MENSUEL – N° 128 – FÉVRIER 2015
L’ Armée du Salut en France et en Belgique
« Je suis le chemin,
la vérité, la vie »
Ne vous est-il jamais arrivé
de vouloir prendre l’air, après
une journée particulièrement
fatigante ? Quelques insomnies,
un surcroît de travail, quelques
soucis de dernière heure, le tout
couronné de maux de tête, et vous
voilà prêt à tenter l’expérience
d’une sortie à pied, en vue de vous
oxygéner et de retrouver votre
équilibre. Cette recette est bien
connue et compte de nombreux
adeptes. Vouloir prendre l’air ne
signifie pas pour autant se fixer
un itinéraire minuté, mais bien le
désir de s’aérer, de ne faire rien
d’autre pendant un moment, au
risque même de laisser croire à
certains que vous avez du temps
à perdre. En pareille circonstance,
il n’y a souvent d’autre but précis
que de marcher à son rythme,
tout en s’intéressant à autre
chose que ses préoccupations
habituelles. Dans l’Évangile,
Jésus nous invite à réfléchir à
l’essentiel. Il nous révèle la voie
qui mène à lui, et il se propose de
nous accompagner sur le chemin
de la vie. Notre monde est à la
recherche d’un chemin, d’une
vérité, d’une autre vie. Amis
lecteurs, vous ne savez peut-être
plus dans quelle direction aller,
quel chemin prendre, vous avez
peut-être même l’impression
de tourner en rond, de faire du
surplace. Alors, permettez-moi
de vous conseiller de faire une
pause afin de capter cette voix qui
peut redonner espoir aux cœurs
découragés. C’est celle de Jésus
qui nous dit : « Je suis le chemin,
la vérité, la vie. » Faisons-lui
confiance et suivons la direction
qu’il nous invite à prendre pour
que notre vie prenne un sens
autre, et qu’elle puisse servir à
l’avancement de son règne. ■
Daniel Naud,
colonel
LE MOT
du Chef de Territoire
La mission de l’ Armée du Salut : L’ Armée du Salut, mouvement international, fait
partie de l’ensemble des Églises chrétiennes. Son message se fonde sur la Bible. Son
ministère est inspiré par l’amour de Dieu. Sa mission est d’annoncer l’Évangile de
Jésus-Christ et de soulager, en son nom, sans discrimination, les détresses humaines.
L
a nouvelle année a permis à chacun
de prendre de bonnes résolutions.
Puis, la prière pour l’unité a marqué
le pas. Cette prière sacerdotale formu-
lée par Jésus Lui-même : « Je prie pour
que tous soient unis à nous… pour que
le monde croie. » Si Jésus vit en moi, le
monde le verra et saura que c’est bien
Lui qui a été envoyé dans le monde, et
qu’il n’y a pas d’autre Sauveur que Lui.
Personne n’est supérieur ou inférieur.
Si quelqu’un est en Christ, il est une
nouvelle créature. Ceci est le point de
départ ! « Celui qui demeure en moi
porte beaucoup de fruits. » Cette unité
avec Jésus ne nous laisse pas caducs
mais apporte une vie utile et heureuse.
La présence de Christ dans une vie
engendre le fruit de l’Esprit, c’est-à-dire :
« l’amour, la joie, la paix, la patience, la
bienveillance, la bonté, la fidélité, la dou-
ceur et la maîtrise de soi ». Il est évi-
dent qu’une vie chrétienne manifestée
de cette façon ne pourra qu’interpeller
ceux qui l’observeront ; surtout si nous
disons la vérité avec amour. La déduc-
tion logique sera : « Certainement,
Jésus-Christ est venu et Il peut tout
changer ! Je veux le suivre. » Avons-
nous remarqué que l’absence du Christ
laisse l’homme naturel en proie à toutes
sortes de penchants mauvais qui sont
opposés à cet Esprit de Christ ? « Car
la chair a des désirs contraires à ceux
de l’Esprit et l’Esprit en a de contraires
à ceux de la chair », disent les Saintes
Écritures. Ce qui donne naissance aux
rivalités, aux divisions, aux sectes, aux
dérèglements… En somme, tout ce qui
va à l’encontre de l’unité. Or, l’unité n’est
réalisable qu’entre chrétiens authen-
tiques qui laissent transparaître le Christ.
Elle est effective quelle que soit la fonc-
tion qu’occupe l’enfant de Dieu dans
l’Église (qui est le corps du Christ). « Je
ne te prie pas pour le monde », dit Jésus,
« mais pour ceux que tu m’as donnés. »
La parfaite unité vers laquelle nous
devons tendre a pour modèle l’union
totale existant entre Dieu le Père et
Jésus le Fils. Jésus, dans sa prière, nous
invite à nous inspirer de cette unité.
« Qu’ils soient un comme toi et moi
nous sommes un, moi en eux et toi en
moi » (Jean 17, 22). Puissions-nous être
en communion directe avec le Père par
Jésus-Christ et en union de cœur avec
tous les frères et sœurs dans la foi,
« pour que le monde croie »... et qu’il
soit sauvé. N’est-ce pas là notre vœu ?
Que la volonté de Dieu s’accomplisse. ■
Bernard Coppens,
major
Être unis ensemble, avec le Christ
REFLEXION
DR