Les poissons de Mediterranee

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Les poissons de Méditerranée
Sommaire
Le milieu Méditerranéen
Description des poissons
Les poissons cartilagineux
Les poissons osseux
Description des poissons
Définition: Vertébré aquatique
Les poissons, généralement ovipares et carnivores, sont des
vertébrés à température variable, respirant par des
branchies, dont le corps, fusiforme, souvent recouvert
d’écailles, porte des nageoires servant à la locomotion. Leur
squelette peut-être cartilagineux ou osseux. La plupart
possèdent une vessie dite natatoire, sorte de réservoir à gaz
permettant de se maintenir en équilibre à un niveau donné.
Fusiforme: qui a la forme d’un fuseau
Caractéristiques: Symétrie bilatérale/tête/nageoires/nageoire
codale verticale
-fentes branchiales => poissons cartilagineux (requins, raies)
-pas de fentes branchiales => poissons osseux (mérous,
murènes)
Les poissons cartilagineux
Les Chondrichthyens
Dérive du grec ancien chondros « cartilage » et ichthys « poisson »
Ces poissons possèdent un squelette cartilagineux et une peau
recouverte d'écailles placoïdes (en forme de dents).
On y trouve les espèces suivantes
• Les requins
• Les raies
• Les chimères
Les poissons cartilagineux
Selon les espèces, on peut rencontrer les requins en pleine eau, près des
côtes ou sur le fond. On les trouve de la surface jusqu’à 2 500m de
profondeur.
A part quelques espèces qui sont solitaires, la plupart des requins sont
sédentaires et mènent une vie benthique. Ils peuvent être sociaux et
former des bancs de plusieurs centaines d’individus.
Les espèces pélagiques peuvent
parcourir de grandes distances
et suivre un schéma de
migration pour se reproduire
ou changer de terrain de
chasse.
Les poissons cartilagineux
Les requins sont carnivores et se nourrissent
de poissons, mollusques et crustacés. Ils
ont un régime alimentaire qui varie peu et
chassent des proies spécifiques.
Les espèces de pleine eaux chassent en meute
pour attraper des proies rapides alors que
les espèces benthiques pratiqueront plutôt
des attaques en embuscade.
Seul les requins baleine et pèlerin sont des filtreurs
et se nourrissent du plancton qui est piégé dans
de longs filaments formant un tamis.
Les poissons cartilagineux
Les requins ont un mode de reproduction assez lent. Ils peuvent être mature
à partir de quelques années et jusqu’à 20 ans pour certaines espèces. Le
nombre d’individus par portée varie de un à quelques centaines avec une
durée de gestion allant de 7 mois à 2 ans.
Le mâle s’agrippe à la femelle pour s’accoupler. La femelle stocke les
spermatozoïdes dans une poche appelée spermatophore qui permettra
de féconder les œufs (jusqu’à un an après l’accouplement pour le peau
bleue) qui donneront naissance à des individus autonomes.
Ils sont le plus souvent ovipares mais certaines
espèces de requin pratiquent la gestation
interne, soit sans lien mère-embryon
(ovovivipare) soit avec un lien (vivipare).
Les poissons cartilagineux
La chasse du requin
Près de 11 500 requins sont tués par heure par l'homme, soit plus de 100
millions de squales exterminés par an! A contrario, les requins tuent 5
personnes par an... Les éléphants et les tigres en tuent 100, les accidents
de la route 1 200 000 et la malnutrition 8 000 000...
Les poissons cartilagineux
Plus de 100 millions de requins de toutes
espèces sont tués chaque année pour
leurs ailerons, avant d’être rejeté à la
mer parfois encore vivants. Ce poisson,
apparu sur Terre voici 400 millions
d’années, était là 150 millions d’années
avant les dinosaures.
La mauvaise réputation qui s’attache au requin est pourtant totalement infondée. Les requins ne tuent que
cinq personnes en moyenne par an, et encore s’agit-il dans 90% des cas d’une erreur d’appréciation de leur
part, qui les conduit à nous confondre avec un phoque ou une otarie blessée. Contrairement à ce que
raconte la légende, le requin n’aime pas la chère humaine et lorsqu’il mord, c’est pour « goûter », pas pour
nous dévorer.
Dans plus de neuf cas sur dix, la victime d'une morsure meurt d’ailleurs d’hémorragie et non d’avoir été
mangé ! Mythifié par « Les dents de la mer » , le requin blanc, dit mangeur d’homme, ne s’approche que
rarement des plages car il nous craint autant que nous le craignons. La plupart des requins n’ont même pas
la bouche assez grande ni les dents assez acérés pour déchirer la peau élastique d’un être humain comme
on voudrait nous le faire croire.
Les poissons cartilagineux
Si les requins sont exterminés dans la plus grande indifférence, c’est donc avant tout parce qu’ils sont
considérés par beaucoup comme des animaux féroces, alors que les éléphants tuent plusieurs centaines
de personne chaque année sans qu'ils nous viennent à l'idée de les considérer comme une espèce
particulièrement dangereuse pour l'Homme.
La chasse aux requins est illégale dans 16 pays, mais cela ne peut empêcher les pêcheurs de laisser traîner des
lignes appâtées de plusieurs kilomètres de long dans les eaux internationales afin de récupérer leurs
ailerons, qui seront séchés ou transformés avant d’êtres envoyés en Asie où ils seront revendus plus de
400 $ le kilo !
Pourtant, ce prédateur marin est essentiel au bon fonctionnement de la chaîne alimentaire dont il constitue le
haut de la pyramide. En se nourrissant de plus petits poissons, il permet de réguler l’absorption du
plancton, grand producteur d’oxygène. Une fois cette espèce éteinte, les poissons n'auront plus de
prédateur, si bien qu'ils pulluleront et détruiront le Phytoplancton. Le massacre des requins est donc une
grosse bombe écologique.
Bientôt, ici comme ailleurs, au large du Costa rica ou des iles
Galapagos, il n’y aura plus de requin et l’océan fournira un
peu moins d’oxygène à cette petite planète qui sera bientôt
incapable de nous nourrir, de nous faire boire et peut-être
un jour, de nous faire respirer.
Les poissons cartilagineux
A l’exception de la raie Manta, les raies sont des carnivores se nourrissant de
poissons, mollusques et crustacés. Ce sont des animaux benthiques qui
vivent sur des fonds sablonneux, gravieux ou vaseux.
Elles fouillent sans cesse le sol océanique dans l'espoir d'y trouver des
coquillages ou des escargots.
Seuls les raies Manta vivent en
pleine eau et se nourrissent de
plancton et de petits poissons.
Elles utilisent leurs cornes
céphaliques pour diriger leur
nourriture vers la bouche.
Les poissons cartilagineux
Les raies s’accouplent abdomen contre
abdomen. Les œufs se développent dans des
capsules cornées qui, après la ponte,
s’accrochent à tout ce qui peut les aider à se
stabiliser grâce aux cornes munies de fins
crochets. Après une période d’incubation qui dure plusieurs mois, le bébé
qui sort de sa capsule est identique à ses parents.
Les raies Manta sont, elles, ovovivipares:
l'œuf fécondé éclot dans le ventre de la
femelle avant d’être expulsé. La période
de gestation dure pratiquement un an et
donnera naissance à un ou deux petits
d’environ 1,2 mètre.
Les poissons osseux
Les Ostéichthyens
Dérive du grec osteon, os et ichthys, poisson.
les Osteichthyens sont gonochoriques. Le gonochorisme est un mode de
reproduction, qui implique deux catégories d'individus : mâle et femelle.
C'est l'opposé de l'hermaphrodisme.
Ils se caractérisent par un endosquelette osseux et un épiderme en écailles
osseuses.
Leurs fentes branchiales sont recouvertes par un opercule (un couvercle) et
des arcs branchiaux articulés sur une même pièce osseuse.
Ils possèdent une vessie gazeuse qui modifie la densité de leurs corps. Cela
permet de pouvoir naviguer dans les hauteurs d'eau plus facilement.
Les poissons osseux
Description
Le corps est généralement élancé mais peut
être également serpentiforme ou plat.
Les poissons plats ont la particularité
d'avoir les deux yeux du
même coté de la tête.
Les poissons osseux
La nageoire caudale est verticale et généralement
symétrique. Elles sont constituées de
membranes tendues sur des rayons épineux ou
mous.Les autres nageoires, repliables, ne sont
pas toujours visibles.
Les nageoires dorsales : Il peut y en avoir 1, 2 ou 3.
Avec des variantes : longues ou courtes ; espacées,
rapprochées ou éloignées ; échancrées,
arrondies, tronquées ou pointues.
Ecailles (tégument) La peau des poissons porte des
écailles qui sont des lamelles osseuses souples qui
se recouvrent partiellement et sont imbriquées.
Ecailles cycloïdes et écailles cténoïdes.
Les poissons osseux
Les types d’écailles, quatre types : Ganoïdes, Cycloïdes, Cténoïdes et Placoïdes.
Certains poissons (anguilles, congres, baudroies, etc.) ont une peau lisse, mais la plupart des poissons ont
le corps recouverts d’écailles. Celles-ci ont un rôle protecteur et peuvent également participer à
l’hydrodynamisme du poisson en facilitant sa pénétration dans l’eau.
Ecailles ganoïdes : comme chez les esturgeons les écailles sont constituées des plaques dermiques
épaisses, plus au moins rectangulaires, donnant à l’animal un aspect cuirassé.
Ecailles placoïdes : chez les poissons cartilagineux se présentent comme des sortes de petites dents
enchâssées dans la peau avec la pointe dirigée vers l’arrière. Ceci leur donne une peau rugueuse, un peu
comme de papier verre. Elle a d’ailleurs longtemps été utilisée comme telle en ébénisterie (galuchat).
Les écailles de poissons osseux ressemblent à de minces lames disposées comme les ardoises d’un toit, se
recouvrant les unes les autres de l’avant à l’arrière. Elles grandissent durant toute la vie de leur
propriétaire et s’accroissent par la périphérie, inégalement suivant les saisons. Les stries qui résultent de
ces cycles sont visibles et permettent de déterminer l’âge.
Les poissons à rayons mous ont des écailles lisses, à bord arrondie : les écailles cycloïdes.
Les poissons à rayons épineux ont des écailles au bord dentelé dont la surface apparente et couverte de
petites aspérités : les écailles cténoïdes.
Les poissons osseux
Les poissons osseux
Les nageoires dorsales
Il peut y en avoir 1, 2 ou 3.
Avec des variantes : longues ou courtes ; espacées, rapprochées ou éloignées ;
échancrées, arrondies, tronquées ou pointues.
La blennie n'en possède qu'une, le gobie deux et le tryptérygion trois
Les poissons osseux
Fonctions vitales
– Échanges gazeux
– Nutrition
– Appareil circulatoire
– Organes sensoriels
– Reproduction
Les poissons osseux
La bouche est en position terminale. Un opercule, qui recouvre les fentes
branchiales, s'ouvre et se ferme lors de la respiration.
Chez les espèces qui filtrent
le zooplancton comme
le hareng ou l'anchois,
des branchiospines, à
l'opposé des lamelles
branchiales, tournées
vers la cavité buccale,
retiennent le plancton.
Les poissons osseux
Respirer dans l'eau sans faire de bulles
Les poissons comme tous les animaux
respirent c'est à dire absorbent l'oxygène
O² dissous dans l'eau et rejettent du
dioxyde de carbone CO² qui est
également dissous dans l'eau. Ainsi, les
poissons ne font pas de bulles en
respirant.
Cependant, l'O² dans l'eau est 35 fois
moins disponible que dans l'air, et la
teneur en O² de l'eau décroît quand la température augmente.
Pour des besoins en O² équivalents à ceux d'un animal terrestre, un poisson devra
brasser 35 fois plus d'eau à travers ses branchies que son homologue de l'air dans ses
poumons.
A cela, il faut ajouter que l'eau est huit cents fois plus dense que l'air.
1L air = 1,3G et 1L eau = 1000G
Au final, la respiration d'un poisson représente 30% de ses dépenses énergétiques.
Certains poissons utilisent leur déplacement pour créer le mouvement d'eau dont ils ont
besoin.
Les poissons osseux
C'est au niveau des lamelles que s'effectuent les échanges entre le sang et l'eau. ; le
sang pauvre en O² et enrichi en CO² est conduit aux branchies par l'artère
afférente. Cette dernière émet une artériole dans chaque filament : des capillaires
parcourent chaque lamelle branchiale
Les échanges gazeux sont particulièrement efficaces grâce à une circulation de l'eau
en sens inverse du sang dans la lamelle branchiale ( système à contre-courant ). Ainsi,
il existe toujours une différence de concentration en O² entre l'eau et le sang
favorisant sa diffusion depuis l'eau vers le sang.
Les poissons osseux
La vessie natatoire : organe fonctionnel non indispensable...
La vessie natatoire joue un rôle hydrostatique passif. La pression qui s'exerce sur les poissons augmente avec
la profondeur. Il en résulte que le volume de la vessie natatoire varie en fonction inverse de cette
pression.
Quand un poisson se rapproche du fond, l'augmentation de pression réduit le volume de la vessie et la poussée
hydrostatique diminue, mais, par une nouvelle sécrétion de gaz, l'organe augmente à nouveau de taille et
le poisson retrouve son équilibre.
L'extirpation de la vessie modifie peu le comportement du poisson !!! La perte de l'organe est compensée par
des mouvements musculaires appropriés. Il s'agit donc d'un dispositif (organe) utile mais non
indispensable. Certains poissons benthiques comme les blennies ou pélagiques comme les maquereaux
sont dépourvus de vessie natatoire.
Ce sac est rempli de O², de CO² et de N². La composition du mélange varie selon l'espèce et la profondeur.
Certains poissons absorbent de l’air pour contrôler le volume de gaz qu’ils ont dans leur vessie (vessie en
communication avec l’œsophage) ; inversement, ils peuvent évacuer rapidement du gaz de leur vessie
natatoire par le même canal. D’autres poissons contrôlent le volume de gaz dans leur vessie grâce à des
processus physiques et chimiques.
La vessie natatoire n'est donc pas remplie d’air, mais d'un mélange d’air et de gaz échangés avec le sang du
poisson. Ces échanges passent par le réseau de vaisseaux sanguins qui irrigue la paroi de la vessie
natatoire.
Les poissons qui vivent au fond de l’eau n’ont pas de vessie natatoire. Les requins sont aussi des poissons sans
vessie natatoire et doivent toujours nager pour ne pas couler au fond de l’eau. Leur squelette est
cependant fait de cartilage moins dense que l'eau, ils ont donc moins de difficultés à se maintenir que s'ils
étaient osseux.
Les poissons osseux
Nutrition
Les poissons ont un appareil digestif très complet, comprenant une bouche
avec des mâchoires munies de dents. A la bouche fait suite le pharynx,
percé de fentes branchiales puis l’œsophage et un intestin généralement
dépourvu de valvule, se terminant par un anus. Un foie, une rate et des
cavités glandulaires sont rattachés au tube digestif.
Tous les régimes alimentaires sont rencontrés chez les poissons.
Les poissons osseux
Les 5 types de nutrition
– Herbivores (Saupes)
–
Carnivores
– Les dorades mangent des bivalves, les gobies et les rougets se
nourrissent de petits mollusques, de vers, de crustacés.
– Piscivores
– Les poissons mangeurs de poissons, des petits au plus gros.
– Filtreurs microphages
– Harengs, sardines, anchois et même les maquereaux peuvent se nourrir
en filtrant l'eau pour retenir des proies planctoniques.
– Omnivores
– Ils mangent de tout (algues, crustacés, vers, mollusques, oursins, autres
poissons). C'est le cas des blennies, bogues, sars, mulets, dentis etc..
Les poissons osseux
Appareil circulatoire
Il est très simple et comprend
un cœur tubulaire à 2
cavités (un ventricule et
une oreillette).
Le cœur envoie le sang vers les
branchies puis la tête et le
reste du corps via une
artère principale située
sous la colonne vertébrale.
Les poissons osseux
Organes sensoriels
Les poissons ont un cerveau, une moelle épinière et des nerfs.
Ils ont sans doute une intelligence très limitée et le cerveau comprend
surtout des centres sensoriels qui reçoivent des informations issues des
organes de l'odorat, du goût, de la vision ; des influx nerveux arrivent
également en provenance des neurorécepteurs des lignes latérales et
des organes de l'audition et de l'équilibre.
Les narines sont développées chez les espèces à mauvaise
vue qui chassent à l'odorat comme la murène.
Les murènes sont des poissons serpentiformes comme les
congres. Comme eux, elles ne possèdent pas de nageoires
pelviennes ni pectorales. Ce sont des prédateurs féroces vis à vis des autres
poissons et des poulpes dont elles arrachent les tentacules en tournant sur
elles-mêmes.
Les poissons osseux
Certains poissons ont des barbillons sous le
menton, à fonction gustative : rougets,
mostelles, capelans etc..
Les poissons n'ont pas de paupière. Il faut
donc éviter de les éblouir. Les yeux des
poissons sont placés latéralement et ils
sont rapprochés chez les prédateurs
(mérou) leur donnant alors une vision
binoculaire qui permet de mieux fixer
les proies.
Les poissons osseux
Comme chez les cartilagineux, les poissons osseux ont sur chaque flanc une ligne
latérale correspondant à la rangée d'orifices contenant des neurorécepteurs
sensibles aux vibrations. Les écailles à leurs niveaux sont percées de minuscules
pores. Ainsi ils sont renseignés sur les mouvements des animaux qui les entourent.
Ces lignes latérales sont souvent très visibles.
Les poissons n'ont que des oreilles internes. Celles-ci comportent un centre de
l'audition et un organe de l'équilibre très développés qui les renseignent sur leur
évolution en 3D.
Les poissons osseux
Habitat
On trouve des poissons dans tous les biotopes:
Fonds rocheux
Grottes, trous
Fonds sableux
Herbiers
Milieu pélagique
Les poissons osseux
Fonds rocheux
Rascasse
Girelle
Crénilabre
Gobie
Les poissons osseux
Grottes et trous
Congre
Murène
Les poissons osseux
Fonds sableux et détritiques
Grondin
Poisson lézard
Vive
Les poissons osseux
Herbiers
Syngnathe
Labre vert
Serran écriture
Les poissons osseux
Milieu pélagique
Bécune
Bogue
Poisson lune
Saint Pierre
Denti
Les poissons osseux
Reproduction
Fécondation externe
Contrairement aux cartilagineux les poissons osseux n'ont pas d'organe
copulateur. La fécondation a donc lieu généralement dans l'eau. La ponte
d'ovules aussitôt fertilisés est la règle : pseudo oviparité (ovuloparité). Ce
mode de reproduction s'observe chez les espèces pélagiques comme les
sardines mais aussi chez les espèces benthiques comme les girelles. Il faut
que le nombre d'ovules puis d’œufs soit important en raison des pertes.
Pour la ponte benthique : Les œufs sont déposés sur un substrat.
Les poissons osseux
Fécondation interne
Deux poissons font exception et ont une fécondation interne, l'apogon et
l'hippocampe.
La reproduction de l'hippocampe par un acouplement et une fécondation
interne mais les rôles sont complètement inversés. C'est la femelle qui
introduit un tube de ponte (ovipositeur) dans la poche ventrale du mâle où
les ovules se font féconder. La gestation dans la poche du père dure
environ 2 mois.
Les poissons osseux
Dimorphisme sexuelle
Chez certaines espèces comme les labridés (labre comme le Napoléon, vieille,
girelle) les poissons mâles sont généralement plus gros et plus colorés que
les poissons femelles.
Ce dimorphisme est accentué en période de reproduction.
Les poissons osseux
Inversion de sexe
L'inversion de sexe est fréquente chez les poissons.
Dans le cas d'hermaphrodisme protogyne, le poisson est d'abord femelle
puis mâle (ex : labridés, mérous ) et on parle d'hermaphrodisme
protandre lorsque l'inversion sexuelle s'opère dans l'autre sens, mâle –
femelle. (ex : saupe, daurades)
Un cas particulier concerne les serrans qui sont
à la fois mâles et femelles durant toute leur
vie et sont des hermaphrodites véritables.
Espèces endémiques
Sur 519 espèces de poissons marins 74 espèces, 14% des espèces évaluées,
sont considérées comme endémiques de la mer Méditerranée.
Plus de 40% (30 espèces) des poissons marins endémiques de la Méditerranée
figurent dans la Catégorie Données insuffisantes: soit il s'agit des espèces méconnues
soit les menaces auxquelles elles sont confrontées sont difficiles à quantifier.
Parmi ces espèces endémiques 4 espèces sont menacées(5%) : la Raie tachetée (Raja
polystigma ) et la raie maltaise (Leucoraja melitensis) et trois poissons osseux
Syngnathe à long museau, gobie de Tortonese, et gobi comestrini.
Les liens
http://www.aquaportail.com
http://fr.wikipedia.org
http://expo.oceano.mc
http://www.observatoire-marin.com
http://www.zesea.com/Zeblog/biologie-marine/poissons-de-mediterranee/
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