Délétion vue à la FISH.
Gène RAI1 responsable de la majorité des signes cliniques.
Syndrome de William (7q11)
1 enfant sur 10 000 atteint
dysmorphie en visage d’elfe (car il y a plus d’élastine, la peau est donc plus souple) et
cardiopathie caractéristiques (sténose aortique), retard du développement intellectuel, retard
de langage, hypersensibilité émotive, anxiété, fascination pour les jeux de lumières,
comportement social et amical, hypercalcémie.
Délétion 7q11 vue à la FISH.
Syndromes dûs à des régions soumises à empreinte :
15q11-q13 région soumise à empreinte. Cela signifie que les gènes au niveau de cette région
sont exprimés soit à partir du K du père soit à partir du K de la mère, et pas les deux K des
deux parents à la fois.
Syndrome d’Angelman : avec comme signes cliniques un déficit mental, une microcéphalie,
un aspect joyeux, une ataxie, des crises d’épilepsie. Ce syndrome est lié à une délétion de
gènes du K maternel.
Inversement, le syndrome de Prader Willi, avec comme signes cliniques une hypotonie, un
retard de langage, des difficultés alimentaires dans la petite enfance, un retard d’apprentissage,
un hypogonadisme, une hyperphagie entraînant un surpoids, avec délétion de cette même
région 15q11-q13, mais transmise par le père.
Question : Pourquoi observe-t-on d’avantage de microdélétions que de microduplications ?
Hypothèses
1. Les microduplications ne sont pas viables, létales donc non vues?
2. Les microduplicatins ne sont pas pathologiques, donc on observe pas de PT, donc non vues
non plus?
3. Le PT est très variable, donc pas de caractéristiques communes entre les différents patients,
donc PT plus difficile à reconnaître?
Une réponse possible serait que les conséquences des microduplications sont plus modestes
que les microdélétions. La pénétrance serait souvent incomplète et le Pt d’expression variable.
Les microduplications sont beaucoup plus souvent héritées et moins « de novo » que les
délétions (70% des microduplications de 1 à 10 MB sont héritées). Il faut être prudent
cependant dans l’interprétation des résultats car l’expressivité est certainement variable.
Syndrome de Potocki Lupski (duplication de 17p11.2 comme Syndrome Smith
Magenis dont il est le syndrome réciproque)
Signes cliniques : une hypotonie, un retard de développement, des difficultés alimentaires, une
déficience intellectuelle, un retard de langage
Duplication au niveau de la région 7q11.23, syndrome réciproque de Willliams. Grande variabilité
clinique décrite dans des articles.
Duplication 15q11-q13: le PT est variable, il dépend de l’origine parentale (duplication paternelle
héritée moins sévère que si la duplication vient du côté maternel). On observe tout de même quelques
signes cliniques constants :déficience intellectuelle, troubles autistiques, épilepsie.
Les duplications sont plus difficiles à distinguer dans la clinique, que certaines délétions causant des
syndromes connus avec des signes cliniques caractéristiques. Souvent, dans les duplicatins, les
éléments dysmorphiques ou malformation sont mineurs voire absents.
C’est pour cela que les puces à ADN sont très importantes car pangénomiques.