OECT/Service Communication REVUE DE LA PRESSE NATIONALE 6 juin 2016 Page 3
Le produit net bancaire (PNB) a enregistré un accroissement de 10,1%, atteignant 216,7 MD. Le résultat
d’exploitation a atteint 89,9 MD, grâce à une hausse des charges maitrisée à 5,7%. Pour sa part, le taux
d’actifs classés est de 9,9% en 2015 contre 10,6% en 2014. Le taux de couverture des actifs classés par
les provisions est de 74% alors que le ratio de solvabilité est de 11,3%. Le coût net du risque ne
consomme que 6,9% du PNB.
Alexandre Maymat a affirmé que l’exercice 2015 est exemplaire ou révélateur des progrès réalisés par
l’UIB ses dernières années. La banque a, en dépit d’une situation économique tunisienne difficile,
continué à afficher une progression très significative de son chiffre d’affaires et de son résultat net et à
poursuivre ses efforts de transformation.
Kamel Néji a tenu à dire un mot sur le lien capitalistique qui relie l’UIB à la Société Générale. Il a
souligné que l’UIB est fière d’appartenir au groupe Société Générale et de s’adosser à un groupe
international qui « affiche aujourd’hui des résultats positifs et qui est au rendez-vous de l’histoire en
termes d’exigence de capital ».
En effet, selon lui, Société Générale nourrit des ambitions de développement au Maghreb et en Afrique
et elle est actuellement en situation de soutenir les financements de l’économie là où elle se trouve, en
appuyant ses filiales. Grâce à cet adossement, l’UIB affichera demain une meilleure résistance et une
bonne rentabilité à même de répondre aux attentes des actionnaires.
«L’UIB incarne un rayon de soleil pour le groupe Société Générale dans un univers économique
mondial, loin d’être exempt de difficultés», a souligné M. Néji. Et d’ajouter : «L’UIB est forte des ses
actionnaires, elle est forte de son adossement à Société Générale, elle est forte par la qualité et le
dévouement de son personnel».
Pour leur part, les commissaires aux comptes ont mis en évidence, dans leur rapport général, un
fait important, celui des infractions commises par le chef de caisse de l’agence de Ben Arous : la
banque a déposé une plainte auprès du Procureur de la République près le Tribunal de première
instance de Ben Arous, le 13 novembre 2015. Les réclamations clients s’élèvent à 2,28 MD, elles ont
été approvisionnées en 2015 à hauteur de 1,68 MD, le resté étant jugé par la banque « non fondé ».
Prenant la parole lors de l’ouverture de la séance de débat, un employé-actionnaire de la banque a
réclamé un siège sans rémunération au nom du personnel dans le conseil d’administration de la banque.
Pour sa part, Moncef Ouaghlani a souligné que le dividende est « insuffisant en comparaison avec celui
distribué par les autres banques ». Il a pointé du doigt « les défaillances du système de contrôle, qui a
conduit à des détournements de fonds ».
Mustapha Chouaïeb s’est attardé, quant à lui, sur plusieurs points. Il a évoqué les 12 ans pendant lesquels
les actionnaires n’ont pas eu droit aux dividendes et le maigre dividende de 550 millimes par action que
la banque compte distribuer. Pour lui, quand l’actionnaire investit, il attend soit un dividende soit une
plus-value.
Commentant l’affaire de Ben Arous, M. Chouaïeb s’est interrogé, dans ce même contexte, sur les
avancées de l’affaire de Saâdi. Il a réclamé aussi un siège ou deux pour les petits porteurs. Il s’est aussi
demandé pourquoi la banque doit payer 25,9 MD d’impôt et a voulu savoir « pourquoi ne pas faire
comme d’autres banques de la place pour payer moins ». Il a, aussi, attiré l’attention sur les quatre
filiales déficitaires de la banque.
Le président de l’Association des actionnaires minoritaires "ADAM", Khaled Ahres, a réclamé que les
remarques faites pendant l’AGO soient inscrites dans le PV.