Afin de caractériser la luminosité des étoiles et des objets que l’on observe on utilise la notion de magnitude.
C’est Hipparque qui a introduit cette notion, au II siècle av. JC pour classer les étoiles, il parlait alors de « grandeur ».
Il avait classé les étoiles en 6 grandeurs, une étoile de grandeur 2 étant 2.5 fois plus brillante qu’une étoile de
grandeur 1, et ainsi de suite.
Au XIX siècle une échelle plus précise a été définie par Norman Pogson.
En astronomie on utilise trois types de magnitudes :
La magnitude apparente : c’est la plus connue et la plus utilisée par les astronomes amateurs. Elle qualifie
les étoiles et les objets du ciel profond.
La magnitude absolue : elle qualifie les étoiles et les objets du ciel profond.
La magnitude surfacique : elle est seulement utilisée pour les objets du ciel profond.
La magnitude apparente : elle est notée m.
Elle définit l’éclat de l’objet (étoiles ou objet du ciel profond) vu depuis la Terre. Plus le chiffre est petit, plus la
magnitude est grande, plus l’objet est lumineux.
Quelques exemples d’étoiles à classer de la plus brillante à la moins brillante :
Etoile polaire : m = 1.95
Chaque saut de magnitude correspond à une variation d’éclat de 2.512.
Ainsi :
Une étoile de magnitude 0 est 2.512 fois plus brillante qu’une étoile de magnitude 1.
Une étoile de magnitude 0 est 2.5122 = 6.3 fois plus brillante qu’une étoile de magnitude 2.
Une étoile de magnitude 0 est 2.5213 = 16 fois plus brillante qu’une étoile de magnitude 3.
Une étoile de magnitude 0 est 2.5124 = 40 fois plus brillante qu’une étoile de magnitude 4.
Une étoile de magnitude 0 est 2.5125 = 100 fois plus brillante qu’une étoile de magnitude 5.
Une étoile de magnitude 0 est 2.5126 = 251 fois plus brillante qu’une étoile de magnitude 6.
On note que la progression est exponentielle.