS-red (fluorescence rouge)
adhérant à la surface
racinaire (apex).
Introduction – Différents lieux d’interaction
Les interactions au niveau
de la rhizosphère
10
Vue d’ensemble des interactions plantes-micro-organismes dans la rhizosphère
et le sol entourant les racines.
V.Coats et M.Rumpho, Front. Microbiol., 23 July 2014
Introduction – Différents lieux d’interaction
Les interactions au niveau
de la rhizosphère
11
Effets trophiques
+
+
Effets sur la
morphogenèse
-
Effets des PGPR (Plant Growth Promoting Rhizobacteria) sur l’architecture du
système racinaire et le fonctionnement racinaire.
Frontiers in Plant Science, September 2013, Volume 4
Introduction – Différents types d’interactions
12
Les différents types
d’interactions biologiques
Gain pour l’espèce B
Gain pour l’espèce A
Positif
Neutre
Négatif
Positif
Mutualisme
Symbiose
Commensalisme
Prédation
Parasitisme
Neutre
Commensalisme
Neutralisme
Amensalisme
Négatif
Prédation
Parasitisme
Amensalisme
Antagonisme (dont
compétition)
Les gains correspondent à des variations de valeur sélective.
Introduction – Différents types d’interactions
13
Les interactions symbiotiques
Les différents types de contacts entre symbiontes.
D’après MA Selosse (2000).
Partie 1 : Les nodosités à Rhizobium, fixatrices de N2
Symbiose Rhizobium / Fabacées
Nodosités sur des racines de Medicago truncatula
14
Partie 1 : Les nodosités à Rhizobium, fixatrices de N2
Symbiose Rhizobium / Fabacées
15
Electronographie (MET) d’une coupe de nodosité de racine de Glycine, avec
bactéroïdes de Bradyrhizobium japonicum.
Partie 1 : Les nodosités à Rhizobium, fixatrices de N2
16
Nodosités indéterminée ou déterminée
Nodosité indéterminée en coupe, sur Médicago (gauche)
et schéma de zonation (droite)
D’après Rodriguez-Haas et al., Metallomics, 2013,5, 1247-1253
Partie 1 : Les nodosités à Rhizobium, fixatrices de N2
Importance biologique
de la fixation de N2
17
Cultures d’A. thaliana et épis de Maïs sauvage récoltés avec (gauche)
ou sans (droite) intrants nitratés
Partie 1 : Les nodosités à Rhizobium, fixatrices de N2
18
Nutrition azotée des plantes
Sources minérales d’azote :
 N2 : diazote atmosphérique (forme la plus abondante )
 NH3 ammoniaque
 NH4+ ammonium
 N2O oxyde nitreux
Faibles quantités
 NO oxyde nitrique
 NO2- nitrite
 NO2 dioxyde d’azote
 NO3- nitrate
Partie 1 : Les nodosités à Rhizobium, fixatrices de N2
19
Nutrition azotée des plantes
Sources minérales d’azote :
 N2 : diazote atmosphérique (forme la plus abondante )
 NH3 ammoniaque
 NH4+ ammonium
 N2O oxyde nitreux
Faibles quantités
 NO oxyde nitrique
 NO2- nitrite
 NO2 dioxyde d’azote
 NO3- nitrate
Les plantes assimilent l’azote sous les formes NH4+ et NO3-
• Absorption (‘uptake’) du nitrate (NO3-) : nitrate transporter (NRT)
• Conversion nitrate en nitrite (NO2-) : Nitrate Reductase (NR) dans le cytosol
• Conversion nitrite en ammonium (NH4+) : Nitrite reductase (NiR), dans le chloroplaste
Partie 1 : Les nodosités à Rhizobium, fixatrices de N2
Nutrition azotée des plantes
20
Les plantes assimilent l’azote sous
les formes NH4+ et NO3-
• Absorption (‘uptake’) du nitrate (NO3-) :
nitrate transporter (NRT)
• Conversion nitrate en nitrite (NO2-) :
Nitrate Reductase (NR) dans le cytosol
• Conversion nitrite en ammonium (NH4+) :
Nitrite reductase (NiR), dans le
chloroplaste
Dans les nodules :
• Fixation du N2 atmosphérique par la
nitrogénase
Partie 1 : Les nodosités à Rhizobium, fixatrices de N2
La nitrogénase
21
N2 + 8 H+ + 8 e- + 16 ATP  2 NH3 + H2 + 16 ADP + 16 Pi
Modélisation moléculaire (droite) et schéma fonctionnel (gauche)
Partie 1 : Les nodosités à Rhizobium, fixatrices de N2
Une symbiose trophique
22
Schéma de la coopération entre cellule hôte et bactéroïde pour la fixation
du diazote (Lb : leghémoglobine). D’après MA Selosse (2000).
Partie 1 : Les nodosités à Rhizobium, fixatrices de N2
Mise en place de la symbiose
23
Infection des poils absorbants
par Rhizobium
A = inoculé (« hair curling »)
B = non inoculé
Partie 1 : Les nodosités à Rhizobium, fixatrices de N2
Mise en place de la symbiose
24
20 mm
20 mm
100 mm
Micrographies b, c, d : Détection histochimique de la b-galactosidase de
Rhizobium leguminosarum exprimant lacZ, sur racines de Pisum sativum.
Oldroyd & Downie (2004). Calcium kinases and nodulation signaling in legumes.
Nat. Rev. Mol. Cell Biol., 5, 566-576.
Partie 1 : Les nodosités à Rhizobium, fixatrices de N2
Mise en place de la symbiose
25
Coupe de racine d’Alphalpha : jeune nodule et racine latérale émergente
Partie 1 : Les nodosités à Rhizobium, fixatrices de N2
26
Mise en place de la symbiose
Racine de Medicago truncatula : 4 jours post-inoculation
Partie 1 : Les nodosités à Rhizobium, fixatrices de N2
Mise en place de la symbiose
27
D’après M.A. Selosse (2000). « La symbiose : structure et fonctions, rôle écologique
et évolutif »
Partie 1 : Les nodosités à Rhizobium, fixatrices de N2
Mise en place de la symbiose
28
Dialogue moléculaire entre
bactérie et légumineuse lors
de la mise en place de la
nodosité.
D’après M.A. Selosse (2000). « La symbiose : structure et fonctions, rôle écologique et
évolutif »
Partie 1 : Les nodosités à Rhizobium, fixatrices de N2
Mise en place de la symbiose
Recherche des acteurs de la voie de signalisation Nod par l’approche
génétique chez Medicago truncatula.
D’après F.Debelle et al., M/S n° 2, vol. 23, février 2007
29
Partie 1 : Les nodosités à Rhizobium, fixatrices de N2
Mise en place de la symbiose
30
Modèle hypothétique des
voies de signalisation
symbiotiques Nod et Myc
chez M. truncatula.
NFP : recepteur kinase a
domaines LysM ;
DMI1 : canal cationique
presomptif ;
DMI2 : recepteur kinase a
domaines LRR ;
DMI3 : proteine kinase
calcium- et calmodulinedependante ;
NSP1, NSP2 : facteurs de
transcription.
D’après F.Debelle et al.,
M/S n° 2, vol. 23, février
2007
Partie 1 : Les nodosités à Rhizobium, fixatrices de N2
Mise en place de la symbiose
31
Signalisation en aval des
facteurs Nod dans une
cellule épidermique.
Partie 1 : Les nodosités à Rhizobium, fixatrices de N2
Mise en place de la symbiose
Modèle moléculaire de formation du nodule au niveau du cortex.
32
Partie 1 : Les nodosités à Rhizobium, fixatrices de N2
Importance dans le cycle du N
33
Bactéries dénitrifiantes
H2 + 2NO3-  N2 + 6H2O
Bactéries nitriques
NO2- + ½ O2  NO3-
Bactéries nitreuses
NH4+ + 3/2 O2  NO2- + H2O + 2H+
Partie 2 : les mycorhizes
Diversité des
mycorhizes
34
Principaux types
d'associations symbiotiques
entre des champignons (en
bleu) du sol et des racines
de végétaux
(A) racine sans mycorhize,
(B) endomycorhizes à
vésicules et à arbuscules (MA)
(C) endomycorhizes à
pelotons,
(D) ectendomycorhizes,
(E) ectomycorhizes chez les
Angiospermes,
(F) ectomycorhizes chez les
Gymnospermes
(Duhoux & Nicole, 2004).
Partie 1 : les mycorhizes
35
Des échanges trophiques
Partie 2 : les mycorhizes
Ectomycorhizes (ECM)
36
Partie 2 : les mycorhizes
Endomycorhizes vésiculaires
arbusculaires(AM)
Gigaspora margarita (Gloméromycète) sur
des racines de lotier (Lotus japonicus,
Fabacées)
37
Partie 2 : les mycorhizes
Endomycorhizes vésiculaires
arbusculaires(AM)
38
La zone arbusculaire
PAS = PeriArbuscular Space
PAM = PeriArbuscular Membrane
Martin Parniske
Nature Reviews Microbiology 6,
763-775 (October 2008)
Partie 2 : les mycorhizes
Endomycorhizes vésiculaires
arbusculaires(AM)
39
Prélèvement du phosphate (Pi)
par des racines non mycorhizées
(a) ou mycorhizées (b)
Martin Parniske
Nature Reviews Microbiology 6, 763775 (October 2008)
Partie 2 : les mycorhizes
Endomycorhizes vésiculaires
arbusculaires(AM)
Flux métaboliques dans l’AM
Martin Parniske
Nature Reviews Microbiology 6, 763-775 (October 2008)
40
Partie 2 : les mycorhizes
Endomycorhizes vésiculaires
arbusculaires(AM)
41
Attribution des ressources de carbone de la plante à ses différents
symbiotes en fonction de leur niveau de coopération.
Si la valeur indiquée par le trait dans le rectangle gris est au-dessus de zéro, cela signifie
que davantage de carbone a été attribué à l'espèce du haut. Kiers et al. 2011 - Science
Partie 2 : les mycorhizes
Endomycorhizes vésiculaires
arbusculaires(AM)
Signalisation endosymbiotique précoce
LCOs = lipochitooligosaccharides
EP Journet – LIPM Toulouse
42
Partie 2 : les mycorhizes
Endomycorhizes vésiculaires
arbusculaires(AM)
Etapes du développement de l’AM
PPA = prepenetration apparatus
Myc = mycorrhiza factors
43
Partie 2 : les mycorhizes
Endomycorhizes vésiculaires
arbusculaires(AM)
44
Nodulation et
mycorhization :
des acteurs communs
de la voie de
signalisation
Martin Parniske
Nature Reviews Microbiology 6,
763-775 (October 2008)
Partie 2 : les mycorhizes
Mycorhizes et évolution des
plantes terrestres
45
Partie 3 : Les endosymbioses à l’origine des mitochondries et des plastes
La théorie endosymbiotique
46
Konstantin
Mereschkowsky,
1905
Lynn
Margulis,
1967
• Mitochondries et chloroplastes dérivent des mitochondries et chloroplastes
préexistants (scissiparité)
• Organites entourés par une double membrane, nature de la membrane interne
• Ribosomes de type bactérien ‐ synthèse de leurs protéines
• Génomes (souvent 1 molécule d’ADN circulaire) … avec des gènes de type
procaryote
Partie 3 : Les endosymbioses à l’origine des mitochondries et des plastes
La théorie endosymbiotique
47
Arbre obtenu à partir de 21 séquences complètes d'ARN ribosomial 16S et
18S de bactéries, d'Eucaryotes, et d’organites semi-autonomes.
(Pace, Olsen et Woese, 1986)
Partie 3 : Les endosymbioses à l’origine des mitochondries et des plastes
… et l’origine de la cellule eucaryote
48
Deux hypothèses pour
l’origine de la cellule
eucaryote
A- Scénario en deux étapes :
- Création par fusion
bactérie/archée d’une
cellule eucaryote
amitochondriale puis
- endosymbioses avec une
a-protéobactérie.
B- Création simultanée du
noyau eucaryote et de la
mitochondrie.
Le partenaire bactérien est
toujours une aprotéobactérie. Le partenaire
archée varie suivant les
théories (ici méthanogène).
Embley, T. M. & Martin. W. Eukaryotic evolution, changes and challenges.
Nature 440, 623–630 (2006).
Partie 3 : Les endosymbioses à l’origine des mitochondries et des plastes
Diversité actuelle des plastes
49
Diversité ultrastructurale des plastes de quelques lignées d’Eucaryotes
D’après Robert et Roland (1998) modifié par Jean.
Partie 3 : Les endosymbioses à l’origine des mitochondries et des plastes
Diversité actuelle des plastes
50
Les chloroplastes chez les Eucaryotes. Les groupes possédant des
chloroplastes sont encadrés en vert.
D’après Koonin, 2010.
Partie 3 : Les endosymbioses à l’origine des mitochondries et des plastes
Une endosymbiose primaire à
l’origine de la lignée verte
51
Partie 3 : Les endosymbioses à l’origine des mitochondries et des plastes
52
Des endosymbioses secondaires
Schéma d’un Cryptophyte
Les Cryptophytes sont de petites
algues unicellulaires.
Elles contiennent quatre génomes
distincts situés respectivement dans
leur noyau, dans les mitochondries,
dans le nucléomorphe (noyau
vestigial) et dans le plaste.
D’après MA Selosse (2000).
Partie 3 : Les endosymbioses à l’origine des mitochondries et des plastes
Des
endosymbioses
secondaires
53
Arbre phylogénétique des
Eucaryotes, construit à partir des
séquences des gènes nucléaires
codant les ARNr des petites sousunités ribosomiques
NM = codage par ADN du
nucléomorphe
NU = codage par ADN du noyau
Partie 3 : Les endosymbioses à l’origine des mitochondries et des plastes
54
Des endosymbioses secondaires
Relations de parenté entre
chloroplastes et Cyanobactéries
déduites de l'étude de 6
protéines
(Reyes Prieto et al., 2007)
Partie 3 : Les endosymbioses à l’origine des mitochondries et des plastes
Modèle de l’origine des plastes
de différents taxons
55
Keeling, 2013
Partie 3 : Les endosymbioses à l’origine des mitochondries et des plastes
Modèle de l’origine des plastes
de différents taxons
56
Keeling, 2013
Partie 4 : les interactions plantes-pathogènes
Diversité des MO pathogènes
57
L’érinose (Colomerus
vitis, Acarien)
Mildiou (Plasmopara viticola,
Oomycètes)
Oïdium (Erysiphe necator,
Ascomycètes)
La pourriture grise (Botrytis
cinerea, Ascomycètes)
Maladie de Pierce (Xylella
fastidiosa, Protéobactérie)
Partie 4 : les interactions plantes-pathogènes
Diversité des MO pathogènes
58
30 mm
L’érinose (Colomerus
vitis, Acarien)
Mildiou (Plasmopara viticola,
Oomycètes)
Oïdium (Erysiphe necator,
Ascomycètes)
La pourriture grise (Botrytis
cinerea, Ascomycètes)
Maladie de Pierce (Xylella
fastidiosa, Protéobactérie)
Partie 4 : les interactions plantes-pathogènes
Défense des plantes :
immunité inductible MTI = PTI
59
Le système immunitaire des plantes en interaction avec des microbes.
MAMP = PAMP = Microbe (Pathogene)-Associated Molecular Pattern
D’après Heribert Hirt, 2012
Partie 4 : les interactions plantes-pathogènes
Mécanisme d’infection et résistance ETI
60
ETI
Réponse
HR
Le système de sécrétion de type III est utilisé par des bactéries pathogènes des
plantes et des animaux (Pseudomonas, Yersinia, Salmonella, Shigella…) pour injecter
des protéines (effecteurs ; ici protéines Avr) dans le cytoplasme de l’hôte.
Hrp = Hypersensitive Response and Pathogenicity ; Avr = Avirulence ; ETI Effector
Triggered Immunity ; HR = Hypersentive Response
Partie 4 : les interactions plantes-pathogènes
Mécanisme d’infection et résistance ETI
61
ETI
Structure du système de sécrétion de type III (SST3) des bactéries
phytopathogènes (D’après Büttner & He, 2009).
Partie 4 : les interactions plantes-pathogènes
Modèle « gène pour gène » de l’ETI
62
ETI
Modèle génétique de la relation « gène pour gène ».
La résistance de la plante, souvent associé à la HR, ne s’établit que si la plante
possède un gène R correspondant à un gène Avr de l’agent pathogène. Dans tous
les autres cas, la maladie se met en place (Flor, 1971)
Partie 4 : les interactions plantes-pathogènes
Mécanisme d’infection
63
Les mêmes gènes bactériens peuvent être impliqués dans la pathogénicité
sur les plantes et sur les animaux.
Partie 4 : les interactions plantes-pathogènes
Une course à l’armement
64
Infection par le pathogène du maïs
Cochliobolus
Production d’une toxine inhibant la
transcription des gènes de défense.
Les plantes résistantes produisent une
réductase de l’HC-toxine.
Partie 4 : les interactions plantes-pathogènes
Une course à l’armement
65
Le modèle « zigzag » illustre l’intensité des réponses des défenses végétales
mises en place au cours du dialogue entre la plante et la bactérie (D’après
Jones & Dangl, 2006).
Partie 4 : les interactions plantes-pathogènes
Importance économique
66
Production réelle et pertes estimatives de huit récoltes de 1988 à
1990, par parasite et par région (en billions$ US)
E. Oerke et al., “Crop production and crop protection : Estimated losses in
major food and cash crops »
Partie 4 : les interactions plantes-pathogènes
67
Agrobacterium tumefasciens
Galle du collet sur racine de Carya illinoensis (Pacanier).
Partie 4 : les interactions plantes-pathogènes
68
Agrobacterium tumefasciens
Electronographie d’Agrobacterium tumefaciens sur racine de carotte (gauche) et cycle
de développement (droite).
Partie 4 : les interactions plantes-pathogènes
Agrobacterium tumefasciens
69
Schéma général de l’infection d’une cellule hôte par A.tumefasciens.
Partie 4 : les interactions plantes-pathogènes
Agrobacterium tumefasciens
Technique de transgénèse par utilisation d’A.tumefasciens.
70
Partie 4 : les interactions plantes-pathogènes
Pathogènes et densité
dépendance-négative
71
Compétition
intraspécifique ?...
Nb de germinations
Prunus serotina
À 4 mois
A 6 mois
Partie 4 : les interactions plantes-pathogènes
Pathogènes et densité
dépendance-négative
 Influence
microbienne
72
Partie 4 : les interactions plantes-pathogènes
Pathogènes et densité
dépendance-négative
73
Comita et al. (2010)
Sur 31 000 plantules de 180
espèces d’arbres des forêts du
Panama
Partie 4 : les interactions plantes-pathogènes
Pathogènes et densité
dépendance-négative
74
Bagchi et al. (2010), sur Pleradenophora longicuspis (Euphorbiacée) en
ombrière (a) ou in situ (b), au Bélize
La densité-dépendance négative, une cause microbienne potentielle pour :
- la rareté de certaines espèces
- l’hyper-diversité végétale tropicale
CONCLUSION
75
Les applications agronomiques
Interactions entre
plantes et les
bactéries
coopératives (ici
PGPR) dans la
rhizosphère
http://www.ecologiemic
robiennelyon.fr/spip.ph
p?rubrique29&debut_b
iblio=50&lang=fr
CONCLUSION
76
Des réseaux d’organismes
Etude de 6400 m2 de forêt Corse (Fango)
Richard et al., 2006. New Phytologist 166: 1011
228 arbousiers
105 chênes verts
15 000 mycorhizes typées
CONCLUSION
77
Des réseaux d’organismes
Plus de 500 espèces de champignons mycorhiziens :
la diversité n’est pas ce qu’on voit… et la symbiose mycorhizienne est un réseau
MA Selosse, conférence AFPSVT, 8 février 2011
CONCLUSION
Des réseaux d’organismes
78
Neottia nidus-avis…
associée avec des Sebacina…
… elles-mêmes associées aux arbres voisins
CONCLUSION
Des réseaux d’organismes
MA Selosse, conférence AFPSVT, 8 février 2011
79
CONCLUSION
Des réseaux d’organismes… ayant
permis une évolution vers
l’hétérotrophie ou la mixotrophie
80
Une évolution originale, grâce aux réseaux mycorhiziens – chez les Orchidées, mais
aussi des Ericacées, des Gentianacées et des Polygonacées (tropicales), etc.
MA Selosse, conférence AFPSVT, 8 février 2011
Merci de votre attention !
81
ANNEXE
Symbiose fougère aquatique /
cyanobactéries
Association symbiotique entre Azolla et Anabaena.
82
ANNEXE
Symbiose actinorhizienne
Frankia / Alnus
Section d’un nodule
d’Aulne
83
ANNEXE
Mycorhizes orchidoïdes
Peloton jeune entourant un reste
de peloton lysé (stade 4)
Peloton âgé, lysé
(stade 2)
Peloton très âgé, très
lysé (stade 3)
Peloton jeune, hyphes
bien visibles (stade 1)
CT de racine d’Orchidée mycorhizée
84
ANNEXE
Signalisation Nod (nodulation)
85
Front. Plant Sci., 22 December 2015 | https://doi.org/10.3389/fpls.2015.01121
ANNEXE
Structure de la nitrogénase
86
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