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Kamel Néji : L’UIB est forte et le sera davantage en 2016 !
L'Union Internationale de Banques (UIB) a tenu, jeudi 2 juin 2016 son Assemblée générale
ordinaire pour l’exercice 2014, sous la présidence de Alexandre Maymat, président du Conseil
d’administration, et de Kamel Néji, directeur général de la banque. Une assemblée qui a été marqué
par un exposé très détaillé de l’activité de la banque mettant en avant ses performances et sa santé.
De quoi ne laisser aucune place, ou presque, aux interrogations, sauf celles du célèbre actionnaire
Mustapha Chouaïeb et ses habituelles taquineries.
L’UIB est la 4ème banque de la place en termes de PNB dans le palmarès des banques privées
tunisiennes (BIAT, Attijari Bank et Amen Bank). Dans le groupe des quatre, tenues à distance par la
BIAT, l’UIB vient de se détacher du peloton pour figurer en 2ème position en termes de marge d’intérêt.
Sur le plan de la rentabilité des fonds propres, l’UIB figure aujourd’hui sur la 1ère marche du podium en
termes de ROE.
La banque cherche l’excellence ainsi, elle a œuvré à avoir la certification au standard MSI 20000®, a fin
de franchir une nouvelle étape, consolider son positionnement et la conforter dans ses choix stratégiques
et notamment son plan de redressement initié en 2008.
La banque veut que l’innovation soit sa locomotive. Elle mise sur la multiplicité des canaux (SMS,
internet, application mobile, etc.) avec une stratégie virtuelle bien définie. Elle mise également sur
l’élargissement de son réseau d’agences qui passera de 135 à 146 agences entre 2015 et 2016.
La banque a enregistré, pour l’exercice 2015, une amélioration de son résultat net qui s’est établi à 64
millions de dinars (MD), dépassant les chiffres annoncés dans le business plan. Ses actionnaires auront
droit à un dividende de 550 millimes par action (11% du nominal), à compter du 1er juillet 2016.
Côté performances, les dépôts de la clientèle ont augmenté de 8% atteignant 3.402 MD en 2015 et ceux de
l’épargne ont évolué de 7,2% pour atteindre 1.209 MD alors que les crédits se sont accrus de 8,2% pour se
situer à 3.725 MD pour cette même période. Ainsi, le ratio crédits/dépôts est égal à 100% ce qui signifie
que l’activité de la banque n’est pas financée par le concours de la Banque centrale, explique M. Néji.
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Le produit net bancaire (PNB) a enregistré un accroissement de 10,1%, atteignant 216,7 MD. Le résultat
d’exploitation a atteint 89,9 MD, grâce à une hausse des charges maitrisée à 5,7%. Pour sa part, le taux
d’actifs classés est de 9,9% en 2015 contre 10,6% en 2014. Le taux de couverture des actifs classés par
les provisions est de 74% alors que le ratio de solvabilité est de 11,3%. Le coût net du risque ne
consomme que 6,9% du PNB.
Alexandre Maymat a affirmé que l’exercice 2015 est exemplaire ou révélateur des progrès réalisés par
l’UIB ses dernières années. La banque a, en dépit d’une situation économique tunisienne difficile,
continué à afficher une progression très significative de son chiffre d’affaires et de son résultat net et à
poursuivre ses efforts de transformation.
Kamel Néji a tenu à dire un mot sur le lien capitalistique qui relie l’UIB à la Société Générale. Il a
souligné que l’UIB est fière d’appartenir au groupe Société Générale et de s’adosser à un groupe
international qui « affiche aujourd’hui des résultats positifs et qui est au rendez-vous de l’histoire en
termes d’exigence de capital ».
En effet, selon lui, Société Générale nourrit des ambitions de développement au Maghreb et en Afrique
et elle est actuellement en situation de soutenir les financements de l’économie là où elle se trouve, en
appuyant ses filiales. Grâce à cet adossement, l’UIB affichera demain une meilleure résistance et une
bonne rentabilité à même de répondre aux attentes des actionnaires.
«L’UIB incarne un rayon de soleil pour le groupe Société Générale dans un univers économique
mondial, loin d’être exempt de difficultés», a souligné M. Néji. Et d’ajouter : «L’UIB est forte des ses
actionnaires, elle est forte de son adossement à Société Générale, elle est forte par la qualité et le
dévouement de son personnel».
Pour leur part, les commissaires aux comptes ont mis en évidence, dans leur rapport général, un
fait important, celui des infractions commises par le chef de caisse de l’agence de Ben Arous : la
banque a déposé une plainte auprès du Procureur de la République près le Tribunal de première
instance de Ben Arous, le 13 novembre 2015. Les réclamations clients s’élèvent à 2,28 MD, elles ont
été approvisionnées en 2015 à hauteur de 1,68 MD, le resté étant jugé par la banque « non fondé ».
Prenant la parole lors de l’ouverture de la séance de débat, un employé-actionnaire de la banque a
réclamé un siège sans rémunération au nom du personnel dans le conseil d’administration de la banque.
Pour sa part, Moncef Ouaghlani a souligné que le dividende est « insuffisant en comparaison avec celui
distribué par les autres banques ». Il a pointé du doigt « les défaillances du système de contrôle, qui a
conduit à des détournements de fonds ».
Mustapha Chouaïeb s’est attardé, quant à lui, sur plusieurs points. Il a évoqué les 12 ans pendant lesquels
les actionnaires n’ont pas eu droit aux dividendes et le maigre dividende de 550 millimes par action que
la banque compte distribuer. Pour lui, quand l’actionnaire investit, il attend soit un dividende soit une
plus-value.
Commentant l’affaire de Ben Arous, M. Chouaïeb s’est interrogé, dans ce même contexte, sur les
avancées de l’affaire de Saâdi. Il a réclamé aussi un siège ou deux pour les petits porteurs. Il s’est aussi
demandé pourquoi la banque doit payer 25,9 MD d’impôt et a voulu savoir « pourquoi ne pas faire
comme d’autres banques de la place pour payer moins ». Il a, aussi, attiré l’attention sur les quatre
filiales déficitaires de la banque.
Le président de l’Association des actionnaires minoritaires "ADAM", Khaled Ahres, a réclamé que les
remarques faites pendant l’AGO soient inscrites dans le PV.
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En réponse, Alexandre Maymat a voulu intervenir sur 3 points. Premièrement, il a expliqué que si les
projections de l’UIB pour 2016 paraissent faibles, c’est que c’était fait exprès : « la banque préfère la
prudence et a annoncé des chiffres raisonnables et faciles à atteindre dans cette conjoncture difficile », a-t-
il dit en rappelant que, pour cette année, la banque a dépassé les chiffres annoncés dans le business plan.
Deuxièmement, il a souligné que la banque a tenu ses engagements de distribuer 30% du résultat et s’en
teindra à ça pour les prochaines années. « Elle continue ses efforts pour participer au développement de la
Tunisie, en octroyant des crédits : chose qui ne pourra se faire sans une structure de fonds propre solide.
Elle continue ses mutations : sa digitalisation, ses investissements informatiques et l’extension de son
réseau pour ne pas être dépassé ».
Troisièmement, M. Maymat a précisé que Société Générale suit scrupuleusement les dispositions légales
en vigueur dans les pays où elle se trouve, notant que la réglementation tunisienne ne permet pas un siège
pour un représentant du personnel. Ceci dit, il a souligné la qualité du dialogue qui unit la banque à ses
collaborateurs et ses partenaires sociaux, en mettant en relief que « le personnel de la banque est un actif
très précieux, car le développement de l’UIB repose sur la capacité de ses hommes et femmes à
accompagner les mutations de la banque ».
Pour sa part, et en réponse aux interrogations des actionnaires, Kamel Néji a précisé, concernant le siège
des petits porteurs, que la banque applique des critères clairs et transparents, à savoir, la compétence et
l’expérience, et que Mokhtar Ben Cheikh Ahmed réunit ces critères exprimant sa satisfaction de son rendu
et de son apport. En réponse à Khaled Ahres, il a indiqué que sa remarque était « pertinente » et qu’elle
sera prise en considération.
Concernant l’intervention de M. Chouaïb, Kamel Néji a estimé que sincèrement l’actionnaire apporte un
plus, même s’il n’est pas d’accord avec tout ce qu’il dit.
M. Néji a souligné que tous les comptes de la banque sont « réguliers » et qu’il prend ses responsabilités
en toute transparence pour aujourd’hui et demain sur la situation financière de l’UIB et de ses comptes
publiés.
Concernant l’affaire Saâdi, il a expliqué qu’il avait pris l’engagement qu’il soit arrêté et il l’a été,
soulignant dans ce cadre que la banque a récupéré tout son argent et qu’il a été condamné à 2 ans de
prison avec sursis. Il a martelé, dans ce cadre, que l’UIB renforcera son système de contrôle et d’audit afin
que ce genre d’incident ne se reproduise plus.
Kamel Néji a souligné que, globalement, le socle de la banque est sain et celui de la rentabilité est bon : le
socle financier est solide et à même d’assurer la flexibilité pour ses actions futures. Concernant les impôts,
la banque a fait le choix d’accomplir son devoir citoyen et à desserrer les contraintes budgétaires sur l’Etat
tunisien. «L’UIB est forte et le sera davantage en 2016», a-t-il martelé.
L’UIB ne peut se contenter de sa place actuelle dans le palmarès des banques tunisiennes. Elle veut
continuer à être au service de l’économie tunisienne, et ce, tout en assurant le développement et la
promotion de ses collaborateurs. Elle se veut être une banque forte capable de relever les défis tout en
entretenant d’importantes ambitions.
L’UIB table, ainsi, sur la progression de l’ensemble de ses résultats et sur l’amélioration de ses
performances : selon les prévisions de son business plan, son PNB atteindra 235 MD en 2016 puis 281
MD en 2018. Elle espère dégager un résultat brut d’exploitation de 119 MD en 2016 et de 149 MD en
2018, pour atteindre un résultat net de 70 MD en 2016 et de 79 MD en 2018.
Imen NOUIRA
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http://www.webmanagercenter.com/magazine/finance/2016/06/06/169919/tunisie-finance-faut-il-abolir-ou-assouplir-le-code-
de-change
Tunisie Finance :
Faut-il abolir ou assouplir le code de change?
La Tunisie a toujours privilégié la progressivité à la méthode choc, quand il s’agit de réforme. Avec
le code de change, pourtant débordé par la fraude et l’évasion, elle opte pour la voie de la réforme
soft, l’assouplissement des procédures.
Vendredi 4 juin 2016, l‘IACE a réuni les “états généraux“ du code du change. Un projet de réforme a été
distribué à cette occasion. Un travail conjoint entre toutes les parties prenantes, dont la coordination
scientifique a été assurée par le Pr Samy Moulay*.
La réforme du code de change est dans la ligne de mire du FMI, de même que le rappellera le gouverneur
de la BCT. Et, ajouterons-nous, de toute la communauté d’affaires du pays voire des investisseurs
internationaux.
Le code de change a été la cible de tous. Il est notoirement admis que le code ne remplit plus sa fonction
et qu’il occasionne de grandes tracasseries aux opérateurs économiques et jusqu’aux simples citoyens.
Trop lourd, trop procédurier, tout à fait d’un autre temps. A l’heure qu’il est, on sonne l’hallali pour son
abandon pur et simple. Il n’en sera pas tout à fait ainsi. Alors que partout l’esprit de la réforme pousse à
libérer, à aller vers le zéro papier, il n’y aura pas de zéro code. On promet un programme
d’assouplissement. Attendons pour voir.
Libérer le compte capital
L’ouverture a ses règles. Et la première d’entre elles est la libéralisation des échanges. La libre circulation
des marchandises ne trouve son plein sens qu’avec la libre circulation des capitaux. C’est l’esprit de
l’article 8 des statuts du FMI. La Tunisie s’y est engagée depuis qu’elle a adhéré à l’OMC (Organisation
mondiale du commerce) et dans le même temps entrée en partenariat avec l’UE.
Un grand coup d’éclat a été décidé en décembre 1993 pour décréter la convertibilité courante. Cela a
procuré un boost à l’économie tunisienne. Et on pense que cela a ouvert la voie à la promotion du marché
du change interbancaire. Un challenge, pour l’époque. L’une et l’autre sont totalement maitrisées.
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