Revue de Presse du lundi 6 juin 2016

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http://www.businessnews.com.tn/kamel-neji--luib-est-forte-et-le-sera-davantage-en-2016,519,64952,3
Kamel Néji : L’UIB est forte et le sera davantage en 2016 !
L'Union Internationale de Banques (UIB) a tenu, jeudi 2 juin 2016 son Assemblée générale
ordinaire pour l’exercice 2014, sous la présidence de Alexandre Maymat, président du Conseil
d’administration, et de Kamel Néji, directeur général de la banque. Une assemblée qui a été marqué
par un exposé très détaillé de l’activité de la banque mettant en avant ses performances et sa santé.
De quoi ne laisser aucune place, ou presque, aux interrogations, sauf celles du célèbre actionnaire
Mustapha Chouaïeb et ses habituelles taquineries.
L’UIB est la 4ème banque de la place en termes de PNB dans le palmarès des banques privées
tunisiennes (BIAT, Attijari Bank et Amen Bank). Dans le groupe des quatre, tenues à distance par la
BIAT, l’UIB vient de se détacher du peloton pour figurer en 2ème position en termes de marge d’intérêt.
Sur le plan de la rentabilité des fonds propres, l’UIB figure aujourd’hui sur la 1ère marche du podium en
termes de ROE.
La banque cherche l’excellence ainsi, elle a œuvré à avoir la certification au standard MSI 20000®, a fin
de franchir une nouvelle étape, consolider son positionnement et la conforter dans ses choix stratégiques
et notamment son plan de redressement initié en 2008.
La banque veut que l’innovation soit sa locomotive. Elle mise sur la multiplicité des canaux (SMS,
internet, application mobile, etc.) avec une stratégie virtuelle bien définie. Elle mise également sur
l’élargissement de son réseau d’agences qui passera de 135 à 146 agences entre 2015 et 2016.
La banque a enregistré, pour l’exercice 2015, une amélioration de son résultat net qui s’est établi à 64
millions de dinars (MD), dépassant les chiffres annoncés dans le business plan. Ses actionnaires auront
droit à un dividende de 550 millimes par action (11% du nominal), à compter du 1er juillet 2016.
Côté performances, les dépôts de la clientèle ont augmenté de 8% atteignant 3.402 MD en 2015 et ceux de
l’épargne ont évolué de 7,2% pour atteindre 1.209 MD alors que les crédits se sont accrus de 8,2% pour se
situer à 3.725 MD pour cette même période. Ainsi, le ratio crédits/dépôts est égal à 100% ce qui signifie
que l’activité de la banque n’est pas financée par le concours de la Banque centrale, explique M. Néji.
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Le produit net bancaire (PNB) a enregistré un accroissement de 10,1%, atteignant 216,7 MD. Le résultat
d’exploitation a atteint 89,9 MD, grâce à une hausse des charges maitrisée à 5,7%. Pour sa part, le taux
d’actifs classés est de 9,9% en 2015 contre 10,6% en 2014. Le taux de couverture des actifs classés par
les provisions est de 74% alors que le ratio de solvabilité est de 11,3%. Le coût net du risque ne
consomme que 6,9% du PNB.
Alexandre Maymat a affirmé que l’exercice 2015 est exemplaire ou révélateur des progrès réalisés par
l’UIB ses dernières années. La banque a, en dépit d’une situation économique tunisienne difficile,
continué à afficher une progression très significative de son chiffre d’affaires et de son résultat net et à
poursuivre ses efforts de transformation.
Kamel Néji a tenu à dire un mot sur le lien capitalistique qui relie l’UIB à la Société Générale. Il a
souligné que l’UIB est fière d’appartenir au groupe Société Générale et de s’adosser à un groupe
international qui « affiche aujourd’hui des résultats positifs et qui est au rendez-vous de l’histoire en
termes d’exigence de capital ».
En effet, selon lui, Société Générale nourrit des ambitions de développement au Maghreb et en Afrique
et elle est actuellement en situation de soutenir les financements de l’économie là où elle se trouve, en
appuyant ses filiales. Grâce à cet adossement, l’UIB affichera demain une meilleure résistance et une
bonne rentabilité à même de répondre aux attentes des actionnaires.
«L’UIB incarne un rayon de soleil pour le groupe Société Générale dans un univers économique
mondial, loin d’être exempt de difficultés», a souligné M. Néji. Et d’ajouter : «L’UIB est forte des ses
actionnaires, elle est forte de son adossement à Société Générale, elle est forte par la qualité et le
dévouement de son personnel».
Pour leur part, les commissaires aux comptes ont mis en évidence, dans leur rapport général, un
fait important, celui des infractions commises par le chef de caisse de l’agence de Ben Arous : la
banque a déposé une plainte auprès du Procureur de la République près le Tribunal de première
instance de Ben Arous, le 13 novembre 2015. Les réclamations clients s’élèvent à 2,28 MD, elles ont
été approvisionnées en 2015 à hauteur de 1,68 MD, le resté étant jugé par la banque « non fondé ».
Prenant la parole lors de l’ouverture de la séance de débat, un employé-actionnaire de la banque a
réclamé un siège sans rémunération au nom du personnel dans le conseil d’administration de la banque.
Pour sa part, Moncef Ouaghlani a souligné que le dividende est « insuffisant en comparaison avec celui
distribué par les autres banques ». Il a pointé du doigt « les défaillances du système de contrôle, qui a
conduit à des détournements de fonds ».
Mustapha Chouaïeb s’est attardé, quant à lui, sur plusieurs points. Il a évoqué les 12 ans pendant lesquels
les actionnaires n’ont pas eu droit aux dividendes et le maigre dividende de 550 millimes par action que
la banque compte distribuer. Pour lui, quand l’actionnaire investit, il attend soit un dividende soit une
plus-value.
Commentant l’affaire de Ben Arous, M. Chouaïeb s’est interrogé, dans ce même contexte, sur les
avancées de l’affaire de Saâdi. Il a réclamé aussi un siège ou deux pour les petits porteurs. Il s’est aussi
demandé pourquoi la banque doit payer 25,9 MD d’impôt et a voulu savoir « pourquoi ne pas faire
comme d’autres banques de la place pour payer moins ». Il a, aussi, attiré l’attention sur les quatre
filiales déficitaires de la banque.
Le président de l’Association des actionnaires minoritaires "ADAM", Khaled Ahres, a réclamé que les
remarques faites pendant l’AGO soient inscrites dans le PV.
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En réponse, Alexandre Maymat a voulu intervenir sur 3 points. Premièrement, il a expliqué que si les
projections de l’UIB pour 2016 paraissent faibles, c’est que c’était fait exprès : « la banque préfère la
prudence et a annoncé des chiffres raisonnables et faciles à atteindre dans cette conjoncture difficile », a-til dit en rappelant que, pour cette année, la banque a dépassé les chiffres annoncés dans le business plan.
Deuxièmement, il a souligné que la banque a tenu ses engagements de distribuer 30% du résultat et s’en
teindra à ça pour les prochaines années. « Elle continue ses efforts pour participer au développement de la
Tunisie, en octroyant des crédits : chose qui ne pourra se faire sans une structure de fonds propre solide.
Elle continue ses mutations : sa digitalisation, ses investissements informatiques et l’extension de son
réseau pour ne pas être dépassé ».
Troisièmement, M. Maymat a précisé que Société Générale suit scrupuleusement les dispositions légales
en vigueur dans les pays où elle se trouve, notant que la réglementation tunisienne ne permet pas un siège
pour un représentant du personnel. Ceci dit, il a souligné la qualité du dialogue qui unit la banque à ses
collaborateurs et ses partenaires sociaux, en mettant en relief que « le personnel de la banque est un actif
très précieux, car le développement de l’UIB repose sur la capacité de ses hommes et femmes à
accompagner les mutations de la banque ».
Pour sa part, et en réponse aux interrogations des actionnaires, Kamel Néji a précisé, concernant le siège
des petits porteurs, que la banque applique des critères clairs et transparents, à savoir, la compétence et
l’expérience, et que Mokhtar Ben Cheikh Ahmed réunit ces critères exprimant sa satisfaction de son rendu
et de son apport. En réponse à Khaled Ahres, il a indiqué que sa remarque était « pertinente » et qu’elle
sera prise en considération.
Concernant l’intervention de M. Chouaïb, Kamel Néji a estimé que sincèrement l’actionnaire apporte un
plus, même s’il n’est pas d’accord avec tout ce qu’il dit.
M. Néji a souligné que tous les comptes de la banque sont « réguliers » et qu’il prend ses responsabilités
en toute transparence pour aujourd’hui et demain sur la situation financière de l’UIB et de ses comptes
publiés.
Concernant l’affaire Saâdi, il a expliqué qu’il avait pris l’engagement qu’il soit arrêté et il l’a été,
soulignant
dans ce cadre que la banque a récupéré tout son argent et qu’il a été condamné à 2 ans de
http://www.webmanagercenter.com/actualite/finance/2016/05/30/169827/tunisie-banques-biat-objectifs-atteints
prison avec sursis. Il a martelé, dans ce cadre, que l’UIB renforcera son système de contrôle et d’audit afin
que ce genre d’incident ne se reproduise plus.
Kamel Néji a souligné que, globalement, le socle de la banque est sain et celui de la rentabilité est bon : le
socle financier est solide et à même d’assurer la flexibilité pour ses actions futures. Concernant les impôts,
la banque a fait le choix d’accomplir son devoir citoyen et à desserrer les contraintes budgétaires sur l’Etat
tunisien. «L’UIB est forte et le sera davantage en 2016», a-t-il martelé.
L’UIB ne peut se contenter de sa place actuelle dans le palmarès des banques tunisiennes. Elle veut
continuer à être au service de l’économie tunisienne, et ce, tout en assurant le développement et la
promotion de ses collaborateurs. Elle se veut être une banque forte capable de relever les défis tout en
entretenant d’importantes ambitions.
L’UIB table, ainsi, sur la progression de l’ensemble de ses résultats et sur l’amélioration de ses
performances : selon les prévisions de son business plan, son PNB atteindra 235 MD en 2016 puis 281
MD en 2018. Elle espère dégager un résultat brut d’exploitation de 119 MD en 2016 et de 149 MD en
2018, pour atteindre un résultat net de 70 MD en 2016 et de 79 MD en 2018.
Imen NOUIRA
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Tunisie – Finance :
Faut-il abolir ou assouplir le code de change?
La Tunisie a toujours privilégié la progressivité à la méthode choc, quand il s’agit de réforme. Avec
le code de change, pourtant débordé par la fraude et l’évasion, elle opte pour la voie de la réforme
soft, l’assouplissement des procédures.
Vendredi 4 juin 2016, l‘IACE a réuni les “états généraux“ du code du change. Un projet de réforme a été
distribué à cette occasion. Un travail conjoint entre toutes les parties prenantes, dont la coordination
scientifique a été assurée par le Pr Samy Moulay*.
La réforme du code de change est dans la ligne de mire du FMI, de même que le rappellera le gouverneur
de la BCT. Et, ajouterons-nous, de toute la communauté d’affaires du pays voire des investisseurs
internationaux.
Le code de change a été la cible de tous. Il est notoirement admis que le code ne remplit plus sa fonction
et qu’il occasionne de grandes tracasseries aux opérateurs économiques et jusqu’aux simples citoyens.
Trop lourd, trop procédurier, tout à fait d’un autre temps. A l’heure qu’il est, on sonne l’hallali pour son
abandon pur et simple. Il n’en sera pas tout à fait ainsi. Alors que partout l’esprit de la réforme pousse à
libérer, à aller vers le zéro papier, il n’y aura pas de zéro code. On promet un programme
d’assouplissement. Attendons pour voir.
Libérer le compte capital
L’ouverture a ses règles. Et la première d’entre elles est la libéralisation des échanges. La libre circulation
des marchandises ne trouve son plein sens qu’avec la libre circulation des capitaux. C’est l’esprit de
l’article 8 des statuts du FMI. La Tunisie s’y est engagée depuis qu’elle a adhéré à l’OMC (Organisation
mondiale du commerce) et dans le même temps entrée en partenariat avec l’UE.
Un grand coup d’éclat a été décidé en décembre 1993 pour décréter la convertibilité courante. Cela a
procuré un boost à l’économie tunisienne. Et on pense que cela a ouvert la voie à la promotion du marché
du change interbancaire. Un challenge, pour l’époque. L’une et l’autre sont totalement maitrisées.
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A l’heure où l’économie mondiale se met en mode d’instantanéité, il était opportun d’accorder plus de
réactivité aux opérateurs nationaux. Le pays se mettait en harmonie avec la marche du temps. Mais en
bonne logique, la convertibilité totale devait suivre. Au début des années 2000, la question s’est invitée au
débat mais le pays a hésité. Pourtant, la porosité du code du change était notoirement établie. La
compensation se pratiquait au grand jour, détournant le plafonnement de l’allocation touristique. Les
nationaux n’avaient aucune difficulté à trouver des devises à l’étranger et à compenser en dinars, une fois
de retour au pays.
La Banque européenne d’investissement (BEI) avait attiré l’attention sur l’importance du rapatriement
parallèle des Tunisiens résidents à l’étranger (TRE). Les flux clandestins étaient au multiple des flux qui
transitaient par la BCT.
Sur un autre plan, l’évasion des capitaux a pris la proportion que l’on connaît au point que l’amnistie de
change est présentée comme l’un des éléments clés pour la relance de l’économie.
Par conséquent, le code de change n’a pas joué son rôle de “fire wall“. En plus, ajoutent ses détracteurs, il
bride le dynamisme des entreprises tentées par le bol d’air et qui veulent aller s’installer à l’étranger.
Outre qu’il est trop pointilliste avec les investisseurs étrangers et notamment avec le rigorisme de cette
fiche F1. Mais c’est qu’il nous protège de la hot money, disent ses défenseurs -cette masse de capitaux
spéculatifs qui se replie en masse en cas de retournement de conjoncture et qui enfonce la devise d’un
pays et laminent ses réserves de change. L’argument est à prendre avec une certaine précaution.
A l’heure actuelle, c’est le FMI qui remet le couvert. Une esquive immédiate a été d’aller vers
l’assouplissement des procédures du code.
Laisser flotter ou administrer le cours du dinar?
L’économie tunisienne est en état de choc. Le gouverneur de la BCT a les yeux rivés sur le niveau des
réserves de change et le cours du dinar. Au plan méthodologique, tout scénario de rupture est présenté
comme un saut dans l’inconnu. La raison conseille d’effeuiller le code du change de manière progressive.
Il y aura beaucoup de délégation d’opérations aux banques. Il y aura beaucoup de relèvements de plafonds
de transferts en faveur des entreprises qui projettent de se délocaliser. Les comptes AVA seront améliorés
et les résidents disposeront de plus de commodités. Tout cela contribuera à alléger les contraintes, la
paperasse, les délais.
Désormais, sous l’œil vigilant et intransigeant du FMI, le programme d’assouplissement du code du
change laisse la porte ouverte à un horizon raisonnable, à la libéralisation du compte capital et à la
convertibilité courante du dinar.
Le scénario où la Tunisie aurait à brûler ses vaisseaux et à décréter tout de suite la convertibilité de sa
monnaie n’est pas un pari aussi fou qu’on le redoute. Jamais le pays n’a été en tel état de manque de
devise qu’en ce moment. Le Tourisme est à son plus bas historique. Pareil pour les exportations de
phosphates. De même pour les IDE. Et nos importations sont à leur plafond extrême. Que peut-il nous
arriver de pire? Notre frilosité, quand bien même plus clémente, pourrait ne pas être bien payante.
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http://www.webmanagercenter.com/actualite/finance/2016/06/06/169917/tunisie-banque-de-bailleurs-de-fonds-s-interessent-al-intermediation-en-monnaie-locale
Tunisie - Banque :
De bailleurs de fonds s’intéressent à l'intermédiation en monnaie
locale
Officiellement, il n'y pas de texte réglementaire qui régit l'intermédiation en monnaie locale pour les
bailleurs de fonds. C'est tout juste une profession de foi du ministère des Finances qui, par la voix de son
ministre, "s'est engagé à prendre des mesures pour améliorer l’intermédiation en monnaie locale,
développer les marchés de capitaux locaux et accroître la stabilité financière dans le pays".
De fait, cette intermédiation existe bel et bien. Pour preuve, aux termes d'un accord conclu, fin mai 2016,
entre la Tunisie et la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD), les petites
et moyennes entreprises tunisiennes sont désormais éligibles à un mécanisme de la BERD destiné à
accorder aux PME des prêts en monnaie locale (dinars tunisiens).
Ce mécanisme favorise l’accès des PME des pays partenaires comme la Tunisie au financement en
monnaie locale à des taux de marché compétitifs visant à stimuler le marché du crédit en monnaie locale.
Ce qui permet de diversifier les sources de financement en monnaie locale.
La BEI est également intéressée par l'intermédiation en monnaie locale. Lors d'une récente interview à un
magazine de la place, Ulrich H. Brunnhuber, chef du bureau de représentation à Tunis de la BEI, en a
exprimé le besoin. Le responsable de la BEI qui vient d'être conduit pour un second mandat, a déclaré que
la BEI compte mettre à profit l'indépendance dont jouit la Banque centrale de Tunisie à la faveur de la
nouvelle loi pour solliciter son aide en vue de renforcer la présence de la BEI en monnaie locale. Si cela
se confirme, la BEI est disposée à mettre à la disposition des PME tunisiennes des lignes de crédits en
monnaie locale.
La question qui mérite d'être posée est de savoir comment les banques locales vont réagir à cette
concurrence.
 ABS
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http://www.webmanagercenter.com/actualite/finance/2016/06/06/169916/finance-la-tunisie-est-elle-vraiment-surbancarisee
Finance:
La Tunisie est-elle vraiment surbancarisée?
Des experts et observateurs étrangers ont mis à profit le débat sur la nouvelle loi bancaire pour relever que
le véritable problème auquel est confronté le secteur bancaire en Tunisie réside dans la surbancarisation du
pays. Deux experts, un Tunisien et un étranger, en témoignent.
Moez Labidi, professeur d'économie, estime que "visiblement, le secteur est fort émietté. Il y a trop de
banques en Tunisie. Il y a 23 banques qui souffrent de trois tares structurelles majeures: une faible
performance qui les place loin des standards internationaux, une mauvaise gouvernance qui se ressent
surtout dans les banques publiques, et une mauvaise qualité des actifs".
Quant à Ulrich H. Brunnhuber, chef du bureau de représentation à Tunis de la BEI, il déclare avoir
remarqué dès son arrivée en Tunisie (août 2013) après avoir exercé en Afrique du Sud que notre pays était
surbancarisé. Pour lui, le nombre de banques pour un tout petit de 11 millions d'habitants comme la
Tunisie est à peu près le même qu'un grand pays comme l'Afrique du Sud. Il se demande si les banques
tunisiennes ont la taille requise pour aller au-delà de la Tunisie.
La question qui se pose est la suivante: avec un capital minimum de 50 MDT pour créer une banque
comme le prévoit la nouvelle loi bancaire, veut-on vraiment des banques de taille capable d'accompagner
l'entreprise à l'étranger et de financer les grands projets, ou des banques de petite taille spécialisées dans
des segments d'activités limitées?
A méditer.
 ABS
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http://www.webmanagercenter.com/actualite/economie/2016/06/04/169915/bad-les-pistes-pour-une-veritable-relanceeconomique-de-la-tunisie-rapport
BAD:
Les pistes pour une véritable relance économique de la Tunisie
(rapport)
La réduction de l’endettement extérieur, l’amélioration du climat des affaires et de la gouvernance et la
diversification de l’économie, ce sont là les principaux enjeux de la Tunisie, d’après la Banque africaine
de développement (BAD), dans son rapport sur "les perspectives économiques en Afrique" présenté
vendredi 3 juin à Tunis.
Les défis à relever concernent également, d’après Audrey Verdier Chouchane, économiste en chef à la
BAD, la révision du modèle de développement, la restructuration du secteur financier, la résorption des
disparités régionales.
Pour ce qui est du développement des unités industrielles, très peu de petites et moyennes entreprises
(PME) arrivent à se développer et à créer de l’emploi, et ce processus demeure limité aux très grandes
entreprises ou aux plus petites entités.
Mme Chouchane estime que ni le secteur des services ni l’agriculture ne vont résoudre le problème de
l’emploi. Seule une véritable politique d’industrialisation pourrait le faire.
En 2015, la Tunisie a enregistré une croissance de 0,5%, ce qui est "très faible" par rapport à ce que a été
prévu par la loi de finances de l'année dernière (3% du PIB). Cet écart reflète les problèmes de l’industrie
des phosphates (arrêt de la production pendant une partie de l’année) et la baisse des recettes touristiques
d’au moins 35% entre 2014/2015 outre une production manufacturière en berne, a-t-elle relevé lors de la
3ème rencontre internationale méditerranéenne organisée à Tunis, les 3 et 4 juin courant par l’Université
centrale et l'association CEMAFI international.
C’est la production agricole qui a permis de compenser le manque à gagner et d’éviter la stagnation de
l'économie. La croissance en Tunisie est toujours tirée par la consommation des ménages et la
consommation privée alors que la formation brute du capital fixe aussi bien public que privé demeure très
faible, d'où l'importance de déplacer les facteurs de croissance vers l’investissement et de rassurer les
investisseurs, a t-elle souligné.
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S’agissant de l’aide extérieure présentée au pays, l’économiste a relevé la hausse de l’aide bilatérale entre
2009 et 2011/2012, par rapport à l’aide multilatérale, précisant que l’on a assisté à un renversement de la
tendance au cours de ces dernières années, ce qui a un impact sur la dette extérieure du pays.
En effet, entre 2007 et 2011, la dette extérieure était inférieure à 50% du PIB, mais elle se dirige
actuellement vers les 70 et 75% du PIB et s’accroît à un rythme élevé de plus de 5% par an, ce qui risque
de poser des problèmes à plus long terme.
Ceci dit, des experts pensent que cette dette est restée et reste soutenable car les maturités sont longues
(sur 10 ans ou plus en général) et les taux d’intérêt sont faibles, ce qui n'est pas de l'avis de Verdier
Chouchane pour qui "cela peut poser problème si le rythme de l’endettement se poursuit sur cette lancée".
Le rapport de la BAD cite quelques indicateurs politiques tels que la montée de la protestation civile ou le
durcissement du régime, soulignant que le rétablissement de la sécurité "reste un problème de taille pour
le pays", outre les problèmes liés à l’égalité du genre, notamment en ce qui concerne l’accès des femmes
au marché du travail.
Toutefois, l’experte a exprimé son optimisme quant à l’avenir de l’économie tunisienne, précisant que le
pays dispose de pas mal d’atouts dont une capacité de résister au choc et des compétences humaines dans
les domaines de l’ingénierie et des sciences.
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Opportunités:
Le marché européen est demandeur de produits bio tunisiens
"Les entreprises tunisiennes sont en mesure d'exporter plus de produits bio sur le marché européen, qui
accapare déjà 70% des échanges commerciaux extérieurs de la Tunisie et où la demande est la plus
intéressante pour ces produits". C'est en tout cas ce qu'a affirmé, vendredi 3 juin à Tunis, l’expert de la
distribution, Alain Tardy, qui s'exprimait à l'occasion d'une conférence sur "les circuits de distribution
en Europe: opportunités et besoins".
A cette occasion, il a évoqué la tendance des consommateurs européens, notamment français et
allemands, à consommer bio. Une opportunité, estime-t-il, pour les entreprises tunisiennes "à condition
que celles-ci tiennent à approvisionner les grandes surfaces européennes d'une manière régulière".
En France et en Allemagne, ce sont les grandes surfaces qui importent et distribuent ces produits
biologiques. Elles assurent la vente de 45% des produits bio alors que les magasins spécialisés en
vendent 34% et les points de vente directs 13%.
Déjà, la Tunisie est le deuxième fournisseur de l’Union européenne en huile d'olive bio, dattes et plantes
aromatiques.
Le marché mondial des produits biologiques a généré, en 2014, près de 80 milliards de dollars contre
seulement 15 milliards de dollars en 1990. La France accapare dans ce domaine 5 milliards de dollars,
une valeur qui peut atteindre 7,5 milliards de dollars en 2016, alors que la part de l’Allemagne s’élevait
à 8,3 millions de dollars en 2014.
Des responsables au Centre de promotion des exportations (CEPEX) ont fait valoir que les produits
ethniques (produits du terroir et produits "halal" ) peuvent aussi être exportés sur l'Europe, où vit une
communauté musulmane et arabe très importante. Le directeur des études au CEPEX, Habib Hammami,
a souligné que les centrales d'achat en Europe offrent aux entreprises tunisiennes des opportunités
d'exportation, notamment de l'agroalimentaire, du textile, de l’artisanat et des produits agricoles.
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http://www.webmanagercenter.com/actualite/finance/2016/06/04/169922/attijari-bank-nouvelle-etape-nouvelle-signature
Attijari Bank :
Nouvelle étape, nouvelle signature
2016 est pour Attijari Bank le couronnement de «10 ans d’engagement et de confiance mutuelle avec les
clients, les collaborateurs et les partenaires et d’implication ferme dans le développement économique de
la Tunisie».
Au cours de cette période, le PNB, le cours de l’action et le total dépôt ont été multipliés par plus de 3, le
total crédit et le nombre d’agences par 2 et le nombre de collaborateurs a augmenté de 30%.
Au cours de son intervention à la conférence de presse organisée au siège de la banque pour présenter la
nouvelle signature, Hichem SEFFA, directeur général de la banque, a mis l’accent sur les projets majeurs
réalisés au cours de cette période, des projets qui s’articulent autour d’une stratégie qui met le client au
centre des préoccupations de la banque, ce qui lui a valu le “prix de la meilleure banque en Tunisie“ pour
deux années consécutives :
1.
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3.
4.
5.
6.
-
La mise en place du nouveau système d’information,
L’inauguration du nouveau siège,
Le lancement de la première académie bancaire «Attijari Académie»,
La création d’une filiale spécialisée dans l’assurance-vie,
Le lancement de la campagne «Moussanada» en faveur des entreprises,
La diversification de la gamme de produits.
Dans le cadre de sa démarche de responsabilité sociétale, des actions citoyennes ont été réalisées au
service du développement social, culturel, notamment dans la participation à la promotion du savoir, le
développement de l’esprit entrepreneurial, la protection de l’environnement, la participation à la
promotion de l’art et de la culture.
La nouvelle signature «Croire en vous» traduit pour Attijari Bank «la confiance qu’elle accorde, au
quotidien, à ses clients, ses partenaires, ses collaborateurs ainsi qu’à son environnement».
Le directeur général de la banque souligne qu’à travers cette signature, «Attijari Bank appelle à croire en
soi, en ses valeurs, en ses rêves, en l’avenir, en la jeunesse, en l’éducation, en la connaissance, en la
persévérance, en l’esprit d’initiative…».
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Economie:
Les fortes inquiétudes de Chedly Ayari sur le financement du
budget de 2017
"Le financement du budget de 2017 sera difficile en raison de l’insuffisance des ressources fiscales du
pays qui ne couvrent pas les dépenses courantes, à savoir celles des salaires de la fonction publique, ainsi
que les subventions aux entreprises et les budgets des Caisses nationales (CNSS et CNRPS)". C'est ce qu'a
déclaré aux médias, vendredi 3 juin, Chedly Ayari, gouverneur de la Banque centrale de Tunisie (BCT),
qui précise que "les ressources fiscales directes et indirectes sont insuffisantes pour le règlement des
salaires de plus que 670 mille fonctionnaires, soit une valeur mensuelle des salaires de plus que 1 milliard
de dinars".
Toutefois, il a assuré que "nous sommes en train de chercher les solutions plausibles pour la réalisation de
la croissance et l’augmentation de l’épargne qui est seulement à 13% du PIB ainsi que de l’investissement.
On a toujours besoin d'un financement étranger considérable parce que la situation économique demeure
difficile, très aggravée par une baisse de la production dans deux principaux secteurs, pourvoyeurs des
devises, ceux du tourisme et des mines, lesquels ont subi des pertes moyennes de 4,5 millions de dinars
(MD)".
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http://www.webmanagercenter.com/actualite/finance/2016/06/04/169905/finance-l-accord-de-garantie-americaine-d-emprunta-la-tunisie-a-ete-signe
Finance:
L'accord de garantie américaine d'emprunt à la Tunisie a été
signé
L'accord de garantie d'emprunt qui permettra à la Tunisie d'avoir accès à hauteur de 500 millions de
dollars (sur 5 ans) aux marchés des capitaux internationaux a été signé, vendredi 3 juin 2016 à Tunis, par
Slim Chaker, ministre tunisien des Finances, et Daniel Rubinstein, ambassadeur des Etats-Unis
d'Amérique à Tunis.
Cet accord permettra à la Tunisie de sortir sur les marchés financiers internationaux à des conditions
préférentielles et à moindre coût, a déclaré Chaker, relevant qu'il (l'accord de garantie) habilitera le pays à
mobiliser, au profit de la Trésorerie de l'Etat, 200 millions de dinars, durant les cinq prochaines années.
L'emprunt obligataire sera émis mi-juillet 2016. D'après le ministre des Finances, il sera consacré au
développement des régions intérieures, à la création d’un climat favorable à l’investissement et à la
réalisation de projets créateurs d’emplois.
Daniel Rubinstein a fait savoir que cette garantie vient soutenir l’effort déployé par la Tunisie pour
réaliser ses réformes économiques et l’aider à poursuivre sa transition démocratique "historique". "Les
USA vont continuer à soutenir les efforts de la Tunisie sur la voie des réformes", a-t-il déclaré.
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http://www.webmanagercenter.com/actualite/economie/2016/06/03/169895/bad-perspectives-economiques-en-afrique-tunisieles-defis-du-chomage-et-des-disparites-regionales
BAD - Perspectives économiques en Afrique :
Tunisie, les défis du chômage et des disparités régionales
La Banque africaine de développement présente, le 3 juin 2016 a Tunis, les conclusions de l’édition 2016
de Perspectives économiques en Afrique pour la région de l’Afrique du Nord.
Publié chaque année par la Banque africaine de développement (BAD), le Centre de développement de
l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) et le Programme des Nations
unies pour le développement (PNUD), le Rapport Perspectives économiques en Afrique analyse les
progrès du continent sur le plan économique et social et en matière de gouvernance, en soulignant les
perspectives encourageantes à court terme.
L’édition 2016 du rapport, placée sous le thème «Villes durables et transformation structurelle»,
(téléchargeable ici : www.africaneconomicoutlook.org/fr), tout juste lancée lors des 51e Assemblées
annuelles du Groupe de la BAD en Zambie, fait l’objet d’une présentation le 3 juin 2016 à Tunis, dans le
cadre de la troisième Rencontre internationale méditerranéenne.
Cette présentation sera axée sur les pays de l’Afrique du Nord, en mettant l’accent sur l’économie
tunisienne en particulier. Objectif : débattre de manière approfondie des performances économiques et des
perspectives sur deux ans, dans un contexte d’atonie de l’économie mondiale et d’une chute des prix des
matières premières.
Coup de projecteur sur l’Afrique du Nord
Le rapport2016 dePerspectives économiques en Afrique révèle que les pays de l’Afrique du Nord
enregistrent une hausse de leur croissance économique moyenne grâce à l’amélioration de leur stabilité
politique et économique: 3,2% en 2015, contre 1,4% en 2014.
On table sur un redressement progressif de l’économie mondiale et un redressement du cours des matières
premières pour favoriser la reprise –escomptée vraiment en 2017–, puisque les projections
anticipent 2,9% de croissance en 2016 et 3,6% en 2017 en Afrique du Nord.
Pour autant, la situation macroéconomique de l’Afrique du Nord reste fortement contrastée. En Libye, les
ruptures de production de pétrole, la crise politique et l’incertitude ambiante ont continué d’entraîner une
récession. Seules la fin du conflit et l’installation d’un gouvernement national permettraient d’envisager
une reprise économique.
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En Égypte, la croissance s’est renforcée et les prévisions s’avèrent optimistes en raison des réformes
macroéconomiques engagées et d’une confiance retrouvée des investisseurs.
En Algérie, la croissance s’est maintenue grâce à l’activité agricole et au rebond de la production
pétrolière; mais les perspectives dépendent des réformes visant à la diversification et la transformation
structurelle de l’économie.
Si le Maroc a connu une croissance plus forte et plus diversifiée que le reste de la région, sa croissance
en 2016 sera affectée par la faible pluviométrie. Si le tourisme a également pâti des problèmes
sécuritaires de la région, l’impact au Maroc a été nettement moins marqué qu’en Tunisie.
En Tunisie, malgré la chute des productions minière et industrielle due à des mouvements sociaux, les
bonnes récoltes agricoles de l’année 2015 ont permis d’afficher une croissance légèrement positive, de
0,5%. Si les prévisions tablent sur 2% en 2016 et 2,4% en 2017, les défis du chômage et des disparités
régionales pèsent lourdement sur la stabilité socioéconomique dans le contexte d’une marge budgétaire
étroite.
Depuis 2010, le taux d’endettement de la Tunisie a crû d’environ 32%, soit à un rythme annuel moyen
de 5,3%, un taux très supérieur aux 2% de croissance moyenne de l’économie.
En fournissant des données précises, actualisées, ainsi que des projections et des analyses pertinentes,
Perspectives économiques en Afrique met en lumière les facteurs de performance, les défis, ainsi que
les perspectives d’évolution pour chacun des 54 pays du continent. Il constitue un outil de travail idéal
pour identifier les meilleures options à même d’améliorer les performances économiques des pays de
l’Afrique du Nord.
Communiqué
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http://www.webmanagercenter.com/actualite/economie/2016/06/03/169896/tunisie-appel-aux-pays-developpes-a-participer-ala-conference-internationale-sur-l-investissement
Tunisie :
Appel aux pays développés à participer à la conférence
internationale sur l'investissement
Le Chef du gouvernement, Habib Essid, a souligné jeudi la volonté de la Tunisie de bénéficier d’un
appui plus important de ses partenaires et plus particulièrement des grands pays industriels. Lors d’une
réunion avec les ambassadeurs des pays du G7 et de l’Union européenne, Essid a sollicité de ces pays
une participation massive à la conférence internationale sur l’investissement prévue les 29 et 30
novembre prochain à Tunis.
Les ambassadeurs présents à cette réunion ont souligné l’engagement de leurs pays à contribuer à la
réussite du processus de réforme économique en Tunisie, à travers le développement de la coopération
bilatérale ainsi que la promotion et la diversification des investissements.
A cet égard, ils ont rappelé la recommandation issue du récent sommet du G7 tenu au Japon et qui
prévoit d’appuyer les expériences et les développements économiques dans nombre de pays, y compris
la Tunisie.
Selon un communiqué de la présidence du gouvernement, la réunion a permis d’aboutir à un accord sur
la création d’un mécanisme de coordination et de suivi de la coopération économique et financière qui
regroupe les ambassadeurs du G7 et des représentants des institutions financières internationales. "Ce
mécanisme se veut un moyen pour appuyer et assister la préparation de la conférence internationale de
Tunis sur l’investissement", lit-on dans le communiqué.
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http://africanmanager.com/17_tunisie-ayari-a-tire-la-sonnette-dalarme-devant-lui-essid-dit-pourtant-que-tout-va-bien/
Tunisie : Ayari a «tiré la sonnette d’alarme» devant lui. Essid dit
pourtant que tout va bien !!
Lundi 6 juin à sa sortie du palais de Carthage, pourrait se décider le sort du chef du gouvernement
Habib Essid. Un sort où le bilan socio-économique 16 mois presque jour pour jour après sa prise de
fonction le 6 février 2015. Ce qui est sûr, c’est que ce bilan devra d’abord être économique et social. Or,
sur ce plan, le chef de l’Etat a déjà jeté la pierre à son chef du gouvernement. D’abord par le chiffre des
salaires qui est passé de 6 à 13 milliards DT en 5 ans, sans que cela n’apporte la paix sociale. Ensuite
par l’autre chiffre de la chute des exportations du phosphate, à cause de la tension sociale qu’Essid n’a
pas su maîtriser et l’autorité de l’Etat qu’il n’a pas su étendre et faire respecter.
Pour compléter le tableau, déjà noirci par BCE qui affirme qu’Essid n’a pas failli mais n’en a pas fait
assez, une note de la BCT relative aux résultats économiques du 1 er Trimestre 2016, indique que «le
déficit commercial global s’est élargi de nouveau, quoique légèrement, en lien notamment avec la forte
baisse des exportations d’huile d’olive et en dépit de la chute des prix internationaux des
hydrocarbures. Il est urgent de prendre des mesures efficaces pour maîtriser l’élargissement de ce
déficit, d’ici à la fin de l’année, notamment avec la rareté des sources de financement. Ces mesures
doivent en priorité viser à booster les exportations et à maîtriser les importations, notamment celles des
biens de consommation qui ne sont pas prioritaires».
Plus clair encore dans un entretien avec Africanmanager, le Gouverneur de la BCT affirme que «le
secteur extérieur, dans sa globalité, reste le talon d’Achille de la Tunisie. Jusqu’à fin avril, les
indicateurs ne sont pas bons. Les déficits sont importants, le glissement est plus grave par rapport aux
premiers 4 mois 2015. Maintenant, nous avons deux déficits, celui de la balance des marchandises et
celui de la balance des services, ce qui n’était pas arrivé depuis de longues années. Cette inflexion de
la balance des services et son déficit qui s’enfonce, sont particulièrement inquiétants.
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Durant ces 5 premiers mois, nous avons été sevrés de capitaux. Les IDE sont ce qu’on sait, pour ne pas
dire qu’ils ont reculé et les sources de transfert de capitaux publics et multilatéraux se sont asséchées.
Rien du FMI, rien de la BM, et encore moins de la BAD, si bien que tous les indicateurs, de la balance
des paiements, de la balance des capitaux et de la balance commerciale en biens et services étaient
au rouge». La baisse des exportations ne signifie pas seulement baisse des entrées en devises, mais
aussi baisse de la production, comme pour le cas du phosphate ou de l’huile d’olive. La petite hausse
des importations (+5,9 % en matières premières et semi-produits et 12,2 % en biens d’équipement),
pourrait signifier une reprise de l’investissement, mais elle reste focalisée sur les biens de
consommation (4466,1 MDT et 1496,6 MDT en alimentation en 5 mois). A cela, il faut ajouter la chute
du taux de couverture, la dégringolade des recettes touristiques (-44,6 %), la baisse des revenus du
travail (-9,3%) et la hausse inquiétante (62,9 %) du service de la dette en l’absence de croissance qui
permettrait de rembourser cette dette.
Le Gouverneur de la BCT n’avait pas encore écouté, lors de cette rencontre avec Africanmanager, ni le
chef de l’Etat, ni le chef du gouvernement. Il n’y allait donc pas du dos de la cuillère en affirmant que
«l’économie tunisienne a fait une performance très modeste pour les premiers 4 mois et même
mauvaise pour le secteur extérieur. Je l’ai écrit, je l’ai envoyé au gouvernement au cours d’un CMR
que j’ai provoqué. J’ai tiré la sonnette d’alarme, car on ne peut pas continuer comme ça. Si le secteur
extérieur dysfonctionne ainsi, ce n’est pas un bon signe pour la croissance de l’économie et c’est un
élément qui peut peser lourd au second semestre et rien ne permet, actuellement, d’affirmer que cela
ira mieux», estime Chedli Ayari lorsqu’il évoque les perspectives économiques moroses du principal
partenaire de la Tunisie qu’est l’Europe. Et lorsque nous lui demandons si le chef du gouvernement a
bien entendu votre message d’alerte, Chedli Ayari répond que oui. Il semblerait pourtant que Habib
Essid avait à ce moment la tête ailleurs.
En effet, se défendant au micro de Wassim Belarbi sur Express Fm le vendredi 3 juin, le chef du
gouvernement estimait que «les indicateurs du 1er trimestre 2016 ne sont pas mauvais. Ils ne sont pas
excellents, mais pas mauvais non plus». Une appréciation donc, de la part d’Essid, plutôt positive.
Toujours aussi content du bilan de ses 16 mois d’exercice, le chef du gouvernement met même en
exergue le fait que «le taux de croissance durant le premier trimestre de l’année en cours est de 1%» et
que «le plus important est qu’il y ait évolution des indicateurs économiques». Il est vrai qu’il n’avait
pas précisé le sens de cette évolution. Avec le gouverneur de la BCT, qui affirme que le taux de
croissance pour cette année devrait se situer entre 1 et 1,6 %, on comprend pourquoi BCE disait
qu’Essid n’en faisait pas assez. Il donne beaucoup de salaires et n’en fait pas assez, par l’imposition de
l’autorité de l’Etat, pour remettre en marche l’appareil de production, ni pour relancer l’investissement
local.
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«La crise a testé la Tunisie et son économie d’une manière violente. Mais quand tu prends le point de
vue de Sirius, tu te rends compte qu’elle résiste encore, d’une manière remarquable par rapport à sa
fragilité de base. Finalement, comme je le disais l’autre jour à un ministre ghanéen de passage, dans
cette crise et avec tout le soutien et les aides qu’elle a, la Tunisie est devenue orpheline qui adopte ses
problèmes, économique et sécuritaire, et l’aide à s’en sortir», finit par dire Chedli Ayari qui ne nous
laisse que «nos yeux pour pleurer», même s’il restait confiant, tout au long de cet entretien, dans la
capacité de résilience de l’économie tunisienne.
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http://africanmanager.com/tunindex-en-repli-de-013/
Tunindex en repli de 0,13%
Un repli de 0.13% a été enregistré par l’indice phare du marché boursier tunisien (Tunindex) à hauteur de
5544.04 points affichés à 10h 20 en ce lundi 6 juin dans un volume total de 0.804 MD .
Selon Mena capital partners (MCP), EUROCYCLES continue sur son trend haussier avec une
performance de 2.82% négociée à 42.98 dinars en drainant 0.139 MD de ses capitaux suivie par AETEC
qui gagne 2.60% à 1.18 dinars.
A la baisse, OFFICEPLAST perd 5.10% à 3.90 dinars suivie par TUNINVEST qui chute de 2.99% à
10.35 dinars.
CARTHAGE CIMENT dévisse de 2.92% à 1.99 dinars dans un volume de 0.195 MD.
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http://kapitalis.com/tunisie/2016/06/06/tunisie-baisse-de-la-croissance-hausse-de-la-dette-exterieure/
Tunisie : Baisse de la croissance, hausse de la dette extérieure
Pour faire face aux difficultés de financement de son budget, grevé par le paiement de la dette
extérieure, la Tunisie va continuer à recourir à l’endettement extérieur.
Interrogés sur les difficultés de financement du budget de 2017, évoquées, récemment, par le gouverneur
de la Banque centrale de Tunisie (BCT), Chedly Ayari, le ministre des Finances, Slim Chaker, a indiqué,
dimanche, à Bizerte, que ces difficultés résultent de la régression du taux de croissance à moins de 2%
(0,8%) et l’arrivée à échéance de l’emprunt qatari d’une valeur de 500 millions de dollars obtenu par la
Tunisie en 2012.
Concernant l’initiative du président de la république, Béji Caid Essebsi, de former un gouvernement
d’union nationale, il l’a qualifiée de «positive pour la redynamisation de l’économie et la création d’une
nouvelle chance pour la Tunisie de relancer la croissance».
Le ministre a considéré que la situation sur le plan économique reste acceptable, tout en assurant que les
difficultés financières que connaissent de nombreux pays sont similaires en raison de la stagnation de
l’économie mondiale.
Il a encore, affirmé que les pays du G7, l’Union européenne, les Etats-Unis et les institutions
internationales, à l’instar de la Banque mondiale, du Fonds monétaire international et de la Banque
africaine de développement, soutiennent la Tunisie dans son processus de transition démocratique.
Il a évoqué, dans ce contexte, la signature avec les Etats-Unis de l’accord de garantie d’emprunt qui
permettra à la Tunisie d’avoir accès à hauteur de 500 millions de dollars aux marchés des capitaux
internationaux. Cet accord permettra à la Tunisie de sortir sur les marchés financiers internationaux à des
conditions préférentielles et à moindre coût et habilitera le pays à mobiliser au profit de la Trésorerie de
l’Etat, 200 millions de dinars, durant les 5 prochaines années.
Source : Tap.
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